Chile
Chile Chico

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Travelers at this place
    • Day 117

      Sind wir auf dem Mond gelandet?

      December 20, 2024 in Chile ⋅ ☁️ 11 °C

      Von Chile Chico direkt zum Mond! Wir fahren zum Jelimeni See und wollen dort übernachten. Auf halber Strecke passieren wir wieder den Eingang zum Patagonia Nationalpark. Der Ranger erklärt uns den 7km weiten Wanderweg ins Valle Lunar. Das Wetter macht mit und so fahren wir Offroad zum Einstieg in den Wanderweg. Was wir dann auf diesem Wanderweg alles sehen verschlägt uns einfach die Sprache. Zuerst geht es aufwärts zur Cuevas del mano 1, dann zum Piedra Clavada einer 40 meter hohen freistehenden Felsnadel. Einfach nur wau!
      Der Weg wird steiler und nach 40 Min stehen wir am höchsten Punkt der Wanderung. Die Aussicht ist gigantisch. Vor uns liegt das Valle Lunar (Tal des Mondes). Zuerst aber besuchen wir die zweite Cuevas del mano. Hier haben Ureinwohner Felszeichnungen und Handabdrücke hinterlassen. Und dann steigen oder soll ich sagen fliegen wir zum Mond. Der nächste Wanderabschnitt lässt uns auf dem Mond wähnen. So wandern wir durch die Mondlandschaft zurück zum Auto. Das Wetter ändert sich innert Minuten und auf der Fahrt zum Jelimeni See beginnt es leicht zu schneien. Die Szenerie ist gewaltig! Nach einer kühlen Nacht am See empfängt uns am Morgen die Sonne und lässt die Farben spielen.
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    • Day 16

      Marble caves in Río Tranquilo

      November 22, 2019 in Chile ⋅ ☀️ 10 °C

      We actually really liked our campsite. The grass field was really big, we shared it first with some horses and later with some chickens 😊 and the views were pretty amazing.

      Nonetheless, it was time for us to move further. So we had to pack our tents again to take the bus to Río Tranquilo. The bus ride took around 3 hours and went mostly over gravel road. That made it very dusty (yes, even in the bus) , but at the same time the landscape around us became really rough and it felt a bit as if we were on the way to the end of the world.

      The town of Río Tranquilo seems more touristic than Cerro Castillo (probably because of its main attraction - the marble caves) but the general setup seems very similar. Lots of tiny (sometimes improvised) houses, often combined with offering a home stay, camping or small minimarket. Different than what we read previously, those minimarkets actually have decent quality vegetables and fruits. While the choice is very limited the quality was surprisingly better than what we found in a supermarket in Coyhaique. After searching for a camping that was already open this early in the season, we arrived at a relatively busy (compared to the last one) but nice place.

      The sun was really strong and we were actually sweating without hiking for the first time since leaving the desert. Luckily this meant we had a really nice experience on our boat trip to the marble caves. The water was very turquoise, absolutely still and especially when reflecting the sunlight to the marble, it looked very cool.
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    • Day 58

      Capillas de marmol

      January 7, 2023 in Chile ⋅ ☁️ 15 °C

      Aujourd’hui on a fait du kayak pour aller voir les capillas des marmols! On a pris un kayak double parce qu’on avait un peu peur de se renverser dans les simples mais c’était trop bien. Ce sont des roches de marbres magnifiques situées dans le deuxième plus grand lac d’amerique du sud.

      J’ai pas grand chose d’autre a dire appart que c’était génial, ensuite on est retournées voir notre copine Patricia pour lui dire que c’était génial, on s’est posées dans la cabane puis on est allées manger des lasagnes.

      Demain je vais marcher sur un glacier j’ai très hâte !!
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    • Day 59

      J’ai marché sur un glacier!!!

      January 8, 2023 in Chile ⋅ 🌧 15 °C

      Hier j’avais réservé une excursion pour marcher sur un glacier, le glacier exploradores!

      Départ a 7h, on avait 2h de route jusqu’a l’entrée du parc national Laguna San Rafael. On s’équipe avec notre casque et notre sac a dos et c’est parti pour 6h de marche! Je suis avec un petit groupe de 3 colombiens, 2 brésiliens et un chilien, accompagnés de 2 guides.

      On commence a marcher une petite heure dans la foret, puis on arrive dans les rochers et on voit le glacier au loin. Fin on est censé le voir mais il y a beaucoup de nuages qui cachent le paysage.
      C’est impressionnant on est vraiment dans un désert de rochers et en fait on marche deja sur le glacier puisque la glace est en dessous mais recouverte par des roches. Petit a petit la couche de roche devient de plus en plus petite et on voit la glace! Au bout d’une autre heure on s’arrête pour mettre les crampons!
      La on commence a marcher sur de la glace! On pratique les montées et les descentes et c’est vraiment trop bien mais mes camarades font de sacrées chutes.

      Le temps n’est pas trop avec nous mais on voit quand meme bien. On explore des cavernes et on voit pleins de lagunes créés par la fonte de la glace. On s’arrête au point le plus haut pour regarder le glacier tout au fond qui est calé entre deux montagnes.

      Ce glacier perd entre 10 et 15 cm de haute chaque jour en été et entre 1 et 5cm en hiver. Malheureusement d’ici une trentaine d’année il ne devrait plus exister….

      Ensuite on fait le chemin inverse jusqu’a l’entrée du parc. C’était vraiment incroyable cette sensation de marcher sur un glacier! Même si il n’a pas fait très beau et il y avait des averses on a quand meme bien profité!

      Les trois colombiens devaient aller ce matin à Puyuhapi, notre prochaine destination à 400km d’ici et je leur demande de nous emmener avec eux. On avait donc rendez vous à 8h devant leur auberge mais en nous levant ils nous disent que leur fille est malade et qu’ils partiront demain. 2h plus tard je leur demande si ils pourront nous emmener avec eux demain mais ils me disent qu’ils viennent de partir….pas très sympa.

      Donc la on va essayer de faire du stop toute l’après-midi jusqu’à Coyhaique à 200km d’ici et voir si demain on peut prendre un bus pour aller à Puyuhapi ou a Chaiten un peu plus haut!
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    • Day 109

      Capilla de Marmol et 44km

      January 9, 2023 in Chile ⋅ ☁️ 15 °C

      Par Alban

      Réveil 6h, ça pique un peu après la grosse étape d’hier et la petite soirée avec les copines de Nina🥱.

      Je décide de me lever à 6h20 pour prendre un p’tit dej, PL à la flemme et reste dodo jusque 6h48 pour le départ 6h50🙃.

      Notre guide de la matinée, Robinson, nous attend avec son 4x4 pour partir au spot de départ du kayak. Après 5min de route et les équipements de kayak sur nous, nous voilà sur l’eau 😋

      On file tranquillement vers les édifices de marbre, on a vent de dos donc l’aller se fera tranquillement. Sur le chemin Robinson nous explique que la couleur du lac provient de l’iridium tombé du ciel avec les météorites, puis que le marbre chilien n’est pas très pur, seulement 7% de pureté, alors que celui d’Italie est pur à 50%.

      On arrive au premier rocher, La Chapelle de Marbre. À côté un autre bien plus imposant, la cathédrale de Marbre ! On dirait des champignons de pierre érodé par l’eau du lac au fil des millénaires. 1mm tous les 100ans 😅 Autant vous dire que c’est pas près de s’écrouler.

      On se ballade tranquillement le long de la cathédrale, le guide prend de super photos ! Puis direction la caverne de marbre, cette fois ci on a le droit d’y rentrer avec nos kayaks. Après quelques allers retours dans cette caverne et quelques photos il est déjà temps de repartir.

      On rentre donc à Puerto tranquillo pour le p’tit dej (9h30) ou on se fera du pain, confiture, gâteaux et chocolat chaud😋

      Puis on traîne sur nos téléphones jusqu’à l’heure de midi ou il est temps d’allumer le barbecue pour faire griller les saucisses😋😋 Un bon repas saucisses purée. Miam !

      Puis on remballe la tente et zou on est partit pour 44km le long du lac avec du beau temps !

      Ça grimpe et ça descend mais la route est sympa ! Je termine le podcast de Jean Luc Mélenchon commencé la veille puis on arrive au spot du soir, bord d’une rivière très sympa et intensément bleue !

      On est bien fatigué🥱🥱

      On monte tente, on mange un bout et gros dodo😋
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    • Day 51

      General Carrera

      January 16, 2023 in Chile ⋅ ☁️ 17 °C

      Zum Abschied besuchen mich der Hund und der Besitzer. Wir machen noch ein Foto und weiter geht die Reise. Ripio ist spanisch ausgesprochen ein wohlklingendes Wort auch das englische Wort gravel lässt nichts böses vermuten. Aber wie das deutsche Wort Schotterstraße kann die Carretera auch rau und und sehr ruppig sein. Und das lässt sie einen heute spüren. Zum Glück liegt das Frühstück nicht schwer im Magen. Sonst würde man zwangsläufig zum Wiederkäuer werden. Die stehen dafür herrenlos am Straßenrand und grasen dort. Oder auch die Pferde. Dann wieder Gauchos die ein paar Rinder treiben. Beim Versuch ein Selfie zu machen bekomme ich unerwartet Hilfe. Ein Auto hält und fragt ob er mich fotgrafieren soll. OK. Noch ein Auto. Die Beifahrerin bietet an uns beide zu fotografieren. Bevor ein ganzer Bus mit Fotografen kommt beenden wir das Fotoshooting. Zwischendurch ein Abstecher nach Puerto Mura. Herrlicher Panoramablick mit See. Die Austral führt an dem größten See Chiles und dem tiefsten Südamerikas vorbei. Dem Lago General Carrera. Türkis schimmernd begleitet mich der Anblick. Mitunter spüre ich wie sich die Armhaare aufstellen und ein Schauer über Nacken und Rücken zum Oberschenkel bis in den kleinen Zeh jagt. Glücksmomente und Natur pur. Dabei zeigt die Carretera wieder die ganze Facette ihres Aussehens und der Straßenbeläge. Manchmal fast wieder Dschungelmäßig um nach der nächsten Kurve wieder weitläufig zu werden. Man sucht immer wieder Möglichkeiten zum Anhalten und fotografieren. Es sind Autofahrer, LKW Fahrer, Radfahrer und Backpacker die grüßen und winken. Einige wollen die Austral bis zum Endpunkt nach O'Higgins fahren und fliegen dann zurück. So wie das kanadische Ehepaar mit denen ich mich unterhalte. Und dann gibt es noch die Autos die einen teilweise eng überholen oder entgegenkommen und in einer dichten Staubwolke einhüllen. Ich erreiche Puerto Tranquilo. Ein nett wirkendes kleines Örtchen. Einige Zahnarztmoppeds (Beschreibung meines ehemaligen Schulkollegen für BMW und deren Fahrer) stehen vor den Restaurants und Unterkünften. Ich suche mir einen Campingplatz. Der Besitzer spricht sogar etwas deutsch. Für Blue und mich ist der beste Platz etwas abseits der ganzen Zelte unter einem schützenden Baum. Wir treffen ein holländisches Ehepaar und deutsche Backpacker und Reisende. Und ich bin der Mann aus Aleman mit dem Motorrad der da vorne unter dem Baum zeltet. Der Staub wird abgeduscht und noch etwas gebruzzelt. Mit einem Blick auf die Berge verabschiede ich mich.Read more

    • Day 52

      Catedral del Marmol

      January 17, 2023 in Chile ⋅ ☀️ 21 °C

      Die Sonne scheint schon früh am Morgen. Für diesen Tag hatte ich mir etwas besonderes vorgenommen. Start sollte um 9 Uhr sein wurde aber mangels Beteiligung abgesagt. Also nächster Termin um 13 Uhr. Das holländische Pärchen macht sich zur Abreise bereit. Wir unterhalten uns noch und dabei bemerke ich es schon, der Stiftzahn löst sich. Nein, nicht hier. Leider doch. Es gibt im Ort so etwas wie eine Notversorgung. Auch zahnärztliche. Jetzt habe ich ihn in der Hand. Wenn schon dann besser so als in der Nacht verschlucken und 3 Tage warten oder komplett verlieren. Also mal hin und nachfragen. Jemand spricht Englisch. Man sagt mir, dass man keinen Kleber hat um den Zahn wieder zu fixieren. Man kann ihn auch nicht schicken lassen. Ich muss zurück nach Coyhaique. Weiter südlich in Fahrtrichtung wird die Versorgung noch schlechter. Ich kann natürlich die nächsten Wochen als Klimbimgaby durch die Gegend fahren. Würde mir aber das Lachen irgendwie verhageln. Zuerst aber geh ich auf Tour. Hier ist der Lago General Carrera. Er ist auch weltberühmt für seine einzigartigen Marmorhöhlen. Es liegen zwei Inseln mit Marmorhöhlen im See, die Marmorkathedrale (Catedral del Marmol) und die (kleinere) Marmorkapelle (Capillas del Marmol). Sie sind wirklich wunderschön und das atemberaubende türkisfarbene Seewasser in Verbindung mit dem Marmorgestein machen es zu einem unvergesslichen fast andächtigen Ort. Im Lichtspiel der Sonne, Schatten und Wasser wird das Farbspektrum noch verstärkt. Wir fahren bis in die Höhlen, berühen die Wände und müssen zeitweilig die Köpfe einziehen. Der Tag und das Wetter sind perfekt für die Besichtigung. Vorher geht es noch vorbei an ein Schiffswrack. Der Kapitän erklärt und erzählt von den Höhlen und deren Geschichte. Leider nur auf spanisch. Schade. Über das offene Meer geht es zurück zum Ausgangspunkt. 2,5 Stunden dauerte die Fahrt. Ein mehr als unvergessliches Erlebnis für 25.000 Pesos. Jetzt muss ich erstmal das Zahnproblem lösen. Der Campingplatzbeteiber hilft mir. Und ruft in Coyhaique an. Donnerstag um 9 Uhr soll ich kommen. Ist ein Notfall. Es gibt die Möglichkeit mit einem Bus zu fahren. Der fährt Mittwoch um 8.30 Uhr und einer um 9 Uhr kann aber auch 10.30 Uhr sein.Ob und wann ein Bus am Donnerstag fährt ist ungewiß. Sonst am Freitag. Ich rufe bei Tatjana an und buche schon mal das Hostel wie letztes Mal. Entweder bleiben Blue, Taschen und Zelt auf dem Campingplatz zurück oder ich fahr selbst. 200 KM. Teilweise Wellblechpiste. Antwort offen.Mittlerweile füllt sich der Campingplatz. Otto ein Backpacker aus Holland wird mein Nachbar. Und ein Pärchen aus Fürstenfeldbruck mit eigenem Van. Es gibt auch ein Gemeinschaftsraum mit Steckdosen und Internet. Ich treffe den Betreiber und wir trinken noch ein Bier. In dem Moment kommt Sigi rein. Vor einigen Tagen hatten wir uns auf einem anderen Campigplatz kennengelernt. Die anderen wundern sich und unter lautem Gelächter begrüßen wir uns. Es ist schon sehr spät als der Letzte das Licht ausmacht.Read more

    • Day 55

      Läuft und läuft und läuft

      January 20, 2023 in Chile ⋅ ⛅ 22 °C

      Die Unterkunft war toll. Hatte aber einen Haken. Sie war am Meer und hätte auch am Amazonas stehen können. Denn abends kamen die kleinen Fliegen. Einge Hundert hatte ich versprayt.
      Diego, so sein Name hielt Wort. Früh morgens meldete er sich. Ich werde den Reifen zum abholen ausbauen. Diego bot an ihn hinzubringen. Tatsächlich. Er wohnte gegenüber und kam vorbei. In den Tiefen meiner Alukoffergarage hatte ich vorsichtshalber einen verstärkten Original Heidenauschlauch und Flickzeug. Das gab ich ihm zusätzlich mit. Ein Gartenschlauch lag hier. Also Beautytag auch für Blue. Und Waschtag, denn die Sonne scheint. Diego meldet sich. Der Vulkanisateur macht noch einen Baggerreifen fertig. Als Diego wiederkommt ist der Heidenauschlauch drin und der andere geflickt. Alles für schlappe 11 Euro. Mein Flickzeug brauchte er nicht. War auch zu Schade. Der andere Schlauch kam aus Thailand. Ich hab ihn trotzdem behalten. Hab dafür aber mehr Platz im Koffer. Diego hilft beim Radeinbau. Das spart Zeit und Fummelarbeit. Sein Vater kommt auch noch vorbei. Es ist nachmittags als ich losfahre. Noch kurz bei einem Schrauber vorbei. Der hat ein Drehmomentschlüssel. So, alles vorschriftsmäßig. Telefonnummer mitgenommen. Er hat Connections.
      Kaum raus aus Chile Chico fängt der Regen an. Nach 10 KM ist Schluß. Dafür rauer Asphalt. Der auch nicht mehr aufhört. Buckelpiste und Schlaglochkrater. Blues Windschild klappert heftig und geräuschvoll. Es tut weh, wenn ich Blues geklapper höre. Zweifel kommen auf wie sinnvoll es ist mit 30 Jahrer alter Technik hier zu reisen. Blue beklagt sich nie. Sie läuft und läuft und läuft. Die Gedanken werden zur Seite gewischt. Der Reiz liegt darin mit ihr hier zu sein. Zahnarztmopped kann jeder. So bescheiden die Straße auch ist, der Landschaftliche Reiz überwiegt am Ende doch. Und manchmal bringt man sich auch selbst in Bedrängnis. Einer der ganz wenigen "Parkbuchten" ist wie so oft nur durch eine Kiesbettfurche zu erreichen. Doch diesmal hänge ich beim rausfahren fest. Keine Chance. Obwohl hier nur selten Autos und Klein-LKW fahren, kommt innerhalb 2 Minuten Hilfe. 2 Argentinier helfen mir aus der bedrohlich werdenden Lage. Glück gehabt. Die Piste bleibt schlecht aber immer wieder Stopps für Fotos. SUPERGAU. Handy ist unterwegs aus dem Tankrucksack gefallen. Eines der Dinge die auf keinen Fall passieren dürfen. In Südamerika ohne dieses Handy. Zurück. Mir kommt ein Pick up entgegen. Ich stoppe ihn. Ja, da lag ein Handy auf der Straße. Sie haben es liegen lassen. Ich beeile mich und muss aufpassen nicht unvorsichtig zu sein. Ein Kleinbus. Nein, er hat nix gesehen. Mir wird übel. Ich bitte alle Engel um Unterstützung. Stopp, da liegt was. Mein Handy. Mitten auf der Straße. Bitte lass es funktionieren. Ja, tatsächlich es funktioniert. Natürlich ist das Glas an der Seite ramponiert aber unglaublich sonst ist das Display in Ordnung. Dank an alle Engel. Irgendetwas sagt mir, ich werde an einem schönen Ort Wildcamping machen. Und ich fahre bis in den Abend hinein. Und Blue läuft und läuft und läuft. Mein Internet ist nicht verfügbar. Kein Navi. Irgendwo bieg ich ab zu einem Campingplatz und verfahren mich. Kurz bevor ich aufgebe sehe ich einen Weg und Felsen. Da ist mein Platz. Ein See auf der einen Seite und schneebedeckte Berge auf der anderen. Und während ich mein Zelt aufbau beginnt der Himmel mit seinem Farbspiel. Es dauert ca 20 Minuten. Ich bin zur richtigen Zeit am richtigen Ort. Gänsehautfeeling pur. Ich lasse das Überzelt weg. So kann ich in der Nacht den Sternenhimmel sehen. Es ist ganz still nur ab und zu der Ruf eines Vogels. Es erinnert mich an einen Adler. Was für ein Tag.
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    • Day 32

      Puerto Tranquilo, Donnerstag, 16. Februar 2023

      Es hat draussen 0 Grad (und im über Nacht ausgekühlten Schlafzimmer des kaum isolierten Holzhauses nicht viel mehr!!), als wir um 8 Uhr aufstehen, um unsere Habseligkeiten in die Rucksäcke zu packen.
      Ein schneller Kaffee und wir marschieren ins Dorf, wo der Bus um 10 Uhr abfährt. Aber (wie so oft) wissen wir nicht genau, wo…
      Zum Glück sind wir etwas früher unterwegs und sehen, dass der Bus an uns vorbeifährt und hält - nur einfach nicht dort, wo wir ihn erwartet hätten :-)
      Alle Sitzplätze sind belegt und wir sind froh, dass wir in Coyhaique rechtzeitig reserviert haben. Andere Touristen, die spontan mitfahren möchten (wie Marin und Clémence aus der Ardèche, die wir nun schon zum dritten Mal auf unserer Strecke treffen), haben hingegen Pech und müssen vermutlich per Anhalter reisen. Wenn man etwas Geduld mitbringt, ist das hier kein Problem: Die Chilenen sind es gewohnt, Fahrgäste mitzunehmen - manchmal aber nur hinten auf der Ladefläche des Pick-ups. Nur gelenkig und etwas sportlich sollte man sein, denn zum Hochkommen fehlt die Leiter!

      Noch vor 10 Uhr geht es schon los: Der Fahrer hat mit einem Blick gesehen, dass alle Plätze besetzt sind, folglich müssten auch alle Fahrgäste eingestiegen sind. Wieso sollte er noch länger warten…? Auch auf die namentliche Kontrolle verzichtet er - ganz im Gegensatz zu den Chauffeuren in Argentinien. Andere Länder, andere Sitten!
      Zuerst fahren wir auf der breiten, asphaltierten Carretera Austral (die offiziell „Ruta 7 Sur“ heisst), dem Rio Ibañez entlang Richtung Südosten. Nach knapp 20 Kilometern Fahrt ist aber Schluss mit lustig und mit gemütlicher Fahrt: Hier beginnt einer der berüchtigten Abschnitte, welche die Chilenen „ripio“ nennen, also Schotterstrasse. Und die hat es in sich!
      Meistens hat es mehr Schlaglöcher als unversehrten Belag, was unseren Fahrer aber nicht dazu veranlasst, das Tempo zu drosseln.
      Er jongliert den Bus in wildem Zickzack zwischen den Löchern hindurch und benutzt dazu - falls nötig - auch die linke Fahrbahn. Nur bei ganz grossen Lücken, die nicht umfahren werden können, tritt er abrupt auf die Bremse - wohl damit das Fahrzeug keinen Achsbruch erleidet!
      Der Wagen ist ohnehin schon gehörig malträtiert und auch die Windschutzscheibe ist von zig Rissen durchzogen, vermutlich eine Folge des Steinschlags durch andere Fahrzeuge.
      So geht es die restlichen 100 km weiter und nur die prächtige Landschaft mit wild reissenden Flüssen, grossen Sumpfgebieten, Wäldern, die sich die Steilhänge hochziehen und immer wieder Ausblicke auf majestätisch wirkende Schneeberge entschädigen uns für das Durchgeschütteltwerden.
      Unser Gepäck haben wir oben auf der Ablage gut verstaut, denn alles, was nicht niet- und nagelfest ist, fällt früher oder später herunter.
      Die Carretera Austral ist eine 1240 km lange Strasse, die durch den nördlichen Teil des chilenischen Patagonien führt und bis 1982 vollkommen unbefestigt war. Heute fehlen noch etwa 180 km Asphalt. Sie gilt als die schönste Fernstrasse der Welt und verbindet ihren nördlichsten Punkt, Puerto Montt (im chilenischen Seendistrikt), und ihren südlichsten Punkt, Villa O*Higgins (in der Region Aysén). Sie erstreckt sich über ein Gebiet, das im Osten durch die Anden von Argentinien getrennt und im Westen durch die engen Fjorde und Kanäle des Pazifiks begrenzt ist. Die Ruta 7 Sur ist nach wie vor die einzige Strasse, die Puerto Montt mit den abgelegenen Regionen Patagoniens verbindet. Diese Gegend gehört zu den am wenigstes bewohnten in Chile; im Durchschnitt lebt hier weniger als eine Person pro Quadratkilometer.
      Die Carretera Austral ist auch Teil der „Ruta de los Parques“, einer Initiative, die sich über 2735 Kiloeter von Puerto Montt bis zur äussersten Spitze Patagoniens am Kap Horn erstreckt und 17 chilenische Nationalparks zusammenführt.
      Hier sind wir nun also unterwegs und mit Sicherheit können wir beim Thema „Schnelles Fahren auf Schotterstrassen“ nun mitreden!

      Endlich sehen wir an der Mündung des mächtigen Rio Murta den Lago General Carrera, der mit 1850 Quadratkilometer mehr als dreimal so gross ist wie der Bodensee und angeblich der grösste See Chiles sein soll (den argentinischen Anteil des Sees nicht mit eingerechnet.) Er hat eine unglaubliche Farbe zwischen Blau und Türkis. Am Horizont ragen die ersten Gipfel Südpatagoniens auf. Ein umwerfender Eindruck!
      Nach drei Stunden Schüttelbus kommen wir in Puerto Tranquilo an, das seinen Namen vom Flüsschen am Ort hat und nicht von seiner Verschlafenheit - wobei wir später feststellen, dass es trotz der vielen Touristen hier sehr gemächlich zugeht.
      Es ist ein friedlicher Ort, der zwar ganz auf den Tourismus ausgerichtet ist, aber noch keine Zeichen europäischer Exzesse aufweist. Wir frotzeln, dass dies ja nur daran liegt, dass die Chilenen wenig geschäftstüchtig sind. Jede Medaille hat zwei Seiten :-)
      Das kleine Dorf hat viel Charme und mit seiner Lage direkt am See natürlich grosse Anziehungskraft. Das zeigt sich unter anderem an den am Strand aufgereihten Wohnmobilen, die aus allen Herren Ländern (unter anderem auch aus Deutschland) stammen.

      Jetzt machen wir uns daran, die Ausflüge für die kommenden Tage zu organisieren: Ein Muss ist die „Marmorkathedrale“, eine geologische Spezialität ganz in der Nähe, aber im See befindlich und darum nur per Boot erreichbar. Wir buchen für morgen, Freitag.
      Eine weitere Sehenswürdigkeit ist der Nationalpark San Rafael, aber dafür fährt man lange und die Tour kostet gegen 200 Euro pro Person (den Eintritt in den Park nicht mitgerechnet). Das erscheint uns dann doch ein wenig viel und wir planen folgende Variante: mit dem Auto nur bis zum Eingang des näher liegenden „Glaciar Exploradores“ zu fahren und dort auf eigene Faust den Weg bis zur Gletscherzunge zu wandern. Aber wir haben ja kein Auto!
      Die hilfsbereite junge Frau, bei welcher wir die Fahrt zur Marmorkathedrale buchen, gibt uns verschiedene Kontakte an und wir versuchen alles, um auf eigene Faust etwas zu organisieren, kommen aber auf keinen grünen Zweig. Ein einziges Angebot über 80000 Peso (95 Euro) nur für die Fahrt schlagen wir aus.

      Wir machen noch einen Spaziergang dem Rio Tranquilo entlang und kaufen Lebensmittel ein. Dann geht es zurück ins Hostal „La Gilberta“, wo wir ein Zimmer mit drei Betten, jedoch mit gemeinsamem Bad mit einem Nachbarzimmer belegen. Wir sind aber angesichts der immer weiter steigenden Preise schon froh, überhaupt eine Bleibe zu einem vernünftigen Preis gefunden zu haben…
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    • Day 33

      Kapelle und Kathedrale aus Marmor

      February 17, 2023 in Chile

      Puerto Tranquilo, Freitag, 17. Februar 2023

      Wir haben beide nicht gut geschlafen, wobei wir nicht wissen warum: An den Hunden kann es nicht liegen, denn die wenigen hier im Ort schlafen in der Nacht seelenruhig :-)
      Zum Glück können wir heute etwas liegen bleiben, denn unser nächstes Rendezvous ist erst um 10:30 Uhr am Hafen.
      Dort haben wir die „kleine Tour“ zur Marmorkapelle und -kathedrale gebucht. Beide sind das Wahrzeichen von Puerto Tranquilo und nur per Boot erreichbar. Es handelt sich um riesige Marmor-Formationen, die als Inseln aus dem See ragen und durch den Gletscher in der letzten Eiszeit vor circa 20000 Jahren und durch das Seewasser geformt wurden. Dabei sind auf der Höhe des Wasserspiegels Kavernen und Höhlen entstanden, die man zum Teil befahren kann.
      Mit zehn anderen Passagieren führen uns Franco am Steuer und Gualdo als Guide im Schnellboot hin. Gualdo entpuppt sich als wahrer Schelm, der gern einmal ein Scherzchen macht und zudem ganz passabel Englisch spricht.
      Obwohl wir einen der hier seltenen Hochsommertage mit eitel Sonne und heissen (!) 16 Grad erwischt haben, bläst uns der Südwind bei der rasanten Hinfahrt mächtig um die Ohren. Regine hat vorsichtshalber mit Mütze und Schal gut vorgesorgt, Martin hingegen mimt den starken Mann.
      Dank der schnellen Fahrt sind wir knapp 15 Minuten bei den circa 5 km entfernten Inseln und Franco steuert das Fiberglasboot mit unglaublicher Präzision in eine enge Kaverne; nicht auszudenken, was passieren würde, wenn er auf einen spitzen Fels fahren würde! Es wurden zwar Schwimmwesten verteilt, sie machen uns aber nicht den besten Eindruck und das Wasser ist - laut Regine - nur etwa 12 Grad „warm“!

      Eifrig werden Hunderte von Fotos geschossen, obwohl die Optik trotz schönen Wetters nicht die beste ist und die Marmorkavernen zwar eindrucksvoll, aber (zumindest für Martin) keineswegs spektakulär sind. Regine hingegen ist „hin und weg“ … Wir sind eben nicht immer derselben Auffassung.
      Martin ist mehr beeindruckt von der helltürkisen Farbe des Wassers. Gualdo erklärt ihm, dass sich die Färbung durch Iridium (ein chemisches metallenes Element) ergibt, das mit dem Schmelzwasser des Gletschereises im Sommer in grosser Menge in den See gelangt. Im Winter sei der See eher blau bis dunkelblau, weil es dann wenig Schmelzwasser gebe. Und Martin dachte - dank seiner seiner Wandererfahrung in der Schweiz -, der Grund für die helle Farbe von Gebirgsflüssen sei die niedrige Wassertemperatur…

      Jetzt geht es zu den zwei Highlights, der „Kapelle“ und der „Kathedrale“ und jemand fragt nach dem Grund für die beiden Namen. Gualdo antwortet scherzhaft, man wisse es nicht genau, aber es kursiere die Legende, dass sich hier schon Paare das Jawort gegeben hätten.
      Beide Formationen weisen mehrere befahrbare Höhlen auf, die Kathedrale sogar einen Tunnel mit Ein- und Ausgang, der aber seit Jahren nicht mehr befahren werden darf, weil Touristen (chilenische, wie Gualdo frotzelt) die Wände bekritzelt haben. Wir umrunden daher nur das Monument und preschen in rasanter Fahrt zurück nach Puerto Tranquilo.

      Das ganze Spektakel hat insgesamt nur zwei Stunden gedauert und so haben wir Zeit, den Ausflug am Samstag zum Gletscher „Los Exploradores“ genauer zu planen. Wie im gestrigen Footprint erwähnt, wollen wir diese Tour auf eigene Faust durchziehen, finden aber niemanden, der uns zu einem vernünftigen Preis die 40 km hin- und nach 6 Stunden wieder zurückfährt.
      Erneut hilft uns Ximena (sprich: Chimena) weiter, die freundliche junge Dame vom „Marmorstand“, und vermittelt uns Kimberley, die uns morgen in einer Privatsession den ganzen Tag begleiten wird. Und weil wir auf die angebotene „Lunchbox“ dankend verzichten, kommt uns das Ganze sogar noch etwas günstiger zu stehen als gedacht.

      Da wir diesen Ausflug jetzt „festgemacht“ haben, spazieren wir noch etwas herum und kaufen bei der älteren Marktfrau (eine fliegende Händlerin) einen grossen Pfirsich und eine „Essgurke“ (fruta de pepino); ihr Geschmack liegt irgendwo zwischen Gurke, Melone und Birne.
      Dann geht es zurück ins Hostel, wo Martin ein längeres Nickerchen macht und Regine fleissig am Blog arbeitet: Die Gerechtigkeit ist halt nicht immer gleichmässig verteilt :-)
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    You might also know this place by the following names:

    Chile Chico

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