Chile
Curacautin

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Travelers at this place
    • Day 246

      Au pied du volcan Llaima

      September 2 in Chile ⋅ 🌫 3 °C

      J99

      51km (incluant env 10km en pick up)
      Ascension 988m / descente 597m
      Temps actif 5h25 sur temps total 10h41
      Température min -3C / moyenne 1C

      En prenant congé de notre hôte à l’hôtel, celui-ci discute avec nous de notre itinéraire, en pointant le chemin sur une carte du Parque Conguillio. Il nous indique une autre route qui représente un gros froid par rapport à ce que nous avions prévu… il nous dit que la route mauvaise et qu’il y a e de la neige sur la route dans le parc. Nous pensons qu’il s’agit d’une mince couverture de neige et ne nous inquiétons pas outre mesure. Par ailleurs, il a l’air un peu à côté de la plaque car il nous dit que le tarif d’entrée du parc est de 3000 pesos chiliens (5$) alors que c’est le prix pour les Chiliens, et que le tarif pour étrangers est de 18 000, soit 27$ et qu’il ne semble pas comprendre qu’il y ait un prix pour étrangers…

      Le temps est gris, il pleuviote un peu, mais rien de très méchant. Puis la pluie change de registre, il pleut bien… nous profitons d’un abri bus pour nous couvrir davantage, mettre nos chaussettes imperméables puis reprenons la route. Malgré les couches, nous avons rapidement les pieds et mains trempés. Nous nous arrêtons pour dîner dans un petit resto sur la route pour manger un genre de pot au feu aux courges, délicieux! Mais le plus grand avantage du resto est le poêle à bois! Nous faisons sécher nos manteaux, pantalons de pluie, gants, chaussettes etc. Nous regardons la pluie tomber, tantôt par grosses averses, tantôt plus faible… quel temps! Au bout de 2h à attendre que la pluie faiblisse, nous nous décidons à poursuivre.

      Après avoir quitté Cherquenco, nous nous enfonçons dans la forêt. Il y a très peu de monde. Le paysage est joli, malgré la pluie. Puis la pluie se transforme en grêle… nous nous disons que ça ne peut pas être pire… attendez!

      Alors que nous commençons à nous attaque à une montée d’environ 20km avant d’arriver à l’entrée du parc, un pick up s’arrête à notre hauteur. Le chauffeur, Alexis, est un jeune homme travaillant dans un centre de ski sur les pentes du volcan Llaima, dans le parc. Il a même ses lunettes de ski sur la tête! Nous lui demandons s’il y a de la neige en haut, et si les pentes sont présentement en fonction, il répond que oui! Nous mettons les vélos et sacoches dans la boîte du pick up et grimpons dans le véhicule. La conduite d’Alexis est très sportive, dans les courbes en montant de la route. Au bout de 15mn j’ai déjà envie de vomir… mais nous sommes très heureux d’avoir fait le plus gros de la côte grâce à lui, cela nous a économisé facilement 2/3h! Nous passons la barrière d’entrée du parc. Le garde-parc demande où nous allons, et Alexis répond qu’il nous pose à l’embranchement vers Curacautin. Nous évitons de rentrer dans les détails pour ne pas avoir à payer le droit d’entrée du parc (je rappelle : 28$!). Il dit qu’il y a de la neige sur le chemin, et demande si nous avons des vêtements appropriés. Nous disons oui oui de manière expéditive pour qu’il ne pose pas plus de questions… Un peu plus loin, Alexis nous pose, puis s’en va. En effet, il y a une petite couverture de neige fondante et mouillée au sol, un peu glissant mais rien de bien méchant. Rigolards, nous enfourchons nos vélos, et commençons à avancer. Nous avons encore plusieurs kilomètres de montée, avant de redescendre. Il est 16h30, et il fera nuit dans 2h…

      La mince couverture de neige s’épaissit graduellement, à mesure que nous avançons et prenons de l’altitude. La pluie se transforme en neige fondante, froide et collante. Puis la couverture au sol s’épaissit de plus en plus. Impossible de pédaler, nous poussons le vélo dans la neige. C’est très beau, mais un peu inquiétant pour la suite. L’arbre emblématique du parc et de la région est l’araucania, un conifère unique avec un tronc très droit puis un déploiement de branches en parasol. Ils sont recouverts de neige… nous ne nous attendions pas à ça! Le jour commence à tomber, nous poussons et poussons les vélos dans la neige. C’est lourd, les roues se bloquent régulièrement car la neige se coince dans les gardes boue et dans les plaquettes de frein. Nous glissons dans la neige à côté de nos vélos. C’est dur. Il neige sans arrête. On dirait que nous sommes pris dans une petite tempête de neige. Les conditions et la météo seraient excellentes… pour faire du ski de fond. Mais en vélo, ça marche pas. Je me remémore tous les gens qui ont essayé de nous avertir de la neige, et auxquels nous n’avons pas accordé d’importance. Leçon apprise : les locaux connaissent toujours mieux que nous les conditions météos ou de la route! Je ne comprends pas non plus que les gardes-parcs nous aient laissé passer. Bien sûr que nous sommes responsables de nous-mêmes, mais clairement nous n’avions pas compris… Nous ne sommes pas techniquement en danger, nous avons la tente, les sacs de couchage, de quoi dormir au chaud, du gaz pour chauffer de l’eau, de la nourriture en quantité suffisante… mais quand même la situation est loin d’être idéale.

      La nuit tombe. Nous poursuivons un peu sans lumière, pour économiser les batteries de celles-ci. Notre but est de redescendre de l’autre côté, en espérant trouver un hébergement au sec, ou sinon au pire planter la tente mais plus bas, là où il n’y a pas de neige. En avançant sur la route couverte de 10-15cm de neige, Jérémie remarque des traces fraîches dans la neige qui n’arrête pas de tomber. Nous prenons finalement nos frontales pour éclairer le chemin. Les traces sont une autoroute de pistes d’animaux, il y en a plein. Un mammifère, aux pattes très larges… un puma… des pumas! Nous faisons du bruit, pour qu’ils ne soient pas tentés de nous prendre pour une proie… nous continuons à avancer, et enfin, la route semble redescendre. Nous descendons, toujours en poussant le vélo dans la neige, mais c’est plus facile que pousser en montant. Plus nous perdons de l’altitude, plus la couche de neige s’amincit, redevient fondante plutôt que poudreuse. Hourrah, nous sommes sortis du pire de la route! Les traces de puma se sont estompées puis ont disparu. Clairement, ils restent dans les hauteurs, là où la neige est abondante et les humains rares. Nous retrouvons la route, débarrassée de la neige, mais bien mouillée. Nous poursuivons en claquant des dents, mouillés et froids. Au moins nous avions les chaussettes imperméables, sans elles, je n’ose pas imaginer l’état de nos pieds, alors que nos chaussures sont complètement trempées après avoir marché pendant plusieurs heures dans une épaisse couche de neige! Par miracle, nous croisons un véhicule sur la route. Nous l’arrêtons, et lui demandons s’il y aurait un hébergement ouvert dans le coin. La région regorge de chalets et campings, mais nous sommes hors saison, et les chalets se réservent à l’avance… il nous répond oui, 200m plus loin, il y a des chalets et la famille qui les opère habite sur place, donc ils pourront nous ouvrir. Quelle chance! En effet, 200m plus loin, nous voyons une maison dans un champ, éclairée par des lampadaires oranges que nous avions aperçus de loin et qui nous ont donné espoir quand nous étions en haut. Les chiens aboient et avertissent de notre présence. Le propriétaire nous accueille et nous ouvre un chalet, malgré l’heure tardive. Il est plus de 21h, cela fait plus de deux heures que la nuit est tombée… il nous allume le poêle à bois. Nous sommes extrêmement chanceux d’avoir trouvé ce chalet! Nous allons dormir au sec et au chaud, sécher nos affaires, nous reposer. Quelle journée…

      Puma observé ou un très très gros lièvre.
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    • Day 18

      Hoffnung?

      December 14, 2022 in Chile ⋅ ⛅ 15 °C

      Es war gestern Abend spät als die Carabinieri mich zur Unterkunft eskortierten. Und kein 5 Sterne Hotel wie sie lachend meinten. Egal, Blue stand sicher im Innenhof von 3 kläffenden Dackeln zuätzlich bewacht und ich brauchte kein Zelt aufbauen. Schon auf der Bettkante war ich eingeschlafen. Man hatte sich nicht bei mir gemeldet. Wenn man den Dieb bis 7.30 Uhr nicht hatte, dann geht der Fall zur Staatssnwaltschaft und dauert Monate. Erstmal duschen, kalt versteht sich. Warmwasser gab es nicht. Um die Ecke in den Supermarkt Brötchen besorgen und was zu trinken. Schnellfrühstück. Die Polizei war zu Fuß gut zu erreichen. Der Diensthabende vom Vortag kam mit seinem Handy auf mich zu. Die Nacht war ergebnislos verlaufen. War eigentlich schon zu erwarten. Er versuchte zu trösten. Ich solle mir trotz allem.nicht den Aufenthalt ruinieren lassen. Einen weiteren Tag zu bleiben mache keinen Sinn. Die Bearbeitungszeit der Polizei sei um. Jetzt sei es Sache der Staatsanwaltschaft. Ich bekomme Bescheid. Wir verabschiedeten uns herzlich mit einer Umarmung. Mit dem letzten Funken Hoffnung ging ich nochmal zur Plaza. Natürlich war er nicht da. Das letzte Signal vom Handy ist auf FindPenguins zu sehen. Ich ging zu dem Block und befragte ein paar Leute die da leben. Natürlich umsonst. Neue SIM-Karte besorgen und in mein Ersthandy einlegen. Somit habe ich zumindest Internet in Chile. Und eine Telefoniernummer im Land. Mir bleib nichts anderes übrig als Blue zu bepacken und weiter zu reisen. Noch ne Runde mit Blue um die Plaza. Noch eine um den Block. Moment war er das? Umdrehen. Man konnte gerade noch erkennen in welches Haus er ging. Anklopfen. Er öffnet, nein das war er nicht. Sich entschuldigen und abfahren.
      Irgendwie ziellos, desillusioniert und planlos. Und kein Handyhalter mehr. Irgendwie raus aus der Stadt. Mehrere Vorschläge welche Route man nimmt und sich nicht entscheiden können. Stopp. Das funktioniert so nicht. Mach mir meinen eigenen Plan und werde Termuco, eine größere Stadt auslassen. Ich fahr ins Landesinnere Richtung Argentinien und zu den Vulkanen. Und dann in eines der Reservate. Der Kopf ist voll und die Schönheit der Natur vergessen. Nirgends angehalten um Fotos zu machen. Schnee in Deutschland? Und dann kommt er, der schneebedeckte Berg. Welch ein Anblick. Bilder machen. Campingplatz suchen. Und diesmal find ich einen mitten im Wald von LIaima, der das Wort auch verdient hat. Kochendheiße Dusche gefliest, Licht und Steckdose am Platz. WiFi, OK funktioniert nicht immer. Rauschender Wildwasserbach wie in Schweden. Der Besitzer spricht kein Englisch hat aber einen Gast aus den USA der spanisch spricht. Und der eine Urgroßmutter aus dem Schwarzwald. Also noch etwas Smalltalk. So ist der Abend versöhnlich. Dann noch WhatsApp Nachrichten von Julio und Stefano Jürgen. Und mein Polizistenfreund fragt nach dem Bild von uns. Morgen ist ein neuer Tag und neue Abenteuer warten. Die Hoffnung stirbt nie.
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    • Day 161

      Region VIII und IX

      April 25, 2023 in Chile ⋅ ⛅ 14 °C

      Eigentlich wollen wir durch den Parque Nacional Conguillío fahren, doch daraus wird nichts. Montags ist der Park geschlossen - die Natur darf sich von den Touristenmassen erholen.

      Anstattdessen fahren wir von Melipeuco eine größere, schöne Runde durch traditionelles Siedlungsgebiet der Mapuche-Gemeinschaften. Vorbei an riesigen Lavafeldern, den beiden Seen Icalma und Galletué und dem Salto de La Princesa. Immer wieder bietet sich ein schöner Blick auf die umliegenden Vulkane Llaima, Sierra Nevada und Lonquimay.

      Gleichzeitig nehmen wir wahr, dass die indigenen Mapuche insbesondere in diesen Gebieten die Rückgabe ihres angestammten Landes fordern, welches sich großteils in den Händen von Großgrundbesitzern und der Holzindustrie befindet. Schon seit vielen Jahren gibt es Konflikte zwischen den Mapuche und dem Staat, teils auch mit heftigen Ausschreitungen.

      Nach einer Nacht am Río Quinquen fahren wir zügig weiter über die Ruta 181 CH in Richtung Victoria. Wir merken, dass wir nach all den Monaten, die wir nun unterwegs sind, mal ein Päuschen und ein wenig mehr Platz brauchen. Daher buchen wir noch für denselben Abend eine Airbnb-Unterkunft in der Nähe von Concepción.

      Auf dem Weg dorthin werden wir an die schlimmen Waldbrände in einigen zentralchilenischen Regionen Anfang des Jahres erinnert. Wir durchqueren mehrere abgebrannte Wälder und bilden uns ein, dass es stellenweise noch immer verbrannt riecht. Im gesamten Land ist eine Fläche von knapp 400.000 Hektar betroffen. Uns fällt auf, dass wir fast ausschließlich an Kiefer- und Eukalyptusplantagen vorbei fahren, hier gibt es kaum mehr traditionelle Forstwirtschaft. Für die Bekämpfung eines Brandes sicher nicht gerade förderlich.
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    • Day 217

      Araukarien in Araukanien

      December 2, 2023 in Chile ⋅ ☀️ 6 °C

      Der Camper ist abgegeben und wir haben die zwei Tage nach Ende unserer Tour vor allem dazu genutzt, Essensvorräte aufzufuttern und uns Netflix-bezogen mal wieder auf den neuesten Stand zu bringen.

      Anschließend haben wir noch ein wundervolles Wochenende mit Katharina, einer Freundin der Familie Beckmann, und ihrem Sohn Daniel, verbracht. Die beiden haben uns den Norden von Araukanien gezeigt und uns dabei zu Vulkanlandschaften und Araukarienwäldern geführt, die wir so vorher auch noch nicht gesehen hatten. Mit ihnen waren wir im Nationalpark Conguillio und am Vulkan Lonquimay.

      Das war ein fabelhafter und wunderschöner Abschluss unserer Reise durch den Süden Chiles. Wir hätten hier noch viel mehr Zeit verbringen und wundervolle Orte entdecken können, aber das machen wir dann einfach bei unserer nächsten Reise 😊 Jetzt freuen wir uns erstmal darauf, in Ecuador wieder Siggis Familie zu treffen, mit ihnen die Zeit verbringen zu können und die vielen Eindrücke, die wir in den letzten zwei Monaten gesammelt haben, einsortieren und verarbeiten zu können.
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    • Day 303

      Reserva Nacional Malalcahuello

      November 8, 2019 in Chile ⋅ ⛅ 15 °C

      On continue notre voyage en se dirigeant vers la réserve nationale de Malalcuhello. Le van roule bien, on s'arrête à Curacautin pour passer la nuit avant de rentrer dans le parc.

      Le lendemain, on entre dans le parc qui est une station de ski pendant l'hiver tandis qu'à cette période de l'année, la montagne est encore un peu enneigée. Dans le parc, on empreinte la route qui va vers une randonnée qui donne sur le cratère d'un ancien volcan.
      La route n'est pas goudronnée et plus on avance dans la montagne et plus la neige empiète sur la route. Au bout d'un moment, il y avait tout juste la place pour le van entre le ravin et la neige. 😨
      On a décidé de faire demi-tour mais évidemment il n'y avait que la place pour une marche arrière. Et on a fini par s'embourber dans la neige. 🤦‍♂️

      On s'en est sorti avec les planches et on est retourné au début de la route. On a fini par grimper la petite montagne qui était à côté, il n'y avait pas de chemin balisé mais c'était faisable. Finalement la montagne était bien plus grande que ce qu'on pensait et on a mis 2 heures à monter en haut. En haut on a eu une super vue sur les montagnes aux alentours.
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    • Day 194

      Malalcahuello

      February 28, 2020 in Chile ⋅ ☀️ 27 °C

      Campingplatz Suizandino:

      - wird von einem schweizerisch-chilenischen Paar betrieben
      - bestes Wifi ever
      - Restaurant mit schweizer Spezialitäten, aber nicht getestet
      - Wäscheservice für ca. 8€/Maschine (Lufttrocknung)
      - super Duschen in den Restauranttoiletten
      - leider auch schweizer Preise: mit 35€/2 Erwachsene+2 Kinder unser teuerster Campingplatz bisher
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    • Day 7

      26.01.24 Freitag

      January 25 in Chile ⋅ ☀️ 23 °C

      Die Unterkunft ist sehr schön. Einfach aber mit Küche. Abends gibt es Spaghetti. Morgens zum Frühstück auch, da wir kein Brot haben . Der Wirt kümmert sich um Erichs Motorrad und will ein Blech schweißen um die Packtaschen vor der Auspuff Hitze zu schützen . Wir fahren dann zum National Park rund um einen Vulkan Llaima
      Die Piste ist rd 60 km/h Offroad Schotter, Sand und Steine sowie Lava. Aber tolle Gegend.
      Ich bin langsam unterwegs weil der Sand schon recht rutschen kann und viele Autos herumfahren. Mittagspause in einem Park mit Tomaten Wurst und Käse in die Hand.
      Ein Mann spricht uns an und zeigt uns stolz seine Holzkirche. So haben wir auch Kultur abgehakt.
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    • Day 67

      Conguillío National Park

      March 7, 2023 in Chile ⋅ ☁️ 17 °C

      Na jihu Patagonie překračujeme hranice skoro 2x do týdne. V Chile jsou překrásné parky a tento je speciální svou sopečnou aktivitou a hlavně florou, která se zde vyskytuje. Připadáme si jak v pravěku a čekáme, kdy nějaký ten prehistorický tvor vykoukne z sopečných jezer nebo pravěkého lesa. Araukárie chilská, je strom jenž se nezměnil už 150 milionů let, proto vypadá, jak když do tohoto světa ani nepatří.Read more

    • Day 16

      Die Sierra Nevada des Südens

      February 23, 2023 in Chile ⋅ ☀️ 21 °C

      Ich finde Vulkane sind etwas besonderes weil in unseren Breite aktive Vulkane eher selten sind. Hier in den Anden ist das ein bisschen anders. Das witzige ist jedoch einen aktiven Vulkan erkennt man hier im Sommer immer an seiner Schneehaube. Da kann rings herum jeder Gletscher im Sommer abgeschmolzen sein. Vulkane haben ihre weiße Haube und wenn man Glück hat raucht es oben ein wenig. Wie im Bilderbuch.

      Nun wette ich hat sich irgend ein Spanier an zu Hause erinnert gefühlt als er gerade den Gebirgszug gegenüber dem Vulkan Llaima in Sierra Nevada taufte. Denn die paar Restgletscher machen dem Namen leider keine Ehre mehr. Trotzdem kann und möchte ich diesen Abstecher jedem wärmstens empfehlen. Zum einen wegen dem Blick auf den Vulkan. Und dann hats hier ja noch diese unbeschreiblichen Araukarienwälder. Schauen aus wie aus der Steinzeit, sind sogar noch älter und neben Bambus und Hibiskus scheinbar die einzige Baumart die Flächendeckend auch auf Vulkangestein wächst. Die Bäume selbst stammen aus der Zeit der Dinosaurier und können mit bis zu 1200 Jahren selbst regelrecht zu Sauriern werden.

      Wer jetzt wissen will warum es das nur hier gibt? Daran sind wiederum die Vulkane schuld oder genauer die Gebirgsbildung der Anden. Dadurch wurden die Wälder in Patagonien durch die patagonische Trockensteppe in Argentinien und die Atacamawüste im Norden Chiles regelrecht isoliert und konnten nicht in Austausch mit anderen Landesteilen Südamerikas treten. Schaut euch das an, solange das noch so ist!
      Für mich jedenfalls haben sich die 7 Stunden Anfahrt mit dem Rad vollends gelohnt. Naja, dafür muss ich abends um sieben mit dem Sonnenuntergang aber noch den Heimweg antreten. 4 Stunden im Finstern unterm Sternenzelt querfeldein über Lavaschotterpisten.

      Was tut man nicht alles wenn man Flusen im Kopf hat. Dem Sternenhimmel sei Dank kann ich aber selbst jetzt dem Ganzes etwas wunderbares abgewinnen.
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    • Day 176

      Krater Navidad

      January 31, 2018 in Chile ⋅ 🌙 0 °C

      Patagonien liegt jetzt endgültig hinter uns. Es beginnt eine Schnellstrasse, die ohne nennenswerte Unterbrüche bis nach Kolumbien führt: Die Panamericana. In den kommenden Wochen pendeln wir rechts und links davon langsam Richtung Norden. Ein erster Stopp führt uns zum Vulkan Lonquimay, der zuletzt an Weihnachten 1988 ausbrach.
      Die Landschaft, durch die wir jetzt fahren, ist seither mehrheitlich schwarz. Zu Fuss steigen wir auf den Krater, der sinnigerweise „Navidad“ heisst. Das soll wohl an die „schwarzen Weihnachten“ von 1988 erinnern…
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    You might also know this place by the following names:

    Curacautin

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