Living in: Chalon-sur-Saône, France Read more Chalon-sur-Saône, France
  • Day 40

    Fortaleza et la surprise Morro Branco

    October 20, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 29 °C

    Arrivés à Fortaleza après une nuit de bus, nous avons un peu eu l'impression de nous retrouver sur la côte d'Azur ! En effet, les très jolies plages qui bordent la cité sont accolés à d'impressionnants buildings (photos 8 à 10). La ville est tout de même agréable, malgré la chaleur assez étouffante qui y règne.

    La bonne surprise est venue de notre dernier jour sur place. Szara, une copine hongroise que nous avons rencontrée au parc Lençois et retrouvée par hazard à Fortaleza (elle a débarqué dans notre dortoir), nous a proposé de louer une voiture pour aller visiter Morro Branco, un site remarquable à 1h30 de route.
    Arrivés sur place, après avoir slalomé entre de nombreux rabatteurs d'agences de tourisme qui voulaient à tout prix nous louer un buggy, nous avons marché sur la plage pendant 10 minutes avant de tomber sur un petit canyon miniature aux couleurs époustouflantes qui a l'air de se jeter dans la mer.

    Les falaises de Morro Branco sont considérées comme vivantes car elles sont encore soumises à l'action de la mer, ce qui entraîne la formation de grottes et d'espèces de canyons de couleurs différentes. À mesure qu'on avance dans le labyrinthe des collines, les couleurs changent : rouge, orange, jaune, rose, or, marron... Entre ça et une visite du petit village de pêcheurs, ça a été une belle journée.
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  • Day 37

    Les merveilles du Parc Lençois

    October 17, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 32 °C

    Depuis São Luis, nous avons pris un minibus pour un trajet de 4 heures qui nous a conduits à Barreininhas, la ville qui sert de porte d'entrée pour le Parc Lençois Maranhenses. Nous étions impatients de le voir car tout le monde nous en parle depuis que nous sommes arrivés au Brésil.

    Dès notre première excursion, nous avons pu constater que sa réputation n'était pas usurpée : après une demi-heure à nous faire secouer dans tous les sens en 4x4 sur une piste en sable, nous avons découvert ce qui fait que le parc est unique : des lacs... au milieu des dunes de sable blanc (qui font penser à des draps, lençois en portugais). Chaque année, cet énorme désert de 1 500 km2 du nord-est brésilien se couvre de milliers de petits points d'eau lors de la saison des pluies. Les nappes phréatiques se remplissent alors et l'eau remonte à la surface.

    En nous baignant, nous avons même vu des petits poissons : ils pondent des œufs qui restent en profondeur dans le sable pendant la saison sèche. En effet, quelques semaines après la fin de la saison des pluies, les lacs disparaissent jusqu'à la saison suivante. Le parc abrite aussi des plages en bord d'océan et de grandes étendues de mangroves qui bordent le Rio Preguiças.
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  • Day 34

    São Luis, une ville de culture(s)

    October 14, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 28 °C

    Après le bateau, le bus ! Pour commencer notre descente le long de la côte Atlantique brésilienne, il nous a fallu 15 heures pour aller de Belèm à São Luis. Notre premier bus de nuit a été un peu difficile : malgré des sièges larges, confortables et très inclinables, l'état des routes et la conduite pour le moins sportive du chauffeur ont rendu le sommeil très instable...

    Săo Luis est une très jolie ville. Fondée par les Français en 1612 et nommée ainsi en hommage à Louis XIII, elle est restée française... trois ans, les Portugais ayant vaincu les premiers colons dès 1615. Ces derniers ont décimé les populations locales (20 tribus sur les 27 qui existaient avant l'arrivée des Européens ont disparu), puis ont massivement fait venir des esclaves pour travailler dans les plantations. Du coup la cité est très marquée par la culture africaine, qui s'est mêlée à l'européenne et l'indigène pour créer des fêtes et des événements culturels originaux (comme la fête du boeuf et le carnaval, photo 5). Ce mélange est mis en avant dans de nombreux musées qui ont l'avantage d'être gratuits (c'est le cas partout au Brésil). Nous sommes arrivés en plein festival de danse, ce qui nous a permis de tester la street food locale devant un spectacle (photo 6).

    Le centre-ville regorge de petites rues pavées bordées de maisons anciennes typiques arborant des carreaux de céramique au sol et sur les murs extérieurs (une jolie façon d'assurer l'isolation contre la chaleur, photo 1). De nombreuses rénovations sont en cours et le quartier très dynamique est classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

    São Luis a aussi la particularité d'être le mont Saint-Michel du Brésil : la ville est bâtie sur une île à l'embouchure de deux rivières qui se jettent dans l'Atlantique. Les marées y sont très fortes (jusqu'à huit mètres de différence entre marée basse et marée haute). Pour aller visiter Alcantara, un village fondé par des esclaves située de l'autre côté de la baie (photos 7 à 10), nous avons donc dû nous lever très tôt pour prendre à marée haute un bateau qui nous a ensuite ramenés en fin de journée.
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  • Day 32

    Cirio de Nazaré : une ferveur religieuse

    October 12, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 30 °C

    Le hasard a bien fait les choses : sans l'avoir prévu, nous sommes arrivés à Belèm le week-end de la grande fête religieuse annuelle, Cirio de Nazaré. Il y a une dizaine de jours, quand nous avons cherché un hôtel, nous avions trouvé que c'était très cher : nous avons compris en arrivant, pour cet énorme événement qui attire chaque année près de deux millions de personnes, les prix des hébergements sont multipliés par trois ou quatre !

    La fête est liée à une statue de la vierge miraculeuse découverte en 1700 par un habitant de Belèm. Depuis 1763, elle est au centre d'une célébration religieuse qui s'est enrichie au fil du temps de nombreux éléments qui reflètent la diversité culturelle brésilienne, notamment à travers la cuisine et l'artisanat avec des objets en bois de palmier sculpté que les gens brandissent en faisant des vœux (photo 7). Il y a par exemple beaucoup de bateaux car notre dame de Nazareth est la sainte patronne des marins.

    Samedi matin, nous nous sommes rendus au port pour assister à l'arrivée de la procession de bateaux qui amène la statue. Comme au Tour de France, nous avons attendu plus de deux heures sous le soleil entassés derrière des barrières à se faire pousser par des petites mamies pleines de ferveur pour finalement voir la statue passer pendant... 30 secondes (vidéo 1). Mais durant ce court moment, une excitation extraordinaire saisit tout le monde, encore plus que pour le maillot jaune ! La caravane est remplacée par une foule de motards en délire qui suit la vierge (photo 4).

    Pour prolonger le plaisir, il y a eu deux autres processions entre les deux églises principales de la ville, une samedi soir (vidéo 2), et une dimanche matin qui est suivie par un monde fou dans une ferveur proche de l'extase... ou de l'étouffement tellement les gens se pressent pour approcher la statue. Pour celle-ci nous sommes restés couchés, on l'a entendue du lit (d'où le prix exorbitant de la chambre).

    Dimanche après-midi, après le passage de la vierge, les rues se sont vidées d'un seul coup, la foule laissant place à des tonnes de déchets ramassés par une armée de balayeurs.
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  • Day 30

    Belèm, fin de l'aventure amazonienne

    October 10, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 31 °C

    Nous avons pris à Santarem notre quatrième bateau pour aller à Belem, la grande ville de l'embouchure de l'Amazone. Ce dernier voyage a été plus animé que les précédents... Le fleuve a été souvent agité, les hamacs ont beaucoup bougé. Il y a eu de grosses averses et on était très nombreux, ce qui nous a montré une fois de plus l'ingéniosité des Brésiliens quand il s'agit d'entasser un maximum de hamacs dans un minimum de place ! Ce dernier trip a marqué la fin de notre périple sur l'Amazone, après douze jours de bateau et près de 3 500 km parcourus.

    Nous sommes arrivés à Belem juste à temps pour Cirio de Nazaré, une très grande fête religieuse que nous détaillons dans le post suivant. La ville est très grande, comme Manaus elle s'est développée pendant le boom du caoutchouc, à la fin du XIXe siècle. Là encore on retrouve un très beau théâtre (photo 5) et de vieux bâtiments de style colonial plus ou moins délabrés (photo 10). Le plus ancien monument est un fort qui date de 1616, la ville a donc récemment fêté ses 400 ans.

    C'est une cité très festive et pleine de contrastes : des immeubles modernes et luxueux côtoient des maisons en ruines, des centres commerciaux flambant neufs à l'américaine des favelas très pauvres, et partout on croise des musiciens, des danseurs et des vendeurs ambulants.

    Nous y avons aussi connu une galère à laquelle nous ne nous attendions pas... Il nous a fallu faire six banques avant d'en trouver une qui acceptait notre carte bancaire !
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  • Day 25

    Les pieds dans l'eau à Alter do Chão

    October 5, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 30 °C

    Après deux jours de bateau, nous voila à Santarem où nous avons passé la nuit. Le lendemain matin, nous avons pris un bus et après une heure de voyage, nous sommes arrivés à Alter do Chao, une petite ville au bord du Tapajos, un affluent de L'Amazone.

    Cette cité balnéaire a tout d'un petit paradis sur terre : plages de sable blanc à perte de vue, arbres magnifiques, petite promenade en bord de fleuve qui propose de nombreux bars très animés en soirée... en plus, nous avons rencontré une bande de joyeux drilles français dans notre auberge de jeunesse avec qui nous avons tout de suite sympathisé.

    Au final, trois jours de farniente les pieds dans l'eau avec petite rando sur une île, jus de fruits frais au bord de l'eau (il y en a de très nombreux préparés avec des fruits que nous decouvrons, maracuja, cupuaçu, acerola...) et petit concert en terrasse la veille de notre départ : on ne peut pas vraiment se plaindre !
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  • Day 20

    Manaus, entre caoutchouc et plages...

    September 30, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 32 °C

    Nous voilà à Manaus, la capitale brésilienne de l'Amazonie. Cette ville hétéroclite a connu un essor rapide durant la seconde moitié du XIXe siècle avec le boom du caoutchouc (1879-1912) : de nombreuses entreprises européennes et américaines se sont alors tournées vers l'Amazonie afin de se procurer cette denrée indispensable à la fabrication des pneus. Henry Ford a même construit une ville entière à proximité, mais l'initiative a mal tourné car il a voulu imposer des standards de vie à l'américaine et n'a tenu aucun compte des spécificités locales. De plus, les arbres à caoutchouc étaient plantés trop près les uns des autres, ce qui a favorisé une maladie qui les a décimés.

    Manaus garde de cette période qui a vu des planteurs devenir très vite immensément riches de nombreux bâtiments emblématiques : le Theatro Amazonas (photos 2 et 3) a ainsi été inauguré en 1896, il montre toute la splendeur de cette époque : marbre, miroirs de Venise, lustre en verre de Murano, peintures venues de France... Tout a été importé d'Europe, à l'exception du bois. Aujourd'hui, il accueille de nombreux spectacles gratuits (nous sommes allés voir de la danse) et un festival d'opéra renommé (l'acoustique est sensée être une des meilleures au monde).

    D'autres bâtiments comme le palais du gouvernement (photo 5), le marché couvert (photos 6 et 7) mais aussi l'électricité, le tramway et un réseau d'eaux usées ont fait à cette époque de Manaus la ville la plus développée du Brésil et une des plus prospères au monde. Mais le déclin brutal de la filière amazonienne du caoutchouc a entraîné chômage, exode rural et désespoir de la population locale, après une exploitation brutale des indigènes pendant le boom.

    Aujourd'hui, le centre historique mélange anciennes bâtisses et immeubles en très mauvais état. Les riches se sont réfugiés en banlieue dans des quartiers entourés de hauts murs avec gardes et barbelés.

    Pour notre part, nous avons réservé sur internet un hôtel en plein centre historique, dont le nom a fait sourire un Brésilien que nous avons croisé : il nous a expliqué qu'il était plutôt voué à accueillir des amants d'un soir... Le quartier est en effet fort animé le soir !

    Pour échapper un peu à la ville nous avons pris un bus puis un bateau pour aller à la praya da luna (plage de la Lune), au bord du Rio Negro, un affluent de l'Amazone dont les eaux sont noires en raison d'une bactérie qui empêche la reproduction des moustiques, ce qui est bien pratique... (photos 8, 9 et 10).
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  • Day 17

    A nouveau sur l'Amazone direction Brésil

    September 27, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 30 °C

    Après notre escapade colombienne, nous avons repris un bateau pour entrer au Brésil, direction Manaus, la plus grande ville de l'Amazonie.
    Notre plus long trajet sur le fleuve (quatre jours et trois nuits) nous a permis de découvrir la promiscuité à la Brésilienne : on parle fort, on rit encore plus fort et pour couvrir le tout, on met la musique à fond. Et quand on croit que jamais on ne pourra mettre un hamac de plus entre deux déjà bien serrés, et bien en fait si, on y arrive toujours !

    Le bateau était plus grand mais aussi plus organisé qu'au Pérou : un self servait trois repas par jour (poulet, haricot et riz puis riz, haricots et poulet ou encore haricots, poulet et riz...), il y avait des télés, un bar avec un billard et même du PQ dans les toilettes !

    Et toujours une vue imprenable sur l'Amazone, qui s'élargit à vue d'oeil à mesure que l'on progresse dans notre voyage.
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  • Day 13

    Puerto Nariño, un écovillage en Colombie

    September 23, 2019 in Colombia ⋅ ⛅ 30 °C

    Nous avons passé une nuit à Leticia, qui a permis à Matthieu de se faire de nouveaux amis : après les moustiques, les puces qui l'ont amoureusement accompagné durant sa nuit dans un petit hôtel bien sympa mais donc habité par quelques squatteurs.

    Le lendemain, nous avons pris un bateau rapide pour parcourir en 2h30 les 70 km qui nous séparaient de Puerto Nariño, un écovillage situé au bord du fleuve. La communauté qui vit là a fait le choix d'un développement raisonné, contrôlé et social : pas mal d'écotouristes donc, mais aucun véhicule à moteur, des rues pavées très jolies et entretenues avec amour (photo 3) des systèmes de récupération de l'eau de pluie partout et un recyclage des déchets très poussé (photos 4 et 5). Il y a ainsi de nombreuses infrastructures dans ce petit village : un hôpital, plusieurs écoles, des stades de foot (qui est une religion ici), ou encore un programme spécial avec des activités sportives pour les 55 personnes âgées du village (photo 6).

    Là encore, la jungle est luxuriante, avec quantité de petits singes et d'oiseaux qui assurent un fond sonore seulement troublé par les baffles géantes des cafés et restaurants : les Colombiens sont très friands de musique, surtout si elle est poussée à plein volume...
    La célébrité locale est le piralucu, un drôle de poisson géant. Il dispose de branchies, mais aussi de poumons pour respirer hors de l'eau quand il n'y a pas assez d'oxygène dans l'eau des lacs dans lesquels il vit. Sa langue en os lui permet de manger pratiquement tout ce qui lui tombe sous le nez. C'est le père qui élève sur son dos les jusqu'à 300 petits par portée, en cas de danger il les prend dans sa bouche pour les protéger.
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  • Day 10

    Hôtel 3 étoiles, vue sur le fleuve

    September 20, 2019 in Colombia ⋅ ⛅ 32 °C

    Pour passer dans la partie colombienne de l'Amazonie, nous avons pris un bateau "grand luxe" à Iquitos pour nous rendre à Leticia, la ville située sur la triple frontière (Pérou, Colombie et Brésil). En effet, toutes les chambes avaient une vue imprenable sur le fleuve, ainsi que les toilettes... (voir la vidéo de Gaëlle en deux parties).
    Pas de réservation possible, donc nous sommes allés directement au port en fin d'après midi et sommes montés à bord d'un bateau à deux étages pour accrocher nos hamacs. Nous étions entourés de pas mal de monde, beaucoup de Péruviens, mais aussi un couple d'Écossais, une colombienne ou encore une Chilienne, tous très sympas. Et vu qu'en cas de coup de vent on se retrouve vite à toucher le hamac de son voisin, le contact était vite établi ! 19 € pour deux jours et deux nuits de voyage avec trois repas par jour, difficile de faire mieux !
    En plus des passagers (environ 80), le bateau embarquait beaucoup de fret, du ciment, de la nourriture et même quelques vaches pour ravitailler les nombreux petits villages dans lesquels nous nous sommes arrêtés.
    Arrivés à la frontière, nous avons été débarqués sur l'île de Santa Rosa, côté péruvien. Nous avons alors repris un petit bateau taxi pour traverser le fleuve jusqu'au poste frontière afin d'obtenir notre visa de sortie du Pérou et celui d'entrée en Colombie. Ça a été facile, les deux bureaux étaient l'un à côté de l'autre sur une petite barge amarrée sur le fleuve. Nous étions alors à Leticia, une ville colombienne collée à Tabatinga, sa jumelle brésilienne.
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