Peru
Provincia de Bolognesi

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Pelancong di tempat ini
    • Hari 129

      Catac

      8 Mei, Peru ⋅ ☁️ 17 °C

      J49

      38km
      586m d’ascension
      3h45 temps actif / 5h19 temps total
      Vitesse moyenne 10km/h
      Altitude 3600m

      Nous reprenons le vélo aujourd’hui après plus d’un mois de pause. Hier, nous avons révisé et graissé nos vélos. La roue arrière de Jérémie était voilée, depuis la bus jusqu’à Vilcabamba en Équateur, lorsque que l’assistant du chauffeur a tiré de toutes ses forces sur le vélo quand il était coincé… Finalement il est allé le faire réparer à un bike shop, et la roue a craqué sous la pression des rayons. Un changement de roue plus tard, et un ajustement de vitesse pour moi aussi tant qu’à faire, nos vélos étaient prêts. Nous un peu moins. Ce matin, ni la forme physique ni le mental n’étaient là. Nous sommes partis dans grande motivation, en nous répétant que celle-ci reviendrait au cours de la journée. Jérémie était encore malade ce matin (depuis la rando), nous avons mal aux genoux, aux fesses, à tous les muscles qui n’étaient plus habitués au vélo. Et c’était aussi un peu la déprime. Finalement, après la pause sandwich canne de thon, le moral est revenu. Nous avons deux semaines pour rejoindre Lima en vélo en passant par la route des Andes. Un parcours de vélo assez célèbre relie Huaraz à Cusco en passant par les chemins de campagne, la fameuse « Peru Great Divide ». Au bike shop, nous avions d’ailleurs croisé plusieurs cyclistes étrangers qui s’apparentaient à s’attaquer à cette route, comme nous. Nous ferons un peu moins de la moitié avant de bifurquer vers le Sud pour rejoindre Lima.

      Aujourd’hui, route principale de campagne, donc des vaches, cochons, moutons, poules, et chiens jappeurs sur le bord de la route, mais aussi quand même du trafic avec des collectivos, bus de longue distance, machinerie de travail et autres véhicules. Quasiment pas d’accotement, et beaucoup de trous dans la chaussée, mais tout à fait gérable.

      Pas beaucoup de photos, nous étions concentré à trouver la motivation, supporter les douleurs dans les fesses et trouver notre air, entre 3000 et 3400m d’altitude.
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    • Hari 131

      Parc Huascaran / Glacier pastoruri J2

      10 Mei, Peru ⋅ ☁️ 8 °C

      J50

      !!!Nouveau Record!!!
      Altitude max en vélo 4868m. (Ancien max 4400m au volcan Chimboranzo)

      23km
      652m d’ascension
      4h15 temps actif sur 6h27 temps total
      Altitude max à pied 5040m
      Campement à 4653m
      Température moyenne 9 degrés

      Nous levons le camp à 8h30, deux heures après s’être levés. Pendant que nous rangeons et nous préparons, nous voyons passer quelques véhicules, voiture et motos; probablement les gens qui travaillent au centre d’accueil du glacier. Nous reprenons la lente ascension. Il nous reste encore 15km avant d’atteindre la glacier. Cela nous prend 5h, à un rythme assez lent de 3km/h incluant toutes les petites pauses pour reprendre le souffle, boire une gorgée d’eau et manger des snacks pour nous donner des forces. La route est similaire à la veille, trous, gravelle, roches… par endroit elle s’améliore et on atteint des sommets de vitesse de 5km/h! Contrairement à la veille, pas de gros soleil. En revanche il fait assez frais, voire bien froid, et nous affrontons un vent de face, ce qui n’aide pas à nous faire avancer.

      Nous arrivons au glacier Pastoruri à 13h15, à 4867m d’altitude. Nous nous attendions à quelques services élémentaires mais on nous avise que les toilettes sont « déjà fermées ». Il n’y a que deux kiosques ouverts : une madame vendant des bonnets et gants en laine, une autre quelques boissons et de la bouffe basique. Nous sommes quand même contents d’acheter une bouteille de Coca-Cola, et une assiette de patates bouillies avec chacun un œuf dur. Nous laissons à cette dame la surveillance de nos vélos et partons voir le glacier. Un petit sentier de 2,5km est aménagé, mais nous sommes tellement en altitude, à 5040m, que ça nous prend un certain temps à monter. Plusieurs panneaux expliquent que le la glacier est un témoin des changements climatiques rapides : il a perdu 23% de la superficie en 22 ans. En nous approchant, nous voyons en effet qu’il goutte et ruisselle de partout. Il y a aussi des fossiles des dinosaures, de crocodiles et de fougères dans les rochers friables, bon nous reconnaissons surtout les fougères, moins les squelettes de tiburon…
      Nous sommes les derniers à redescendre du glacier, et la madame du kiosque est partie, mais heureusement nos vélos et nos sacoches sont toujours là. Il est 15h45, nous hésitons à camper ici ou repartir. Finalement, vu que les toilettes sont fermées et qu’il n’y a pas de source d’eau, nous décidons de repartir pour avancer un peu, surtout que les prochains kilomètres sont en descente. Le paysage est magnifique, il n’y a personne, la vallée est dégagée, et nous voyons les sommets des montagnes tout autour de nous. La route est correcte, presque belle si ne compte ni les trous, ni les éboulements. Nous croisons un petit groupe d’alpacas sur la route, avec un intrus vicuña dans le lot. Ils s’effraient de notre arrivée, et descendre rejoindre le gros du troupeau en bas dans la vallée. En tournant le virage, nous apercevons beaucoup d’autres alpacas, en haut de nous, qui s’empressent de descendre, traverser la route pour rejoindre le troupeau. Il y a même des bébés, tout fluffy! Un peu plus loin, sur un éboulement de pierres, nous voyons plusieurs chinchillas. Nous montons le camp en bordure de route, proche d’une source d’eau. Le ciel se dégage à la nuit tombée, et nous faisons des photos de ciel étoilé magnifique.
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    • Hari 64

      Un lama à cheval

      17 Mei 2022, Peru ⋅ ☁️ 6 °C

      La famille de lamas s’agrandit aujourd’hui ! Mon beau, sublime, incroyable périple avec Tom, Méli et Emma est supposé toucher à sa fin (pleurs dans le public) pour laisser place à une équipe niçoise composée d’Anais et Oriane, deux de mes meilleurs copines. Mais ce matin, Oriane c’est pas ma copine parce que son bus arrive à 6h du matin, ce qui nous freine sec dans notre élan de grasse-matinée. Bon c’est pour la bonne cause, elle revient de 3 semaines de volontariat dans un centre équestre et elle nous apporte son sourire légendaire (ainsi qu’une légère odeur de cheval).

      Oriane, Oriane, j’espère que tu t’es bien musclé les jambes sur Chocolat et Petit Tonnerre car 3h après ton arrivée on t’a prévu une activité aux petits oignons. L’escapade en question, c’est la visite de Pastoruri, un glacier à 5000 mètres d’altitude.

      Après quelques moments de retrouvailles, nous voilà toutes les 3 parties (Tom et Meli galopent toujours dans le fond du Pérou pour leur trek), gants et doudounes dans le sac. Spoiler : ils ne sont pas restés longtemps dans le sac. Arrivées au début de la balade, c’est un vent glacial qui vient nous caresser les joues. Oriane qui revient du bord de plage semble vivre un choc thermique. Mais ni une ni deux, on enclenche le pas avec au programme 45 minutes de montée. On pourra donc dire qu’on a vu la neige et la grêle au Pérou ! C’est un moment peu sympathique sur le plan météo mais très sympathique sur le plan « moment où le temps s’arrête tellement c’est surréaliste et beau ».
      Le glacier est là, avec son lac et ses pierres multicolores. Le lac, c’est nouveau, merci le changement climatique…il pleut sous le glacier qui semble fondre à une vitesse folle, un spectacle beau et triste.

      De retour à Huaraz, on se réconforte du froid avec des crêpes du fameux restaurant local « la crêperie Patrick », ah, la nourriture péruvienne on ne s’en lasse décidément pas…
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    • Hari 63

      Schneegestöber am Pastoruri-Gletscher❄

      13 Desember 2022, Peru ⋅ ❄️ 3 °C

      Unser zweiter Tagesausflug im Huascarán Nationalpark sollte etwas gemütlicher werden als der gestrige. Allerdings liegt das Ziel, der Pastoruri Gletscher, auf über 5'000 Meter über dem Meeresspiegel. Nach unserem gestrigen Befinden ahnen wir nichts Gutes. Auch wenn der Parkplatz diesmal deutlich näher liegt, müssen wir noch knapp 300 Höhenmeter zurücklegen um zu diesem einen (von 663!! Stück im ganzen Nationalpark) Gletscher zu gelangen, was wahrlich kein Spass ist in dieser Höhe. Und so trinken wir auf Empfehlung des Guides je einen Coca-Tee, kaufen gspässig aussehende Pillen welche die Höhenkrankheit vorbeugen sollen und trinken so viel Wasser, dass jeder Halt zum WC-Halt wurde.
      Der holprige Weg im Kleinbus führt uns in den Süden des Nationalparks, vorbei an kleinen Dörfchen und schlussendlich 1.5 Stunden über Schotterpisten durch den Park. Auch hier fühlen wir uns nach Patagonien zurückversetzt.🥰 Ein kurzer Stop an einer sprudelnden Quelle und grasenden Kühen, ein weiterer an der Laguna Colorada - einem kleinen Tümpel, der im einfallenden Sonnenlicht in verschiedensten Farben erstrahlt. Aufgrund der dichten Wolkendecke blieb uns dieser Anblick leider verwehrt. Eindrücklicher waren die Pflanzen, die hier wachsen: die Riesenbromelie "Puya Raimunda". Der Huascarán Nationalpark ist berühmt für die grossen Bestände dieser ansonsten sehr seltenen Pflanze, die über 100 jährig werden kann und dann ein einziges Mal mit über 20'000 Einzelblüten und einer Höhe von bis zu 15m erblüht, bevor sie stirbt. Die Blütezeit war zwar schon vorüber, aber die riesigen Blütenstände waren trotzdem enorm faszinierend.
      Oben angekommen lässt die Grösse des Parkplatzes ahnen, dass in der Hochsaison hier einiges los ist - heute aber sind wir der einzige Bus und haben den ganzen Gletschter für uns.🤩 Da wir beide gestern bis in die Nacht hinein ziemlich gelitten haben, gönnt sich Chantal (weil Thomas einfach unverwundbar ist) heute für den Teil einer Strecke ein Rössli, dann haben die Einwohner vor Ort noch ein bisschen mehr von unserem Besuch.🐴 Thomas hälft tapfer Schritt und so kommen wir sogar fast gleichzeitig oben an und nehmen die letzten Meter im Zeitlupentempo in Angriff. Die immer dichter werdenden Wolken nähern sich, doch wir erhaschen noch die grandiose Aussicht auf den zum Greifen nahen Gletscher und die umliegenden Bergspitzen der 6'000er. Zuerst noch im T-Shirt, doch schon nach ein paar Minuten kamen wir dann in den Genuss von Schneeflocken, und das Feeling war perfekt.❄️ Den Rückweg, zum Glück bergab, legten wir dann in dichtem Schneegestöber und in einem Bruchteil der Zeit zurück, die uns der Aufstieg gekostet hat.
      Zurück im Hostel gabs eine warme Dusche und ein Blick in die News, den wir uns lieber erspart hätten. Zum einen sind wir überglücklich, dass wir nicht mehr im Süden Perus sind, da dort aufgrund des kürzlich verhafteten Präsidenten ziemlich die Post abgeht und massenweise Strassen gesperrt sind. Eine der wenigen nördlichen Strassensperren liegt allerdings genau zwischen Huaraz und Trujillo, unserem nächsten Stop. Da dies die einzig mögliche Route per Bus ist werden wir wohl oder übel warten müssen, bis die Proteste aufgelöst sind... Es bleibt spannend.
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    • Hari 224

      Huayhuash 1/2 ⛺️ 🏔️🌧️

      19 September 2023, Peru ⋅ ☁️ 9 °C

      Hola compañeros,
      Wir melden uns zurück nach einer Wanderung durch die peruanischen Anden. An 9 Tagen haben wir die Cordillera Huayhuash mit Perus zweithöchstem Berg, dem Yerupajá und vielen weiteren atemberaubenden Gipfeln umrundet. Dabei ging es täglich zwischen ca 4200-4500m Höhe (Campsites) und 4600-5000m (Passhöhen) rauf und runter. Wir haben die Wanderung aufgrund von schlechten Wettervorhersagen zwar um einen Tag nach hinten geschoben, konnten der anfangenden Regenzeit in den Anden aber nicht entkommen und sind die ersten 4 Tage ordentlich nass geworden. Schön war’s trotzdem, aber auch extrem anstrengend. Die Bewegungen werden mit Rucksack auf dem Rücken in diesen Höhen erschreckend langsam. Da spürt man jedes Kilo… und davon hatten wir mit dem ganzen Essen, Zelt, Schlafsack usw. mehr als genug dabei. Unsere Akklimatisierung haben wir ja auch durch die 1-2 Monate am Meer verloren, sind aber mit ein paar Kopfschmerzen und einigen zusätzlichen Atemzügen trotzdem wieder ganz gut reingekommen. Die Nächte waren kalt (bis -10 Grad) und nass, dafür hatten wir meistens keinen Regen bei den Wanderungen. Das Zelt mussten wir trotzdem auch mal bei Schneeregen aufbauen. Aber (Achtung Spoiler): die zweite Hälfte unserer Wanderung war das Wetter deutlich schöner :)Baca selengkapnya

    • Hari 14

      Huayhuash Trek - Tag 10 Summit Day

      20 September 2023, Peru ⋅ ☁️ 3 °C

      Jetzt wirds ernst! 😀 Um 02:00 Uhr morgens treffen wir uns mit Beto zum Frühstück, letzte Instruktionen, Stirnlampen und Helme auf, Gurte angezogen und los ging der Marsch in die rabenschwarze Nacht 🙃 Wider Erwarten war es gar nicht kalt, die Daunenjacken legten wir bald ab. Auf den Diablo Mudo gibt es keinen offiziellen Weg, je nach Wetter und Beschaffenheit ist dieser jedes Mal anders. Beto navigierte uns mit all seiner Erfahrung nach oben über nicht enden wollendes Geröll und Matsch bis wir im Morgengrauen den Bergrücken erreichten. Puh, allein das war schon sehr anstrengend!😬 Langsam brach der Tag an über der Cordillera und wir standen vor einem riesigen Felsaufbau, der uns vom Gletscher trennte. Da fing der Spaß erst an. Der Gipfel sah nah aus, doch es mussten noch einige Hindernisse überwunden werden. Über die Felsen kletternd ging es steil bergauf, zuerst ohne dann mit Seil da es immer schwieriger wurde. Da Schnee den von Beto beabsichtigten Weg versperrte, mussten wir einen vertikalen Felskamin hochklettern. Nicht ohne, aber Beto sicherte uns von oben🤌 Schließlich kamen wir zum Einstieg des Gletschers bzw. wir standen darüber... Hier war Abseilen angesagt ca. 30 Meter nach unten. Der Gletscher hatte riesige Spalten und nun kam der anstrengendste Teil... wir kämpften uns mit 2 Pickeln Meter für Meter am Seil durch den gezackten, steilen Gletscher nach oben. In den Alpen kann man da meist drüber spazieren und das Eis ist glatt oder es gibt zumindest eine Spur. Nicht so hier. Das war nochmal ein wirklicher Kraftakt und ich brauchte meine ganze Energie, um zum Gipfel zu gelangen. Puh, das hatte keiner erwartet dass es so schwierig werden würde! Jetzt wussten wir auch warum man 6h zum Gipfel braucht... alles kein Kinderspiel hier! Doch um 08:40 Uhr hieß es - SUMMIT!💪🙌 und das ist das allerbeste Gefühl nach all der Anstrengung! Wir umarmen uns und genossen das Gefühl, es geschafft zu haben auf 5.320 Metern! Wir haben den Diablo bezwungen. Mein erster 5000er! Oben zogen die Wolken auf und wir hatten die besten Aussichten des ganzen Treks! Wie durch ein Wunder hat es auch Zorro zum Gipfel geschafft. Wir mussten ihn beim Klettern erst zurücklassen aber er hat eine andere Route auf den Gletscher gefunden - richtiger mountain dog 😀🥰.. zum nächsten Camp war es dann allerdings ein langer Weg. Über 10km durch ein Tal, das war ein ermüdender Tag und wir kamen erschöpft aber glücklich nachmittags bei den anderen an. Coole Sache, heute waren wir so wirklich in den Anden😎🥰 Morgen ist auf jeden Fall Ausruhen angesagt!Baca selengkapnya

    • Hari 120

      Huayhuash Jour 2 : las tres lagunas

      21 Juni 2023, Peru ⋅ ☁️ 9 °C

      Ce matin, on se réveille tranquillement à 6h30 au campement Carhuacocha. La nuit n'a pas été trop rude et on s'est bien couvert dans nos duvets donc on a pas trop souffert du froid. Cependant, en dépit de la magnifique vue sur le Yerupaja et les autres sommets sommets l'entourant, la nuit a bien été froide. En témoigne le robinet d'eau qui est complètement gelé et qui ne peut fournir aucune eau. On arrive cependant à avoir assez d'eau pour se faire des nouilles chinoises au petit-déjeuner accompagnées d'un paquet d'oreo.
      De plus, le soleil se lève rapidement sur le campement et nous réchauffe rapidement dès notre réveil.

      On se met en route, suivi de près par nos jeunes amis français, un peu avant 8h30 et on s'arrête au ruisseau qui découle de la rivière pour remplir nos gourdes. Le début de la journée peut commencer. Objectif du jour: rejoindre le campement Huayhuash.
      On commence par longer le lac au-dessus duquel on a dormi avant de l'avoir dans notre dos et de progresser entre deux hautes montagnes aux pics enneigés, dominées par un glacier et trois lacs.
      On longe le premier grand lac en longeant le ruisseau issue du second lac avant de monter à un mirador nous donnant un joli point de vue sur la vallée que l'on vient de quitter, les 3 lacs ainsi que les sommets enneigés qui nous font penser au massif montagneux d'El Chalten en Argentine.

      On se remet en route car bientôt, une montée de plus de 600m nous attend pour atteindre un col à 4800m d'altitude et passer dans l'autre vallée. On se met donc en route et on arrive, au pied de la montée, derrière un groupe d'israéliens qu'on dépassera dans la montée avant d'arriver, à moitié du chemin à un mirador Tres Lagunas qui donne une super vue d'ensemble sur la vallée. Après un peu de repos, des photos prises et une barre de céréales engloutie, on se remet en marche. Il reste 300m de D+.
      Ça commence à être le bordel car toutes les agences avec leurs groupes sont là et entament elles aussi la dernière partie de la montée. Chacun monte alors à son rythme, surtout les 200 derniers mètres de D+ qui sont costauds. D'ailleurs, pendant la montée, un abruti s'amuse à hurler tous les 50 mètres ce qui a tendance a bien nous énerver.

      Arrivé en haut, on se pose un peu et on boit un coup. On décide de manger plus bas car au col, à 4800m, il fait froid et on doit recharger nos batteries en haut potable.
      On voit au loin la Laguna Carnicero, c'est parfait. Malheureusement, le lac qui ne semblait pas si loin que ça, l'est quand même un peu. Et là fatigue, la faim et la soif se feront sentir pendant cette descente.
      On arrive finalement à rejoindre ce lac et une source d'eau à côté de laquelle on se pose pour manger notre pique-nique. Derrière nous, de magnifiques montagnes enneigées. Ce repos est bienvenu et la nourriture, une délivrance.

      On se remet ensuite en route pour une courte distance, 2,5 km, avant de rejoindre le campement Huayhuash, bien pris d'assaut par les différentes agences qui ont déjà posée leurs tentes et pris les meilleurs spots.
      Une inspection précise des lieux sera menée par Louis et Victor pour trouver le meilleur endroit où planter notre tente. En effet, Joseph et Louis ont leurs matelas à plat. Il faut donc éviter qu'ils dorment sur des cailloux. On finit par trouver un emplacement qui fera l'affaire, près de la rivière.

      Comme on est arrivé vers 15h, on a du temps pour se poser, se reposer et se laver un peu dans l'eau glacée de la rivière.
      On commence ensuite à faire la cuisine un peu avant 18h, au moment où les derniers rayons du soleil brûlent le ciel et offrent de superbes images.
      On mange nos pâtes avec leurs sauces tomates ce qui nous régale toujours autant. On fait rapidement la vaisselle et on se prépare à aller au lit. Une fois bien installé, on visionne notre traditionnel épisode de la Nouvelle école avant de dormir.
      Demain grosse journée puisqu'on va passer un col à 5000m et essayer de doubler la journée et donc de faire deux étapes en un jour.
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    • Hari 314

      Hatun Machay

      18 Juli 2023, Peru ⋅ ⛅ 10 °C

      Wonderful days spent in Hatun Machay, doing what we love to do 🧗‍♀️and being where we love to be 🌄⛰️😌
      Apart from many rock, 🐄 & 🐑 (very interesting for Leki) the only thing you can find there is a refuge for climbers.
      It was nice to meet some other climbers, share our passion and have some tea together in the cold evenings. While everybody was freezing in a tent or the cold refuge we where happy to spend the night in warm Vanbora. Even though our van was very cozy and we were tired from climbing we didn't sleep well these nights. Sleeping quality at 4300m is just not great. Especially Vini was having troubles breathing while sleeping (strange thing, because during the day he felt great and had no troubles with altitude).
      Climbing at this altitude felt hard (even harder than in Ecuador at 3800m 😅) but we didn't care too much. Just happy to be climbing at such a magical place and touching good rock.
      On the last day we climbed at an other place, only 30min away from Hatun Machay, on to the road to Lima. There was a small but well organized camping for free where we spent the night. Short session in the morning before it got too hot (full sun & no shade). Normally in Europe at 4000m it's cold but here in Peru at this altitude it can get pretty warm with 20°.
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    • Hari 81

      Huayhuash (2)

      20 Mei 2022, Peru ⋅ ⛅ 0 °C

      Luckily, the sun is out ☀️ Erik, our guide, woke us up at 5.50am, approximately 1 degree, we opened our tent and were surprised by a beautiful sunrise. After breakfast it was time to start hiking.
      The best moment today was when Erik played a traditional song with his flute on top of the ridge.

      Janca - Laguna Alcaycocha - Laguna Carhuacocha
      10,0km
      500hm/590hm
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    • Hari 123

      Huayhuash Jour 5 : la crête

      24 Juni 2023, Peru ⋅ ☀️ 12 °C

      Ce matin, il fait bien froid au campo Huatica. On se réveille à 6h30 du matin comme d'habitude mais malgré que la lumière du jour soit bien présente dans la vallée, la chaleur des rayons de soleil tarde à apparaître sur notre campement.
      On essaie donc tant bien que mal de faire nos sacs et de manger le petit-déjeuner, des nouilles chinoises, qui nous réchauffent que temporairement. Et donc on continue d'attendre patiemment que le soleil arrive, en tournant en rond autour de notre tente pour s'activer un peu. Hors de question de plier la tente dans ce froid.
      Mais ce coquin d'Hélios est comme un jeune en pleine crise d'adolescence : il est difficile à sortir du lit. De plus, lorsqu'il commence à illuminer la zone de notre campement, un pic rocheux est pile en travers de son axe et cache notre tente du soleil alors qu'autour la plaine commence à touché.
      Entre temps, Louis est grimpé sur les hauteurs et s'est mis en position statue pour être baigné par l'énergie chaleureuse des photons. Il est rejoint par Victor qui fait de même. Quant à Joseph, il continue à se geler à l'ombre mais résiste bien.
      Bref, enfin réchauffé, on s'active pour finir de préparer nos affaires et on part vers 9h-9h30, preuve qu'il faisait très froid ce matin et que le soleil se faisait grandement attendre.

      On rejoint rapidement le chemin qui commence par une bonne montée de 500m de D+ ce qui met bien en jambe. On quitte ainsi les montagnes Jullutahuarco et Rajucollota ainsi que leurs glaciers. Après une petite pause près d'une source d'eau pour se recharger, on arrive au niveau du magnifique Lago Susococha. Lorsqu'on le dépasse, on découvre une superbe vallée, des montagnes au loin et des marécages oranges.
      On entame notre descente au milieu de moutons pour rejoindre cette vallée le campo Gashpapampa au milieu de la plaine, où on se fait contrôler par un agent qui nous a repéré de loin et a dévalé sa montagne pour nous faire payer nos derniers tickets: 30 sols par personne. On en profite pour boire un coup et manger une barre de céréales avant de repartir.

      On quitte la plaine du campo Gashpapampa en biffurquant à droite et là dernier gros objectif de la journée, rejoindre le col de Yaucha (4800m d'altitude) part une montée de 400m de D+.
      C'est parti, on se met en route. La fatigue se fait un peu sentir et ce dernier effort n'est vraiment pas facile. En trouvant un peu de plat à 500 mètres du col, on décide de s'arrêter pour manger nos délicieux sandwichs thon-wrap-mayo.
      La pause nous donne pleins de forces pour reprendre la dernière partie la montée, puis, une fois le col atteint, grâce à des conseils de français rencontrés avant de faire le trek, on décide de se lancer dans un ultime effort: suivre les crêtes pour profiter de la vue. La vue vaut apparemment le coup d'y aller et l'effort n'est pas immense donc c'est parti.

      On est pas déçu de notre choix. On peut en effet admirer la montagne Yerupaja et ses autres sommets, montagnes qu'on voyaient à la fin du jour 1 et au réveil du jour 2 mais aujourd'hui, de l'autre côté. On voit aussi des montagnes un peu rouges, des glaciers et des lacs d'un bleu intense. On en profite pour prendre des photos lorsque le vent est clément et profiter de la vue. On se demande même si au loin, on ne voit pas la montagne Paramount.
      Bref, la vue est superbe Mais après une bonne marche sur les crêtes, il est temps d'entamer la descente. De notre position, on voit d'ailleurs le campement Jahuacocha, les lacs et glaciers derrière ainsi que l'eau de la rivière qui donne bien envie de se baigner avec la chaleur de la journée. Ultime épreuve donc qui s'avérera sévère pour nos genoux. Mais pas d'erreurs et de blessures pour cette dernière descente, tout va bien.

      On arrive donc au camp et après une délicate étude du terrain, on monte notre tente avec le vent qui nous embête un peu. Puis on va se laver dans la rivière gelée et du monde autour donc cette fois pas de lavage intégrale et à poil. En revenant au camp, un couple d'allemand nous demande à quelle heure on souhaite partir demain matin et nous renseignent un peu mieux sur le parcours du lendemain. On avait mal vu la route et il y a un peu de montée. On revoit donc notre heure de départ. Ce sera levé à 5h30 du matin pour être sûr d'arriver au village à 10h et de choper un collectivo pour rentrer le plus tôt possible à Huaraz.
      On se prépare ensuite à manger mais avant, on profite des derniers rayons du soleil qui, fort appréciablement, éclairent encore le campement à 17h30 passé, c'est pas tous les jours qu'on a droit à ça.

      Une fois nos pâtes - sauce tomate mangées, on file à l'intérieur de la tente. Ce soir, ayant fini l'émission de rap de la Nouvelle école, on a pas grand chose à se mettre sous la dent et on fatigué. On commence par écouter quelques sons de l'émission rap de la Nouvelle école que Joseph avait téléchargé avant le trek, avant que chacun ne fasse découvrir une musique de son répertoire.
      Ensuite chacun vaque à ses occupations.

      Joseph et Louis écoutent un peu de musique de leurs côtés et Victor commence à dormir avant eux. Demain, on se réveille tôt pour finir le trek le matin et puis retourner à Huaraz.
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    Provincia de Bolognesi

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