On se Pérou

March - July 2022
Voyage voyage de Emma Meli et Tom aux fins fonds de l'Amérique du Sud Read more
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  • Day 30

    Journée ROUGE

    April 13, 2022 in Peru ⋅ ☀️ 16 °C

    Ce matin, on continue notre occupation principale d'Alca : peindre ce fameux pont ROUGE 🌉 On mélange 1/3 de peinture avec 2/3 d'un diluant qui a une odeur encore plus forte que celle des pieds de Tom. C'est vous dire !
    Julie a beaucoup travaillé ce matin surtout en tant qu'éducatrice canine. Les chiots ont aussi profité (enfin plutôt subi) un photoshoot complet 🐕
    Chacun a eu le droit à ses petites taches ROUGES de peinture par ci par là: d'un côté Julie a la varicelle sur le bras droit. De l'autre côté, c'était customisation de t shirts avec Tom. On a adoré rajouter notre touche personnelle (c'est faux, je pleure encore pour mon t shirt Patagonia a 40 balles) 👕
    Au menu ce midi, betteraves! (Et riz + patates bien sûr, ne vous inquietez on change pas une équipe qui gagne) un peu de ROUGE dans l'assiette (oui c'est violet mais on va dire rouge pour que ça colle avec le titre ok? 😇)
    L'aprem, il faut se re-po-ser. C'est vrai qu'1h30 de peinture c'est fatiguant 🎨
    On enchaîne alors les belottes. Depuis que Tom nous a appris à jouer (c'est a dire hier) on ne s'en passe plus. D'ailleurs dédicace a la mamie de Tom qui est une experte d'après ses dires.
    Pendant la partie, je me suis quand même demandée à un moment si Julie n'était pas possédée (Emma me dit dans l'oreillette que c'est son comportement normal, je suis inquiète pour la suite). Non en vérité, rien que des fous rires encore une fois 💛
    Puis rebelote, on part se promener dans la ville d'Alca et ses environs. On monte une sacrée petite montagne pour avoir une vue sur le canyon. On arrive en haut les visages ROUGES d'effort mais le paysage en vaut la chandelle 🏞️
    Retour chez Marcia, c'est l'heure de la douche et de la biafine pour moi. J'ai le droit à un dos ROUGE tomate après la peinture du matin 😬 je vous en parle mais je ne suis pas du tout fière, mettez de la crème solaire c'est important
    21h on reprend les bonnes vieilles habitudes en se glissant dans les lits après une petite série 😴
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  • Day 31

    J’ai un peu pleuré

    April 14, 2022 in Peru ⋅ ⛅ 18 °C

    Alala, le 14 avril, une journée riche en émotions, et c’est le moins qu’on puisse dire.
    Nous nous réveillons après 10h de profond sommeil pour petit déjeuner dans notre cabane Alcanaise. Dernier réveil avant une séparation pour vos lamas (gardez vos mouchoirs, nous nous revoyons dans 10 jours), nous fêtons ce doux réveil avec un petit déjeuner à l’anglaise (pain, fromage et les deux premiers œufs durs de la journée). Sur-proteinés et bien reposés, nous préparons nos petits sacs pour aller rendre visite au roi de Cotahuasi, j’ai nommé Felix Pepe, le directeur de l’association. Je tartine Meli de Biafine puis nous sortons de la chambre. Notre maman du moment nous regarde surprise, car nous n’avons pas nos gros sacs. On comprend alors qu’il fallait TOUT empaqueter car nous n’allons PAS repasser par Alca. Il est 8h50 et le bus part à 9h de la place. Nous voilà transformés et guerriers du sac à dos, 4 tornades bien rodées qui ont pris le coup de main. Meli et moi qui avons l’habitude de tout étaler sommes en mode panique pendant que les 2 autres qui gardent tout rangé sont pressurés tranquilles. La fourmilière s’active avec Marcia en cheffe d’orchestre, un gros câlin devant le bus et nous faisons coucou de la main depuis le bus à cette femme bienveillante qui nous a plus que chouchoutés. Ouf. Une mission rondement menée.

    Nous arrivons dans l’humble demeure de Félix où loge toute sa famille mais également 2 volontaires françaises. Elles ne sont là que depuis 2 jours alors on se la raconte un peu et on joue les connaisseurs en leur expliquant toutes nos aventures devant leurs yeux écarquillés. Ça fait du bien de parler français, et je me dis que Meli et Tom qui vont rester avec elles encore 1 semaine seront bien accompagnés (ils perdent un peu au change mais c’est acceptable). On range rapidement l’idée d’une sieste car nous avons une commande uber eats à satisfaire : récolter 50kg de carottes dans le champ de Félix. Après des énormes fous rires, on estime selon la technique ancestrale de la balance au bras qu’on a assez de carottes. Félix et son neveux portent chacun 25kg comme si j’en portais 1 seul, jusqu’à la maison.

    Après une belote d’adieux, je serre fort dans mes bras mes 2 lamas, rendez vous dans 10 jours pour de nouvelles aventures ! Après mille et une conversations philosophiques avec ma chère Emma, nous arrivons en lieu sain : la maison de la famille de Cotahuasi. Évidemment, ils nous servent un dernier repas (empanadas, avocats et Alfajor, soit la meilleure pâtisserie que je n’ai jamais mangée et qui vaut largement son apparition ici) puis je retiens mes larmes. Oui cette fois ci je les retiens, mais ce matin, lorsque Marcia nous a appelés après qu’on soit partis, la voix tremblante en nous disant qu’on allait lui manquer, je dois reconnaître que j’ai lâché une petite larme. Nous écrivons un long mot d’au revoir dans le cahier de Meylin, la maman.

    Armando et Leonardo, nos deux amis, nous accompagnent jusqu’au bus car ici, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil. Sur le trajet, nous avons rencontré un petit garçon qui m’a beaucoup touchée. Il est venu nous voir sans aucune timidité en nous demandant si nous pouvions parler dans notre langue, d’où nous venions, et plein d’autres questions dont les réponses l’époustouflaient plus les unes que les autres.

    Fin du chapitre Cotahuasi pour Emma et moi qui rejoignons Fabienne, Capucine et Agnès dès demain ! Et nous avons un cadeau pour elles…une tarte aux pommes faite maison !

    S’en est suivi 8h de bus ou plutôt de cauchemar, odeur de vomi, grosse envie de pipi et pleurs à tout va…une nuit magique s’annonce.
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  • Day 32

    Tom secouriste au régime [Méli/Tom]

    April 15, 2022 in Peru ⋅ ⛅ 10 °C

    Ce matin premier réveil en duo pour Meli et moi et visiblement la perte de Emma et Julie signifie perte de sa bonne étoile pour Meli puisquelle se lève avec un gros mal de ventre tout comme Sandra. Les deux filles décident donc de se reposer ce matin.
    Pour Aline et moi direction les champs de maïs pour récolter les épis. C'est un tâche ma foi assez dur on est en plein soleil, on se fait piquer à droite à gauche, des plantes nous griffent les bras et les jambes. Une tâche qui ressemble à un travail d'été.
    Vers 11h le soleil devient trop fort on s'arrête donc. Avec Carlos Leslie et Christian (les enfants et le neveu de Félix) on part dans les jardins. Quel régal pour les yeux et pour le nez. On ramasse des avocats, des citrons, des figues, et des pommes et les trois artistes en mangent aussi beaucoup.

    A Midi on rejoint Meli qui ne semble plus avoir mal au ventre pour aller manger. La maman nous sert une soupe d'alpaga avec des légumes. D'un coup Meli se sent mal et décide d'aller s'aérer l'esprit dehors. Elle disparaît en clin d'oeil. 2-3 min s'écoulent et j'entends mon nom dehors. Encore des fans péruviens, ils ne me laisseront jamais. Je sors. Aujourd'hui ce n'est pas jour de lessive et pourtant Meli est d'un blanc à en faire pâlir mon linge. On aurait dit le bibindum Michelin. Ma jeune compère semble au bord du malaise. Elle a de la chance j'ai quelques bases de secourisme. Je lui place les jambes en l'air et je lui apporte un peu d'eau. Tout semble aller mieux. La maman de la maison elle semble avoir quelques bases en druide. Elle débarque avec une montagne d'herbes et d'alcool, qu'elle place un peu partout sur Meli. Sous son nez, dans ses mains, dans son t-shirt... Le bibindum Michelin devient alors Cetelem. Je vous jure que ce n'est pas l'altitude qui me fait halluciner. Je m'attends à croiser l'éléphant rose cet après midi. La scène est très drôle. Heureusement plus de peur que de mal Meli va mieux mais a encore des herbes dans son pantalon à l'heure où vous lisez ces lignes.

    On enchaîne cette après midi avec votre légume préféré mais surtout le légume préféré du canyon les havas ou fèves. On part à la récolte de ce petit trésor vert. On monte, on monte et on monte encore pour finalement arriver au champ. La vue en vaut le détour. On met tous quelques havas dans nos poches et on redescend.

    Ce soir c'est très tranquille, et c'est surtout repas de fête pour ceux qui n'ont pas mal aux ventres. Au menu maïs bouillis accompagnés de sa patate bouillie sur son lit de (préparez vous bien) fèves bouillies. Pas de sel, pas de sauce, pas de sourire, le corps de rêve arrive.
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  • Day 32

    Sortie du petit paradis 🌵[Julie&Emma]

    April 15, 2022 in Peru ⋅ ☀️ 23 °C

    Il est 1h du matin. Ça sent le vomi, un homme ronfle beaucoup plus fort que le bruit démesuré du moteur du bus et une femme pleure parcequ’elle est blessée à la main. Julie et moi même décidons rapidement d’enfiler des écouteurs pour s’extirper de ce moment désagréable. On commence alors à rêver de la douche avec carlage qui nous attend. C’est le retour à la civilisation. Nous voilà en route pour rejoindre trois personnes très spéciales, j’ai nommé Agnès ma marraine, Capucine ma petite sœur et Fafa ma maman.

    Bien que l’hôtel nous ait assuré que les taxis à l’intérieur de la gare étaient seguros, un gentil monsieur nous déconseille le premier taxi qui se présente à nous. Finalement, nous voilà embarquées avec le Lewis Hamilton d’Arequipa. Meilleur pilote, meilleur pilote... celui-ci arrive quand même à nous débarquer devant le mauvais hôtel. Qui aurait cru qu’on marcherait dans les rue péruviennes à 4h du matin un mois au paravant. Rassurez-vous, aucune embûches.

    On a alors le plaisir de découvrir un très bel hôtel dont l’architecture s’apparente grandement au fameux couvent Arequipeñien. Je dois avouer qu’on s’égare ensuite à travers les cascades d’eau chaudes de la douche et les couettes d’une douceur incroyable. On est bien loin des incommodités Cotahuasiennes. On en perd nos pendules et notre fatigue.

    Aussitôt le petit déjeuner terminé, nous nous dirigeons pour rejoindre nos nouvelles compatriotes. On se ballade alors tout l’après midi dans la ville blanche. Tout le monde est époustouflé par l’architecture. On a même la chance d’atteindre un mirador duquel on peut apercevoir pour la première fois les différents volcans qui entourent la ville. Mais le temps commence à nous presser. Les papilles commencent à se réveiller. Señorita Fafa et señorita Agnès implorent leur Pisco Sour du soir. Décidément, personne ne perd le Nord malgré la monté en altitude. On se dirige alors vers le musée du Pisco. On peut y trouver un bar apparement spécialiste en ce qui concerne notre quête. On déguste de très bons cocktails puis l’on se dirige vers le meilleur restaurant de viande de la ville. Agnès et Fabienne goûtent l’Alpaca. Capucine reste au poulet pour des raisons secrètes. Nous détenons désormais tous les ingrédients nécessaire pour passer une excellente nuit. ¡ Hasta mañana !
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  • Day 33

    Ramenez Jésus à la maison [Méli/Tom]

    April 16, 2022 in Peru ⋅ ⛅ 19 °C

    On se réveille aujourd'hui avec de l'ambition. Rando nocturne cette nuit, de quoi nous mettre des étoiles plein les yeux (vous l'avez?) ✨
    On nous annonce hier les horaires de la marche : 17h-22h. Rando nocturne mais faut pas abuser quand même.
    Mais avant tout ça, vos deux lamas travailleurs (coucou Emma et Julie les lamas touristes) ont rdv dans le champ de maïs 🌽 Sandra et moi y avons échappé hier mais pas deux fois. J'ai quand même la chance de voir un Tomy Parker on fire qui marque des paniers de maïs a tout va 🏀 On a bien mérité un bon repas.
    Cet aprem donc direction Huaynacotas pour la marche nocturne. On prend le bus pour monter en haut du canyon et là bas on y récupère Jésus ✝️ Oui oui vous avez bien lu, on récupère Jésus pour le ramener en bas du canyon à Visbe. Cette marche symbolise la résurrection de Jésus qui redescend sur Terre après avoir été crucifié.
    Ah le bus, on commence a être des habitués et pourtant toujours une petite nouveauté 🚌 Aujourd'hui, on fait le trajet debout. Ça vacille a gauche, ça vacille a droite. On s'accroche où on peut : fenêtres, sièges, barres, tresses de la voisine de devant. Tout est bon pour garder l'équilibre.
    Je tente une approche auprès d'une grand mère en lui demandant combien de temps il reste. La réponse est sans appel : "falta un poquito" ce qui signifie "encore un peu". Me voilà fixée.
    On arrive finalement a Huaynacotas et un délicieux dessert/goûter nous attend. Bam, estaufado de res a 14h a savoir une entrecôte de taureau pour la force, une salade d'oignon pour l'haleine et enfin du maïs bouilli pour plâtrer le tout. Quel bonheur. Je vous rappelle qu'on avait mangé deux heures auparavant. Tom en a du taureau plein les dents (c'est lui qui m'a dit de dire ça) 🐂
    Et c'est parti pour une après midi survoltée. On suit le cortège de maison en maison pour picoler et prier. Les deux sont compatibles ici. Les gens décorent le char où est placé Jésus avec tout type de produits : des fèves, des boissons, des bonbons, des patates. Ça commence à être lourd. Environ 400 kg. Il a pris du poids Jésus cet après-midi.
    La nuit tombe rapidement. A 19h, on passe la dernière porte du village. La vierge de Huaynacotas dit symboliquement au revoir à Jésus et c'est parti pour la descente. Une bonne dizaine d'hommes portent le char la nuit dans les chemins caillouteux 🪨 Je suis tout simplement impressionnée par la force et la volonté des péruviens. On passe par des chemins que j'ai moi même peur d'emprunter alors que j'ai juste un petit sac a dos a porter. Le char les emporte souvent dans les pentes et ils sont presque obligés de courir pour ne pas tomber. Ça transpire fooort et ça boit beaucoup (et surtout pas de l'eau) 🍺 Pas une cheville de cassée, ça c'est un sacré exploit.
    Tom se fait un nouvel ami moustachu pendant une pause. Il s'appelle Santos et Tom m'avoue être complètement fan de sa moustache et de son style. Attention, a tout moment, Tom se transforme en péruvien de 40 ans.
    Après 2h de marche, une dizaine de pauses, une centaine de litres de chicha (bière de maïs) engloutie, nous voilà enfin arrivés à Visbe. La vierge du village accueille Jésus et les deux chars sont posés devant l'église. On rentre vite a la maison avec Félix pour dormir. 22h, parfait, on ne déroge pas à nos horaires habituels. On apprend le lendemain que la fête a duré jusqu'à 2h 🎉
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  • Day 33

    Journée très salée (Emma et Julie)

    April 16, 2022 in Peru ⋅ ⛅ 24 °C

    Monsieur PCR a décidé de nous réveiller gentiment à 6h30 le 16 avril. Emma qui a osé attrapé le Covid en 2020 n’a pas eu l’honneur de se faire piquer une troisième fois avant de partir pour le pays des lamas. Hors, au pays des lamas, depuis le 1er avril, il faut 3 doses. Mais, au pays des lamas, lorsqu’on n’est né de l’autre côté de l’Atlantique, pas facile de se faire vacciner. Et comme le dimanche 17 avril on a un avion direction Cuzco, c’est la PA-NIQUE. Bref, après avoir contacté l’ambassade, la compagnie aérienne et l’intégralité des hôpitaux du pays, on sait toujours pas si oui ou non Emma a besoin de se faire picouzer, ni les conditions, donc on se fait une petite matinée plaisir : test + vaccin.
    Pour la petite dose d’adrénaline (avant la dose de pfizer), on a eu le résultat du test PCR 30min avant le décollage.
    L’épreuve du vaccin (qu’on a quand même fait après le test juste pour plaisir) c’était quelque chose messieurs dames. Une petite rangée de tentes dans un quartier très folklorique, on a bien vérifié que les sachets des seringues étaient fermés avant utilisation. Une chasse au trésor pour trouver une imprimante, après 10 essais, un monsieur d’un hôtel dévoué a imprimé les preuves de vaccinations 1 et 2 de madame Le Nagard. Je vous épargne le reste des galères de type « Au Pérou la 3eme dose c’est que Astra Zeneca, vous avez une preuve de sortie du territoire? ». Donc je n’ai pas pu visiter le sublime monastère de la ville, mais le marathon du Covid fut une grande réussite.

    Se reposer ? Même pas en rêve, Emma, Fabienne, Agnès, Capucine et moi avons rendez vous avec Janet et « le papi qui conduit » pour une excursion qui m’a coupée le souffle, tant à cause de l’altitude que des paysages. Pour nos lecteurs les plus assidus, vous aurez une impression de déjà vu car Emma Tom et Meli ont déjà mis les pieds par ici, il s’agit des Salinas ! Que dire, un désert de sel et des lagunes à perte de vue, 3 volcans qui nous entourent (la légende raconte que celui du milieu a été créé pour séparer les deux autres qui étaient amoureux), des flamand roses, des lamas…Il n’y a qu’une envie pressante qui puisse venir troubler ce moment de magie…puis réussir à se cacher dans un désert de sel, c’est pas donné à tout le monde. 5 pipi plus tard et des étoiles plein les yeux, on rentre à Arequipa direction le restau. Le trajet retour fut parsemé de légers troubles intestinaux auxquels Fabienne a réagi : « Capucine, fais attention tu pourrais faire un pet foireux ». Merci à elle pour les 10min de fou rire, j’ai bien failli m’étouffer. Cela nous a permis de ne plus penser au petit ravin sur notre gauche, pas de carcasse à l’horizon, c’est bon signe. Note à nous même : un plat pour deux suffit au Pérou. On a évidemment pas suivi ce conseil.
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  • Day 34

    J'ai mangé les couilles de Santos

    April 17, 2022 in Peru ⋅ 🌙 10 °C

    Aujourd'hui à peine le temps de nous remettre des émotions de la marche nocturne, qu'on repart de plus belle pour une journée qui s'annonce encore plus festive, j'ai nommé la fête de l'eau. Tous les ans les habitants de Visbe assèchent le réservoir d'eau et nettoient tous ensemble la terre qui s'est accumulée au fond.

    On part donc avec des pelles et une brouette direction la montagne. On oublie pas de mettre dans la brouette un énorme bidon de chicha, une boisson fermentée alcoolisée au maïs et un peu rude pour nos papilles européennes mais dont les péruviens raffolent. Je suis chargé de pousser la brouette pour échauffer tout en douceur le haut du corps.

    On arrive au réservoir, il est immense. La scène est plutôt cocasse. En effet l'indispensable mode c'est la pelle. Le responsable du réservoir arrive et à l'aide d'un bâton trace des bandes dans le réservoir. Je me dis chouette c'est parti pour un 100m. Que nenni. Chaque famille se voit attribuer une bande de terre qu'elle va devoir déblayer. On est dans les starting-blocks, la pelle sur l'épaule, les mains moites. Top c'est parti ! Les coups de pelles pleuvent. Je dois dire que je commence à être expert. Deux techniques s'opposent farouchement pour extraire la terre du réservoir. D'un côté on a le jeté à l'aide de la pelle (voir photo), ma foi très artistique. De l'autre l'usage de sacs remplis de terre qu'on tracte en dehors, plus cartésien, pour ne pas dire terre à terre.

    Le nettoyage n'est pas à prendre à la légère. Toute famille qui ne nettoiera pas sera sanctionnée d'une amende ou d'un refus d'accès à l'eau. On finit de nettoyer parce qu'on est des gentils et maintenant place à la fête.

    Là c'est le drame. Le genre de moment qu'on ne veut pas voir durant une fête de l'eau. Une rébellion s'est formée. Oui oui un groupe de rebelle qui veut changer les traditions. J'en suis encore écoeuré. Vous savez ceux que ces mécréants revendiqués. La prise du premier verre de chicha dans le réservoir et non pas à l'extérieur comme la tradition le veut. Les esprits s'échauffent entre rebelles en bas et conservateurs en haut mené par Santos la droiture mon ami de moustache, une véritable scène politique. Les rebelles craquent.

    On s'assoit en ligne à l'ombre. C'est parti pour le bal des pintes de chicha. C'est un passage obligé et apprécié de tout le monde, bon sauf pour nous même si je commence à m'habituer. En plus je dois dire que les verres servis sont copieux. Meli demande à sa voisine ce qu'il se passe si on ne finit pas son verre elle lui répond "Tu dois finir" donc elle a finit ahah. On se remet de ce verre. Hélas qui dit 1 dit 2 et dit même 3 pour moi. On fait honneur à la tradition et on se sort de cette épreuve. On rencontre Matteo un habitant de cotahuasi très sur de lui mais qui a l'air fort sympathique (l'homme à la casquette sur la photo).

    On finit de nettoyer le réservoir. À la fin un cercle d'hommes se forment, on se demande ce qu'il se passe. Je vous le donne en mille, oui oui vous pouvez relire cette phrase plusieurs fois, le concours de pelle est lancé. C'est à celui qui enverra le plus de pelletées en dehors du réservoir, attention il y a une note technique.

    Une fois le concours terminé et le réservoir nettoyé, des cages de foot sont installées dans le réservoir pour un tournoi. C'est à se demander si ce n'est pas les jeux olympiques.

    Pour un peu plus de folklore je préfère préciser que tous ces événements se passent avec la banda en fond et de l'alcool à foison.

    Il est 16h c'est enfin l'heure du déjeuner . Chaque famille se rassemble pour manger dans le champs. Bien sûr tout le monde s'échange des plats et se retrouve avec 4 ou 5 assiettes. Ces chiens maigres ne pensent pas à nous et on se retrouve donc avec 1 pauvre petite assiette et la faim au ventre. Avec Meli on se met donc à la recherche d'une autre gamelle tel deux chiens errants (ça fait beaucoup de vocabulaire canidés). Une main tendue ! Notre sauveur est là. Une jeune femme nous sert une assiette remplie de légumes cuisinés et d'un fameux cuy grillé (le cuy c'est du cochon d'Inde). Ma foi le goût est très léger on pourrait confondre avec du poulet ou du lapin. Notre cuisinière s'avère être la fille de Santos ! Encore lui je savais que cette moustache cachait un grand homme, c'est un peu notre raïs à tous comme dirait Jean Dujardin. Du coup le titre fait référence au cuy et non aux couilles lol j'adore les blagues.

    Vient l'heure des digestifs on se fait alpaguer de tous les côtés. Tout le monde veut nous faire goûter son alcool maison, tantôt aux raisins, tantôt à la figue parfois très sucré mais qui souvent brûle le gosier. Les filles commencent à fatiguer et décident de rentrer.

    Je retourne vers ma famille après un ou deux verres de whisky qui m'ont quelque peu déchaussés les dents. Et là je suis abasourdi. 4 personnes enflamment le dancefloor parmi elles, mon amie Meli et Sandra qui se sont trouvés des cavaliers (dont Mateo). Je dois dire que le fou rire que j'ai eu ma vite fait oublié ma peine quant à leur départ simulé. Tous les péruviens sont là autour et rigolent. L'alcool, ou devrais je dire éthanol pour mes lecteurs chimistes, a comme on dirait dans le milieu détendu l'atmosphère.

    Il est tout juste 18h et c'est malheursement l'heure de rentrer. Au détour d'une ruelle un main attrape mes épaules, encore un fan. Ce n'est autre que Mateo qui veut continuer la fête avec moi sur la place du village. Graciela la maman de la famille m'accompagne donc pour essayer de me sauver. D'un coup elle s'écrie : "mince mon téléphone il faut qu'on le retrouve !". Je me dis à ce moment là que c'est si mal joué, mais bon son plan fonctionne. Au final ce n'est pas du tout un plan elle a bel et bien perdu son cellulaire. Je rentre à la maison. Devinez qui m'attend : Mateo ! Quel loustic.

    Surprise les filles veulent bien sortir. Je suis content j'avais envie de faire la fête. On se retrouve donc dans un village au milieu du Pérou avec une banda à faire la fête avec des péruviens. On danse et surtout on rigole beaucoup. Tout le monde veut festoyer avec nous, les gringos comme ils nous appellent.

    Certains individus commencent à être très bourrés. Mateo nous ramène donc à la maison. Au fil de la journée cet homme au départ très sur de lui et macho sur les bords (c'est dans la culture) s'avère être une véritable belle personne. À la maison on joue à des jeux jusqu'à 22h (et oui vous vous imaginiez qu'il était 2h du matin mais ici la fête c'est tôt) on discute un peu de nos pays de nos cultures. On file au lit après une journée plus que remplie. J'ai essayé de résumer au mieux cette journée qui restera sans doutes dans nos mémoires. J'aurais pu raconter tant d'anecdotes mais certaines resteront donc secrètes.
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  • Day 34

    Arme à feu en rangée 13 💺[Julie&Emma]

    April 17, 2022 in Peru ⋅ ☀️ 23 °C

    Durant ces dernières semaines, je m’étais déjà interrogée sur les points positifs d’un voyage en solitaire. Seulement un voyage en solo forcé prend rapidement un tout autre goût amère.

    Figurez vous que tout a commencé par une file d’attente un peu trop longue. Cette attente non pas désagréable laisse place à une jolie danse des baños (« Toilettes ») dont les trois protagonistes sont nos trois nouvelles péruviennes, Agnès Capucine et Fafa. Oui j’ai tenté tant bien que mal de donner une dimension poétique à ce moment mais vous l’aurez compris les troupes sont atteintes par la fameuse maladie du touriste. Bref les minutes passent puis un gentil monsieur se propose d’ enregistrer nos bagages sans passer par le guichet. Le fameux guichet où est explicitement inscrit les petites affaires strictement interdites dans les sacs.

    Bien satisfaites par le passage de cette première étape, les troupes se dirigent volontiers vers les fameux magasins post sécurité. Vous savez ces magasins que nous aimons juger en France remplis de souvenirs plus ridicules les uns que les autres. Heureusement, personne ne se laisse endoctriner par cette mascarade et c’est finalement dans le magasin de laine d’Alpaca qu’Agnès cédera à la tentation. Oui c’est de la dénonciation. Pendant ce temps Capucine lit son livre. Julie trie ses magnifiques photos de là veille. Puis vient le temps d’embarquer. Les cinq chicas s’installent confortablement au rang 13. On se projette déjà dans la ville du trésor des incas.

    Mais TUTUTU ! Voilà qu’une escorte personnelle vient me chercher à mon modeste siège B13. Parfois en début de vol, les hôtesses viennent saluer les grandes personnes. Je crois qu’un court instant j’ai espéré qu’on vienne me saluer pour que sais-je, la super tarte au pomme que j’avais réalisé une semaine auparavant. La désillusion fut très rapide je vous rassure. L’hôtesse débâle un discours très rapide en castellano en parlant de batterie. Je comprends qu’il y a un problème avec mon sac et qu’elle est (très) pressée alors sans trop discuter j’engage le pas. Je comprends rapidement que je ne connaîtrais pas plus que ça les turbulences du vol LA2327. Julie tente de me suivre parceque, elle aussi, veut une escorte personnelle. Les hôtesses lui répondent que c’est impossible.

    Bien déçue de devoir me farcir cette affaire seule, me voilà sortie de l’avion. On me met rapidement un gilet orange Latam sur le dos. Je descends ensuite dans les méandres de l’aéroport. J’ai le plaisir de voir mon avion entamer son décollage avant d’entrer dans une pièce assez sombre. Deux policiers au regard très fermé me demandent mon passeport. Ils me demandent si je sais pourquoi je suis là. Je leur réponds dans mon meilleur castellano que je pense qu’il doit y avoir un soucis avec le contenu de mon sac. Bingo. Le saviez-vous ? Au Pérou, lors d’un vol, les armes à feu doivent être placées dans les sacs personnels en cabine. Celles ci doivent être accompagnées du permis du port de cette arme. Me voilà ravie de savoir que mon voisin de siège détient potentiellement une arme à feu dans sa poche.

    Bref ceci n’est pas la raison de tout ce ramdam. Le policier m’ordonne d’ouvrir mon sac. Les deux policiers se placent derrière une sorte de vitre protectrice. Je sors tout d’abord la batterie qui se trouve dans ma frontale. Ça ne semble pas les satisfaire. Alors soudain je me rappelle de l’énorme arme à feu que j’avais caché dans la partie supérieure de mon sac. Vous savez ce petit objet rectangulaire avec une roulette qui sert à activer le feu. Soit dit en passant cet objet sert plus souvent à allumer de quoi fumer qu’à déclencher un incendie dans une soute d’avion selon moi. Cerise sur le gâteau, j’avais oublié mon permis briquet en France. Vous avez ça vous ?

    De retour parmi les voyageurs, c’est retour à la case départ pour moi même et une autre péruvienne qui semble avoir subit le même sort que moi. C’est elle qui détenait les batteries pour notre super plan diabolique. On sort de la sécurité. Une certaine Vanessa prend nos cartes d’identité puis s’en va pendant bien quarante minutes. La péruvienne ne semble pas inquiète. Elle en profite même pour surfer sur Tictoc.

    Nous voilà reparties de plus belle a repasser toute la sécurité, les magasins de souvenirs, les magasins de lamas. Me sentant sortie d’affaire, j’entame un chemin vers la petite commission. C’est alors qu’à peine sortie, la péruvienne m’alpague en me disant que notre premier vol pour lima est fermé. C’est reparti pour la sécurité une troisième fois. Le personnel commence même à sympathiser avec moi. Ils semblent à la fois désolé et amusé par cette situation.

    Je finis finalement par embarquer pour un avion pour Lima.Après un mois de voyage c’est un retour à la capitale malgré moi. Quelques heures plus tard me voilà dans le taxi en plein centre de Cuzco avec Julie. L’architecture est totalement différente, de petites maisons de village aux toits pentus en tuiles oranges. Ça change des tôles. La ville est très vivante. Julie me raconte que de leur côté, la journée fut également très tumultueuse. J’en tairai les raisons mais je peux vous assurer que les rigolades furent au rendez-vous en cette première après-midi dans la ville des Incas.

    On apprécie la place principale à la tombée de la nuit puis on se dirige vers un restaurant pas très loin sans grand intérêt. C’est le temps d’aller se coucher. Capucine, Fafa et Agnès se dirigent vers leur hôtel typique qui se situe dans une des rues les plus animées de la ville. Pour notre part avec Julie, on se dirige vers notre deuxième paradis péruvien : un des meilleurs hôtels de la ville. Je ne m’étais pas trompée quand je vous avais dis que mon anniversaire risquait d’être prolongé pendant encore quelques temps youpi. Un cadeau plus qu’apprécié par les deux paysannes péruviennes que nous sommes devenues.
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  • Day 35

    De l’Hilton aux Flots Bleus (Emma Julie)

    April 18, 2022 in Peru ⋅ 🌙 11 °C

    2 gaufres, 4 pancakes, une salade de fruit, du pain, du fromage, du jambon, des œufs brouillés, un café, deux croissants et un jus d’orange pour faire passer le tout, à 9h45 Emma et moi sommes parties rejoindre sa famille en roulant. Comme nous sommes deux stars internationales nous avons dormi au Hilton de Cuzco (100000 mercis à Agnès, la marraine d’Emma pour ce superbe cadeau), autant dire qu’après 3 semaines à Cotahuasi j’ai dû me pincer pour vérifier que c’était réel.

    Ce matin c’était tour de la ville à petons, tiens, bizarre, c’est vachement calme aujourd’hui, on a de la chance qu’il n’y ait aucune voiture. Beaucoup de couleurs, de places, d’églises (et de policiers), Cuzco est belle-gosse on peut le dire. Comme encore une fois on est des stars, on se fait accoster tous les 10m par des péruviens qui veulent nous vendre tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi. Ça fait bizarre de voir des péruviennes en tenue traditionnelle dans la rue, lamas en laisse, espérant une photo contre quelques sols, tandis qu’on marchait avec des troupeaux entiers il y a quelques jours. J’ai de la peine pour ces petits animaux.

    La faim se fait ressentir (pas trop pour Emma et moi) et on entre au hasard dans le « meilleur restaurant de Cuzco », qui valait cette description. On a déambulé jusqu’à l’hôtel pour entamer la seconde phase de digestion de la journée. Avec Emma, j’ai rejoint ma blonde préférée, Oriane, ma meilleure copine qui est aussi à Cuzco avec sa madre. Quand je l’ai aperçue au loin j’ai eu l’impression d’être de retour à Nice pendant une seconde. J’ai accroché ma ceinture pour écouter tout ce qu’elle avait à me raconter (elle parle extrêmement vite) puis on a bu un jus de fruit de la taille de ma tête.

    18h, rendez vous préparatif pour le grand jour, car demain c’est visite du Machu Picchu ! Le guide nous explique tout en détail, on repart à l’hôtel avec 6L d’eau, 5 bouteilles de coca, des barres vitaminées plein les poches et des étoiles plein les yeux. Seulement, le drame arrive. Comment la guerre en Ukraine peut-elle avoir un impact à l’autre bout du monde ? Les grévistes péruviens qui manifestent contre l’augmentation du coût de la vie ont décidé de poursuivre les festivités, on nous apprend que demain aucun train ne circule, et que la ville est bloquée. Ah.
    Heureusement, il y a un plan B proposé par notre agence : partir à 22h aujourd’hui, faire 6h de route pour sortir de la ville avant minuit, dormir au camping, randonner 9h dans la journée avec 700m de dénivelé, ne voir le Machu Picchu que le lendemain, et espérer avoir un train pour repartir. On a tellement envie de le voir qu’on hésite, mais Agnès Fabienne et Capucine ont un avion vendredi et ne peuvent pas prendre le risque de le louper. Elles prolongeraient bien leur séjour mais les élèves les attendent sur le banc de l’école à la rentrée. L’ambiance n’est pas au rendez vous pendant quelques minutes, mais l’humour la positivité et la bonne humeur de nos 3 visiteuses nous conduisent directement vers un super restau où on a noyé notre déception dans du pisco!
    Avec Emma on n’a encore pas partagé notre repas, j’ai mangé le plus gros dessert de ma vie et on a roulé pour la troisième fois de la journée vers notre hôtel.
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  • Day 35

    On a rencontré le père d'Hitler

    April 18, 2022 in Peru ⋅ ☀️ 18 °C

    Y a des jours avec et des jours sans et aujourd'hui c'était un jour sans patates au petit dej. Une première dans l'histoire du Pérou. On nous sert a la place un petit plat de pâtes 🍝 Néanmoins, un plat très léger comparé à ceux de nos hôtes. On est pas très habitué avec Tom a manger des petites quantités mais ce qui nous étonne surtout c'est la différence de traitement que l'on ressent depuis notre arrivée à Visbe. Pâtes donc, accompagnées de la classique eau chaude sans thé. Santé ! 🍻
    Ensuite, on part avec Pépé ramasser les déchets de la veille près du réservoir 🚯 Alors oui, on vous en a parlé un peu déjà mais on va en remettre en couche. Les péruviens ne sont pas vraiment écolos, c'est le moins qu'on puisse dire. Ils n'hésitent pas à jeter par terre les papiers de bonbons, mouchoirs, assiettes en polystyrène, fourchettes en plastique, bouteilles, couches de bébé. Bref, tout y passe. On a même retrouvé dans un arbre un vieux sac a dos qui devait être là depuis 10 ans 🗑️
    Après cette clean walk nécessaire, c'est le temps de la lessive. Oui aujourd'hui on s'est mis en mode Monsieur Propre 🧼
    Et là c'est le drame, une chaussette mouillée tombe par terre. La chaussette de trop. La chaussette qui fait déborder la bassine 🧦 Mes nerfs lâchent (je vous rassure, je n'ai pas fait de mal à Tom Tom). La vie de cotahuasienne, c'est pas toujours facile. Petit craquage donc pour moi mais je relativise en réalisant la chance que j'ai de vivre cette expérience.
    Les bains de l'après-midi tombent à pic pour la détente. On marche une petite heure au soleil en direction des bains thermaux 🛁
    Arrivés devant, on croise un vieux monsieur avec qui on discute un peu. Très rapidement, le mot Hitler arrive dans la conversation. Ça vous paraît bizarre? Nous aussi, surtout quand on a compris que c'est le fils de ce monsieur qui s'appelle comme ça 🎠 Il en a l'air fier, on a rien osé dire.
    On se relaxe bien comme il faut et on prend le bus pour rentrer a Visbe. On se met à l'arrière avec Sandra et là un monsieur tente le tout pour le tout. Il enlève son bonnet et essaie de nous le vendre en l'agitant devant nous en disant des mots comme "Machu Picchu" "hecho a la mano" (fait main) et "5 soles"
    Une offre en or me direz-vous mais on décide de décliner quand même.
    L'heure du repas a sonné. Rassurez vous, on l'a eu notre dose de patates quotidienne finalement 🥔
    Comme tous les soirs, ça bouge pas, c'est discoteca! 🥳 C'est complètement faux, on se contentera d'un épisode de série avec Tom 📺
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