Twa métro pèdu sou lé coco

Februar 2022 - Juni 2024
Le voyage de Titouan, Clara et Armel sur les îles des caraïbes ! Weiterlesen
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    WNT J7 : Le retour de la nature

    6. Mai 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 27 °C

    Le réveil au milieu du segment 6 sonne plus tôt que les deux derniers jours. La chaleur est toujours présente et notre motivation est de finir ce satané segment 6. Excepté un petit bout de sentier, on trace à toute allure sur la route en direction de Hotten Garden. La fatigue musculaire est bien présente, la chaleur n'arrange pas les choses est marcher sur le goudron est assez désagréable. Mais on arrive tout de même assez tôt à la fin du segment et s'offre alors à nous deux possibilités : attaquer directement et probablement finir le segment 7. Ce dernier n'est pas trop long et il nous reste 24h de provisions mais pas de grande qualité gustative et surrement léger pour le deuxième midi. Ou alors faire un aller retour à Marigot avant afin de retirer de l'argent et améliorer nos repas. Dans tous les cas on doit passer à Marigot à la fin du segment 7 pour rejoindre le début du segment 9 (petit rappel, le 8 est impratiquable). On choisi le confort de ne pas avoir 0 dollar sur nous et des repas un peu meilleur. On saute donc à l'arrière d'un Pick-up direction Marigot. Pas de chance on ne peut toujours pas retirer de l'argent car le distributeur est fermé. Par contre on trouve un magasin qui prend la carte et on sait donc qu'on pourra se ravitailler à coup sûr. Heureusement pour le liquide il nous reste une dernière chance avec l'aéroport qui est à quelques kilomètres à peine. Le stop n'étant pas un grand succès, on lâche nos 5 derniers dollar à un bus qui nous y emmène. Cette fois c'est la bonne le distributeur est bien présent et fonctionne ! Nous voilà de nouveau dans le sous. En Dominique les gens sont très gentils mais aussi souvent pauvres donc l'argent assure quand même de se tirer de n'importe quelle situation.

    On retourne donc à nouveau à Marigot pour se ravitailler et pimper nos repas. En guise de motivation pour la suite on décide de se faire un super plat pour le repas du midi. Mais c'était oublier qu'on ne trouve pas les ingrédients de nos rêves les plus fous (ô fromage). Ce sera donc salade au "ce que tu trouve qui a l'air bon". Avant de "cuisiner" on retourne au début du segment 7, et c'est une première, c'est un camion benne qui nous ramasse, ce dernier est déjà bien rempli et ramasse autant de monde qu'il en croise. Après notre salade à la tomate, aux beans, aux oeux, à la banane plantain crue trouvée sur le chemin, au maïs, à l'oignon, et bien sûr à l'huile d'olive, on est prêts à repartir.

    Le segment 7 nous enfonce directement en pleine nature, on retrouve nos passages dans les fougères et dans la jungle. La fin des segment inintéressants de route reboost totalement l'équipe qui avance alors à toute vitesse. Plus rien ne peut nous arrêter. Ah si le temps car comme nous sommes partis à 15h30 on en a pas tant que ça. Ayant appris de nos erreurs, on décide de chercher un peu à l'avance un coin pour dormir, plutôt que de finir tête baissé le segment et de galèrer à trouver un endroit pour dormir ensuite. On tombe sur un endroit parfait qui semble être une ancienne ferme. C'est super joli, super plat pour la tente et en plus pour une fois on est en hauteur plutôt qu'au fond d'une vallée. En plus non loin de là on trouve (enfin c'était prévu) une toute petite rivière en plein cœur de la jungle pour se laver et faire le plein en eau. En revanche on devra marcher une bonne heure en descente le lendemain pour finir le segment. Mais c'est pas grave car ce sera journée stop.
    Le cadre est notre super repas (pâtes, sauce tomate aux oignons revenu dans l'huile) couronne parfaitement notre journée. Dans la journée, on se demandait pourquoi on avait du mal à se coucher tôt (généralement 23h)en faisant a manger à 18h. On a compris quand on s'est rendu compte qu'on était entrain de faire une confiture de goyave au rechaud à 22h. On avait trouvé des goyaves sur la routes l'avant veille et elles commençaient à mal vieillir.

    On s'odort sur nos deux oreilles prêt pour la suite de l'aventure.

    Armel.
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  • Tag 82

    WNT J8

    7. Mai 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 24 °C

    La Bichave et l'Ascenseur émotionnel

    Il était une fois trois amis qui campaient en pleine nature dominicaise. Lors de leur réveil, ils furent surpris par un drôle de bruit sur le toile de tente. Serait-ce de la pluie ? En effet, de l'eau tombait du ciel depuis 4h du matin et cela ne semblait pas s'arrêter. Fort heureusement, l'ancienne abri abandonné était toujours plus ou moins accessible (moyennant une marche cassé pour moi) et ils purent s'y réfugier pour le petit déjeuner.

    Une fois celui-ci englouti et la logistique du matin effectué, il était l'heure de partir. Malheureusement, commencer une journée sous la pluie ne motive pas beaucoup les trois compères, mais ils se réconfortent en se disant qu'il n'y a qu'une heure et demi de marche annoncé jusqu'à la fin du segment. Ni une ni deux, ils filent sous la pluie !

    Bien évidemment, les premiers minutes sont peu agréables mais ils semblent s'y habituer alors l'humeur remonte, d'autant plus qu'une surprise de mère nature mettra du baume au cœur.

    Au détour d'une montée boueuse, Armel aperçois une des choses pour laquelle ils se sont élancés sur ce trek: un boa constrictor! En effet, niché dans le creux d'un arbre, il semble être dérangé et commence à en sortir, ce qui permet d'admirer sa taille ma foi restreinte pour un boa, mais atteignant un bon 1m50, voir 2m.

    Le moral est bon à ce moment là, mais cela sera de courte durée... La pluie a transformé le chemin en vrai patinoire et il faut être très attentif pour éviter la "Bichave" (La chute, en français). Cela résulte en une vitesse de marche très très lente et ils se rendent bien compte que 1h30 de temps ne suffira pas à engloutire la fin de ce segment.

    Les pieds sont trempés, ils pataugent dans la boue et le compteur de "Bichave" augmentent pour les 3 compétiteurs. La cerise sur le ponpon, comme dirait Armel, arrive lors de la traversée d'une rivière. Le pont d'origine n'existe plus, détruit probablement par Maria et il faut traverser la rivière à pied. Essayer de préserver les chaussures de l'eau ne fait plus sens, alors ils traversent gaudasses aux pieds. On atteint des niveaux de non-motivation peu observé jusqu'à lors, suivi de moments de fou rire un peu nerveux: les nerfs commencent à être usé.

    C'est finalement au bout de 4h (au lieu de 1h30 annoncé) qu'ils réussirent à s'extirper de la jungle pour rejoindre des chemin de terre et de béton. Exténués et le moral dans les chaussettes mouillés, ils s'arrêtent en plein milieu d'un chemin pour manger quelque chose, espérant récupérer des forces et de la motivation.

    Et oui, même si le segment n°7 est terminé, il faut maintenant rejoindre la route car le 8 n'est pas pratiquable et ils leurs faut le contourner en stop jusqu'au départ du segment n°9.

    Et c'est à partir de ici que la chance pointe le bout de son nez. En effet, un fermier arrive en même temps que la fin de leurs repas et les emmènent jusqu'à Marigot. C'était inespéré et cela leurs sauve une bonne heure de marche ! Une fois la civilisation atteinte, il est l'heure des décisions. Le timing est plus serré que prévu et le moral plus bas. Sachant que le segment n°9 est annoncé comme le plus dur de leurs chemin, Armel Clara et Titouan ne se sentent pas d'attaque pour le commencer le lendemain. Ainsi un jour de repos sera effectué, à Mero, proche du départ du segment sus-nommé.

    Il faut maintenant prévoir la nourriture pour les derniers jours avant de rejoindre Portsmouth et la fin du trek. Premier petit problème, le seul lieu où il est possible d'acheter de la farine de Kassave est fermé... Comment faire sans le carburant essentiel à nos marcheurs ? Deuxième coup de chance de la journée : le propriétaire passant à côté, il ouvre la "pharmacie" et leur vend 2 sacs !! Le moral remonte petit à petit.

    S'ensuit des courses bien chargés pour approximativement 4 jours et il est l'heure de partir. Après une session de stop assez courte comme il est coutume ici, les amis se retrouvent à l'arrière d'un petit camion de chantier, rempli de travailleurs sortant du boulot. C'est l'occasion rêvé d'essayer de faire sécher leurs chaussures et ils traversent l'île en les tenant dans le courant d'air, en discutant avec les ouvriers, en profitant du repos et de la vie.

    Leurs destination sera la côte ouest de l'île et lors du trajet, moyennant un petit demi tour pour récupérer les clefs d'un des travailleurs, les 3 voyageurs observeront le trajet parcouru c'est 4 derniers jours.

    Une fois la route principale de ce côté de l'île atteinte, ils suffira d'un rapide trajet en bus pour rejoindre Mero et enfin "Tikaz" la guesthouse qui leurs permettra de se reposer entièrement.

    C'est jour de fête aujourd'hui et celui-ci se termine au restaurant, avec un moral remonté à bloc !

    Les ventres bien remplis, les corps meurtri de nos 3 aventuriers finiront la journée sur des lit bien douillets.

    La moral de ce belle histoire sera la suivante : même si tu te bichave le matin, reste serein, car la chance n'est pas loin.

    Titouan de la rivière.
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  • Tag 83

    WNT J9 : Journée de repos

    8. Mai 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 27 °C

    Qui dit journée de repos, dit gros dodo pour les trois trekkers fatigués. Titouan le lève tôt devra trouver des occupations matinales pendant que le reste de l'équipe fait sa meilleure grasse mat.

    La journée commence donc assez tard, nous ne sommes pas très dynamiques mais ça fait du bien de démarrer en douceur. Nous avons profité de la nuit pour recharger toutes les batteries en prévision des prochains jours. Tous nos vêtements sont secs, et ils sentent presque bon ! Nous allons pouvoir faire les sacs l'esprit tranquille.

    Après un repas et un vrai café (enfin !), nous préparons nos affaires et planifions les trajets des prochains jours. D'après les informations que nous avons eues, venant de randonneurs qui ont déjà fait plusieurs segments du WNT, il nous faudra 2 jours pour terminer le segment 9. Même si nos cartes indiquent des temps et des dénivelés qui semblent faciles, nous faisont confiance à nos contacts car les derniers jours ont montré qu'il ne fallait pas se fier aux prévisions ! En effet, le secteur vers lequel nous allons est pluvieux, et le segment 9 n'est pas très emprunté, ce qui rajoute beaucoup de contraintes. Nous savons qu'il faut utiliser la machette sur plusieurs passages pour se faire un chemin.

    Nous avons donc l'intention de démarrer le segment 9 très tôt le matin et d'avancer le plus possible, quelles que soient les conditions. Pour optimiser le temps au maximum, nous irons en stop ce soir jusqu'au départ du segment, où nous planterons la tente afin d'être prêts à décoller le plus tôt possible le lendemain matin. Seul problème, c'est qu'aujourd'hui est un dimanche et la route que nous allons emprunter est très peu passante : elle mène seulement dans des fermes perchées au dessus de la vallée. Nous espérons donc tomber sur des fermiers, mais c'est peu probable puisqu'ils montent le matin sur leurs terres.

    Nous partons de Ticaz Toukité, notre logement si confortable, aux alentours de 14h30 - avec une inertie qui rendrait Newton jaloux. Nous trouvons facilement des voitures qui nous emmènent jusqu'au début de la route qui part de Salisbury et qui monte jusqu'au début du segment tant convoité. On est à l'entrée d'un village, les familles font la fête car c'est dimanche, on se dit que ça peut prendre un long moment d'arriver là haut.

    Nous avons très peu attendu, une voiture s'arrête déjà et nous propose de nous avancer. On se dit que c'est ça de gagné ! En discutant avec le conducteur, on se rend compte que la chance nous sourit : il connaît bien le segment que nous allons emprunter, mais surtout il connaît la route par cœur et vu sa maîtrise, il semble être passé à côté d'une carrière de pilote de rallye. Il décide de nous poser exactement au point de départ de la rando, en nous donnant des conseils avisés. On se rend compte à travers ses questions qu'il vérifie notre connaissance du trail, car il vaut mieux être renseigné sur cette partie. Nous l'avons sûrement convaincu, et c'est tant mieux puisque ça fait un moment que nous préparons cette partie du WNT, sûrement la plus difficile.

    Nous arrivons donc beaucoup plus tôt que prévu ! Le moral est au maximum, il ne nous reste plus qu'à trouver un endroit pour dormir. En avançant sur le début du sentier, on rencontre un fermier qui termine sa journée de travail. Nous ne sommes pas les premiers fous qu'il croise en direction du segment 9. Très accueillant, il nous propose de planter la tente sur un terrain plat devant une petite cabane, que nous auront aussi le droit d'utiliser. Il redescend chez lui à la tombée de la nuit, encore une fois nous sommes tombés sur quelqu'un de vraiment gentil et nous réalisons la chance que nous avons !

    On profite donc de tout le temps qu'il nous reste pour discuter organisation, travailler sur la suite du voyage, et préparer le départ du lendemain. On se trouve en altitude, proche de la montagne Morne Diablotin, et il fait super frais ! Ça nous fait du bien, c'est même l'occasion de sortir les pulls.

    On va se coucher après un bon repas, le classique bol de pâtes qui fait quand même plaisir, motivés et plein d'énergie pour les aventures qui arrivent.

    ✒ Clara
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  • Tag 84

    WNT J10 : L'expédition

    9. Mai 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 24 °C

    Le soleil se lève derrière Morne Diablotin, le plus haut sommet de Dominique surplombant le segment 9. Nous avons alors devant nous la journée la plus engageante du trek puisque que notre traversée de ce segment dépend de plusieurs paramètres : l'ouverture du chemin, la qualité du terrain, les éventuels obstacles et la météo. Nous avons prévu notre petite expédition à partir des infos d'un groupe qui l'a réalisé quelques semaines auparavant. Notre objectif est d'atteindre un spot où il est possible de poser la tente dont ces derniers nous ont donné les coordonnées GPS. Car finalement, le plus gros risque et de devoir continuer à marcher dans la jungle de nuit à la recherche d'un spot de dodo.

    Première bonne nouvelle on se lève dans un beau temps. C'est vraiment bon pour l'état du chemin et pour notre moral. Après une morning routine volontairement écourtée, on se lance sur le segment avec la pression de réussir notre objectif. La première heure nous permet d'avoir la température : le segment traverse inlassablement des ravines escarpées une par une, il est donc globalement raide. Ce dernier est très accidenté mais mieux ouvert que ce à quoi on s'attendait : la machette n'est pas nécessaire. Les personnes qui nous ont précédés nous on surrement bien aidé. Aussi la météo reste plutôt stable est le sol n'est pas détrempé. Les conditions ne sont donc pas les pires.

    Progresser est très long, il faut sans cesse passer au dessus des obstacles, s'appliquer à chaque pas pour nous pas perdre l'adhérence et dégringoler dans la pente. On avance donc très doucement mais surrement. Les cartes étant imprécises, on ne peut pas se fier aux distances, élévations et temps de marche annoncés mais on peut tout de même avoir une bonne idée du chemin parcouru. Après 3h de marche on constate qu'on a peu près réalisé un tier de la route, cela concorde à nos estimations et nous conforte dans le fait que nous sommes dans les temps. On continue ainsi et plus la journée avance plus nous sommes confiants. A la pause de midi qu'on a essayé de faire rapide, le moral est bon, tout semble ce passer comme prévu. Nous vivons cette journée plus pour le challenge que pour le plaisir du chemin qui n'a d'ailleurs pas grand intérêt si ce n'est qu'il est vraiment perdu dans le "bush" et qu'il apporte un vrai sentiment d'être au milieu de nulle part. On n'est apparemment pas les seuls à être perdu au milieu de nulle part puisqu'on à fait la surprenante rencontre d'un paon dont on n'a pas réussi à s'expliquer la présence.

    Le chemin devient un peu moins raide et moins glissant sur la fin de la journée et on atteint finalement notre objectif vers 16h30. Le spot n'est pas aussi sympa qu'on l'avait espéré, la zone est un poil trop petite pour notre tente et la rivière qu'on nous avait annoncée est plutôt un petit ruisseau. Ça fera l'affaire. On utilise le temps de jour qui nous reste pour l'améliorer en construisant un banc et une table en bambou.

    La distance parcourue n'est pas si longue, on a tout de même mis 6h à faire ce qu'un GPS annoncait en 1h30. On est tout de même super fatigués. A la tombée de la nuit, la pluie démarre et c'est pile ce qu'il nous faut pour nous donner envie une bonne fois pour toute de finir le trek. Après une douche dans une flaque et un repas sous la pluie on se réfugie dans la tente pour planifier notre plan de bataille pour finir le trek le lendemain plutôt que le surlendemain.

    Comment va se terminer cette aventure ? La suite au prochain épisode...

    Armel.
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  • Tag 85

    WNT J11 : Le tout pour le tout

    10. Mai 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 25 °C

    Dring Dring. ⏰

    6h du matin et en a peine 2 min tout le monde est réveillé, c'est très rare ! Et pour cause, chacun a sa mission du matin que nous avons prévu la veille.
    Clara et Armel s'attaque au rangement et pliage de la tente pendant que Titouan sors enfin le réchaud à gaz afin de concocter un petit déj rapide. Pour la première fois de tout le trek le menu change, ça sera porridge pour tous, car plus rapide à préparer.

    Tout est prêt, on décolle. L'objectif d'aujourd'hui est simple : finir le trek, et donc arriver à Picard, chez Gaspard et Anna. Ce qu'il nous attend : la fin du segment 9, le segment 10 et la moitié du segment 11. Let's go. 🚶‍♂️

    La fin du segment 9 est un peu plus praticable que le début de celui-ci, car on y trouve des chemins un peu plus dégagés et plats, ce qui nous permet d'être assez efficace. Le moral est à fond et on va même jusqu'à courir sur certaines portions en descent, tel Aragorn, Legolas et Gimli poursuivant les Uruk-Haï. Il nous faudra quand même 2 bonnes heures pour sortir de la jungle et rejoindre une route de ferme bétonné. Ensuite la carte nous indique 30 min de marche sur cette route jusqu'au départ du segment 10, il nous en faudra seulement 15 (vitesse = nous). 🚅

    A ce moment là on est quand même bien heureux, il est à peine 10h du matin et on a fini le segment 9, ce fameux sentier qui nous aura pris du temps mais surtout beaucoup d'énergies ! On enchaîne directement avec le n°10, qui est annoncé très facile ! Et il l'est assurément : Le chemin est plus large, plat et monte en zigzag au lieu de dré dans le pentu. On parle peu car on essaye de marcher vite encore une fois, pour être large. En effet on ne sait pas trop l'état du segment 11 et on a peur d'y passer beaucoup plus de temps que prévu. 🌴

    On s'autorise quand même une bonne pause déjeuner à 11h30 sous un jolie carbet. On est à moins d'une heure de la fin du 10,du coup tranquille. Ça sera riz et petits légumes aujourd'hui. 😋

    On fini ce segment en début d'aprèm sans trop forcer car la dernière partie est entièrement sur route. On entame donc le n°11 avec largement le temps d'arriver. On le sait maintenant, on va finir notre trek aujourd'hui. 🎉

    Et même assez rapidement au vu du sentier ! Une énorme allée bien large, tout droite et entièrement sur terrain plat nous permet d'avancer comme des fusées ! Une dernière descente et nous voilà au bord de la riviere de Picard, non loin de nos spot de baignade. On notera quand même un local qui nous indique que "this way is Picard". Merci, on commence à connaître 😂

    On remonte donc le terrain de Gaspard et Anna, en passant par le chantier. Il a bien avancé ! Le premier étage du Dôme est quasiment terminé et les murs sont plus épais que a notre départ. On ne reste pas très longtemps car on attend que deux choses : poser nos sacs et surtout nous laver. Nous avons atteint des niveaux jamais explorés en terme d'odeur nauséabonde et pestilentielle. Les discussions sur nos capacités olfactives sont les plus récurrentes c'est derniers jours et il nous tarde de faire partir tout ça. 🚿

    En arrivant, on croise Leila qui fait la sieste, puis Gaspar et enfin Anna. Nous sommes assez content de les retrouver et d'avoir un endroit où manger et dormir tranquille pour la nuit. On trie rapidement le propre du sale dans nos sacs et zou, direction les bains chauds.

    Après avoir rempli ces derniers de savons, nous sommes enfin propre avec des habits qui le sont aussi, et c'est un réel plaisir ! On mange des super burgers maison et on profite enfin d'une soirée tranquille, sans pression de marche le lendemain.

    On a encore du mal à réaliser qu'on a terminé c'est 11 jours de marche, mais on a en tête beaucoup de choses que l'on retiendra de tout ça.

    Vous en saurez plus dans le post récapitulatif du trek qui arrivera bientôt !

    Bisous ❤️

    Titouan
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  • Tag 85

    WNT : Le bilan

    10. Mai 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 28 °C

    🌿Attention, pour lire ce post on vous conseille de poser 1/2 journée🌿

    Après ces 10 jours d'aventures sur les sentiers de la Dominique, on avait vraiment envie de prendre du recul et apprendre de toutes nos expériences.

    Voici donc un petit bilan de ce qu'on a vécu, aimé et moins aimé, et quelques réflexions sur l'organisation générale de la troupe !

    Que dire d'abord sur notre logistique générale ? Nous en sommes plutôt contents, car dans l'ensemble tous les défis ont été relevés. Nous n'avons jamais manqué de nourriture, ni d'eau, nous avions même prévu trop par moments. Ça faisait donc des sacs bien lourds, mais nous nous sommes habitués au poids qui semblait si limitant le premier jour. On est contents d'avoir tenu notre planning de base, qui s'étalait sur 11 jours. Étant donné le peu d'informations disponibles sur l'état des segments et la rareté des lieux pour faire des courses, on a quand même réussi à se tenir à ce qui était prévu - malgré des petits changements, comme le jour de repos improvisé.
    On ne peut pas parler d'organisation sans parler évidemment de la money money. Sur ce point là, notons qu'on aurait pu faire mieux. C'est vraiment rare de pouvoir payer par carte bancaire, donc dans le doute il faut prévoir beaucoup de liquide. Nous sommes partis avec quelques réserves de cash, certes, mais pas suffisantes !

    Parlons aussi de notre organisation sur le plan des spots de dodo. On n'a pas trouvé la solution optimale pour ce trek, et cette question qui revenait tous les jours était souvent une source de stress, et d'incertitude. En effet, pour être sûr d'avoir un endroit correct où dormir chaque jour, il faudrait réserver des guest house à l'avance et ce pour toute la durée du trek. On ne se rend pas bien compte quand on vient des Alpes, mais dans la jungle les zones plates et sans végétation dense sont extrêmement rares. Nous en avions parlé avant de démarrer le trek, et ce n'était pas notre souhait de dormir tous les soirs en guest house car on préfère privilégier une vraie expérience de trekking. On a remarqué au fil des jours qu'on aurait pu améliorer notre fonctionnement, en s'adressant plus souvent aux locaux pour planter la tente sur leur terrain (qui est souvent plat et plus dégagé que la forêt vierge, vous vous en doutez). Les quelques fois où nous avons osé faire le pas en avant, ça s'est vraiment bien passé et on se dit que c'est à retenir pour la suite !

    On en profite donc pour aborder la question des relations avec les locaux rencontrés pendant ces 10 jours. Après coup, on trouve qu'on a manqué d'ouverture à certains moments. Dans plusieurs cas, on a écourté les conversations, on a été plus méfiants qu'à notre habitude, et surtout moins ouverts. Le problème, c'est que nos objectifs durant ces 10 jours n'étaient pas compatibles avec de vraies rencontres, puisqu'on était toujours limités par le temps et surtout par la tombée de la nuit, donc chaque minute est précieuse. Il faut aussi ajouter qu'on voyait ces 10 jours comme une sorte de challenge physique, on est donc partis dans un contexte peu propice aux rencontres. On trouvait rarement du temps pour nous-mêmes, donc malheureusement ça rend difficile d'accorder du temps aux autres - surtout qu'en Dominique ce n'est pas une personne mais au moins une dizaine par jour qui nous abordent, et d'habitude on adore ça !

    Ensuite, il faut noter que nous sommes partis dans l'optique de découvrir la Dominique de l'intérieur, voir des paysages incroyables, être bluffés. Tous les trois, on est habitués à randonner pour rejoindre des sommets, ou des beaux points de vue. Nous nous sommes rendus compte petit à petit que nous n'allions pas trouver ça sur un trek de 10 jours : quand on choisit de traverser un pays entier, il y a évidemment des passages à couper le souffle, mais il y a aussi des moments moins intéressants ! Et cela fait partie du jeu.
    On a d'ailleurs remarqué que notre approche du trek à évolué au cours de celui-ci. Lors des quatre premiers jours, on avançait vers la découverte des paysages, des rivières et de la nature de la Dominique. Puis, avec l'accoutumance et aussi peut-être une réduction de la qualité du décor, notre lassitude nous a poussés à considérer de plus en plus la marche pour son challenge. Cette mentalité a fini par évoluer de nouveau sur les derniers jours : on marchait pour finir.

    À travers cette expérience nous avons été confrontés à l'influence de la fatigue sur la motivation et le mental. Les premiers jours, nous avons fait nos plus grosses performances physiques (jusqu'à 1300m de dénivelé positif et 21km de distance en une journée), le tout avec les sacs à dos. Pourtant ces journées sont parmi nos préférées, et nous avons rarement été démotivés durant cette période. À partir du jour 6, nous avons remarqué que notre motivation était plus en dents de scie, nous étions plus fermés et parfois stressés. On passait de l'euphorie et l'extase à la démotivation totale en l'espace de quelques minutes. Le point de non retour qui a achevé notre moral était sûrement sur le jour 8, lorsque nous avons mis 4h à parcourir 5km, dans la boue, les pieds mouillés... C'est à ce moment que nous avons décidé de prendre un jour de repos, nécessaire physiquement et surtout mentalement sinon nous n'aurions sûrement pas fini le trek (sachant que le segment 9 qui nous attendait derrière était le plus dur).
    Nous ne sommes pas les plus attachés au confort, pourtant nous nous sommes surpris à rêver d'une douche et de vrais lits par moments - et même d'un F1 à Paris dans les pires moments, c'est dire.

    Nous avons aussi constaté l'importance de la préparation mentale. En effet, sur le segment 9, nous nous étions préparés à marcher sur un sentier très peu entretenu, raide et engagé. Nous savions que le rythme serait plus lent, et grâce à ces informations nous avons gardé la motivation pendant toute la marche (par contre on note un gros coup de mou quand on s'est lavés dans une flaque, qu'on a mangé sous la pluie et tendu la tente dans un arbre...).

    On a souvent été déçus de nos spots de dodo, qui n'étaient pas toujours à la hauteur de nos espérances, mais il faut retenir que quand il fait nuit, tous les chats sont gris ! Ah non, quand il fait nuit, peu importe la vue car on a juste besoin de manger et dormir, et on oublie le reste autour. On est aussi super contents de la dynamique du trio, car il restait toujours une personne motivée pour remonter le moral de ceux qui avaient plus de mal ! Et s'il y a bien une chose que la fatigue n'a pas réussi à atteindre, c'est notre amitié... toujours pas de disputes à l'horizon, même dans les moments les plus durs.
    Par contre il y a un point à améliorer : à force de passer notre temps ensemble, on pense tous de la même manière et parfois on passe à côté de choses évidentes, et on rate des opportunités. Avec le manque de recul par moments, on a eu tendance à s'enfermer dans de mauvais modes de pensée.

    À retenir de cette expérience riche en émotions : les premiers jours nous étions à la découverte de l'île, sur la suite nous sommes passés à la découverte de nous-mêmes...

    ✒ Tout le monde
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  • Tag 86

    Dominique : suite et fin.

    11. Mai 2022 in Dominica ⋅ ⛅ 29 °C

    Notre dernier jour de marche nous a déposé chez Gaspar et Anna qui nous ont gentiment accueillis avec un super repas. Cette soirée nous laisse tout juste le temps de nous retourner et de booker un Rbnb à Roseau, la capitale que nous n'avons encore pas vraiment découverte. Aussitôt arrivés aussitôt repartis après une bonne nuit de sommeil dans nos lits retrouvés. On est installés en plein cœur de Roseau et on jouit d'une liberté et de la proximité de toutes les enseignes. Au programme pour les prochains jours : rien. Ou presque, le lendemain de notre arrivée Maelle et Sam nous rejoignent dans le logement pour que nous puissions partager nos 3 derniers jours en Dominique tous ensemble. Une petite expédition à Scott's head tout au nord de l'île nous fait profiter une dernière fois des snorkelings dans cette magnifique baie qui est un spot de freediving réputé à l'international. Et pour cause, c'est une fosse qui plonge à pic à plus de 100 m de profondeur. On a même la chance d'apercevoir une impressionnante raie Léopard. A part ça on a trainé tranquillement dans Roseau, cuisiné, dansés à une ultime reggae night et mangé nos dernières tartes Jamaicaines (oui ça n'a rien à voir avec la Dominique mais c'est super bon).

    Nos aventures Dominiquaises se terminent, on est un peu tristes parce que cette île c'est un gros coup de cœur pour nous trois. On prévoyait de rester 3 semaines, finalement on a passé plus d'un mois et demi dans cette culture qui nous a tellement marqués ! On se sent super chanceux et privilégiés d'avoir visité l'île avec des locaux, noué de belles amitiés, et surtout d'avoir été plongés dans un mode de vie et une culture tout à fait différents de nos standards européens. Ce séjour restera pour nous une source d'inspiration, et peut-être qui sait, nous reviendrons un jour voir la maison de Gaspar et Anna terminée.

    Armel et un peu Clara.
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  • Tag 90

    Bonjour Martinique

    15. Mai 2022 in Martinique ⋅ ⛅ 28 °C

    Après avoir dit au revoir à la Dominique depuis le ferry, nous voilà fraîchement débarqués en Martinique. On rejoint la pointe du bout à Trois Ilets où on a réservé un Rbnb (encore la veille au soir...) pour deux jours, le temps de prendre nos marques et de trouver un logement pas trop cher. Le choc est assez violent entre la Dominique et cet endroit hyper touristique qui n'a guère de différence avec la côte d'Azur. Mais bon, le confort d'une belle douche, de grands lits et de la clim aura su nous faire accepter le changement. Le soir venu, c'est le moment de dire au revoir à Maelle et Sam qui nous quittent après une petite soirée avec une de leur amie. On avait fini par vraiment s'attacher et c'est avec beaucoup d'émotion qu'on repense à toute les petites aventures qu'on a vécues. On à hâte de les recroiser en France, car c'est sûr, ça arrivera. De leur côté ils rentrent en France pour travailler un peu et planifier la suite de leurs périples. Sam nous a d'ailleurs fait un incroyable cadeau de départ en nous prêtant son harpon dont il n'a pas besoin en métropole, on va enfin pourvoir passer à de la chasse plus sérieuse qu'au harpon à l'os taillé.

    On a trouvé un logement moins cher avec une vue magnifique sur la baie de fort de France. On en a profité une semaine à l'occasion de laquelle on a refait nos CV et démarché tous les bars et restaurants du coin à la recherche d'une expérience dans ce milieu, seul moyen qu'on ai trouvé pour vivre la Martinique de l'intérieur tout en ayant un logement et pourquoi pas une voiture pour visiter l'île. Surprise, la première enseigne visitée par Titouan lui demande de venir bosser dès le lendemain pour un extra. L'expérience est globalement mal vécue par ce dernier puisqu'il n'a même pas le droit à un petit briefing. Il a travaillé dans le stress et la pression, c'est pas très motivant pour la suite. Ce championn a quand même réussi la belle performance de débarrasser l'assiette d'une personne qui était partie aux toilettes.
    Vous vous doutez bien qu'on a pas fait que ça, on a évidemment commencé à explorer les fonds marins de la Martinique en visitant quelques baies et en expérimentant nos premières chasses. Par exemple on est allé à la grande Anse D'arlet. C'était incroyable, on a vu des bancs énormes de petits poissons, avec des plus gros qui chassaient dedans, des raies léopard magnifiques, et j'en passe. Clara c'est fait un copain poisson et Armel à fait notre première belle prise en attrapant un pompaneau sole, dégusté le soir même et jugé délicieux à l'unanimité. Anse Noire et anse Dufour ont aussi été de belles expériences visuelles mais aussi dangereuses : Clara s'est brûlé les pieds sur le sable au point d'avoir des cloques le lendemain. C'est un raté total pour sa carrière de fakir, c'est dommage après tous ses entraînements de yoga.
    Aussi, en recherchant des compères de Spike ball sur les réseaux, on a prit contact avec Romain, un INP Toulouse fraîchement diplômé qui travaille pour la méteo de la Martinique. Finalement c'est pour faire une rando avec son groupe d'amis qu'on la rencontré. Cette première rando était, après le WNT, une petite baladinette et on eu largement le temps d'aller taper quelques balles au Spike après.
    La fin de cette semaine un peu creuse est arrivée vite et en attendant d'obtenir des réponses de la part des restaurants, on a décidé de repasser en mode road trip pour visiter l'île tout cherchant d'autres plans de voyage.
    C'est le retour tant attendu (ou pas) du mode roots !

    Armel
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  • Tag 98

    Mada Road Trip J1

    23. Mai 2022 in Martinique ⋅ ☁️ 28 °C

    Journée bien chargée pour Armel et Titouan, qui passent la matinée en stage de pêche - on peut dire qu'ils nagent en plein rêve. Ils apprennent les bases de l'agachon, vont pêcher avec des palmes de pro dans les trous et reviennent en conquérants avec des soleils francs, une bourse, et un poisson lion.
    Pendant ce temps, Clara se fait une petite grasse mat et commence à ranger l'appart entre deux séances de yoga avec vue sur la baie des 3 ilets.

    En raison de la matinée très active pour nos deux pecheurs fous, un gros contrecoup de fatigue se fait ressentir. Heureusement, nous avions prévu large (pour une fois) et nous rendons l'appartement tout propre, prêts à aller chercher la voiture. Ça y est, c'est le retour du mode roots.

    Nous démarrons tout feu tout flamme, excités à l'idée de manger des sushis au poisson frais issu de notre propre pêche. Nous nous rendons sur une plage repérée à l'avance, elle répond à tous nos critères : plage sauvage, éloignée des habitations, sans trop de moustiques. Il fait déjà nuit mais nous sommes confiants car le spot est magnifique. Notons qu'il y a une petite marche entre la route et la voiture, qui vaudra un petit aller retour de 30 minutes à Clara partie récupérer l'anti-moustique.
    Il est 21h, Armel et Titouan sont en train de lever les filets des poissons, et c'est là que les aventures commencent. Nous apercevons à quelques mètres une énorme tortue luth qui sort de l'eau, très probablement pour aller pondre. Nous sommes super impressionnés et nous essayons de nous faire discrets pour ne pas la déranger. Dans les 2h qui suivent, nous verrons 2 autres tortues se diriger vers la plage pour aller pondre. Nous comprenons que nous sommes sur une plage très stratégique pour la ponte des tortues, c'est magique mais c'est vraiment important de les laisser tranquilles dans ce moment clé pour la reproduction de l'espèce. Il est 23h, nous n'avons pas encore mangé, mais nous décidons de changer de plage pour laisser les tortues tranquilles. Info pour ceux que ça intéresserait : les tortues viennent pondre sur la plage sur laquelle elles sont nées ! Elles peuvent prendre plusieurs heures à choisir leur lieu de ponte, et il leur faut des conditions très précises en température et en humidité.

    Nous arrivons vers minuit sur une plage avec beaucoup moins de charme, une autre tente est plantée dessus, mais nous n'avons pas vraiment d'autre option. Le poisson pêché il y a quelques heures n'était pas au frais, nous décidons donc de le cuire. Les sushis se transforment en riz très vinaigré avec du poisson cuit et du wasabi beaucoup trop fort. Nous allons donc nous coucher bien fatigués mais plongés dans le bain de l'expérience roots, once again, prêts à arpenter la Martinique.

    ✒ Clara
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  • Tag 99

    Mada Road Trip J2

    24. Mai 2022 in Martinique ⋅ ⛅ 29 °C

    La logistique de la tortue.

    Faire la fête avec les tortues entrain de pondre c'est chouette, mais ça fait se coucher tard ! Alors on essaye de dormir le plus possible ce matin, ce qui ne fait pas bien tard avec le combo plage touristique + soleil de plomb. On arrive tout de même à se reposer un peu et à plier le camp de manière efficace.

    Aujourd'hui est le premier vrai jour de notre road trip et nous avons bien l'intention d'en profiter ! Et non c'est une blague, ce road trip nous permet également de visiter des endroits pour préparer la suite, et c'est ce que nous avons fait.

    Un des encadrant du stage de chasse sous marine de Armel et Titouan leur a parlé d'un woofing non loin de là qui a bonne réputation. Nous décidons d'aller y jeter un œil, voir si ils sont en recherche de volontaire. Nous découvrons donc un jardin magnifique et plein de vie sur les hauteurs de Anse Mitan, ce qui donne vraiment envie ! Seulement ils n'ont pas de place pour nous car c'est un woofing très demandés... Mais nous passons du temps à discuter avec le propriétaire qui nous donne des contacts de workaway en Martinique, ce qui nous donne quelques pistes !

    Ensuite, nous revenons sur nos pas, à Anse Mitan, pour aller faire une lessive, quelques courses et préparer des post Findpenguin et Insta. Une fois cette logistique effectué, la matinée est déjà bien entamée voir terminée et nous nous arrêtons sur la plage pour picniquer et faire sécher quelques affaires. Et quel picnique : plus de 200g de fromage par personne à la pesé, et deux victimes : une Tomme et un Beaufort, on sent que ça commençait à bien nous manquer !

    Le rythme de la journée est lent et la motivation peu élevé, mais il fallait bien faire ces choses là un moment. Mais à partir de maintenant on est bon ! On peut partir et quitter Trois-Îlets !! Direction Anse d'Arlet où nous avons visiter la Grande Anse il y a quelques jours. Cette fois ci nous visons le bourg, espérant trouver une plage sympa pour dormir.

    Et oui on ne veut pas reproduire l'erreur de hier soir, donc on se met en tête de trouver un endroit de dodo rapidement, et de jour surtout !

    Le bourg sus nommé ne sera pas accepté par le comité de décision et sur les conseils d'un local, nous rejoignons Petite Anse, quelques kilomètres plus loin qui s'avéra être une superbe plage, sans trop de monde : la perfection.

    Vu qu'on y arrive relativement tôt, Armel et Titouan en profite pour faire un rapide snorkeling dans la mer un peu agité, et Clara une petite séance de yoga sur la plage. On notera la présence de très gros poissons (des Snooks) vraiment au bord de la plage, dans environ 50 cm d'eau : très impressionnant !

    Ça nous a fait du bien de faire des activités détente après le stress de la veille et les obligations de ce matin. Le moral remonte et on se lance dans quelques parties de domino avant de commencer à cuisiner notre repas du soir : pâtes pesto rosso, "Miam" dit Armel

    On ira ensuite se coucher détendu, avec quelques moustiques et toujours énormément de chaleur sous la tente: la montre de Clara affichera une température de 34°C toute la nuit, ce qui l'obligera à se coucher sur sa serviette, dans l'abside de la tente pour essayer d'avoir un peu d'air.

    Bonne nuit les baroudeurs !
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