- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 41
- dimanche 5 mars 2023
- ☀️ 19 °C
- Altitude: 791 m
ArgentineCentro Civico41°8’2” S 71°18’36” W
2400 km de stop, objectif Bariloche
5 mars 2023, Argentine ⋅ ☀️ 19 °C
Ça y est, après un mois de trek en Patagonie on en a fini avec la rando pour quelques temps et notre nouvel objectif c'est d'aller retrouver Guillaume à San Carlos de Bariloche en Argentine. À l'heure qu'il est on est à Puerto Natales presque à la pointe sud du Chili alors Bariloche c'est pas la porte à côté : on en a pour plusieurs jours de route.
Torres del Paine c'était génial mais aussi super éprouvant physiquement donc on est un peu sur les rotules, d'autant plus avec toute la fatigue accumulée pendant ce mois de folie. Du coup on décide de s'accorder une petite grasse matinée puis d'aller manger des hamburgers dans un petit restaurant de la ville : un vrai plaisir qui change de notre riz thon tomate traditionnel.
En début d'après-midi, on marche jusqu'à la sortie de la ville pour faire du stop et commencer la longue route qui nous attend. Deux possibilités s'offrent à nous : prendre la ruta 40 qui est directe mais que beaucoup de gens nous ont déconseillée car elle est peu fréquentée. Ou bien faire un long détour pour rejoindre la côte Est où passe la majorité des gens et des camions. On est arrivés par la ruta 40 alors on décide de tenter par l'Est. Il commence à pleuvoir et le vent semble ne jamais se calmer dans cette partie du monde, heureusement, une voiture s'arrête rapidement et la conductrice, une jeune guide du parc de Torres Del Paine nous fait passer la frontière Argentine (30 km).
On continue de tendre le pouce et un couple de Chiliens venus faire leurs courses en Argentine pour profiter des bas prix dans le pays nous emmènent jusqu'à la ville suivante : Veintiocho de Noviembre, oui oui c'est bien le nom d'une ville (20 km). Pour l'instant on avance plutôt bien et malgré le mauvais temps qui nous mine un peu le moral on reste focus sur notre objectif : rejoindre la côte Est. Pendant qu'on marche sur le bord de la route, une famille qui roule dans l'autre sens s'arrête et nous explique que la route vers laquelle on se dirige a beau être la route principale vers l'est, elle n'est presque pas fréquentée à cause de sa mauvaise qualité. Ils nous proposent de nous déposer à un endroit plus adapté pour faire du stop, on accepte volontiers bien qu'un peu déçus de devoir rallonger encore notre trajet.
S'en est suivie l'heure et demie d'attente la plus compliquée depuis le début du voyage : une route quasiment déserte, un vent de chacal, pas plus de 3 degrés et bien sûr de la pluie, beaucoup trop de pluie. À ce moment là, trempés et grelottants, on a presque failli perdre espoir. C'est alors que Félix, un grand-père argentin nous a sauvé la mise et nous a emmené pour deux heures de route jusqu'à Esperanza (150km). C'était vraiment un chouette trajet, Félix était quelqu'un de touchant : il nous a parlé de la misère dans laquelle beaucoup d'argentins et argentines vivent aujourd'hui et du fait qu'ici l'exploitation des ressources de la terre ne profite presque jamais aux populations locales. Il nous a aussi offert du maté bien chaud et, transits de froid comme on l'était, on l'a dégusté avec presque une larme à l'oeil.
Arrivés à Esperanza on a essayé de continuer notre route mais le soir tombant, on a rapidement laissé tomber et on s'est mis en quête d'un lieu où passer la nuit. Esperanza c'est pas vraiment la ville idéale pour passer ses vacances et globalement à part une station essence et du sable, on n'y trouve pas grand chose et certainement pas un camping. On avait vu que la gendarmerie possédait un jardin et acceptait que les voyageurs y plantent leur tente. Mais pas de chance, quelqu'un nous avait devancé. Juste à côté on repère une ambulance et on réalise que le bâtiment voisin est celui des secours. On tente notre chance et les ambulanciers adorables acceptent de nous laisser camper dans leur jardin à condition qu'on lève les voiles avant l'arrivée de leur chef le lendemain à 9h. Petit bonus et pas des moindres : l'homme de garde pour la nuit nous offre des raviolis que nous sommes ravis d'accepter. Cette journée a été quelque peu éprouvante et on est contents qu'elle se termine sur une note si positive. On se couche tôt, fatigués, rassasiés et enfin secs.
Deuxième jour de stop, on se lève pleins d'énergie, motivés comme jamais et à 8h30 on commence à tendre le pouce. 4 heures. On a attendu 4 longues heures avant qu'une voiture ne s'arrête, certes il ne pleuvait pas mais nos nerfs ont été mis à rude épreuve. Notre conducteur nous dépose une heure plus tard à Rio Gallegos (100 km). Nous voilà enfin sur la côte Est !
Cette fois on est sur un gros axe avec pas mal de passage, il fait froid et le vent souffle toujours fort mais au moins on est au sec et il y a même un petit abris de béton pour les autostoppeurs. On commençait à peine à faire chauffer de l'eau pour le riz quand un voiture s'arrête et sa conductrice nous propose de nous déposer à Fitz Roy (la ville et non la montagne) à plusieurs centaines de kilomètres au nord de là. On est trop heureux d'accepter et on passe donc 5 heures en compagnie de Laura, une gendarme d'une trentaine d'années. La route est belle et on croise beaucoup de guanacos. Depuis quelque temps on aime bien demander aux personnes avec qui on voyage si elles ont l'habitude de prendre des gens en stop, Laura nous répond que non et semble un peu mal à l'aise ce qui pique ma curiosité. Je lui demande alors ce qui l'a poussée à nous prendre, voici sa réponse : "Vous aviez l'air d'avoir froid et puis [coup d'œil gêné] avec tes cheveux longs je t'ai pris pour une fille et ça m'a décidé à m'arrêter." Ça nous a bien fait rire et par la même occasion j'ai eu la preuve que ne pas me couper les cheveux du voyage était une idée de génie. (600 km).
Il n'est pas très tard quand elle nous dépose alors on espère pouvoir pousser encore une cinquantaine de kilomètres et passer la nuit à Commodo Rivadavia. Au bout d'une heure d'attente, quelque chose dont on rêvait depuis qu'on a commencé à voyager en stop se produit : un camion s'arrête à notre hauteur et nous propose de monter. C'est ainsi que nous avons fait la rencontre de Facundo qui faisait le chemin entre Ushuaia et Buenos-Aires et avec qui nous avons roulé toute la nuit en direction du Nord. Au total on a passé 18 heures avec lui et c'était une expérience inoubliable ! Voyager dans un camion c'est vraiment partager le quotidien de son conducteur, ça donne presque l'impression d'entrer chez lui. En plus Facundo était super sympa, il nous a raconté pleins d'anecdotes sur son métier et il connaissait la région par cœur. 13 heures de route, 5 heures de repos sur une aire d'autoroute, environ 15 litres de maté et surtout 850 km plus tard, nous voilà arrivés aux abords de Las Grutas. Facundo nous dépose un peu avant la ville au niveau d'une intersection avec une route qui mène directement à San Carlos de Bariloche. Il est alors 13h et après d'ultimes remerciements on se retrouve de nouveau tous les trois le pouce levé au bord du chemin. C'est fou ce que le climat peut changer entre le nord et le sud et la première chose qui nous frappe quand on descend du camion est la chaleur : il fait 30 dégrés et la zone est désertique sans le moindre coin d'ombre pour échapper au soleil, c'est pas franchement attrayant comme endroit pour faire du stop mais on n'a pas vraiment le choix et puis on touche presque au but ! Il y a peu de passage, la chaleur se fait de plus en plus écrasante au fur et à mesure que le temps passe et le niveau de nos gourdes diminue à vue d'oeil. Au bout de 2h30 nous vient une idée dont nous ne sommes pas peu fiers : agiter une gourde vide en même temps que nos pouces lorsqu'une voiture passe pour l'encourager à s'arrêter ne serait-ce que pour vérifier que nous ne sommes pas en train de mourir de soif. Une fois la voiture arrêtée il nous suffit d'user de notre charme naturel pour qu'elle accepte de nous emmener. Ça a marché du tonnerre : en une demie heure un couple qui allait dans l'autre sens nous a offert une bouteille de soda et peu de temps après une voiture s'arrête enfin à notre hauteur. Mieux encore, le conducteur va jusqu'à San Carlos de Bariloche, on a du mal à y croire mais on va réussir à atteindre notre destination ce soir ! C'est parti pour les dernières 6 heures de routes dans la campagne désertique, enfin il me semble que c'etait ça le paysage, je n'en suis pas sûr car j'ai dormi la très grande majorité du temps (650 km). On atteint Bariloche aux alentours de 23h, on se hâte de trouver un coin d'herbe pour poser la tente en bordure de la ville et on se couche ravis d'être arrivés et aussi complétement lessivés par ce petit périple. Au total on aura parcouru près de 2400 kilomètres en moins de 72 heures.
Guillaume nous rejoint le surlendemain alors on profite de notre dernière journée à trois pour faire des courses, racheter des cartes SIM argentines, trouver un camping sympa et déguster une pizza de la victoire pour célébrer la belle page de ce voyage que nous sommes sur le point de tourner.
Mardi 7 mars en fin d'après-midi, Guillaume arrive lui aussi à Bariloche et nous voilà enfin réunis tous les quatre, prêts pour de nouvelles aventures avec un équipage au complet.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 43
- mardi 7 mars 2023
- ☁️ 18 °C
- Altitude: 778 m
ArgentineCentro Civico41°7’59” S 71°18’37” W
Retrouvailles à San Carlos de Bariloche
7 mars 2023, Argentine ⋅ ☁️ 18 °C
On est arrivé un jour avant Guillaume alors on trouve un chouette camping et on passe la première journée à se reposer après notre petit périple en stop. On en profite aussi pour faire des courses et se préparer un bon repas. Guillaume arrive le lendemain et quel plaisir d'enfin être tous les quatre réunis, l'aventure peut vraiment commencer ! Avec Anto et Édouard on accuse le coup du mois de trek que l'on vient de passer alors on décide de rester à Bariloche pendant encore deux jours histoire de vraiment se détendre et récupérer. On a tout de même fait plusieurs balades et une chouette rando en montagne pour ne pas perdre les bonnes habitudes. On a aussi visité le musée du chocolat et rencontré un couple argentin avec qui on a bien sympathisé. Enfin au camping, on a eu la surprise de tomber sur deux grenoblois avec lesquels on a beaucoup rigolé et passé une super soirée.
Les temps de pause c'est bien mais il est déjà l'heure de reprendre la route direction Pucon pour notre premier volontariat et une fois n'est pas coutume on fait ça en stop !En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 48
- dimanche 12 mars 2023
- ☁️ 16 °C
- Altitude: 225 m
ChiliRío Claro39°16’22” S 71°58’36” W
Volontariat à Pucon
12 mars 2023, Chili ⋅ ☁️ 16 °C
Nous voilà partis pour 3 semaines de volontariat au parc naturel de Salto El Claro près de Pucon, on est perdus dans la montagne et au programme on devra accueillir les visiteurs, s'occuper des animaux et du potager, faire du jardinage et couper du bois à la hache, beaucoup de bois.
Le travail manuel nous fait du bien et quel bonheur d'enfin se poser un peu, on est logé dans une cabane super confortable dans laquelle on a une cuisine ! On peut même se servir dans le potager pour cuisiner c'est royal. Tous les jours on emmène les chiens Lawen et Choco se bainger près de la cascade du parc, on se prend vite d'affection pour les deux labradors et les plus courageux iront piquer une tête avec eux à quelques reprises. On profite de nos jours de pauses pour aller se balader dans les environs, notamment dans le parc Huerquehue où on a fait une rando superbe. La dernière semaine on passe aussi une journée mémorable à faire du rafting sur la rivière avec des guides super marrants.
On a trois hôtes : un jeune couple, Catha et Roberto et Marcella la mère de Catha. On s'entend super bien avec les deux premiers avec qui on partagera plusieurs repas et bons moments, en revanche on a plus de mal avec la mère qui est globalement très désagréable. Tant pis on se débrouille pour l'éviter autant que possible.
Ces trois semaines ont vraiment été à part dans le voyage, on a profité d'une routine simple et proche de la nature et ça nous a fait le plus grand bien. Petit bonus pour la nourriture : on a passé le plus clair de notre temps libre à cuisiner et les repas font clairement partie de nos meilleurs souvenirs.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 68
- samedi 1 avril 2023
- ☁️ 11 °C
- Altitude: 1 601 m
ChiliCurarrehue39°28’52” S 71°40’30” W
Villarica Traverse
1 avril 2023, Chili ⋅ ☁️ 11 °C
[En raison d'une grève générale d'un bon mois à la rédaction de Very Road Trip, nous enregistrons quelques retards de publications. Ces retards seront rattrapés dès que possible, en attendant on reprend l'écriture des posts actuels, pour que vous soyez informés en direct]
La mamie de Guillaume a une amie dont la fille habite à Pucón, alors forcément on est passés la voir pendant notre séjour dans la région. Elle s'appelle Justine, a la trentaine et est super sympa. Elle vit avec son copain Thomas, un chilien qui est guide de montagne. Une fois notre workaway à Pucón fini, ils nous ont invité à faire un asado (un barbecue, pour ceux qui ne sont toujours pas bilingues chilien). Le repas était incroyable, avec des steacks parfaitement cuits. On a bien rigolé avec eux, mais on ne s'est pas couchés tard car le lendemain on commençait la Villarica Traverse : un trek de 78km et 4600 de D+, que l'on avait pour objectif de faire en 3 jours. Ce trek a la particularité de longer 3 volcans emblématiques de la région : Lanin, Quetrupilan et Villarica.
Initialement c'est Thomas qui nous a chauffé à faire ce trek et il devait nous accompagner. Seulement, 2 jours avant le départ, une de ses formations a été déplacée et il ne pourra finalement pas le faire avec nous.
Le réveil sonne tôt ce matin, par chance le changement d'heure nous permet de dormir une heure de plus. Après avoir reparti la nourriture du trek, on petit déjeune avec Justine et Thomas qui ont préparé des œufs brouillés! Un café bien serré me permet de finir de me réveiller.
Ils nous déposent gentiment au début de la randonnée, proche de la frontière argentine à presque une heure de voiture de Pucon. Eux aussi vont randonner dans le coin mais seulement pour la journée. Le premier jour, les paysages alternent entre forêts et prairies luxuriantes et plaines volcaniques désolées. On dirait le Mordor. Après 3 semaines de sédentarité à aider dans le Parque Salto del Claro, la première journée est un peu difficile. On arrivera à notre objectif : la laguna azul, juste avant que le soleil ne se couche. À 20h30 on s'endort éreintés par la journée et les jambes lourdes comme du plomb
La nuit est froide. On s'en rend particulièrement compte le matin en voyant les bords de la lagune gelés et les toiles des tentes givrées. Aujourd'hui, on va atteindre le point le plus haut du trek avec une vue incroyable sur tous les alentours et les 3 volcans. On mange au sommet pour se reposer et bien profiter de la superbe vue avant la descente. L'avoine du matin, le riz thon du soir et les sandwichs du midi dénotent avec nos petits plats bien cuisinés des semaines précédentes. Le soir on poussera jusqu'à une zone de camping le long d'une rivière, le dernier point d'eau avant la fin du trek.
Comme pour les deux jours précédents, il fait grand beau pour la dernière journée de trek. L'étape consiste à contourner entièrement le volcan Villlarica pour arriver à la station de ski de Pucon. Le soleil tape, on enchaîne les montées et les descentes dans du sable pas très palpable, c'est vraiment fatiguant. Mais encore une fois, les points de vue valent le détour. On arrive épuisés à la station de ski vers 17h30. Il nous faut maintenant rejoindre Pucon, comme on remarque qu'il n'y a pas de bus on espère pouvoir descendre en stop.
En attendant les voitures, on discute avec un groupe d'amis chiliens et américains, malheureusement ils sont déjà 4 dans la voiture. Mais après avoir bien discuté et leur avoir expliqué notre situation, la conductrice nous propose quand même de nous emmener à Pucon! Il a fallu bien se serrer pour rentrer à 8 dans la voiture 5 places, mais c'était amusant, surtout pour les deux qui ont passé le trajet dans le coffre. Les 3 amies et un de leur fils étaient vraiment adorables, elles nous ont déposés exactement où on le souhaitait et elles nous ont même donné leur contact au cas où on aurait un quelconque souci.
Soulagés d'être bien arrivés à Pucon, on décide de se faire plaisir en allant au restaurant manger d'énormes hamburgers ! Et comme randonner ça creuse, on en a repris 2 à partager. Une bien belle fin pour la Villarica Traverse.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 73
- jeudi 6 avril 2023
- ⛅ 17 °C
- Altitude: 13 m
ChiliValdivia39°49’2” S 73°14’32” W
Deux p'tites journée à Valdivia
6 avril 2023, Chili ⋅ ⛅ 17 °C
Après 7 heures de bus, nous voilà arrivés à Valdivia. On se pose dans un camping super confortable et on profite d'une journée ensoleillée pour se prélasser : on était KO après la Villarica traverse. On visite un peu en fin d'après-midi et on découvre une très jolie ville portuaire, calme et pleine de couleurs. Sur le port de nombreux lions de mer dorment sur le bitume c'est rigolo et ça a l'air super normal. Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, on part visiter un ancien fort espagnol dans le village de Niebla. On termine la journée en faisant un tour au marché de Valdivia célèbre pour son poisson et il est déjà l'heure de partir prendre un bus direction Puerto Montt.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 75
- samedi 8 avril 2023
- Altitude: 21 m
ChiliPunta Castro42°29’2” S 73°45’41” W
Vacances à Chiloé
8 avril 2023, Chili
Ce matin après une nuit beaucoup trop courte dans le bus, on arrive à Puerto Montt où Gui et Ed se mettent en quête d'une voiture à louer. Pendant ce temps, Anto et moi on s'en va faire des courses pour les prochains jours que l'on va passer sur l'archipel de Chiloé : un coin assez unique en son genre au Chili avec des paysages magnifiques et de jolies villes pittoresques. Une fois le bolide récupéré et les courses dans le coffre, nous voilà partis pour quatre heures de route. Le trajet passe super vite, pour moi en tout cas parce que j'ai honteusement dormi du début à la fin. Vers 13h on arrive sur Chiloé et on profite d'un superbe point de vue sur la mer avant d'aller déjeuner sur la plage : un vrai bonheur. On passe le reste de la journée à se balader dans plusieurs villages portuaires et on termine l'après-midi à Ancud où on profite d'une bonne glace. C'était une journée très détente qui nous a fait du bien et on a vraiment apprécié la liberté offerte par la voiture. On plante la tente dans la campagne tout prêt de l'eau et on passe la soirée à jouer aux cartes avec le clapotis des vagues en fond : j'adore ça.
Il a plu une bonne partie de la nuit et le temps ne semble pas près de s'améliorer. Alors au matin on remballe rapidement nos affaires et on se réfugie dans la voiture. Au programme aujourd'hui : faire le tour des églises. Oui oui on a passé la journée à passer de village en village pour aller voir des églises. Elles sont pleines de couleurs et attirent de nombreux touristes chaque année. Avec la pluie on ne pouvait de toute façon pas faire grand chose d'autre et à part la frustration de ne jamais pouvoir entrer à l'intérieur c'est un tour qui nous a bien plu. Le soir venu on campe ne nouveau près de la mer et la pluie ne faiblissant pas on se dépêche de manger et on passe la soirée dans la voiture à discuter, écouter de la musique et jouer aux cartes. Certes on était serrés mais on a bien rigolé et je crois que louer cette voiture fait partie des meilleurs investissement que l'on ait fait depuis le début du voyage. Sans elle on aurait été trempés jusqu'aux os pendant trois jours non stop.
Le lendemain, on termine notre tour des églises puis on se rend à Dalcahue où l'on retrouve nos copains de l'Ense3 : Arzoo Maël et Léonard, eux aussi de passage à Chiloé. Ça nous a fait super plaisir de les croiser et on passe un petit moment à discuter et à prendre des nouvelles les uns des autres. Ça fait tout drôle de croiser des potes de Grenoble si loin de chez nous et chaque groupe repart de son côté avec la promesse de se retrouver le lendemain pour une randonnée. On passe le reste de la journée à visiter Castro, la plus grande ville de Chiloé où l'on savouera d'ailleurs un excellent repas dans un restaurant local. On plante la tente près du départ de la rando du lendemain et comme on a bien aimé le mood de la veille, on passe de nouveau une bonne partie de la soirée dans la voiture. On se la joue même un peu poète ce soir là et on écrit tous les quatre quelques vers à l'élégance douteuse.
Ça y est c'est notre dernier jour sur Chiloé et comme on a un timing un peu serré pour la suite et pas mal de route à faire pour retourner sur le continent, on se lève tôt pour aller marcher. Le sentier qu'on a choisi de suivre commence par longer la plage puis monte progressivement dans les hauteurs de l'île. On admire des paysages absolument superbes et on est contents de faire une petite rando, ça nous manque rapidement ces choses là. On arrive en fin de matinée à notre objectif : une grande plage de sable blanc complètement déserte. Guillaume et moi on en profite pour aller piquer une tête dans l'eau presque pas trop froide. Au moins on pourra dire qu'on s'est baignés dans l'océan Pacifique Sud. Sur le retour on devait revoir les copains de la veille mais manque de chance on ne les croise pas. À l'heure qu'il est on a toujours pas élucidé ce mystère : comment on a fait pour se rater alors qu'on était sur le même chemin ? On est frustrés et un peu déçus mais aussi super contents de notre petite excursion. On pique-nique alors que le soleil commence enfin à pointer le bout de son nez et on reprend la route en milieu d'après-midi.
Maintenant il faut qu'on se dépêche de rentrer à Puerto Montt parce qu'avec Édouard on prend un bus pour Santiago dans la soirée. Pour la première fois depuis qu'on s'est retrouvé, on a décidé de séparer un peu le groupe : Guillaume et Anto restent ensemble pour visiter la région des lacs et passer un weekend à Valparaiso, Édouard veux voyager un peu seul et faire de la rando près de Mendoza et moi je vais rendre visite à un ami du lycée qui fait un stage à Santiago. On atteint Puerto Montt dans les temps et après des au revoir déchirants et la promesse de se retrouver dans une semaine à Mendoza, on scinde notre bel équipage en deux.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 85
- mardi 18 avril 2023
- ☁️ 20 °C
- Altitude: 763 m
ArgentineMendoza32°53’21” S 68°50’45” W
Mendoza et Bodegua
18 avril 2023, Argentine ⋅ ☁️ 20 °C
Ça y est on est à Mendoza posé dans une chouette auberge et notre équipe s'est agrandie : pour les jours qui viennent on sera accompagnés par Tom et Théo les deux Grenoblois qu'Edouard a rencontré pendant sa virée en solo. La ville est super jolie alors on passe de longues heures à s'y promener. Avec Anto on en profite aussi pour boucler nos dossiers d'admission pour l'année prochaine. Mendoza est connue en Argentine pour son vin dont les cépages sont d'ailleurs souvent les mêmes qu'en France, pour notre dernier jour on décide donc de faire un tour de vélo tout en visitant quelques vignobles. Cest une journée super agréable, on en apprend plus sur la fabrication du vin dans la région, on se promène entre les vignes et bien sûr on goûte aux produits . Ça fait super bobo j'avoue, mais c'était bien kiffant et les amateurs de vin rouge se sont régalés. Le fait d'être en vélo ajoutait un petit plus et on garde de cette journée un super souvenir.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 88
- vendredi 21 avril 2023
- ☁️ 21 °C
- Altitude: 37 m
ArgentineCaballito34°36’58” S 58°26’0” W
Buenos-Aires c'est grand
21 avril 2023, Argentine ⋅ ☁️ 21 °C
En quittant Mendoza on sépare l'équipe en deux pour le trajet jusqu'à Buenos Aires que l'on souhaite faire en stop : d'un côté Guillaume et Anto et de l'autre Edouard et moi. On fait évidemment la course pour savoir quelle équipe arrivera la première, nous avions déjà gagné la première manche entre Bariloche et Pucon et le duo Anto et Guillaume voulait sa revanche. Du moins c'est ce que l'on croyait : ils sont effectivement arrivés les premiers à Buenos-Aires mais ils nous ont avoué des mois plus tard y être allés en bus ces gros chacals! Bref l'histoire retiendra qu'on a gagné 2-0.
À Buenos Aires on a prévu de retrouver Flor et Danel, un couple d'Argentins qui nous avait pris en stop quand on était en Patagonie. Le lendemain de notre arrivée, ils nous invitent à un festival vegan auquel on se rend sans trop savoir à quoi s'attendre. On est curieux et Flor possède une petite entreprise de fabrication de fromage vegan, on les retrouve donc à leur stand et on passe quelques heures à se balader et à goûter tout ce qui attire notre attention. Bilan des courses : on s'est régalés, on a pu rediscuter avec Flor et Danel qui sont vraiment des amours et nous invitent à dîner chez eux en fin de semaine.
À Buenos Aires on a fait plein de choses : la ville est immense alors on a passé plusieurs jours à en arpenter les avenues principales, on a visité des parcs et des jardins, traversé des marchés, visité quelques musées, fait un tour au fameux quartier coloré de la Boca et mangé une quantité gargantuesque d'empanadas. On a aussi passé quelques très chouettes soirées dans des bars et boîtes de la ville. La soirée passée chez Flor et Danel restera mémorable : tout le groupe de rock de Danel était présent et on s'est marré comme jamais. Ce couple fait partie de nos plus belles rencontres du voyage et j'espère vraiment avoir l'occasion de les revoir un jour.
À Buenos Aires on a aussi profité d'avoir un chouette Airbnb pour cuisiner, on a pu recroiser Alice, une française super cool qu'on avait rencontrée à El Calafate, et bien sûr Anto et Guillaume, footeux dans l'âme, sont allés voir un match de la Boca. Apparemment l'ambiance était complètement folle. Au total on a passé 11 jours ici c'est rare qu'on soit resté si longtemps au même endroit mais ça en valait largement la peine, Buenos-Aires c'est une ville qui nous a marqué et beaucoup plu malgré le fait que ce soit une immense capitale.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 99
- mardi 2 mai 2023
- ⛅ 19 °C
- Altitude: 423 m
ArgentineCórdoba31°25’11” S 64°11’33” W
Cordoba merci !
2 mai 2023, Argentine ⋅ ⛅ 19 °C
Après Buenos Aires on sépare de nouveau le groupe : Anto et Edouard vont voir les chutes d'Iguazu et faire une virée au Paraguay tandis que Guillaume et moi on prend la route pour Cordoba. Cette fois pas de stop on s'autorise le luxe de prendre le bus.
Cordoba c'est vraiment une ville qui m'a plu : c'est assez grand pour y faire plein de choses tout en restant à taille humaine, il y a pleins de randos sympas à faire pas loin et les gens sont super gentils. On loge en Airbnb chez Mitchi, un prof d'histoire argentin d'une trentaine d'années avec des dreadlocks et un accent à couper au couteau comme on en avait encore jamais entendu. En Argentine on ne parle évidemment pas comme au Chili, ce serait trop simple. Le plus gros défi c'est de s'habituer au fait que les Argentins prononcent la syllabe "ll" : "ch".
Bref Mitchi est un peu un personnage, il nous fait bien rire et surtout il est super accueillant avec nous : il nous donne plein de conseils de visites, nous parle de l'histoire de la région et nous invite même à manger un soir. Encore une fois on est étonnés par cette hospitalité naturelle et par la familiarité dont Mitchi fait preuve avec nous, c'est comme si on était ses vieux potes. On se promène pas mal dans la ville, on visite des musées dont celui de la mémoire qui nous a beaucoup marqué. En Argentine dans les années 80 c'était la dictature et de nombreuses personnes ont été torturées et tuées. Beaucoup d'enfants d'opposants ont aussi été arrachés à leur famille et encore aujourd'hui, un immense travail de mémoire est réalisé pour permettre à ces enfants devenus adultes de retrouver leurs racines. C'est de tout cela que traite le musée et le tout dans les anciens locaux de la milice du gouvernement de l'époque. Ça donnait un côté très concret aux témoignages et ça nous a beaucoup touchés.
Au programme de ces premiers jours on a aussi mangé des dizaines d'empanadas, fait de l'escalade et une petite session match NBA dans un bar.
Ensuite on a décidé de se faire un petit trek à deux dans Las Gigantes, une chaîne de montagnes située à quelques heures de bus. Nous sommes donc partis deux jours et demie pour un trek un peu spécial : peu de kilomètres mais beaucoup d'exploration et de défis d'orientation car le parc national était peu voir pas balisé du tout. À cette occasion j'ai eu la bonne idée d'oublier la bombonne de gaz et nous avons donc eu le plaisir de manger à deux reprises du riz ramolli plutôt que cuit dans de l'eau froide pour le dîner. Au cas où vous auriez la douteuse idée de vouloir essayer sachez que c'est mauvais. Le premier jour on marche 4 heures pour gravir le plus haut sommet de Las Gigantes. L'ascension nous demandera de faire appel à nos compétences d'escalade mais on finit par y arriver et la vue est plutôt spectaculaire. Le deuxième jour on veut se rendre dans une vallée en contrebas dont on nous a vanté la beauté. C'est là qu'on a galéré et que sans indication sur le chemin on s'est retrouvés à devoir grimper et ramper entre les branches et à traverser de petits cours d'eau. Mais on a fini par y arriver et à atteindre cette petite vallée dont le décor était digne du Seigneur des anneaux.
Le troisième jour nous avons simplement eu à rejoindre l'arrêt de bus à l'entrée du parc, mais comme il n'y a qu'un bus tous les 3 jours on a pris de l'avance et nous sommes arrivés une petite heure en avance. Cela nous a donné l'occasion de commencer à lire Harry Potter en espagnol.
De retour à Cordoba on retrouve les copains et on fête notre réunion en allant boire une bière dans un bar. Ce soir là on fera la connaissance d'un couple de français faisant un mois de volontariat dans un foyer pour orphelins à deux rues de notre Airbnb. Suite à cette rencontre j'ai passé les trois journées suivantes avec eux au sein de l'association Manos abiertas à aider l'équipe d'animation et s'occuper de jeunes orphelins de la ville. Au total il y avait une quinzaine d'enfants âgés de 1 à 9 ans. Ça a été pour moi une expérience très touchante et qui m'a énormément plue, les animatrices et animateurs m'ont accueilli à bras ouverts et les enfants étaient absolument adorables et surtout dotés d'une énergie apparemment infinie. Ce petit volontariat gardera une place toute particulière dans mon voyage et marque la fin de notre virée dans la ville de Cordoba.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 111
- dimanche 14 mai 2023
- ☀️ 28 °C
- Altitude: 526 m
ArgentineJosé de la Quintana31°48’9” S 64°25’1” W
Adoptés par une famille Argentine
14 mai 2023, Argentine ⋅ ☀️ 28 °C
Quand on faisait du stop pour aller à Buenos Aires avec Edouard on avait fait la connaissance de Frederico un père argentin vivant dans un petit village à une heure de Cordoba. Nous avions gardé contact et voilà qu'il nous invite à passer une journée chez lui avec sa famille et de partager un locro : plat typique de la campagne argentine à base de fèves et de viande.
Nous voilà donc tous les quatre à faire une heure de bus pour rejoindre le point de rendez-vous donné par Frederico. Arrivés sur place, celui-ci vient nous chercher en 4x4 et nous emmène jusqu'à son village qu'on peut sans exagérer qualifier de complètement paumé. On est un peu intimidés et on ne sait pas trop à quoi s'attendre mais c'est un peu pour ce genre de moment qu'on est partis en césure alors on fonce. Et qu'est ce qu'on a bien fait ! Les Guiterrez nous accueillent comme si on faisait partie de la famille et on profite d'une ambiance chaleureuse, animée et joyeuse autour d'un repas absolument délicieux. Un vrai repas de famille en fait. Sont présents : Frederico, Beti son épouse, leurs quatre enfants, le grand père ainsi qu'un ami de la famille qui parle un peu français.
Ca a été un moment lunaire, on s'est tous sentis super bien et on a passé une journée géniale. Au debut Béti était un peu sceptique à l'idée de recevoir chez elle quatre inconnus rencontrés sur la route. Et au final le courant est super bien passé, elle a été aux petits soins avec nous et s'est proclamée notre "madre Argentina" au moment de notre départ, depuis elle prend tres régulièrement de nos nouvelles. Une vraie perle cette dame.
Au final on est invités à passer la nuit sur place et on plante nos tentes dans le jardin. On passe une soirée très chouette à discuter et on a apprend à jouer au Truco : un jeu de carte typique argentin dont on galère à comprendre les règles mais qui aujourd'hui est devenu un jeu qui nous est très cher. On part se coucher avec un grand sourire sur le visage.
Le lendemain matin on part faire une petite rando dans les montagnes qui bordent le village avec l'aîné de la fratrie et on passe encore une fois un bon moment de camaraderie. On termine ce petit séjour par un troisième repas avec toute la famille puis Frederico nous raccompagne jusqu'au bus qui nous ramenera à Cordoba.
Notre histoire avec cette famille est vraiment l'exemple parfait de l'hospitalité dont les gens font preuve dans cette partie du monde et nous gardons un souvenir bien précieux de notre rencontre avec eux.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 114
- mercredi 17 mai 2023
- ☀️ 26 °C
- Altitude: 2 081 m
ArgentineArroyo Totora25°22’3” S 66°14’4” W
F*cking solid volontariat
17 mai 2023, Argentine ⋅ ☀️ 26 °C
Pendant qu'Anto et Edouard font la boucle Sud de Salta en stop, Guillaume et moi on part pour Seclantas en bus afin de rejoindre notre second volontariat qui m'a été conseillé par le frère d'un pote ayant beaucoup voyagé en Amérique du Sud. On fait la rencontre de Martina et Johan respectivement allemande et sud africain qui vivent depuis 6 ans dans la campagne profonde Argentine et ont construit leur maison en terre. Avec eux on va faire du BTP et pleins de travaux nécessaires à l'entretien et l'aménagement de leur lieu de vie. Le travail est super intéressant : on apprend à faire des briques en terre, on répart un pilier du toit et quand les deux autres compères nous rejoignent quelques jours plus tard, on creuse puis on construit les fondations d'un futur bâtiment. C'est parfois assez bête et méchant mais aussi vraiment satisfaisant ! On se donne à fond et on est crevé chaque soir mais on apprend un tas de choses, le couple a trois chiens adorables et on kiffe l'expérience de vie qui nous est proposée : toilettes sèches creusées dans le sol par nos soins, nuits sous la tente et douche froide. C'est roots et rigolo comme mode de vie.
Nos hôtes sont sympas mais un peu radins sur les quantités de nourriture. Ils sont aussi complotistes, collectionnent plus ou moins tous les "phobes" imaginables et fument des joints à longueur de journée. Bref on partage pas grand chose avec eux en terme de valeurs alors on decide de partir au bout d'une dizaine de jours parce qu'on sent qu'on a fait le tour de ce que l'on pouvait vivre à leurs côtés. On termine notre sejour à Seclantas par une super rando en montagne dans un décor aride et plein de cactus qui laissera à certains quelques souvenirs épineux et douloureux.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 126
- lundi 29 mai 2023
- ☀️ 11 °C
- Altitude: 3 478 m
ArgentineDepartamento de Tumbaya23°37’45” S 65°48’21” W
En voiture pour la boucle nord
29 mai 2023, Argentine ⋅ ☀️ 11 °C
De retour à Salta on se pose quelques jours pour visiter la ville et surtout trouver une voiture à louer. Cela fait, nous voilà partis pour quatre jours en vadrouille au nord de Salta pour aller en découvrir toutes les merveilles de la région! Le premier jour on fait pas mal de route et on découvre une région verdoyante avec des forêts denses et magnifique. Le soir on plante la tente près d'un lac et on joue jusqu'à pas d'heure au tarot. Le lendemain on visite plusieurs village typique de la region de Jujuy. C'est vraiment stylé, les paysages sont orangés on se croirait dans Star Wars. On enchaîne avec une chouette rando qui nous mène jusqu'à une cascade et le soir on plante la tente en sauvage au bord de la route. Anto se mange une chute magnifique en déplaçant ses affaires et un bout de verre lui ouvre profondément la paume de la main. Rien de mieux qu'une bonne cicatrice comme souvenir de voyage. Troisième jour, on reprend la route pour se rendre jusqu'à un fameux point de vue permettant d'admirer les montagnes aux 14 couleurs ! La route est longue et on passe pour la première fois la barre des 4000 ça fait bizarre. Le paysage est complètement surréaliste, les photos parlent d'elles mêmes et il n'y a pas grand chose à ajouter, on est bouche bée. Ensuite on reprend la route : plusieurs heures sur une route défoncée avec notre fidèle Ford Ka pas du tout adaptée, et on finit par arriver au désert de sel Argentin : les Salinas Grandes. On a crevé une roue sur les 10 derniers km mais la voiture a tenu bon jusqu'à l'arrivée. Le soir on met la tente directement sur le sel et on se couche tôt. Ça a été la nuit la plus longue et difficile du voyage car il faisait froid, mais genre vraiment froid, nos gourdes ont gelé dans la tente et aucun de nous quatre n'a pu fermer l'oeil plus de quelques heures tant on était frigorifiés. À 6h pétante on se réfugie dans la voiture pour tenter de se réchauffer et on rigole beaucoup d'avoir eu une idée si stupide. On rentre tranquillement à Salta après avoir changé notre roue puis on part prendre un bus vers notre nouvelle destination : la Bolivie !En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 130
- vendredi 2 juin 2023
- ☀️ 13 °C
- Altitude: 3 667 m
BolivieTahua20°8’54” S 67°32’8” W
Plein les mirettes dans le Sud Lipez
2 juin 2023, Bolivie ⋅ ☀️ 13 °C
Après une nuit dans le bus on arrive en Bolivie, le pays est bien plus dépaysant que le Chili ou l'Argentine. Dans les rues séparant les maisons de briques, les petits tuktuks se klaxonnent de partout et sur les trottoirs des petites dames en habits traditionnels nous interpellent aussi bien pour nous vendre des légumes que des pinces à épiler. On est à Tupiza, le lendemain on commence 4 jours dans le Sud Lipez, une région désertique au sud de la Bolivie. Comme c'est difficilement accessible, on a fait la route à bord de "Valeria" le 4x4 de notre guide denommé Ernan.
Durant les 3 premiers jours on navigue entre des lagunes plus incroyables les unes que les autres, des ruines, des formations rocheuses et des geysers. C'est vraiment une région magnifique. Ernan est hyper intéressant, il nous explique les phénomènes géologiques, l'histoire du pays et des peuples et en profite même pour nous glisser un de ses poèmes de temps à autre. Les paysages sont désertiques et les villages très rares, on a vu bien plus de lamas que de d'humains.
Le Sud Lipez est à une altitude plutôt élèvée, autour des 3000/4000m. Du coup même s'il fait bon la journée, les nuits sont froides, très froides, tellement froides qu'on dort dans nos duvet malgré les 3/4 épaisseurs de couettes. Heureusement le soir un petit matecito et la bonne nourriture d'Ernan sont là pour nous réchauffer.
L'avant dernier jour on arrive au Salar d'Uyuni, une étendue de sel de 11 000 kilomètres carrés et de 70 mètres d'épaisseur en moyenne. C'est un paysage exceptionnel quand on est dessus. Le soir on va voir un couché de soleil sur le Salar avec une petite bouteille de rouge et du fromage pour le plus grand bonheur de Gui. Et on dort dans une auberge entièrement fabriquée en blocs de sel, des murs jusqu'aux lits.
Le lendemain on part de nuit pour voir le lever de soleil sur une des îles qui "flotte" sur le Salar. Une vue magnifique pour un jour bien particulier, en effet c'est l'anniversaire d'Anto qui aura le droit de souffler ses bougies sur le Salar, c'est pas donné à tout le monde. Puis on traversera le désert de sel, et on prendra comme tous les touristes sur le Salar, des petites photos rigolotes en jouant avec la perspective.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 136
- jeudi 8 juin 2023
- ☀️ 21 °C
- Altitude: 2 437 m
ChiliSan Pedro de Atacama22°54’32” S 68°11’59” W
Des retrouvailles à Atacama
8 juin 2023, Chili ⋅ ☀️ 21 °C
On enchaîne directement après le Salar d'Uyuni avec un autre gros morceau : le désert d'Atacama au Chili. Cette fois on sera accompagné par nos trois potes américaines rencontrées à Pucon et avec qui Guillaume et Anto étaient allés à Valparaiso. À cette occasion, on a loué un 4x4 7 places, le genre de monstre qui fait exploser la taxe carbone de tout le monde mais avec lequel on peut rouler pleine balle sur un champ couvert de bosses.
On arrive sur place un jour avant les filles alors on décide de se faire une rando et on monte pour la première fois au dessus de 5000m, on va même jusqu'à 5500. Ça se passe bien et il semble qu'on supporte tous les 4 plutôt bien l'altitude, c'est encourageant pour la suite comme on espère pouvoir gravir un sommet à 6000m en Bolivie.
Une fois le groupe au complet, on se balade pendant deux jours dans les environs d'Atacama et on se régale de paysages plus beaux et impressionnant les uns que les autres : des lacs roses et bleus, des reliefs montagneux acérés et des geysers. Le deuxième jour on trouve même des sources d'eau chaude naturelles et on profite d'un bain parfois tiède et parfois brûlant. C'était un bonheur ! Atacama c'est aussi le lieu où on a enfin pu croiser deux copines de Grenoble qu'on espérait voir : Lella et Salomé. Le dernier jour, alors que les américaines étaient parties tôt le matin, nous avons loué des vélos tous les 6 pour aller faire un tour dans la superbe Garganta del Diablo (gorge du diable). C'était super impressionnant, les formations rocheuses donnent l'impression d'être sur une autre planète et quel plaisir de pouvoir prendre un peu de vitesse en VTT à la descente. Tard dans la nuit, après avoir observé le ciel magnifique et être à moitié morts de froid, on reprend la route en bus en direction de Potosi.
Petit bonus : le deuxième soir, alors que l'on faisait des courses en ville, on est tombés par hasard sur Catha et Roberto nos hôtes de volontariat de Pucon. On les a invité à passer la soirée chez nous et ça a été un moment super chouette, convivial et improbable.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 140
- lundi 12 juin 2023
- 🌬 10 °C
- Altitude: 3 880 m
BoliviePotosí19°34’20” S 65°45’20” W
Passage par Potosí
12 juin 2023, Bolivie ⋅ 🌬 10 °C
Après le Sud Lipez on se dirige vers Sucre la capitale. Mais sur la route on décide de s'arrêter à Potosi où se trouve l'une des rares mines en activité qu'il est possible de visiter.
On arrive à Potosi et en se baladant dans les rues, on découvre se qui va par la suite devenir une addiction : les jugos naturales soit les jus naturels. Il s'agit de petites boutiques qui croulent sous les fruits et avec lesquels les vendeuses fond des smoothies. Les fruits sont super bons et on peut choisir n'importe quelle composition, un délice.
Le lendemain on a prévu d'aller visiter la mine. On passe récupérer des équipements de sécurité qui ont l'air de sortir d'une autre époque et direction la mine. En arrivant on se prend une vraie claque. Les conditions de travail des ouvriers sont horribles, la plupart n'ont aucun équipements de sécurité et rien n'est motorisé. Les mineurs poussent des chariots de plusieurs tonnes sur des rails, puis d'autre tri à mains nues les roches à la sortie. On est gêné de faire du tourisme dans les mines juste à côté, mais d'un autre côté ça permet de prendre conscience de comment les matériaux qu'on utilise après en Europe sont produits.
Dans la mine plus on s'enfonce, plus on sent la chaleur augmenter, c'est impressionnant. On observe les galeries et les veines de zinc dans certaines, le guide nous explique un peu le fonctionnement. Les mineurs sont très superstitieux, et pour se procurer protection et chance ils vénèrent le "tio", c'est en gros le diable qui reigne sous terre. Il y a une salle dans la mine avec une statuette de ce diable au fond et à qui les mineurs viennent régulièrement offrir feuilles de coca, cigarettes...En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 142
- mercredi 14 juin 2023
- ☀️ 13 °C
- Altitude: 2 818 m
BolivieSucre19°2’8” S 65°15’33” W
Sucre en détente
14 juin 2023, Bolivie ⋅ ☀️ 13 °C
Nous voilà arrivés à Sucre l'une des deux capitales de la Bolivie avec La Paz. On loge dans un Airbnb super confortable et on passe la première journée à visiter les principales places et parcs de la ville. Sucre c'est une de mes villes favorites en Bolivie, j'y ai adoré l'atmosphère mais je dois bien reconnaître que c'est hyper relou de passer son temps à monter et descendre pour aller quelque part. Ici on a découvert le plaisir de manger dans les marchés : En Bolivie il y a d'immenses marchés couverts sur plusieurs étages où l'on vend principalement de la nourriture. En général, l'un de ces étages est une sorte de grande cantine avec plusieurs stands de nourriture proposant chacun leurs plats. Ces stands sont souvent tenus par des mamans boliviennes en habit traditionnel et personnellement je suis vite devenu accro à leur cuisine simple, riche et délicieuse (surtout les soupes).
Sucre c'est la ville dans laquelle on a retrouvé "Ande et tentes" : les 4 anciens collocs de Guillaume eux aussi en césure en Amérique du Sud alors on passe pas mal de temps avec eux : visites, restos, match de foot contre des locaux et festival de musique c'était vraiment cool. Pour ce qui est du festival un peu moins cela dit car à cette occasion Anto et Édouard se sont fait voler leur téléphone.
Les gars d'Ande et tentes sont à Sucre depuis presque un mois et font un volontariat dans une association sociale appelée IPTK. Cette asso a plusieurs pôles mais sa principale activité est de s'occuper des enfants en proposant des demies journées d'aide aux devoirs, des entraînements sportifs et des activités de rue ludiques pour les jeunes défavorisés en périphérie de la ville. Ça faisait longtemps qu'on entendait parler de cette asso alors un jour avec Guillaume, on accompagne les gars pour une après midi d'entraînement de foot et de basket. J'en profite pour rencontrer certains responsables et après une petite discussion, on convient qu'avec Anto, nous passerons la semaine suivante en tant que bénévoles au sein de l'association. Pendant ce temps Édouard et Guillaume iront faire un trek plus au nord.
Ça a été une semaine géniale ! Le contact avec les jeunes, l'accompagnement scolaire, faire du sport avec eux : on a adoré même si à la fin on en pouvait plus de poser des divisions. L'équipe d'encadrants était adorable en plus ce qui ne gâche rien. Et le dernier jour nous avons pris part à un atelier dans un quartier défavorisé de la ville où nous attendait une trentaine de jeunes avec qui on a fait des exercices de maths. Ces enfants là nous ont particulièrement touchés parce qu'on voyait bien que beaucoup n'allait que peu voir pas du tout à l'école au quotidien. Cette expérience nous a aussi permis de réaliser à quel point le travail infantile est une normalité dans ce pays. Au centre, les professeurs nous ont expliqué que les enfants qui venaient, faisaient leurs devoirs en vitesse et repartaient aussitôt étaient souvent obligés de travailler aux côtés de leurs parents. Pour ces enfants, l'école est souvent reléguée au second plan et nos conversations avec eux nous l'ont bien confirmé.
Une semaine c'était bien trop court à mon goût mais nous sommes finalement repartis. Sur le chemin nous avons passé une journée à visiter la jolie ville de Cochabamba puis nous avons rejoint nos deux compères à La Paz pour commencer un nouveau chapitre de trek.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 154
- lundi 26 juin 2023
- ☀️ 10 °C
- Altitude: 4 429 m
BolivieTuni16°14’55” S 68°14’23” W
Tuni et rando en haute altitude
26 juin 2023, Bolivie ⋅ ☀️ 10 °C
Après une bonne nuit de sommeil à La Paz, on est partis pour Tuni : un tout petit village à 4400 mètres d'altitude où l'on va passer quelques jours pour s'entraîner à randonner à plus de 5000 et préparer nos corps à faire un 6000 la semaine suivante. Pour ce trek on est accompagnés par Chloé une pote de Phelma. On loge dans une petite auberge et on fait des randonnées à la journée, c'est un peu de la triche d'appeler ça un trek du coup mais bon... En tout cas on est ravis de ne pas dormir sous la tente parce qu'il caille comme il faut la nuit ici !
Le premier jour à peine arrivé, Guillaume se sent super mal et déclare forfait pour la journée, c'est le début d'une mésaventure qui durera malheureusement plusieurs semaines. On part donc un peu dépités faire un tour dans les environs et découvrir de jolis lacs qui bordent le village. Le soir on se régale d'un bon repas bolivien et on joue aux cartes. Le jour 2 c'est le plus difficile : on veut gravir le pico Austria qui culmine à 5300 mètres. On y va doucement mais sûrement, à haute altitude il ne faut pas se presser. Finalement, on arrive en haut après 4 bonnes heures de marche, on a le souffle court mais la vue imprenable sur toute la vallée nous fait oublier la fatigue. On redescend tranquillement et on rentre au camp ravis ! Le troisième et dernier jour est beaucoup plus tranquille, Guillaume parvient à nous accompagner lors d'une petite balade en bord de lac, j'en profite pour piquer une tête mais il fait trop froid pour rester longtemps dans l'eau. Pour la suite on revoit notre programme : on comptait directement enchaîner avec le Huayna Potosi (le fameux 6000) mais l'état de Gui ne lui permettant pas un tel effort, on décide de reporter de quelques jours en espérant que cela lui laissera assez temps pour s'en remettre. Aussi, nous voilà partis pour Copacabana, au bord du lac Titicaca, à la frontière entre la Bolivie et le Pérou'En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 157
- jeudi 29 juin 2023
- ☀️ 10 °C
- Altitude: 3 841 m
BolivieCopacabana16°9’58” S 69°5’11” W
Copacabana et lac Titicaca
29 juin 2023, Bolivie ⋅ ☀️ 10 °C
Copacabana est une ville magnifique et typique Bolivienne de par ses couleurs et son atmosphère. Mais ce qui fait son charme c'est le fait qu'elle soit au bord du lac Titicaca, le plus grand et haut lac navigable d'Amérique du Sud. On passe donc la matinée à visiter la ville, on monte dans les hauteurs et on admire la vue sur le lac. En début d'après-midi, on prend le bateau pour se rendre sur l'Isla del Sol, une petite île réputée pour ses paysages et ses ruines incas. On débarque, on marche deux bonnes heures pour traverser l'île jusqu'à un village où l'on se régale dans un petit resto et où on passe la nuit. Le deuxième jour on se lève tôt et on part marcher jusqu'aux ruines incas. Il n'y a presque personne, les paysages sont splendides et l'atmosphère est super apaisante. On reste longtemps dans les ruines à admirer la crique en contrebas puis on descend se tremper les pieds avant de rentrer en vitesse au village pour attraper le bateau qui doit nous ramener à Copacabana. Une fois de retour sur la terre ferme, on retrouve Guillaume dont l'état ne s'est pas suffisamment amélioré pour qu'il puisse randonner dans les jours à venir. On est dégoûtés mais sûrement pas autant que lui et pendant qu'il reste encore quelques jours se reposer ici, avec Anto et Edouard nous reprenons le bus en direction de La Paz pour attaquer l'ascension du Huayna Potosi !En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 159
- samedi 1 juillet 2023
- ☀️ 1 °C
- Altitude: 5 892 m
BolivieNevado Huayna Potosí16°15’41” S 68°9’8” W
On a grimpé un très gros caillou
1 juillet 2023, Bolivie ⋅ ☀️ 1 °C
Le Huayna Potosi c'est un sommet à plus de 6000 assez proche de La Paz. Ça fait longtemps qu'on avait en tête de tenter une ascension en très haute montagne et ce sommet là est réputé pour être relativement simple. En plus sa proximité avec La Paz rend assez bon marché le fait de louer les services d'un guide. C'est donc ce que l'on choisit de faire et une fois arrivés à La Paz on se met d'accord avec une agence pour partir le lendemain : deux guides nous accompagneront et l'ascension se fera sur deux jours.
Jour 1 : Une fois le matériel vérifié et empaqueté on a pris un mini bus pendant une heure et demie pour rejoindre le premier camp de base du Huayna Potosi à 4800 mètres d'altitude. On y a déjeuné et rencontré nos deux guides. Il y avait aussi d'autres francophones avec lesquels on a sympathisé. Ce temps-là nous a servi à bien nous hydrater à coup de matecito (infusion) goût coca puis nous sommes partis randonner pendant 1h30 jusqu'au refuge à 5200 mètres d'altitude où nous avons passé la nuit. On est arrivés là haut vers 16h, le temps de prendre des photos, de souffler un peu et de s'installer dans le dortoir, les guides ont préparé à manger et on est partis se coucher à 18h.
Jour 2 : On s'est levé à minuit, c'était pas la meilleure nuit de ma vie, je ne suis même pas sûr d'avoir dormi deux heures... C'est donc un peu fatigués qu'on s'est préparés qu'on a mangé un petit déjeuner et qu'on s'est chaudement vêtus : legging + pantalon de sport + pantalon d'alpinisme pour le bas et tee-shirt + polaire + doudoune + veste d'alpinisme pour le haut. On a commencé l'ascension vers 1h15. Au bout d'à peine 15 minutes de marche on était dans la neige donc on a enfilé nos crampons et on a sorti les piolets. De 5200m jusqu'à 5700 on s'est sentis super bien. On était bien sûr accrochés par une corde à nos guides qui donnaient le rythme devant. Comme on avançait très lentement on a pu marcher sans se fatiguer et on a cru qu'on allait arriver en haut sans problème. Mais à partir de 5700 ça s'est gâté : l'altitude ça rigole pas et on a tous les 3 commencé à se sentir plus ou moins mal, maux de ventre et de tête, vision trouble... Edouard a bien failli rendre son petit déjeuner juste avant d'arriver au sommet. On est arrivé en haut avant le lever du soleil donc on est restés une petite demi-heure histoire de profiter du point de vue avec un peu de lumière. On était bien cuits mais ça faisait très plaisir d'avoir réussi. On a mis 5 heures pour monter, arrivée 6h15 et début de la descente peu avant 7h. La descente c'était une autre galère : j'étais un peu au bout du rouleau donc j'ai marché comme un robot sans penser à rien et j'étais bien content d'arriver au refuge à 8h30. Là bas on s'est posés un moment pour boire une bonne soupe et faire une petite sieste puis on a chargé les sacs avec tout ce qu'on avait laissé pour l'ascension et on est redescendu jusqu'au camp de base. Ça a fait du bien d'arriver, on était KO de chez KO mais vraiment contents. On a bu un bon maté puis on a attendu le mini bus qui nous a ramené à La Paz où on a rejoint Guillaume en milieu d'après-midi. Ça a été une expérience super intense et l'un des plus gros défis physiques de ma vie. Heureusement qu'on avait du super matériel, à part aux pieds et aux mains on n'a pas eu froid alors qu'il faisait entre -10 et -15.
Citation d'Edouard : "c'était cool mais je ferais pas ça tous les matins".En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 162
- mardi 4 juillet 2023
- ☀️ 28 °C
- Altitude: 195 m
BolivieRurrenabaque14°26’9” S 67°31’19” W
Welcome to the jungle
4 juillet 2023, Bolivie ⋅ ☀️ 28 °C
Depuis La Paz on a pris un long bus jusqu'à Rurrenabaque, une ville qui borde la forêt amazonienne. Après le Huayna Potosi on était morts alors on a pris une journée off pour se reposer dans les hamacs de notre auberge, c'était le paradis !
Aller faire un tour là-bas c'était une idée d'Anto à la base, il nous a tous chauffé et qu'est ce qu'on est contents d'y être allés !
Ce genre d'expédition ça se fait avec un guide et il y a deux zones distinctes que l'on peut visiter : la Selva, assez sauvage peu aménagée, dans laquelle on se taille un chemin à la machette et où les animaux sont très craintifs vis à vis des humains. Et la Pampa, plus touristique, où les animaux ont l'habitude de voir des humains, que l'on peut traverser en pirogue et qui est bordée de lodges. Nous avons passé trois jours dans la Selva et deux dans la Pampa. On quitte Rurrenabaque en pirogue pour rejoindre un camp dans la Selva où l'on déguste un succulent jus de canne à sucre et où on laisse les affaires qui ne nous seront pas utiles puis on part à l'aventure ! Notre guide Jimmy était super cool, c'est un jeune du coin qui a grandit dans une communauté encore très proche de la culture et du mode de vie traditionnel de la région. On sent qu'il a grandi dans la jungle, c'est un peu son très grand jardin et il connaît absolument tout sur ce qui y vit : les plantes, les insectes, les oiseaux et j'en passe. Il nous raconte des anecdotes, nous met en garde et nous fait sentir et goûter pleins de choses dont des termites et des vers ayant élu domicile dans des noix, ça avait un petit goût d'amande franchement agréable. On a un super bon feeling avec lui ça fait plaisir. Le soir on rejoint un petit camp en pleine jungle où une plateforme de bois couverte d'une bâche nous servira d'abris. On installe matelas et moustiquaires et on partage un repas plutôt frugal. La nuit tombée, on part pêcher et Jimmy nous montre sa technique de pêche à la machette en rapportant deux beaux poissons comme si c'était tout à fait normal de savoir faire ça. La première nuit dans la jungle ça fait quelque chose car ce n'est qu'une fois le soleil couché que la forêt s'éveille vraiment. La nuit est donc emplie de bruits et c'est quelque chose j'ai adoré vivre.
Le deuxième jour on a beaucoup marché jusqu'à rejoindre un gros brin de rivière. Ici on a passé une bonne partie de l'après-midi à pêcher, ou du moins à essayer parce qu'on a tous fait choux blanc. Sauf Jimmy évidemment qui a attrapé un sorte de saumon pour le repas du soir. Le plus fun dans cette journée c'est qu'on a construit notre propre abris : une structure de bois recouverte d'un toit de feuilles. C'était super intéressant d'apprendre de Jimmy à fabriquer cette cabane, il nous a montré les branches à utiliser, les feuilles les plus adaptées pour le toit et l'écorce d'un arbre dont on pouvait se servir en guise de corde. C'était trop bien. Le soir venu, on s'est régalés avec le poisson pêché dans l'après-midi puis on s'est réunis autour du feu tous les cinq pour faire un rituel en hommage à la Pacha Mama : la terre mère. En Bolivie les gens ont vraiment cette habitude et cette tradition de remercier et honorer la terre mère qui nous nourrit et nous protège. C'était un chouette moment de communion et les offrandes nous ont quelque peu surpris et amusé : de l'alcool, des cigarettes et des feuilles de coca. Pendant la soirée nous avons aussi entendu les bruits d'un jaguar qui rôdait autour de notre camp. Notre toit n'était visiblement pas assez étanche et on a été réveillé un peu plus tôt que prévu par une grosse averse en tout début de matinée. Averse qui est passée à travers les feuilles et a complètement trempée nos affaires. Il fait déjà très humide et très chaud dans la jungle mais avec la pluie et donc les sacs mouillés c'est vraiment devenu compliqué, sans parler des moustiques et autres insectes qui n'ont cessé de nous harceler. Mais étrangement, même ces petites galères c'était kiffant, on s'est sentis aventuriers le temps de quelques jours et les difficultés nous ont carrément motivés.
Au programme du dernier jour dans la Selva nous avons continué de nous balader au coeur de cette dense forêt, Jimmy nous a encore montré un tas de choses et nous avons aperçu une grenouille et un serpent. Nous avons aussi pu tester la pêche au piranha avec une ligne à main et de retour au camp nous avons participé à un petit atelier d'artisanat en fabriquant bagues et colliers à base de noix récoltées sur le chemin.
Le lendemain après de longues heures de pirogue puis de voiture nous avons pu rejoindre la pampa. Cette partie du séjour était beaucoup plus tranquille, on s'est exclusivement déplacés en pirogue et on a dormi dans des lodges. Mais on a aussi pu voir beaucoup plus d'animaux et c'était très impressionnant : des caïmans, des alligators (c'est à peu près pareil mais en plus gros), des capibaras (plus gros rongeurs du monde), des singes, des dauphins et une multitude d'oiseaux. C'était assez magique de voir toute cette faune et le deuxième jour on a fait un tour en pirogue tôt le matin au moment du lever du soleil. Entre les couleurs du ciel et la beauté de la flore on ne savait plus où donner de la tête.
Ça aurait pu être parfait jusqu'au bout mais malheureusement le dernier déjeuner ne devait pas être très frais et j'ai été pris de nausées bien véneres sur le retour. Heureusement que c'est passé une fois rentré à Rurrenabaque. C'est donc fatigués, très heureux et pour ma part malade que s'est achevé notre expédition dans la jungle amazonienne. Ça a été une expérience unique qui fait partie de mes plus beaux souvenirs du voyage. Nous avons largement préféré la Selva qui nous a paru beaucoup plus authentique et sauvage.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 171
- jeudi 13 juillet 2023
- ☀️ 14 °C
- Altitude: 3 295 m
PérouCabanaconde15°37’19” S 71°58’46” W
P'tit trek dans le canyon de Colca
13 juillet 2023, Pérou ⋅ ☀️ 14 °C
On a bien enchaîné les bus et les mini van mais on est finalement arrivés au Pérou dans la ville d'Arequipa où on a passé une nuit en auberge. Les propriétaires étaient super gentils et on a pu bien se reposer. Le lendemain, lever 2h30 du matin pour aller prendre un bus et on est partis pour 6 heures de route jusqu'à Cabanaconde, un village aux abords de notre objectif : le canyon de Colca.
Début de trek en fin de matinée, le soleil cogne fort mais heureusement pour ce premier jour on a que de la descente jusqu'à la rivière au fond de la vallée et à côté de laquelle on a prévu de passer la nuit. On atteint notre objectif après trois heures de marche et 1200 mètres de dénivelé négatif. Il est encore tôt, on déjeune au bord de l'eau, on se baigne et on joue aux cartes : petit bonheur. On se couche tôt et pour une fois la nuit n'est pas trop froide.
On attaque le deuxième jour par une bonne grosse montée de deux heures qui nous réveille comme il faut. Heureusement le paysage en haut est super joli avec toujours la rivière qui serpente en contrebas du canyon. On descend tranquillement, on traverse le village de San Juan et on atteint notre objectif du jour : un pont qui précède la grosse montée du lendemain. Il y a de l'espace pour dormir et un accès à l'eau c'est parfait ! On profite qu'il soit encore tôt pour faire comme la veille : picnic, baignade, farniente et jeux de cartes. Le soir comme on a la flemme de monter la tente, on décide de dormir à la belle étoile directement sur le pont. J'avoue c'est un peu idiot comme idée mais c'était rigolo même si on s'est bien fait ballottés par le vent et qu'on a tous assez mal dormi. Mais c'est pas grave parce qu'on a décidé de se lever super tôt aux alentours de 5h afin de profiter de la fraîcheur matinale pour grimper les 1200 mètres d'altitude qui nous mèneront au sommet. La montée se passe bien, on est bien chauds et on boucle ça en deux heures top chrono. Il est alors 8h30 et on a finit notre trek, il ne nous reste plus qu'à rejoindre Cabanaconde qui est tout près et d'attendre notre bus à 13h. Comme on a du temps on décide de passer au mirador de los condores, point de vue apparemment idéal pour observer les condors. Guillaume et Anto s'y rendent en bus et avec Édouard on se motive à y aller à pieds. Arrivés en haut on se repose et on admire le paysage et les grands oiseaux au loin. Ensuite c'est retour en mini van jusqu'à Arequipa puis bus de nuit jusqu'à Cuzco. On en aura fait de la route...
Ça a été un trek super agréable, pas trop éprouvant physiquement ce qui nous a permis de pas mal discuter pendant la marche pour une fois et bien sûr encore une fois les paysages étaient au rendez-vous.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 176
- mardi 18 juillet 2023
- ⛅ 17 °C
- Altitude: 2 780 m
PérouChoquequirao13°23’38” S 72°52’8” W
Dernier trek : le Choquequirao
18 juillet 2023, Pérou ⋅ ⛅ 17 °C
Après le canyon de Colca on s'est posé deux jours à Cuzco pour préparer notre dernier trek : le Choquequirao, un trek de 7 jours qui nous a mené jusqu'au Machu Picchu. On fait donc les courses et le plein d'énergie et nous voilà en route pour Cochara, ville de départ du trek.
Jour 1 : début de rando vers 9h, on commence par 11 km de plat jusqu'à l'entrée du parc national du Choquequirao. Ensuite ce n'est presque que de la descente pendant de longues heures jusqu'à notre premier campement : un camping abandonné. Il fait chaud et sec, on a voulu faire le trek en totale autonomie donc les sacs sont lourds de nourriture et surtout on se fait défoncer par les sunflies, des mouches qui se nourrissent de sang et laisse des piqûres qui démangent méchamment. On est content d'arriver au bout et on passe la nuit dans l'ancienne salle commune donc pas besoin de monter la tente, c'est pratique. Les repas sont simples et pensés pour être efficaces : avoine le matin, wrap avec viande séchée et fromage le midi et riz ou purée le soir. On a aussi une généreuse réserve de barres de céréales et de fruits secs.
Jour 2 : on ne se lève pas assez tôt pour échapper au soleil et quand on commence à marcher, la chaleur nous écrase comme il faut. Au programme du jour, 1500 mètres de D+ sur une dizaine de kilomètres. Et bah on a galéré : le poids des sacs, la chaleur, les insectes et la pente c'était le combo de l'enfer. Ce jour là on a souffert, on a marché environ 5 heures et ça nous a paru une éternité. On est arrivés à notre camping vers 13h complètement lessivés et on s'est octroyé une longue sieste. Ensuite on est repartis, sans les sacs cette fois, pour aller admirer les ruines incas du Choquequirao. C'est un site encore plus grand que le Machu Picchu mais beaucoup moins connu car peu aménagé. Seule un tiers des ruines a été excavé et l'accès n'est pour ainsi dire pas évident. Guillaume étant toujours un peu malade, il était forfait pour l'après-midi et nous avons visité les ruines à trois avec Anto et Édouard. C'était super impressionnant et intéressant même si on s'est demandé plus d'une fois comment ces gens ont pu avoir l'idée de mettre un village si loin de tout. Le soir, après un bon plat de purée saucisse, on est tous partis se coucher tôt pour récupérer de cette journée de bourrin.
Jour 3 : clairement la journée la plus difficile du trek : 300 metres de D+ pour commencer puis 1500 de D- et 1200 de D+ pour finir, le tout sur environ 15 kilomètres. Bon, j'insiste pas mal sur l'aspect négatif parce qu'on garde vraiment le souvenir d'un trek éprouvant physiquement, mais c'était aussi très beau et c'était un peu un défi qu'on s'était lancé et qu'on était content d'essayer de relever. Bref on est arrivés au camping vers 15h et la douche froide a été salvatrice, on a même pu profiter d'un tout petit peu de wifi. C'était improbable parce que le camping était vraiment perdu en pleine montagne mais ça faisait plaisir de pouvoir donner quelques nouvelles à nos proches.
Jour 4 : enfin une journée un peu plus tranquille avec "seulement" 1000 mètres de D+ suivis d'autant de D-. Une des particularités de ce trek c'était de beaucoup monter pour tout redescendre aussitôt et de recommencer ce schéma encore et encore, c'était épuisant et parfois assez frustrant. La rando de cette journée nous a mené jusqu'à un petit village où nous avons passé la nuit dans un chouette camping. On a bien discuté avec la propriétaire et sa fille de 9 ans qui est restée avec nous un moment.
Jour 5 : lever 4h du matin pour faire 3 heures de mini van. Ce trajet en voiture nous a évité un pic à 4600 et surtout une trentaine de kilomètres à marcher sur une route. Dans le van on a fait la connaissance de deux italiennes qui nous ont demandé si elles peuvaient marcher avec nous. Ce jour là nous avons donc été 6 et avons parcouru une quinzaine de kilomètres. Encore une fois beaucoup de descente suivie d'une longue et épuisante montée. Mais ça en valait la peine car le camping dans lequel nous avons passé la nuit offrait une vue magnifique sur le Machu Picchu et les montagnes qui l'entourent. Ce jour là on a tous commencé à vriller c'était marrant : on était à la fois euphoriques et super blasés, on ne faisait que se plaindre tout en rigolant. À cet instant on avait tous super envie de se tirer et de rentrer en France se poser dans un canapé en mangeant autre chose que du riz épicé et des barres de céréales. Étrangement je garde un super souvenir de ce moment.
Jour 6 : Encore une longue journée de marche mais cette fois avec pas mal de plat ça faisait plaisir. Mais on commençait vraiment à accuser le coup des cinq jours précédents et la fin de la rando nous a un peu rendu fous : on a fini par rejoindre la piste empruntée par les touristes arrivant directement de Cuzco pour aller visiter le Machu Picchu et on a marché deux heures en suivant des rails de train, on a connu mieux. On a fini par arriver aux abords de Aguas Calientes, le village au pied du Machu Picchu où nous avons acheté nos billets d'entrée pour le lendemain. On a passé le reste de l'après-midi à se reposer et à jouer aux cartes.
Jour 7 : Quelle plus belle manière de terminer ce trek inoubliable que par une petite visite du Machu Picchu ? On a commencé par gravir les 2000 marches qui mènent à l'entrée parce que quand même, on a jamais fini de monter, puis nous avons arpenté les fameuses ruines incas. Alors certes c'est hyper touristique et c'est blindé de monde, mais ça met quand même une petite claque de le voir en vrai et on est vraiment contents d'y être allés c'était un moment fort. Sur le retour on s'est dépêché de faire le chemin le long des rails en sens inverse pour attraper notre navette. Et après 6 ultimes heures de mini van, on est arrivé à Cuzco, on a posé les affaires à l'auberge, on est allé dégommer une énorme pizza chacun et on a filé se coucher, trop fatigués pour faire quoi que ce soit de plus, mais heureux d'avoir réussi ce trek qui nous tenait à cœur. Au total : plus de 8000 mètres de dénivelé positif, autant de dénivelé négatif et au moins beaucoup de kilomètres. Un grand bravo à Guillaume d'avoir tenu le coup jusqu'au bout alors qu'il n'était vraiment pas en forme, c'était pas de la rigolade même pour quelqu'un en bonne santé.En savoir plus
- Afficher le voyage
- Ajouter à ma liste de choses à faireSupprimer de ma liste de choses à faire
- Partager
- Jour 183
- mardi 25 juillet 2023
- ⛅ 21 °C
- Altitude: 148 m
PérouLima12°2’49” S 77°2’24” W
Clap de fin à Lima
25 juillet 2023, Pérou ⋅ ⛅ 21 °C
On quitte Cuzco en milieu d'après-midi après une bonne nuit et une matinée de repos bien mérités. Mais maintenant on a 24 heures de bus pour rallier Lima, oui oui 24 longues heures, c'était interminable. Mais c'était le 25 juillet c'est à dire l'anniversaire de Guillaume alors on a profité d'une pause pour sortir un gâteau et des bougies et lui souhaiter son anniversaire, c'était un joli moment mais surtout bien improbable.
À Lima on s'est offert le luxe de louer un Airbnb et on s'est beaucoup reposé pour nous remettre de l'épreuve de la semaine précédente. En plus Lima c'est probablement la ville la plus moche qu'on ait visité alors pas de regret. On a quand même passé presque deux jours à marcher en ville à la recherche de places sympas et de jolis parcs mais on a presque rien trouvé. Tant pis, on a chillé un max à l'appart et c'était très bien comme ça. On a aussi pu se cuisiner des petits plats qui faisaient plaisir et faire des siestes démesurées, un vrai régal. À chaque fois que c'est l'anniv de l'un d'entre nous, les autres l'invite au restaurant, et cette fois on a testé un plat de fête typique du Pérou : le cochon d'Inde.
Ces derniers jours ont aussi été l'occasion d'acheter des petits souvenirs à rapporter en France et d'enfin mettre à jour nos FindPenguins. Anto est parti dimanche après-midi, Guillaume lundi soir (bon il a raté son bus donc il est revenu pour repartir le lendemain très tôt) et avec Edouard on est actuellement dans l'avion. Nous sommes le mercredi 2 août et ça y est on rentre à la maison. Ça fait super bizarre quand j'y pense, on s'était habitué à notre mode de vie de vadrouille. Je crois qu'on ne réalise pas encore vraiment que c'est terminé. Ce qui est sûr c'est que ce voyage nous a marqué pour la vie, on a vécu trop de belles choses et rencontré trop de bons gens, c'était la régalade. Fin de chantier pour VeryRoadTrip.En savoir plus



































































































































































































