Uzbekistan
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Top 10 Travel Destinations Uzbekistan
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Travelers at this place
    • Day 186

      Chorsu Basar - Das Herz von Taschkent

      March 15, 2020 in Uzbekistan ⋅ ☀️ 23 °C

      Der Chorsu Basar ist einer der ältesten Basare in Zentralasien.
      Er diente als wichtiger Handelspunkt auf der Seidenstraße.
      Verkauft wird sowohl im Freien als auch in den Gebäuden, die ca. aus dem 17. Jahrhundert stammen.
      Hier wird alles verkauft: Obst, Gemüse, Gewürze, Pflanzen, Klopapier, Fleisch, Fisch, Stoffe und vieles mehr. Hier kann man sogar Kuhfüße kaufen.
      Es herrscht ein buntes und reges Treiben.
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    • Day 187

      Der Khast Imam Komplex

      March 16, 2020 in Uzbekistan ⋅ ⛅ 24 °C

      Dieser große religiöse Komplex entstand ungefähr im 6. Jahrhundert.
      Der Name stammt von einem der ersten vereehrten Imame Taschkents.
      Hier befinden sich u.a. eine Moschee und ein Mausoleum.
      Der Platz ist riesig. An diesem schönen sonnigen Abend tummelten sich hier Familien mit ihren Kindern. Die Kinder ließen Drachen steigen. Die Atmosphäre war entspannt und fröhlich.Read more

    • Day 340

      Ouzbékistan

      June 8, 2022 in Uzbekistan ⋅ ☀️ 32 °C

      Remonter son vélo en Inde et remonter son vélo au Kirghizistan... On est dans deux univers tellement distincts que le jeux des 7 différences n'a même pas lieu d'être. Pas de curieux, pas trop de chaleur, pas de casse ni de moustiques... Gasp nous rabiboche nos bécanes en deux temps trois mouvements et pendant ce temps là, je lui assure un flux constant de tartines au fromage (oui, oui, du FROMAGE, vous avez bien lu!). On en garderait presque un bon souvenir ! Nos vélos sont debout et on saute dessus ! On traverse la ville de Bishkek jusqu'à chez Daureen, un Coachsurfing qui nous accueille pour deux nuits. La pluie se joint au festivités d'arrivée et, sur le coup, on est tout content! Ça fait tellement longtemps qu'on n'a plus été mouillé qu'on est heureux de pouvoir parader avec nos vêtements de pluie qui rouillaient au fond des saccoches.
      Le lendemain, nous sommes rejoints par Susie et Seb. Qui c'est ceux là ? Deux joyeux cyclos francais, qui se sont élancés sur les routes un peu après nous. Nous nous étions mis en contact via FindPuigouin et, depuis novembre, on communiquait régulièrement avec eux par message pour échanger des trucs et astuces mais aussi simplement par plaisir de discuter avec des gens qui vivent plus ou moins les mêmes choses que nous. Après 7 mois, nos routes se croisent enfin! On a décidé de partager un bout de chemin et, les rencontrer pour de vrai, ce n'est que du plaisir !
      Afin d'égailler notre rencontre, Daureen nous emmène promener dans son jardin qui s'avère être... Une infinité de plaines encerclées de grands sommets enneigés. C'est incroyable, nous sommes aux portes de la capitale et pourtant, la nature est partout ! Un homme à cheval nous dépasse, tout est normal, et là, bam, on le sent... encore un pays, un de plus, dont on va tomber litteralement amoureux! Dans ce cadre idyllique, Daureen nous initie au Yoga... On est clairement pas des lumières, il nous faudra encore beaucoup d'entraînement, mais c'était un très chouette moment et une très chouette rencontre !
      On prend la route à 4... Un grand rêve qui se réalise pour nous: rouler sur du long terme avec d'autres cyclos! Et... Il ne nous faudra pas longtemps pour qu'on réalise que, comparé à eux, on est leeeeeent! (Oups, je plaide entièrement coupable). Ceci dit, la dynamique est géniale. Les bivouacs prennent des airs de colonies de vacances, les discussions vont bon train et à cela vient s'ajouter un soleil qui ne se couche plus à 18h! Fiesta jusqu'à 23h30... Ça change! Très vite, on se retrouve à la frontière Kazak. Petit pincement au cœur quand l'officier nous met le tampon de sortie Kirgiz.. on a tellement attendu d'être dans ce pays que c'est étrange de le quitter après seulement quelques jours. Mais bon, le meilleur pour la fin, nous y reviendrons dans 1 mois ... Où dans une heure! Et oui, pour les Kazak, le Pfizer, ça ne compte pas comme vaccin. Retour au Kirghizistan pour aller se faire tester. Heureusement, les Kirgiz sont là pour nous remontrer le moral, alors qu'on pique-nique comme des malheureux, ils viennent à nous et nous offrent seau de cerises et seau de fraises! Miami! Nos 4 derrières entassés dans un taxi, une infirmière nous emmène dans différents centres de tests jusqu'à en trouver un fonctionnel. BINGO, tous négatifs! Une série de selfies avec la famille de l'infirmière et on peut décoller. Et cette fois, la frontière passe comme une lettre à la poste. Un militaire nous offre même un service VIP et nous accompagne de A à Z, avec une fouille approfondie de nos saccoches en prime ( qui relevait clairement plus de la curiosité que de la suspicion, même les cartes postales de Susie et Seb sont passées à la loupe, c'est dire...) Mais bon , il pleut dehors et on ne trouve déjà plus si marrant que ça la parade des vêtement de pluie alors qu'il fouille seulement, qu'il fouille!
      Le soir, alors qu'on cherche un endroit abrité pour poser la tente, Marjeanne et son fils nous hèlent depuis le pas de leur porte et nous invite à passer la nuit. C'était tellement spontanné qu'on s'est même demandé s'ils ne tenaient pas une guesthouse mais non.. pure gentillesse, envie de rencontrer l'étranger. Ils nous installe dans la cabane du jardin puis nous invite à prendre le thé. Petit aparté sur le fameux thé en Asie Centrale : c'est la deuxième fois en quelques jours ( et cela se vérifiera encore de nombreuses fois) que les gens nous font le signe d'une tasse en nous disant "Cay". Ok, ce mot, on le maîtrise depuis la Turquie. Sauf qu'ici, le Cay est clairement un guette à pan qui débouche systématiquement sur une table remplie de pain frais, confiture maison, crudité, plov local, gâteau et bonbons, le tout arrosé, accessoiremement ... De thé. Et, quelque soit la famille, à chaque fois que je demande à la maîtresse de maison son prénom, la réponse est inlassablement : "moi, c'est maman ! "

      Après le festin, le fils invite ses copains ( vous savez, le fameux copain bilingue, celui que tout le monde a... Celui qui parle français! Qui arrive, qui lâche un joyeux : Bonjour monsieur, comment allez-vous? Et puis... Et puis c'est tout! ) Cette joyeuse bande nous initie à d'autres breuvages locaux dont on taira le nom. Le lendemain, Au moment de remonter en selle, la dernière fiole, dont on avait habilement réussi à éviter l'ouverture, est glissée dans la poche de Seb avec un clin d'oeil : c'est pour la route!
      Il pleut et nous sommes sur une grand route, inutile de se prendre la tête, on lève le pouce. Même à 4, ça marche ! On parcourt (presque à toute allure) de grandes plaines vertes désertiques. C'est un peu comme ça que j'imaginais la Mongolie. Notre chauffeur nous droppe à la frontière Ouzbek, non sans nous avoir fait testé le Besbarmak , célèbre plat national. Lorsqu'on a demandé quelle était la viande, la douce voix de Google a répondu : "viande canine". Le morceau fut dur à avaler, on croise les doigts pour une erreur de traduction !
      2 frontière en moins de 48h, check! Notre passage éclair au Kazakhstan nous a donné envie de retourner découvrir, un jour, cet immense pays dont les paysages et l'hospitalité ne nous ont pas laissé indifférents. On y passait juste pour éviter un col enneigé à la base ( paresse quand tu nous tiens...) Mais bon, pour le moment, à nous l'Ouzbékistan !
      Dans ce pays assez désertique, ce sont les villes mythiques de la route de la Soie que nous avons découvertes. Khiva, Boukhara, Samarcande... Nous allons de grandiose en grandiose. Minaret en mosaïques d'un bleu Azure, madrashah, caravansérail... C'est magnifique. Notre visite de Khiva, heureux hasard de calendrier, eut lieu le même jour que celle des présidents Ouzbek et Tadjik. La ville était emplie d'acteurs, en habits traditionnels, donnant vie aux bâtiments. En revanche, les deux snipers croisés en haut d'une tour n'était pas des figurants eux... oups! C'est fou !

      Gasp a été le plus heureux des hommes quand, en début d'aprèm, nous avons débouché sur une place où se tenait un énorme buffet présidentiel : "Les gars, je vois des touristes qui s'empiffrent, je suis sérieux, il y a des touristes qui s'empiffrent..." Ses yeux sont sortis de ses orbites et il n'a pas tardé à se joindre aux touristes en question. Lorsqu'on demandait "un petit peu", on recevait une boîte de biscuits traditionnels remplie à raz bord en échange. Littéralement nourris aux frais de la princesse. Si ce n'est pas le rêve ça !

      A Boukaka et Samarcande, plus de présidents mais... Des cyclos, des tonnes et des tonnes de cyclos. Nous en avons rencontré 4 paires différentes! Souvenir d'un dodo à la belle étoile, au centre d'un caravansérail... Le propriétaire, à la place de transformer le lieu en un hôtel de luxe, l'a transformé en lieu alternatif : expo de photos et d'artisans, cours d'échec, projection de films et , bien-sûr, accueil gratuit du voyageur via Coachsurfing. Nous sommes 6 cyclos à dormir là. Un local nous explique : traditionnellement, c'est ici que dormaient tous les voyageurs et les marchands de la route de la soie. Vous êtes tous sur la route depuis si longtemps, c'est fort que vous vous rencontriez ici. Alors que mes yeux se ferment sous le ciel étoilé, je me dis qu'il a raison... Oui, c'est fort!

      Souvenir, aussi,en vrac, d'une heure de désherbage, à la main, sous un soleil de plomb, avec une série de bonne femme au sourire plus chaud que la météo qui m'ont de suite adoptée et renommée Farita! Ici, chaque fois que nous avons aperçu des champs, ils étaient remplis de paysans, le dos courbé, qui s'affairaient manuellement.
      Souvenir enfin d'une autre "Maman", qui nous a interdit de poser la tente dans son champs, nous mimants des chiens loups. Avec sa sœur, son beau-frère et quelques voisins, elle nous escorte fiérement jusque chez elle! Ce soir, c'est Cay ( on connaît la chanson). Si parfois, communiquer avec les mains n'est pas évident, elle n'avait pas peur du mime et nous a offert de belles tranches de rire.

      L'Asie Centrale à quelque chose de magique! Ses paysages, ses habitants, un petit goût de retour dans le temps, une quiétude joyeuse et, en perspective, des cols qui offrent de beaux défis... Nous sommes tellement heureux d'être ici !
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    • Day 3

      Samarcande I - Registan

      July 13, 2022 in Uzbekistan ⋅ ☀️ 33 °C

      Après une nuit blanche passée dans l’avion depuis Istanbul à cause d’une vingtaine de bébés pleurant pendant les 4h30 de vol, nous débarquons à Samarcande. Nous assemblons nos vélos qui sont arrivés intacts, puis posons nos roues sur le bitume ouzbek: il est 6h.

      Nos affaires déposées, mais notre fatigue toujours en bandoulière, nous partons re-découvrir le joyeux le plus célèbre de la ville: le Registan datant du XVe siècle…

      Nous aimons bien cette ville: Camille l’avait découverte en hiver 2017 et William en automne 2019.
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    • Day 58

      Tashkent/Тошкент - Dag 3

      July 19, 2022 in Uzbekistan ⋅ ☀️ 43 °C

      Vandaag ben ik verder de stad in gegaan, en onder andere de Chorsu Bazar en de Ko'kaldosh Madrasa bezocht. De Ko'kaldosh was niet alleen erg leuk vanwege de architectuur, maar ook omdat het nog echt compleet werd gebruikt waar het vroeger voor bedoeld was (er zit nu een Islamistische onderwijsinstelling in).

      De Chorsu Bazar is een enorme bazaar waar je van alles kan vinden, maar vooral heel veel noten, vlees en groenten en staat bekend om de grote groene koepel. De Chorsu Bazar was vroeger een erg belangrijke stop op de Silk Road. Het was erg verleidelijk om hier ook wat te eten (er waren een paar leuke tentjes, maar er wordt geadviseerd dit niet te doen vanwege de hygiëne, wat mij ook duidelijk werd na een verse kakkerlak, en wat ander gespuis gespot te hebben tijdens het rondlopen.

      Later ben ik naar de Islam Karimov Memorial gegaan, de president die in 2016 is overleden. Volgens velen was hij een dictator, maar in dit museumpje werd hij geprezen tot weet ik veel waar, het was uitzinnig. De eerste hal bestond uit foto's van de man, een aantal persoonlijke foto's en de tweede hal bestond uit alleen maar schilderijen van Karimov, vaak met heldenrol. Toen ik weg wilde gegaan kreeg ik nog een cadeau: een kalender met zijn foto erop en nog een boekje met extra informatie over de man. Ook wilden ze dat ik wat in het gastenboek schreef, waar ze zowel met hun eigen als met mijn telefoon een foto hebben gemaakt.
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    • Day 341

      Tajikistan, nous reviendrons

      June 9, 2022 in Uzbekistan ⋅ ⛅ 35 °C

      Le 9 juin, nous franchissons une 3ème frontière en compagnie de Susie et Seb'. Internet nous avait mis en garde contre la corruption qui peut encore être de mise en Asie Centrale mais, encore une fois, nous sommes chanceux. À la place du garde à la recherche de bakchich, on tombe sur celui qui parle anglais et est tout content de pouvoir s'exercer. Il nous fait passer un par un et, patiemment, nous expose à chacun tous les endroits à visiter, les petits plats à goûter... Il papote tellement que, après mon passage, je suis prise d'un doute... Il ne me semble pas avoir entendu le petit bruit caractéristique du tampon sur le passeport. Je feuillette rapidement les pages (qui commencent à être bien remplies) : et non... Pas de tampon ! Retour à la case départ !
      C'est sur ce joyeux faux départ que débutent nos aventures au Tadjikistan. La Pamir Highway que nous rêvions de parcourir étant fermée actuellement, nous ne resterons que 5 petits jours dans ce pays et, pourtant, il sera pour nous deux un énorme coup de cœur. Après quelques kilomètres seulement, les montagnes s'incrustent dans le paysage. Ça tombe bien, ce sont elles qu'on est venu chercher. Préparez vos mollets, ça va grimper.
      Premier défi : la "balade" des 7 lacs. Petit décrassage dans la rivière glacée pour se mettre en condition ( et puis, une douche de temps en temps, ça ne fait quand même pas de mal), et c'est parti pour 1492 m de D+ pour 27km au sol. Puisque nous montons "juste pour le plaisir", Susie fait l'excellente proposition de cacher toutes les affaires en bas, histoire de monter plus légers. Sans grande surprise, nous sommes tous partants. Comme le nom l'indique, on longe 7 lacs. Ça rythme la promenade... Et de 1, et de 2... Les paysages donnent du pep's, on s'en met littéralement plein la vue. Ça monte fort, des rivières de sel apparaissent le long de mes bras. Notre arrivée au 7éme lac coïncide avec celle des nuages. C'est la course pour redescendre, on déboule à toute allure. L'orage éclate. Comme d'hab', je me fais rapidement distancer. Je garde en tête cette image incroyable : seule dans la montagne, pédalant à toute vitesse, observant malgré moi les gros éclairs sur le versant d'en face, en t-shirt sous la drache. Magique.
      Le lendemain, alors que je fais la vaisselle matinale dans la rivière, au milieu des montagnes, en compagnie de 3 ânes, je me dis que la vie est quand même extraordinaire. C'est fou comme on peut s'habituer à des routines farfelues.
      Le 2éme défi : le col du Shahriston, à 3375m . Ce col là, je ne l'ai vraiment , mais alors là, vraiment pas vu venir. Je suis tellement au taquet sur l'itinéraire (hum hum), que je pensais que la fameuse montée dont toute l'équipe parlait était pour le lendemain. En début d'aprèm, après une matinée déjà bien chargée, je me remets donc tranquillement en selle, malgré la pluie,en suivant gaiment le groupe. J'ai eu 1500 m de D+ pour me rendre compte de mon erreur. La première partie de la montée offre une vue panoramique sur le mur vertical d'en face empli de beaux lacets. Voilà qui annonce la couleur. Des enfants vendent des abricots sur le bord de la route. L'un d'eux court à côté de moi et m'en offre un que j'englouti sans m'arrêter, bonheur. Après une heure de montée, Seb et Susie m'attendent pour une pause biscuits bien nécessaire (Gasp quant à lui se prend pour Eddy Merckx et ne s'arrêtera que quelques lacets plus tard). Seb s'étonne... "Tiens, tu as chopé des abricots? " Je me retourne, et découvre un sac REMPLi en équilibre sur mon porte bagage ! C'est donc ça qui me ralentit ( #toute excuse est bonne à prendre). On est repartit. Comme d'habitude, j'adore monter. Le défi est visible et challengeant, le sentiment de victoire au sommet, gratifiant. Ces jours-ci, j'ai une terrible douleur dans le dos qui rend la chose plus difficile. La fin se fait clairement au mental, on est tous un peu dans le rouge. Enfin, on y est! On aperçoit le tunnel qui marque la fin de l'ascension. Plus que quelques mètres, 1 km tout au plus. Tiens, étrange... Il n'y a pas de route alternative au tunnel, comme prévu... Ah ben non, on n'y est pas en fait! C'est juste un pré-tunnel, le vrai est quelques kilomètres plus loin... Heureusement, Gasp est à mes côtés pour m'aider à me remettre de mes émotions. On s'entremotive pour les derniers lacets et enfin...on y est. Bivouac au sommet et décrassage dans une rivière tellement glacée que je redoute de perdre mes orteils ( nous sommes plus d'un mois plus tard et, je vous rassure, ils ont tenu le coup !)
      Le lendemain, oh bonheur, on descend sur 60 km. Pour se récompenser de notre effort de la veille, on décide de s'offrir une glace dans la supérette d'un petit village. Je pars en mission avec Susie et Seb, Gasp garde les vélo pendant ce temps là. Au retour, on le retrouve encerclé d'une quinzaine d'ado. L'un d'entre eux parle un anglais impeccable ( il nous dit avoir appris cette langue sur Chatroulette... Heu... Oui, pourquoi pas!) . Rapidement, la curiosité de tout le village est piquée et ce petit gars se retrouve à jouer les interprètes. Une dame nous faire asseoir en terrasse, une autre nous apporte du fanta. Un marchant de fruit arrive avec un plateau rempli de cerises et et de pommes, le patron de l'étale d'à côté surenchérit avec un melon et des pêches... 4 cafés sont déposés sur la table, puis des glaces... C'est incroyable, on n'avait encore jamais connu ça. C'est comme si chaque habitant tenait absolument à rajouter sa petite touche. On hallucine. Les gens déposent la nourriture et s'en vont, nous observent de loin. Petite à petit, les barrières se brisent, la timidité tombe. 30 personnes sont autour de nous et notre petit pote traduit patiemment leurs questions et nos réponses. Il y a tellement de bienveillance, de sourires...Un journaliste débarque et nous sommes interviewés. Quelques mots clés sont notés sur un bout de serviette... C'est le flou artistique total et on se demande bien quel article il arrivera à pondre! Au moment de s'en aller, notre ami nous demande d'attendre encore 2 minutes "quelqu'un arrive avec quelque chose". Effectivement, 2 minutes plus tard, un jeune de 15 ans arrive et nous offre à chacun une cannette de Coca et un Mars. Cette dernière annectode décrit assez bien le Tadjikistan. C'est le premier pays où cette envie d'accueillir l'étranger nous a semblé être aussi généralisée à toute la population, quelque soit l'âge (même les enfants de 2 ans nous font de grands signes) ou le sexe ! Lorsqu'on remonte à vélo, l'ambiance qui règne dans notre petit groupe de 4 est difficile à décrire... Entre "sans voix" et " euphorie". Même après presque un an en selle, même en étant d'ores et déjà persuadés de la bonté humaine avec multe preuve à l'appui, les hasards de la route arrivent encore à nous surprendre et à nous émouvoir !
      Quelques jours plus tard, sur le bord du chemin, nous croisons par hasard Maël et Laurine, deux cyclos rencontrés à Samarcande. C'est donc à 6 que nous continuons notre chemin et que nous franchissons, à nouveau, la frontière Ouzbek.
      Notre trop bref passage au Tadjikistan nous a vraiment laissé de souvenirs inoubliables. Dans les rues, l'ambiance était tel un tour de France : allez savoir pourquoi, dès qu'on traversait un village, tous les habitants étaient sur le pas de la porte. Les uns nous disant coucou, les autres nous tapant dans la main... Les enfants sur leur petit vélo était toujours d'attaque pour se mettre dans nos roues et nous accompagner sur quelques mètres (voir parfois quelques kilomètres)! On a eu droit tellement de "Hello" et de grands sourires... Nous quittons le pays mais une petite partie de notre cœur reste ici. Qui sait, peut être qu'un jour, nous reviendrons ?

      A l'image de notre séjour côté Tadjik, notre second passage en Ouzbékistan sera lui aussi éclair. Nous avons juste à traverser la vallée de Farganas, qui est réputée pour être la vallée la plus fertile et la plus peuplée d'Ouzbekistan. Qui dit peuplée dit... difficile de passer inaperçu. Alors que nous campions à 6 dans un verger non loin de la frontière, nous nous sommes fait pincer de bon matin par le proprio. Des ennuis ? Que nenni! Celui-ci est revenu à plusieurs reprises (une fois avec des amis, l'autre avec sa famille) pour présenter les touristes qui campait chez lui à la cantonade et nous a incité à cueillir le maximum de fruits sur les arbres! De quoi pimper le petit déj. Après ce festin de mirabelles, notre groupe de cyclos décide de se séparer et chacun repart rouler de son côté. On se retrouvera tous 4 jours plus tard côté Kirgiz pour fêter l'anniversaire de Laurine.
      L' hospitalité ressentie le premier matin dans ce verger restera la norme pour le reste de notre traversée. Accueil midi et soir, petit cadeau de la part des automobilistes ( à trois reprises , on nous a même tendu des billets! Il faut peut etre qu'on commence à se remettre sérieusement en question sur notre look) et, bien que les rencontres aient toutes été magiques, je ne vous raconterai ici que celle avec Inobad, qui a clôturé en beauté nos aventures Ouzbek : alors qu'on fait le plein d'eau devant une maison à la tombée du jour, un ado nous remarque. Il va chercher sa mère qui débarque avec du pain, des cerises et des abricots à fourer dans nos saccoches. Des voisins curieux arrivent également. Une fille parle un peu anglais et nous propose de venir prendre le thé. Ce qui était extraordinaire, c'est qu'Inobad nous a reçu chez elle, et que toute le quartier s'en est mêlé. Pendant qu'elle faisait chauffer le thé, une dame est partie chez elle chercher un repas, une autre du pain frais et une troisième est allée chercher sa nièce qui parlait français (et pour le coup, un français impeccable!). Nous avons adoré cette bonne ambiance de voisinage. Il y avait plein d'enfants qui jouaient là et, à chaque fois qu'on essayait de comprendre les relations, Inobad nous répondait : "c'est ma voisine". Tout le monde avait l'air d'être le bienvenu et de se sentir chez lui! Nous nous imprenions de se vivre ensemble si simple et naturel.
      Le lendemain, après un petit déjeuner incroyable, Inobad nous laisse repartir (non sans avoir rempli nos saccoches de nourriture et nous avoir offert du tissus en soie, caractéristique du pays), et nous filons vers la frontière Kirgiz. 60 km et nous y sommes!
      Il y a beaucoup de file mais nos têtes d' Européens nous donne droit à un pass droit ( le militaire qui te crie :" hé, tourists!" Et qui te fait dépasser tout le monde) et, un petit quart d'heure plus tard, nous sommes de l'autre côté. Ca y est, nous l'avons fait! Nous avons atteint le Kirgizistan ! C'était notre objectif, notre direction, et le bruit du tampon dans le passeport provoque chez nous un petit frisson... C'est le dernier! Mais l'aventure n'est pas finie pour autant... Il nous reste plus d'un mois pour découvrir ce pays qui nous a tant fait rêver !
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    • Day 9

      Sentob

      August 21, 2022 in Uzbekistan ⋅ ☀️ 16 °C

      Scatti della steppa, che ho scoperto di amare, e delle montagne di Sentob, che sono da scoprire.
      Le colazioni si confermano il punto di forza della cucina Uzbeka.
      Gli asinelli trasportano acqua e legna da ardere, ora è tutto arido ma d’inverno cadono oltre 20 cm di neve. Però non sciano e si spostano a piedi, siamo stati alla guest house di Rahima e della sua famiglia dove abbiamo giocato a uno con delle bambine che non sapevano le regole.
      L’acqua corrente andava e veniva, c’era un pozzo ma quella serviva per bere.
      Spazi immensi, il tempo passa lento, il telefono non prende e non c’è internet, ci s’intrattiene guardando il sole calare dietro le montagne e incavolandosi con le bambine che giocano a Uno a caso.
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    • Day 14

      Im Reisebus geht's weiter nach Tashkent.

      September 26, 2022 in Uzbekistan ⋅ ☀️ 31 °C

      Heute Nacht startet unser Nachtbus von Bishkek, Kirgistan noch Tashkent, Usbekistan. Witzigerweise übernimmt diese Fahrt ein ausrangierter Bus von "Böhmerwald Reisen - Ihr Zuhause im Urlaub" - da fühlen wir uns doch gleich ein bisschen heimelig. Das vollbesetzte 80er-Jahre-Modell ist zwar nicht top modern, aber die Sitze sind bequem - uns reicht das, um zu schlafen. Die kürzeste Route führt über Kasachstan. Der erste Grenzübergang ist gegen halb zwei in der Früh. Hier müssen alle samt jeglichem Gepäck zur Grenzkontrolle den Bus verlassen. Erst auf kirgisischer Seite, dann in Kasachstan. Auf beiden Seiten werden wir eingehend gemustert. In Kasachstan wird zudem das Gepäck gescannt. Es dauert noch eine Weile bis auch unser Bus hier ankommt. Sieben Stunden später erreichen wir die nächste Grenzkontrolle. Selbes Spiel. In Usbekistan schauen die Grenzbeamten noch genauer. Die Kontrolle hier dauert etwa zwei Stunden. Um 13 Uhr Ortszeit, 14 Stunden nachdem wir gestartet sind erreichen wir unser Hotel in Tashkent.Read more

    • Day 16

      Mit dem Nachtzug nach Khiva

      September 28, 2022 in Uzbekistan ⋅ ⛅ 19 °C

      Unser nächstes Ziel ist Khiva. Eine kleine Stadt im Westen Usbekistans nahe der turkmenischen Grenze. Die Stadt hat historische Bedeutung, war sie doch zu Zeiten der Seiden Straße ein wichtiger Handelsposten. Dorthin fahren wir von Tashkent mit einem Schlafzug. Der Zug ist dem Aussehen nach etwa 50 Jahre alt, funktional und sehr gepflegt. Betten sind immer zwei übereinander, wobei man auf der unteren Pritsche auch gut sitzen kann. Ganz oben ist nochmals eine Ablage, um Gepäck zu verstauen. Zudem bekommt jeder Fahrgast frische Bettwäsche ausgeteilt. Bei der Fahrt sind wir die einzigen ausländischen Touristen, zumindest begegnen wir sonst keinen. Die Einheimischen in unserem Abteil sind sehr herzlich. Wir versuchen uns trotz der Sprachbarriere ein wenig zu verständigen. Warum auch immer, können hier viele ein paar Fetzen deutsch. Ein "Guten Tag" und "eins, zwei, drei" kann auch dieser nette Mann.
      Die Nacht im Zug ist erstaunlich gut und erholsam. Nach etwa 9 Stunden Schlaf wache ich um 7 Uhr auf. Timo im oberen Bett schläft noch. Draußen ist es schon hell. Um uns herum nur Wüste und Steppe.
      Ich mache Platz auf meiner Pritsche, damit sich jemand zu mir setzen kann. Die Locals in unserer Nische wollen frühstücken. Frischer grüner Tee ist schon fertig. Brot haben Sie von Zuhause mitgebracht. Sie laden mich ein, mit zu frühstücken und zeigen mir Fotos ihrer Familie. Für Timo, der immer noch schläft, legen sie etwas Brot und Tee beiseite. Ihr Ziel ist Urgench, eine größere Stadt kurz vor Khiva - dort sind sie Zuhause. Später während der Zugfahrt laden sie uns beide ein Ihre Gäste zu sein, was wir jedoch dankend ablehnen. Das ist uns dann doch ein bisschen zu viel Gastfreundschaft.
      Nach einer angenehmen 14-stündigen Fahrt erreichen wir unser Ziel gegen 11 Uhr.
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    • Day 17

      Khiva - Eine orientalische Schönheit

      September 29, 2022 in Uzbekistan ⋅ ⛅ 24 °C

      Die islamische Kultur Zentralasiens konzentriert sich im heutigen Usbekistan. Dies ist darauf zurückzuführen, dass die Oasen in dieser Region wichtige Stationen der Seidenstraße waren und die Karawanen Imperien der Araber und Mongolen durch diese Gegenden zogen.

      Khiva ist eine dieser Oasen. Zudem war sie die Hauptstadt des Khanat Chiwa (Fürstentum) im historischen Staat Choresm.
      Der Ichan Qalʼа, der historische Stadtkern von Khiva, wurde 1990, als erste Stätte Usbekistans, in das UNESCO-Welterbe aufgenommen. Hier konzentrieren sich auf weniger als 30 ha eigentlich alle Sehenswürdigkeiten, die die Stadt zu bieten hat. Der Ichan Qal'a ist durch eine vollständig erhaltene etwa 8 Meter hohe Stadtmauer umschlossen, zu der in allen vier Himmelsrichtungen ein Tor hineinführt. Das Stadtbild von Ichan Qalʼаla ist überwiegend durch Bauten geprägt, die im 18. und 19. Jahrhundert nach der Zerstörung der Stadt durch die Perser errichtet wurden. Hierzu zählen etliche Madrasas, Moscheen und Minarette, die heute nicht mehr ihren ursprünglichen Zweck erfüllen, sondern als Museum oder Hotel dienen.
      Am bekanntesten ist das Kalta Minor. Aufgrund des unerwarteten Tods des Bauherren ist das Minarett unvollendet. Der Legende nach, sollte es so hoch werden, dass man bis nach Bukhara blicken könnte.
      Sehr beliebt sind außerdem die Dschuma-(Freitags-)Moschee und das Minarett Islam Kohdja. Besonders schön anzuschauen sind auch die unzähligen Madrasas. Bei einer Madrasa handelt es sich um eine islamische Schule. Neben Traditionswissenschaften wurden ab dem 18. Jahrhundert auch rationale Wissenschaften gelehrt, wie Logik, Weisheitslehre, Theologie und Mathematik.

      Uns gefällt Khiwa. Alles ist aus Lehm und Lehmziegel gebaut und tüncht die Altstadt in ein monochromes beige. Blickfänger sind die blau und türkisfarbenen, meist mit Ornamenten bemalten Keramikfliesen und die Holzschnitzereien in Portalen, Säulen und Geländern. Die Handwerkskunst prägt die Stadt. Bei der Herstellung von Seidenteppichen und mit Ornamenten verzierten Holzprodukten kann man den Leuten über die Schulter schauen. Zudem gibt es einen Markt und unzählige Straßenstände an denen die Produkte aus Holz, Textilien und Keramiken aber auch billige Massenware verkauft wird. Nach anderthalb Tagen, davon gut zwei Stunden geführter Stadtrundgang, haben wir alles gesehen.
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