Pérou

December 2016 - January 2017
A 32-day adventure by Nic, Jess, Sam et Félix Read more
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  • Day 10

    Nazca vers Arequipa

    January 6, 2017 in Peru ⋅ ⛅ 29 °C

    Longue journée qui s'amorce pour nous car nous aurons un beau 9h00 de bus à faire pour aller vers Arequipa.

    Mais avant tout, on doit tout de même profiter encore un peu de la région de Nazca!!! Nous avons donc prévu un tour guidé avec le propriétaire de l'hébergement, qui parle français, et qui connait beaucoup de choses dans la région. Pour les fois où on a un guide francophone, on en profite!

    Alors, au matin, visite du système d'aqueducs que les Nazca ont mis sur place, l'aqueduc Cantallos. La culture Nazca s'est développée à partir de la culture Paracas vers -300 ans avant Jésus Christ jusqu'à 700 ans après. Ils ont développé un système d'aqueducs pour pallier au manque d'eau de la région, car ils pratiquaient l'agriculture dans une région où il ne pleut pour ainsi dire jamais! Et ces aqueduc sont toujours utilisés aujourd'hui. Preuve que ça fonctionne très bien. Les Nazcas comme d'autres peuple dans le monde, pratiquaient aussi la déformation crânienne. Un déformateur en bois était mis aux nouveau-nés, durant leur première année d'existence durant un an, ce qui contraignait la croissance du crâne vers le haut. Le but était probablement esthétique et faisait en sorte que ces personnes étaient très différente des autres. Rien à voir avec les crânes des extra-terrestres, enfin sûrement!

    Nous sommes ensuite allés sur un cimetière qui a d'ailleurs été pillés. Cela est arrivé fréquemment car le peuple Nazca avait pour coutume de momifier les morts et de les mettre en terre avec des objets de valeur, afin qu'ils aient de la fortune dans la vie suivante. Tout près du cimetière où nous étions, on avait une belle vue sur des géoglyphes appelées Los Paredones (les aiguilles).

    L'arrêt suivant était un champ de cactus. Juan nous a expliqué que ces cactus étaient cultivés non pas uniquement pour leur fruit, mais surtout parce que les cultivateurs se sont aperçus qu'un certain parasite affectionnait particulièrement ces cactus: le cochenille. Ce parasite blanchâtre empêche le cactus de produire un fruit mais lorsqu'on l'écrase, on obtient une substance maron pouvant être utilisé pour la confection de produits cosmétiques, ce qui vaut beaucoup plus cher qu'un simple fruit! N'empêche que le fruit produit par le cactus non parasité est le tuna, pratique pour les troubles digestifs.

    Nous avons repris le trajet pour arrêter visiter les ruines le temple Inca Paredones. Cette ancienne forteresse à été utilisé à la fin du règne des Incas sur la région. Les Incas ont d'ailleurs régné sur une bonne partie de l'Amérique du sud jusqu'à ce que les Européens arrivent et leur fasse la guerre. De cet emplacement on avait une belle vue sur la vallée et les montagnes avoisinantes, ce qui en faisait une place de choix pour les Incas.

    Arrêt suivant: une fabrique de tissus et de bijoux. On nous a expliqué et montré comment on faisait le tout, les différentes laines utilisées, la coloration et le métier à tisser. Chaque pièce créé prend de 3 à 15 jours, selon la complexité et la taille. Les bijoux quant à eux sont aussi faits à la main dans un alliage d'argent à 95% et le reste de cuivre et d'autres métaux. Jessie s'est laissé tenté par une belle paire de boucles d'oreilles!

    Ensuite nous sommes entrés dans une fabrique de porterie. L'artisanat nous a expliqué, en français, comment il créait les différentes pièces à la main, suivant les méthodes des ancêtres Nazca. Son père avait eu la chance de trouver des outils Nazca ce qui lui a permis de respecter les techniques ancestrales.

    Après cet avant-midi bien rempli, nous avons fait nos bagages et nous sommes embarqués pour un bus de finalement, un gros 11h vers Arequipa, la capitale de la région du même nom, située dans les montagnes. Nous sommes arrivés aux petites heures le lendemain, après s'être fait brassé en masse! Et sincèrement, ça fou les jetons une fois de temps en temps, car on ne voyait absolument rien du trajet! Méchante affaire! Mais nous avons quand même pu visionner 3 films en espagnol, sous-titrés en anglais!

    Bonne nuit gang!
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  • Day 11

    Arequipa

    January 7, 2017 in Peru ⋅ ⛅ 15 °C

    Quelle belle ville!! Elle fut conquise par les Espagnols en 1540, ce qui fait que la langue, la religion, plusieurs bâtiments et rues ont des similitudes avec l'Espagne. L'architecture y en est inspirée et on se sent vraiment ailleurs. En tous cas, à comparer de Nazca, c'est clairement différent!

    Aujourd'hui, nous n'avions pas de planning précis, mais il faisait beau et on nous a dit que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas fait beau comme ça! Alors, nous en avons profité pour explorer le cartier historique, soit à deux pas de notre hébergement. Nous avons fait quelques boutiques artisanales et sommes ensuite allés au Couvent Santa Catalina qui est le plus grand couvent au monde. Nous y avons fait une visite guidée d'un peu plus d'une heure. Ce fût vraiment intéressant! Le couvent a été construit en 1579, soit 39 ans après la conquête des Espagnols et le bâtiment a évolué au fil du temps. Il s'étend sur une surface de plus de 20 000 mètres carrés. C'est si grand qu'on dirait une petite ville dans la ville! Il y a des rues, des jardins, un cimetière, des habitations et une église bien sûr. Il accueille des sœurs cloîtrées qui ont choisi de donner leur vie à Dieu. À l'époque, il était coutume que le deuxième enfant d'une famille dévoue sa vie à Dieu. On a compté qu'à un moment, 450 religieuses y habitaient. Maintenant, il n'y en a que 18. Lorsqu'une jeune femme entrait dans les novices au couvent, elle avait sa propre résidence dans le monastère, construite et entretenue aux frais de sa famille, car la famille était bourgeoise, généralement bien aisée.

    Au fil du temps, le couvent a subit plusieurs tremblements de terre et à dû être restauré à autant de reprises. En 1969, après un deuxième tremblement en 2 ans, les fonds manquaient pour faire la restauration et elles ont dû faire appel à l'extérieur pour les aider. Une compagnie privée à fait l'évaluation et ils ont fait plusieurs recommandations à la suite de quoi ils ont fait les travaux pour bâtir un nouveau couvent, à l'intérieur des murs du couvent existant. Depuis ce temps, le couvent est ouvert aux visiteurs pour couvrir les frais et les sœurs, moins nombreuses qu'auparavant, sont isolées dans la nouvelle partie du couvent. En 1985, le Pape Jean Paul II y est même venu pour reconnaître les miracles de la sœur Ana de los Angeles Monteagudo (morte le 10 janvier 1686).

    C'est une histoire très intéressante et il était tout aussi intéressant de voir les lieux, les maisons des sœurs et les espaces publics. Après notre visite, nous avons poursuivi notre marché vers la place d'armes. Cette place centrale de la ville fait face à la cathédrale d'Arequipa. C'est un beau parc avec une grande fontaine où les gens se rassemblent. La place était bondée étant donné la belle température! Après une petite séance photo, nous sommes allés au marché San Camilo, à quelques coins de rues de là. On pouvait y trouver tous les fruits imaginables, une tonne de fromages, de viandes et de pains faits maison. Ça sentait bon dans certaines allées et nettement moins dans d'autres!! Nous n'avons acheté que quelques mangues (elles sont tellement bonnes!!) et nous sommes repartis trotter.

    Après dîner, constitué principalement de patates et d'une cuy (un genre de gros hamster, grillé et franchement pas très appétissant!), nous sommes allés dans une chocolaterie, qui nous avait été recommandée, tout près de là. Il faut dire qu'Arequipa est renommé pour son chocolat. Au même endroit, par un heureux hasard, on pouvait s'installer sur une terrasse et déguster des bières de microbrasserie péruviennes. Quel bonheur! Nous avons ainsi pris chacun une bière, puis une deuxième pour Nicolas alors que Jessie à dégusté un succulent chocolat chaud. Purs délices!

    Nous nous sommes changés et sommes partis souper dans un resto italien qui n'était au final pas si impressionnant malgré le droit prometteur. Nous avons quand même mangé une bonne pizza, quoi de mieux pour bien dormir ensuite!

    Jessie ayant un gros rhume, nous n'avons pas pu veiller très tard.

    Asta mañana!
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  • Day 12

    Arequipa jour 2 - Rafting!

    January 8, 2017 in Peru ⋅ ⛅ 17 °C

    Une autre belle journée s'amorce sous le soleil à Arequipa. Après avoir déjeuné et un excellent chocolat chaud, un bus passe nous prendre pour notre activité du jour: du rafting sur la rivière Chili! On fait un arrêt pour se revêtir de l'habit de circonstance : un wetsuit, une veste de sauvetage et un casque. Malgré qu'il fasse beau soleil, l'eau de la rivière est assez froide alors le wetsuit ne sera pas de trop!

    On repart et quelques minutes plus tard, on arrive au point de départ du rafting. La répartition des passagers est faite pour chaque embarquation et on se retrouve avec un jeune couple d'étudiants de Québec! Faut ben se rendre aussi loin pour faire du rafting avec du monde de Québec!!!

    La rivière est un peu brune et froide, mais le paysage n'est pas moins intéressant et la descente est vraiment bien! On a droit à plusieurs successions de petites chutes et de rapides. Ce n'est pas une descente difficile, mais suffisamment pour nous garder très attentifs aux directives de notre guide Victor. On fait un super team, personne à l'eau et bien des éclats de rires et de bonnes éclaboussures! Le temps file à toute allure et avant de s'en rendre compte, on est déjà arrivé à la fin du trajet! On remonte l'embarcation et on repart quelques minutes plus tard, le sourire encore bien accroché au visage!

    Au retour on se change et on repart marché dans les environs, on a faim! Le déjeuner était un peu loin! On déambule quelque peu dans la ville blanche, c'est le surnom d'Arequipa, surnommé ainsi à cause de ses nombreux bâtiments à l'allure impeccable. On se dirige finalement vers un restaurant qui nous a été recommandé, le Zig Zag. Cela s'est avéré être un excellent choix, la nourriture était sublime! Nous avons partagé une table d'hôte comprenant une crème d'asperges et comme menu principal des grillades sur pierre volcanique. Oh que c'était bon! On avait 3 viandes: du bœuf, du porc et de l'alpaca! Quelle viande savoureuse! Le tout accompagné de sauces maison relevées et excellentes. Nous avions aussi pris une assiette d'asperges gratinées au parmesan et avec du saumon fumé. Tout était tellement bon!

    Après s'être remis de nos émotions, nous avons marché encore un peu pour profiter du beau temps avant de retourner à notre chambre pour relaxer un peu.

    Encore ce soir nous ne nous coucherons pas très tard car demain matin, à 3h (!!!), un bus vient nous chercher et nous partons pour Cabanaconde, aux abords du fameux Canyon de Colca! On aura encore de belles histoires à vous raconter!
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  • Day 13

    Cabanaconde - Le départ

    January 9, 2017 in Peru ⋅ ⛅ 5 °C

    Nous prenons l'autobus à 3h du matin pour se rendre à Cabanaconde, aux portes du Canyon de Colca. En chemin, la température se refroidit et on a même droit à de la neige en altitude et à quelques précipitations! Nicolas, qui est toujours en shorts, commence à penser à changer de pantalons! On capotait un peu, car on commençait à se demander si on avait assez de vêtements chauds pour faire la randonnée... Nous nous arrêtons dans un petit village, Chivay, et par chance, aucune neige n'y ait. Fiou!! Et on s'arrête pour y déjeuner et reprendre la route aussitôt.

    La vue devient vite intéressante, car on longe le Canyon de Colca pour s'arrêter, environ une heure plus tard, au Mirador des Condors. Il fait super beau et on a 30 minutes pour explorer les lieux et tenter d'apercevoir des Condors. Pas de chance pour les condors, mais la vue sur le canyon reste incroyable et surprenante!

    Par la suite, nous nous rendons au départ de tous les treks où tous les autres passagers débarquent du bus pour débuter leur marche de 2 jours, celle la plus populaire à l'oasis de Sangalle (altitude de 2160 mètres). Cette destination est très prisée, mais tellement touristique. Nous avons donc décidé de faire une autre randonnée et c'est pourquoi nous restons dans le bus avec le chauffeur qui nous amène à destination : l'auberge Pachamama, à Cabanaconde. L'endroit est simple, mais fort sympathique. À notre arrivée, nous sommes accueillis par un français qui travaille là. Il est dynamique et répond à toutes nos questions et nous amène à notre chambre. On est dans le gros luxe: on a une douche avec eau chaude!! Croyez-nous, c'est pas tout le monde qui a ça!! En plus que le soir, la température baisse à environ 8 degré environ. Alors, il fait froid. Après avoir déposé nos sac à dos, on part explorer le village.

    Nous sommes passés par la place centrale et avons rapidement repéré une colline où siégeait une petite église. On a décidé d'y monter. Ça s'est relativement bien passé, mais on s'est vite aperçu que l'altitude de 3287 mètres de Cabanaconde complexifiait quelque peu l'ascension! On est essoufflé beaucoup plus facilement. On y est tout de même arrivé et on a pu admirer le paysage. D'un côté il y avait des montagnes et des rizières et de l'autre le village adjacent au canyon. Au loin, on pouvait voir d'autres montagnes des Andes avec leurs sommets enneigés. Quel spectacle!

    Nous redescendons puis allons au belvédère situé pas très loin de là. Là, encore la vue est incroyable. On peut voir les profondeurs du canyon et les villages et habitations éparpillées tout au fond. On voit entre autres Sangalle, l'oasis verdoyant, situé entre deux montagnes rougeâtres. Il faut aussi dire qu'il y a de l'activité thermale dans le canyon. On y trouve des geysers et des bains thermaux :-) Tout cela contribue à la coloration spéciale des rochers, tantôt gris, tantôt jaunes et orangés. De ces hauteur, on peut aussi avoir une bonne idée de ce qui nous attend le lendemain! Va falloir être en forme!

    Au souper, Pachamama hôtel est réputé pour ces fameuses pizzas au four à bois. En passant, Pachamama signifie : Mère Terre. Pour eux, c'est très important car c'est comme une divinité qu'ils se doivent de respecter. Donc, on s'assoit à table du restaurant et on fait même la connaissance de 2 femmes québécoises qui ont fait tout le Canyon en 5 jours! Wow!!! Quelles randonneuses! Et on fait aussi la jasette à deux autres français qui ont fait le canyon en 3 jours. On échange les conseils et on jase en attendant que la cuisine ouvre ses portes.

    À son ouverture, plusieurs personnes arrivent et c'est bondé de gens. C'était hyper sympa et très bon, en plus d'y avoir rencontré des gens sympas. Quelle belle soirée! On est maintenant prêts pour notre marché du lendemain.

    Pura Vida!
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  • Day 14

    Llahuar

    January 10, 2017 in Peru ⋅ ☀️ 29 °C

    On se lève tôt ce matin pour faire la descente dans le canyon à partir de Cabanaconde à 3287 mètres jusqu'au village de Llahuar situé à 2020 mètres. C'est une randonnée que nous avons faite en 5h30. Avec l'altitude, c'est assez difficile. Donc, ça prend un peu plus de temps. Et sérieusement, c'est la descente la plus dure que nous avons faite, car nous étions aussi très fatigués et la route était faites de beaucoup de petites roches, donc très glissante. On s'est donc planté 2-3 fois et avons failli tomber 15 fois!!!

    Mais la vue était extrêmement belle. Au départ, nous étions dans les nuages, mais ça s'est dégagé par la suite. C'est très impressionnant de voir autant de couleur rougeâtre, orangé, verdoyante, grisâtres, etc. En plus, le canyon est réputé pour y voir des Condors, ce que nous avons vu à plusieurs reprises survoler le tout entre les collines.

    Nous suivions les indications faites de flèches blanches sur certaines pierres près du sentier. Aucun signal téléphonique ou connexion Internet possible, donc, il ne fallait pas se perdre! Près du but, nous rencontrons un couple nous criant "Trust de bridge"! Nous avons acquiescé sans savoir de quoi ils parlaient exactement et sans être certain qu'on avait bien compris, on s'est mis à plaisanter et dire qu'ils nous avaient dit "don't trust the bridge"! Comme quoi, un mot peut faire toute une différence!

    Lorsque nous nous sommes rendus au pont en question où nous devions faire "confiance", il n'y avait pas de pont... en fait si, mais partiellement! Il était en construction. Donc, il fallait se faire transporter sur une plateforme de fortune munie de poulies... On tient tout de même à préciser que ce passage était obligatoire pour nous rendre au logis, car il y avait une rivière à fort courant et pas moyen de la contourner. Bon... ça bien été! Par chance! Cela dit, nous avons dû attendre un bon 15 minutes pour que les travailleurs daignent nous accorder un peu d'attention et nous fassent traverser la rivière!

    À l'auberge, on se fait acceuillir par une femme relativement âgée (faut pas blesser personne!) qui nous renvoie à une plus jeune femme qui nous amène à notre chambre. La dite chambre était sur un palier vraiment plus bas (encore de la descente!!) et était en fait 4 murs avec un toit! Le gros luxe! Sans rire c'était pour la nuit et en plus on était à proximité des bains thermaux! On emmerde la douche, aux bains! De toute façon, la douche était glaciale, alors on s'est rabattu sur les bains à 39 degrés celsius! Quoi de mieux pour finir la journée en beauté, juste au niveau de la rivière en plus! Mais, oh comble!, encore de la marche! Car le souper était en haut complètement, les bains au bas. Oufff, quelle journée!

    Le repas n'a eu aucune chance! Il fut dévoré en quelques minutes. Il faut dire qu'on n'avait pas eu de vrai dîner, que des grignotines: fruits, arachides et surtout "LE brownies" qu'on avait rapporté de la chocolaterie d'Arequipa, Chaqchao. Vous vous souvenez, celle où nous sommes allés une demie douzaine de fois en seulement 2 jours! Ahah! Pur délice!

    On a dormi comme des bûches au son de la rivière. Wow!!

    Buenas noches amigos!
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  • Day 15

    Cabanaconde - Le retour

    January 11, 2017 in Peru ⋅ ☀️ 29 °C

    Journée de déplacement en vue. Après un déjeuner à l'auberge de Llahuar, nous partons retraverser la rivière sur la plateforme et on remonte la colline de l'autre côté. En haut, on prend du soleil et on marche un peu plus. En fait, on attend le bus qui remonte à Cabanaconde. Il est censé passer à midi, mais on s'est fait dire d'arriver plus tôt au cas. Et comme on l'a appris, l'échelle de temps péruvienne est un peu moins précise!! Donc, on marche un peu plus loin pour aller voir les geysers, tant qu'à attendre!

    Enfin, le bus arrive, on s'assoit au dernier siège disponible, au fond du bus. On reconnaît 3 personnes qui étaient aussi à l'auberge la journée avant. On se salue.

    Aussitôt montés dans le bus, on se met à zigzager en plein canyon, dans le chemin sinueux, à quasiment une seule voie possible, à aller à tellement trop rapidement pour le chemin, on grimace tous! On peut dire avec certitude que l'élément "plaisir" est tristement absent! C'est comme faire des montagnes russes, mais aux abords d'un précipices de 1000 mètres où chaque courbe vous donne des frissons pas forcément positifs!! Sincèrement, ce fut le pire trajet de toute notre vie, sans exagération. Et on en a fait quelques uns des périlleux! Au final, plus de peur que de mal, fort heureusement! Après avoir partager tant d'émotions, on fini par jaser avec nos voisins de sièges qui viennent du Brésil. Très belle rencontre tout de même.

    Au final, ça nous a coûté 5$ chacun pour un trajet d'environ 1 h sans avoir à remonter toute la montagne ce qui nous aurait pris 6-7 heures. N'oubliez pas que l'altitude joue des tours! Donc, ça tout de même valut le coup... Non!? Ouais! Étant donné qu'on a la vie sauve, ça reste un bon deal!

    Jess and Nic: out.
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  • Day 16

    En route vers Puno

    January 12, 2017 in Peru ⋅ ⛅ 16 °C

    Un autre beau matin ensoleillé se présente à nous alors que l'on s'active à Cabanaconde. On fait nos bagages au lever, puis on va déjeuner. Vers 9:30, on prend un premier autobus qui va nous amener jusqu'à Chivay. On se joint donc à un groupe qui ont fait la marche de 2 jours dans le canyon. En chemin, le guide nous explique différentes choses sur le canyon de Colca. On y apprend que c'est le canyon le plus profond avec, en son endroit le plus bas, 4060 mètres de profondeur. Le deuxième plus profond était le Grand Canyon. On peut aussi apercevoir un pic de montagne enneigé faisant parti des Andes. Le guide nous dit que c'est de cet endroit que la rivière Amazone commence pour s'étendre sur plus de 800 kilomètres!

    Il nous raconte aussi une histoire qui a beaucoup fait parler de la région quand un couple de péruviens se sont perdus sur une des montagnes du canyon. Seule la femme a survécu et a été retrouvé aux abords de la rivière 9 jours plus tard, à l'agonie. Son mari a été retrouvé plusieurs mois plus tard, décédé bien sûr. Mais là où ca devient intéressant, c'est qu'on ne sait pas la cause exacte de la mort du mari, alors plusieurs ont spéculé que la femme aurait assassiné son mari! La belle histoire!

    Tout au long du trajet, la vue reste incroyable et plus on s'approche de la vallée de Colca, plus le paysage devient verdoyant et rempli de rizières. Le canyon s'élargit et devient moins profond. Juste avant d'arriver à Chivay, on s'arrête prendre une soupe à touristes (bains thermaux) pendant 1 heure. Perso, nous aurions bien passer outre mais bon, c'était dans le planning! On repart, les fesses bien humides, vers Chivay où on s'arrête pour manger et prendre notre bus suivant. C'est un autobus touristique avec plusieurs arrêts de prévus qui nous amènera jusqu'à Puno, où se trouve le célèbre lac Titicaca. À ce sujet, on dit que la Bolivie (40% du lac) et le Pérou (60% du lac) se chicanent encore à savoir quelle pays a la partie "Titi" et qui a "Caca". Bien entendu, le Titi reste plus attrayant. Ainsi, en Bolivie on peut appeler le lac Cacatiti en supposant que le Pérou à la partie caca. Bon, vous comprenez le point: ça fait rire les touristes! Pour infos plus vérédictes, sachez que le lac Titicaca est le lac navigable le plus haut au monde, situé à quelques 3812 mètres au-dessus du niveau de la mer. L'itinéraire nous fera passer à notre altitude la plus élevée de notre séjour au Pérou, soit 4520 mètres!

    En route, on passe par un point où nous pouvons normalement apercevoir des volcans mais la température peu clémente et surtout beaucoup trop brumeuse ne nous permet pas d'arrêter pour voir le tout. On demandera à Google pour les photos! On poursuit le chemin et ça se dégage progressivement. On peut voir les collines et des plaines avec des troupeaux d'alpacas! C'est magique! On s'arrête ensuite dans un petit resto où nous avons un beau point de vue pour prendre quelques photos, pendant qu'il fait soleil. On déguste un bon thé Inca (un peu mentholé), on fait un peu de shopping et on reprend le bus pour de nouvelles aventures!

    Nous avons encore quelques heures de transport à faire. Nous arrêtons rapidement à 2 reprises, juste le temps de prendre quelques photos. Nous avons vu des flamants près de petits étangs et surtout un grand lac, situé à 4444 mètres d'altitude. Plutôt impressionnant.

    On roule encore après le coucher du soleil pour finalement arriver à destination à Puno à 19:40. Direction: hôtel, souper et dodo! Demain sera une autre bonne journée, comme d'hab!

    Asta prunto!
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  • Day 17

    Lac Titicaca - Ile Amantani

    January 13, 2017 in Peru ⋅ ☀️ 18 °C

    Aujourd'hui, on part pour explorer le lac Titicaca avec notre guide Olga. Elle passe nous prendre après le déjeuner à l'hôtel, on embarque dans un collectivo (minivan) et on se rend sur la péninsule de Capachica. De là, on marche une trentaine de minutes pour admirer la région et pour se rendre à la playa Chifron.

    Nous sommes sur les rives du fameux lac. Il est si grand qu'on ne peut pas voir la Bolivie de l'autre côté. C'est le plus grand lac en Amérique du Sud en volume d'eau, mais ce n'est pas le cas en superficie. C'est le lac Maracaibo au Vénézuela qui couvre la plus grande superficie. Donc, le lac Titicaca est le plus haut lac navigable du monde avec ces 3812 mètres.

    Sur le lac, on peut apercevoir quelques îles qui semblent toutes relativement petites, étant donné la distance, on suppose. L'eau est très claire et le ciel aussi, d'ailleurs. Il faut rappeler que c'est la saison des pluies, mais il semble que notre bonne étoile soit avec nous, car on a une température estivale parfaite! Quelques nuages, mais sinon il fait beau et chaud. On marche sur la plage en regardant au loin l'île qui nous attend: Amantani.

    On embarque finalement sur le bateau qui nous mène, lentement mais sûrement, à destination. Le lac ne compte maintenant que 3 espèces de poissons, tous plutôt petits, alors mis à part quelques oiseaux, il n'y a pas beaucoup de mouvement sur l'eau! Heureusement pour nous, la température fait en sorte qu'il n'y a pratiquement pas de vagues car habituellement, on peut s'attendre à des vagues allant parfois jusqu'à 3 mètres!!! On peut donc se permettre de s'assoir sur le toit du bateau pour admirer la vue.

    Olga nous fait remarquer que, lorsque l'on regarde la forme du lac Titicaca par image satellite, on voit un puma, un lapin et un poisson combinés. Bon, on cherche encore où ils se trouvent sur l'image! :-) Avec un peu d'imagination, on peut les voir! En quchua, Titicaca signifie d'ailleurs Puma de pierre et le "caca" se prononce en fait "cracra". Ce sont les espagnols et leur prononciation qui en ont fait le nom que l'on connait et prononce aujourd'hui. Elle nous parle aussi de l'agriculture sur l'île. Ici on cultive surtout le maïs, les fèves et les patates. Des champs en terrasses ont été aménagées par les habitants pré-incas, lesquelles sont toujours utilisées aujourd'hui. Aussi on pratique une agriculture durable car chaque année, une portion des champs de l'île est mise en jachère, permettant à la terre de se reposer. C'est aussi une façon de respecter la terre-mère (Pachamama), laquelle fait partie des croyances des habitants. Ils sont aussi catholiques depuis l'arrivée des espagnols mais ils ont conservé leurs croyances d'origine.

    Une heure plus tard, on débarque sur Amantani. 10 communautés peuplent cette île, totalisant plus de 4 000 habitants. On doit traverser l'île à pied (il n'y a aucun véhicule motorisé) pour se rendre de l'autre côté, où habite Olga et sa mère. On scionne les collines, parcourant le chemin bordant les maisons et saluant les gens au passage. Comme vous pouvez l'imaginer, il n'y a aucune police sur l'île. Tout le monde se connait et se salue, échangeant les sourires et les rires. La vie ici semble si simple et les difficultés se surmontent avec l'aide de ses voisins et amis. Sur le chemin, on aperçoit le stade de soccer, situé à environ 4 000 mètres d'altitude! Vous trouvez que le soccer est un sport essouflant, essayez à cette altitude pour voir!!

    On arrive finalement chez Olga où sa mere, Victoria, nous accueille à bras ouverts avec son beau grand sourire. Elle nous avait préparé une succulente soupe bien chaude. Après dîner, on fait la siesta. Nous avons dormis comme des bûches durant 2 heures! On n'a pas vu le temps filer car c'était tellement paisible. On se réveille, se décolle les yeux tranquillement, et on s'habille pour aller monter, lentement, la colline Pachamama. Du haut de cette colline, on a une vue panoramique sans égal, si ce n'est de la colline adjacente Pachatata (Terre-père). On rend d'ailleurs hommage à ces deux divinités (Pachamama et Pachatata) plusieurs fois par années en faisant un festival et en donnant des offrandes tirées de la terre (légumes, feuilles de Coca) et de la laine d'alpaca.

    Du haut de la colline, nous profitons de l'instant présent en admirant la vue sur le lac et l'île, attendant patiemment le coucher du soleil. Bien assis sur les roches, on prend des photos et on bavarde. L'heure du coucher du soleil arrive, mais l'horizon étant quelque peu nuageux, le spectacle n'est pas aussi saisissant que nous l'avions imaginé. Cela reste tout de même un beau et relaxant moment, que nous savourons encore quelques minutes.

    Nous redescendons vers la maison, juste à temps pour ne pas utiliser nos lampes de poche! Victoria nous avait encore préparé un excellent repas avec soupe, légumes et riz. C'était simple mais savoureux. La salsa de Olga était tout aussi savoureuse, rien à envier à la cuisine mexicaine! Olga et sa mère parlent le quchua, une langue ancestrale. Olga parlent également l'espagnol bien sûr mais elle a aussi une bonne base de français, ce qui facilite nos échanges et nous permet, surtout, de comprendre les détails historiques et culturels qu'elle nous fournie. Une belle nuit de sommeil nous attend, dans la chambre fort confortable de la maison familiale. C'est beau la vie!
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  • Day 18

    Lac Titicaca - Ile Taquile

    January 14, 2017 in Peru ⋅ ❄️ 0 °C

    Au petit matin, on déjeune et on fait nos adieux à la maman de Olga. Elle nous dit de revenir lorsque nous aurons des bébés! Aussi, elle donne la fleur sacrée des péruviens, tricotée à la main, à Jessie qui l'accueille avec un grand sourire! Notre court séjour sur Amantani est déjà terminé. La température est nettement plus humide ce matin: une bonne pluie s'abat sur le lac. Cela ne nous empêche pas de se rendre au port plus bas, vêtus de circonstance. On prend le bateau pour une heure qui nous amènera à l'île voisine : Taquile.

    L'île de Taquile est semblable à Amantani, mais compte une population plus réduite, soit de 3 000 habitants, repartis en 6 communautés. Elle a autre fois servi de prison à l'arrivée des espagnols puis, est devenu par la suite, la propriété des habitants qui y vivaient. Elle est ouverte au tourisme depuis les années 70, tandis qu'à Amantani, c'est seulement depuis 1997. La traversée est plus mouvementée que celle vers Amantani, car de grands vents s'abattent sur le lac. On arrive à bon port à l'heure prévue et nous descendons pour aller marcher jusqu'à la place centrale, située plus haut sur l'île. Encore une fois, nous progressons lentement sur les trottoirs. Malgré la pluie, le paysage reste très appréciable. Nous arrivons à la place centrale où se trouve quelques commerces et une exposition de photographies. On fait le tour d'une boutique qui vend des vêtements faits à la main. Ici sur Taquile, les homme font le tricot et les femmes s'occupent du métier à tisser. Cela donne de très bons résultats et Jessie se laisse d'ailleurs tenter par un foulard coloré.

    Sur Taquile, les hommes portent une tuque différente selon leur statut matrimonial : une tuque avec pointe blanche signifie que l'homme est célibataire, alors qu'une tuque pleinement colorée signifie qu'il est marié. Il est plus facile ainsi de dénicher quelques hommes potentiels pour Olga!

    Entre temps, la pluie cesse quelque peu et c'est beaucoup mieux lorsque nous reprenons la marche pour aller plus haut sur l'île. En chemin, en plus des champs en terrasses, on voit des enclos de moutons, de vaches et de porcs. Nous arrivons au sommet de l'île et, de cet endroit privilégié, nous apercevons un des ports de l'île. Un petit lapin nous dit bonjour et on repart quelques minutes plus tard vers notre port d'arrivée. Il faut dire qu'il n'y a pas beaucoup d'animaux sur l'île. Les animaux d'élevage sont présents bien-sûr, mais pour avoir des animaux domestiques, il faut avoir l'autorisation de la communauté.

    Le soleil commence à se faire sentir et on enlève des couches au fur et à mesure que nous approchons de l'objectif. Juste avant d'arriver au port, nous arrêtons dans un restaurant pour se ravigotter avant d'entreprendre la traversée d'un peu moins de 3 heures pour regagner Puno. Au menu: une soupe de quinoa, une omelette ou de la truite, accompagné de pommes de terre et de salsa.

    La traversée se passe très bien, vu la température plus clémente. On a le temps de faire une sieste et de regarder le paysage tout au long du trajet. Lorsqu'on s'approche du port de Puno, on passe près des îles Uros, ces îles flottantes situées dans la baie.

    Lorsque nous débarquons de l'embarcation, nous faisons nos adieux à Olga. Elle a été une super guide et nous avons beaucoup apprécié la visite avec elle. Après s'être fait la bise, nous marchons un peu dans le port et faisons quelques achats. Il y a des boutiques à profusion! On poursuit la marche vers notre hôtel. C'est une journée magnifique, idéale pour gambader dans la ville de Puno (voir les 2 dernières photos). Nous déposons nos affaires dans notre nouvelle chambre et se reposons quelques minutes avant de retourner explorer les lieux. À notre premier séjour à Puno, il faisait nuit alors nous n'avons pas pu apprécier la ville à sa juste valeur.

    Oh oui! Hier, nous nous sommes gâtés. Nous sommes allés au restaurant La table del inca. Wow! C'était super bon. Au menu: ceviche de truite d'un lac tout près de celui du Titicaca. Truite et bœuf en croûte et comme dessert brownies et crème brûlée aux herbes Muña. Miammmm! Le serveur nous faisait mention qu'il avait du revoir toutes ces recettes, car en altitude, le degré débulition n'est pas le même et la viande est plus longue à cuire. Au final, ce restaurant n'est pas le #1 de Puno pour rien! :-) On s'est régalé!
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  • Day 19

    Puno - Ile Uros

    January 15, 2017 in Peru ⋅ ⛅ 15 °C

    Nous avons bouqué cet après-midi, un tour guidé pour aller voir les îles Uros, tout près de Puno. Mais avant, nous avons parlé à un français la veille qui nous recommandait de marcher jusqu'au Mirador Del Condor, où nous pouvions avoir une belle vue sur la ville de Puno. Ainsi, après un bon 45 minutes d'ascension (on s'arrête à chaque 3 minutes car on est déjà à bout de souffle à cause de l'altitude) on y est! Un grand condor en statue est là pour représenter le mirador. On y prend de belles photos et déjà, on repart pour l'hôtel pour y attendre notre activité sur Uros.

    On vient nous chercher en taxi et on nous amène au port où se trouve le bateau que nous prendrons pour aller sur une des îles. En passant, il y a environ 80 îles flottantes et les îles étaient peuplés par les Uros anciennement, et depuis 1950, ils ont quitté leurs îles faites de roseaux. C'est le peuple Aymaras qui a repris le flambeau pour y pratiquer les mêmes traditions, à des fins uniquement touristique. Vous comprendrez ainsi qu'à quelques reprises, on nous ne recommandait pas nécessairement les îles Uros et que même, ces îles étaient surnommées le Walt Disney des îles du lac Titicaca. Car il y a beaucoup de touristes!

    Arrivés sur l'île en question, on nous explique comment sont faîtes ces petites îles constituées d'amas de roseaux et de tourbe accumulés en grande quantité et attaché au sol du lac, pour ne pas que l'île se déplace trop et se rendre jusqu'en Bolivie! À chaque 20 jours, ils doivent ramasser d'autres roseaux pour en remettre sur l'île afin de la maintenir à flot. Méchante job! On nous indique par la suite que nous pouvons prendre autant de photos qu'on veut et que c'est gratuit. Un femme nous demande de venir avec elle pour nous expliquer où elle dort, etc. Par la suite, elle nous demande de la suivre pour aller au mini market de l'île. Là, elle nous met de la pression pour qu'on lui achète quelques trucs, hyper dispendieux comparativement aux boutiques du port de Puno. Tous ces objets ne sont pas très intéressants, donc, on la remercie et on marche vers un autre "kiosque". Après, elle nous cri qu'on doit lui acheter les objets d'abord à elle, car ce n'est pas la même famille! Eh bien moi, ma bulle a pété. Trop touristique et trop de pression à acheter. Non!! Donc, on retourne au bateau. Encore là, le guide nous demande si on veut prendre le radeau pour une somme d'argent qui va contribuer aux familles. Oufff. C'est donc encore plus là qu'on comprenait maintenant ce que le Walt Disney était. Et la cerise sur le sunday: la "chef" de l'île vient nous revoir sur le bateau pour nous inciter à acheter!! Quelle saga! Uniquement par principe, ça ne va pas!

    Après, on va sur une autre petite île, là où il y a un restaurant... Encore pour acheter! Tout n'est pas négatif car, pendant l'activité, nous avons rencontré un couple d'australiens fort sympas qui ont laissé tomber leurs emplois il y a de cela 9 mois, pour parcourir le monde. On échange quelques conseils et recommandations. Nous avons bavardé pas mal et avons même echangé nos contacts afin d'aller peut-être souper ensemble ce soir.

    Sur le bateau, nous avons aussi fait la connaissance d'un autre couple qui venait de Londres. Eux étaient en lune de miel et voyageaient pour plusieurs mois aussi. Nous avons bien rigolé en profitant du soleil sur le toit du bateau au retour vers le port de Puno. C'était vraiment une belle journée, encore une fois!

    En débarquant au port, nous décidons de faire un peu de shopping. Ça devient une habitude! Il y a tellement de boutiques et c'est pas très cher. On se met ensuite en route vers notre QG (notre chambre!) pour relaxer un peu avant d'aller éventuellement souper.

    On part trotter en fin d'après-midi et on se trouve un bon resto dans le cartier. Il faut dire qu'on est situé pas mal au centre-ville et qu'il y a plein de restaurants et de boutiques dans les environs. Finalement, nos nouveaux amis aussies se repose (Frank n'allait pas très bien...) et donc nous allons souper en tête à tête. Le resto était pas si mal, mais la palme pour nous reste le restaurant d'hier, La Table del Inca. Wow! Quand même, c'était bon! Jessie prend une assiette de pâtes à la truite (du Canada, et oui, la truite élevée ici vient de notre chère mère patrie!) et Nicolas un mijoté de bœuf. On est pas à plaindre!

    Après quoi, on roule jusqu'à notre chambre pour se mette au lit! Bonne nuit!
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