mengembara di 19 negara. Baca lagi
  • Hari 149

    Playo palomino 🏝️

    25 Julai 2023, Colombia ⋅ ☁️ 29 °C

    Adrien le babouin

    Encore un jour sans prétention à Palomino, où l’on s’offre une nouvelle journée de repos après des journées bien chargées, c’est l’ambiance et la chaleur qui veulent ça ici ! Après un réveil tranquille et un petit dej pour les plus vaillants on profite de la piscine de l’hôtel toujours aussi agréable !

    Une fois lassé de cette pataugeoire à l’échelle de la mer qui s’offre à nous quelques centaines de mètres plus loin, on décide d’aller explorer les alentours. On se dirige alors vers la longue plage, aussi belle que dangereuse. En effet les grosses vagues et les courants ne la rendent pas sympathique à la trempette, même les surfeurs un peu expérimentés ne si tentent pas. On restera donc à l’observer ! Au bout de la rue principale il y a seulement des hôtels et des terrasses en béton s’effondrant sur le bord de mer, on préfère alors se diriger vers un endroit un peu plus naturel. Par un lancé de pile ou face on se décide de partir à droite, pourquoi pas après tout ! On fait alors une petite marche jusqu’à arriver à un endroit qui nous semble un peu plus sympathique. Des chaises rangées un peu plus loins finiront de nous achever.

    L’endroit au départ simple nous paraîtra de plus en plus beau. Les couleurs extraordinaires, la tranquillité et le bruit des vagues aidant, on ne voit pas le temps passer, ombragé par les palmiers paradisiaques et rafraîchis par le vent venant de la mer tout semble idéal finalement !

    Au bout d’une heure ou deux le propriétaire des chaises nous demande de les reposer et de nous assoir un peu plus loin sans grande conviction. On range un peu nos affaire et il part on en profite donc pour rester un peu plus longtemps. Il reviendra avec son amis bien plus costaud qui ne nous fait pas hésiter une seconde malgré son sourire et sa compréhension apparente, ses muscles parleront pour lui. On se mettra donc 20 mètres plus loin. Quelques minutes plus tard on comprend mieux pourquoi il nous a été nécessaire de se déplacer, de riches colombiens arrivent et prennent les chaises, pour en profiter 20 minutes avant de repartir. On continuera de s’amuser dans le sable en tentant des saut les plus lointains dans ce sable noir moelleux, les plus téméraires en feront même des boules ! On finira par rentrer pour profiter de la fraîcheur de la piscine et aller se coucher fatigué des journées précédentes !
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  • Hari 147

    Padodomino : entre pistoche et festoche

    23 Julai 2023, Colombia ⋅ ☁️ 30 °C

    Par Elma la java 🕺

    La taille démesurée des caïpirinhas avalées la veille est semblable à le ceinture abdominale de notre matinée : très grasse ! Le grand défi du jour est de se lever avant 9h30 pour profiter du petit-déjeuner inclus ! Bravo aux vaillants zinzincas qui ont su émerger à temps, il ne restera qu’un pauvre verre de jus pour moi, l’heure c’est l’heure apparemment 😢

    Aujourd’hui nous allons suivre les conseils de notre ami Victor, déjà sur place depuis une semaine il connaît tout de Palomino. Nous larverons donc tranquillement le reste de la journée, les sessions de siestes oscillant entre nos lits et les transats de la piscine à débordement ! Piscine qui nous est d’ailleurs totalement acquise, l’amusement y est donc d’autant plus grand. Cependant restez très prudents en remontant à la surface car le faucon Titouan se tient prêt à vous sauter dessus. Les gerbes d’eau ainsi créées pourraient vous désorienter, une proie vulnérable est une proie facile ! Heureusement mes saltos arrières parviennent à calmer la bête, qui reste bec b face à de telles acrobaties !

    Une fois bien aqueux nous préparons nos estomacs pour la soirée à venir avec de bons burgers ! Ceci fait, un premier bar nous ouvre ses portes ! L’ambiance et les verres étant trop petits nous mettons le cap vers le bar piège de la veille. Nous jouons en dégustant nos jarres mais nous sommes rapidement mis dehors pour cause de fermeture prématurée. Heureusement, sur la plage la fête bat son plein, alternant entre reggaeton et musique électronique, satisfaisant en partie nos oreilles. Pour terminer la soirée, nous marchons quelques minutes sur la plage en vue d’y faire un feu. Les expérimentés de la garigue seront montrer leur talent pyrotechnique et nous danserons jusqu’au bout de la nuit car c’est mieux quand on choisit la musique ! Le canadien et sa tablette tactile tenterons bien de gruger la file d’attente, insuffisant pour perturber DJ Arzoo qui maîtrise son enceinte comme personne.

    La journée du lendemain est une copie-conforme de la veille, je ne vous embêterais donc pas avec plus de détails ! Le soir nous dégustons un nouveau burger, mais nous sommes cette fois-ci hypés par une recette au pain noir ! Pas de fiesta pour ce soir, jeux de cartes et repos 😴

    PS : désolé pour ce contenu visuel peu qualitatif, ça arrive même aux meilleurs !
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  • Hari 146

    -3000m +30°C

    22 Julai 2023, Colombia ⋅ ☁️ 19 °C

    Par Titouan descendant,

    Pour une fois, réveil trèèès matinal après une nuit cahotique pour Arzhêl et son asthme et moi et mon coccyx. S'en suit une petite marche de nuit pour rejoindre une antécime du Cerro Kennedy dont l'accès est restreint par une base militaire. Le lever de soleil ne se fera pas attendre bien qu'il se cache derrière JFK. On observera cependant très bien la lueur du jour se dessiner peu a peu des hautes cimes de la sierra Nevada de Santa Marta et leurs neiges éternelles jusqu'aux plages paradisiaques du parc national Tayrona. Le paysage est sublime, on observe également autour de nous une forêt de palmiers de cire, paysage qu'on ne pensait pas rencontrer à nouveau avec la grande vadrouille. L'occasion est idéale pour leur faire découvrir la magie de ces forêts palmiphères Salento-esques. Après une petite dégustation de bananes séchés d'Argentine proposé par Arzhêl qui les trimballes depuis, on redescend au refuge pour le petit-dej. Ce sont de délicieuses Arepas à l'oeuf qui nous attendent au refuge, repas qui nous remettra d'aplomb pour affronter les 3h et quelques 1100m de dénivelé qui nous attendent.

    Notre meilleur ami dans cette descente infinie sera le jeu des mots, il nous permettra d'affronter la difficulté à vive allure tout en exploitant les moindres recoins de notre vocabulaire (Joue contact ... 1,2,3 moule ! [Comprendra qui peut]). Allure qui nous permettra d'ailleurs d'esquiver de peu une terrible pluie qui s'abattra sur le refuge dès notre arrivée. Dans l'attente du 4x4 qui assurera notre retour jusqu'à la civilisation, on flanchera tous pour un almuerzo préparé avec amour par la cuisinière du refuge, un régal. Même pas le temps d'engloutir nos derniers grains de riz qu'on doit monter dans le bolide tout terrain. Et c'est repartis pour une bonne heure de sensations fortes sur terrain gras où j'essayerai de garder la position chaise gainée pour solliciter au minimum la flexibilité de mon douloureux coccyx. Os récalcitrant dont j'ai décidé d'en supprimer les douleurs en cette journée en me rendant à l'hôpital de Santa Marta dès que possible, merci papa et maman pour l'aide précieuse dans les démarches administratives ! Aussitôt a Minca on se rue illico sur la boulangerie française afin de profiter une dernière fois de ces saveurs délicates. Qui fait le Maëlin tombe dans le ravin, l'individu précédemment subtilement cité se heurtera le genoux dans cette courses aux saveurs. Lui ouvrant, pour ainsi dire, l'appétitubant, j'hésitais à dire qu'il s'était ouvert le genoux en dépit de l'appétit, à vous de choisir votre formulation préférée ! On rengaine ensuite sur un collectivo qui nous mènera jusqu'à Santa Marta où je quitte mes compagnons de route pour me diriger à l'hôpital. Pendant ce temps la troupe s'occupe de retirer de l'argent et prend un bus direction notre prochaine étape : Palomino.

    À l'hôpital je serai rapidement pris en charge et j'apprendrai qu'il s'agit seulement d'une inflammation du coccyx (ou Coccygodynie merci Maman) et que deux piqûre suffiront à me remettre sur fesses, me voilà bien rassuré. Trois heures seulement après avoir quitté la troupe je le rejoint au bord de la piscine à Palomino après avoir emprunté un interminable bus.

    Ce soir, c'est samedi, et comme le samedi est un jour, c'est la fête a Palomino. On rejoint donc rapidement Victor (compagnon de voyage de la grande vadrouille) à un bar où il ne me faudra que très peu de temps pour engloutir mes jus de mangue (piqûre oblige) et encore moins aux autres pour engloutir leurs caïpirinhas (palomino oblige). Sous l'effet de ces tonneaux de cocktail les membres de l'équipe tomberons un à un comme des mouches. Pour les plus vaillants, ce sera fin de soirée sur la plage dans un hostel qui a visiblement décrété que ce soir c'était chez lui la fiesta.

    La bise !
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  • Hari 145

    Rando sous l’eau à el ramo

    21 Julai 2023, Colombia ⋅ ⛅ 23 °C

    Par Arzhêl,

    On se prépare tranquillement durant la matinée devant une vue dont la beauté n'a pas diminué d'un poil pour la rando du jour. L'objectif du jour est de rejoindre El Ramo plus loin dans la montagne afin de pouvoir monter au Cerro Kenedy au lever du jour le lendemain. Une grosse pluie nous fera une frayeur au moment du départ mais le beau temps revient vite et l'ajournement n'est que de courte durée. Un almuerzo dans le gosiot et on rejoint l'hostal El ramo chargés comme des chameaux. Nos sacs à dos sont bien protégés de l'eau mais quand certains optent pour l'imper au retour de l'averse, je préfère ma simple peau et je suis rapidement trempé jusqu'à l'os. On nous propose bien de finir en moto pour quelques pesos mais on n'est pas des marmots ! Des cris de singes hurleurs cherchant l'accroc nous appellent mais on ne saura pas les voir malgré notre patience de pro. Le long du camino sont présents des panneaux indiquant notre présence dans une réserve d'oiseaux qu'on aura bien du mal à repérer. De temps en temps une fenêtre s'ouvre dans la végétation et on prend le temps de profiter de la vue à chaque fois, où l'horizon s'étend à mesure que l'on grimpe.
    L'air est extrêmement humide et on fraie notre chemin dans un nuage qui nous devance et nous poursuit. Le halo de lumière qui parvient à percer nous découvre une jongle dense à se croire dans avatar. Les arbres sont recouverts de mousse verte que j'utiliserai bien pour faire mon matelas et sporadiquement apparaissent des énormes bouquets de bambous, bien trop gros pour en offrir un à ma chère grand-mère. 1100m plus haut, la vue finale est un cadeau. Il y a des jolies chaises en œuvres d'art pour prendre nos meilleures photos instagram mais il s'est bien trompé, niveau réseaux on ne vit que pour le FindPenguins. Nos regards parcourent les montagnes perdues dans la brume et les nuages allant du sommet de la Colombie, le Bolivar, à la mer et Santa Marta en contrebas. Encore plus loin les éclairs se déchaînent pour le plus grand plaisir de nos yeux admiratifs.

    Les tentes montées, on se cuisine le plus mauvais plat du voyage. Avec chef Adri on tente bien d'exploiter les saveurs à notre disposition mais les pâtes cuites à l'eau frémissante ont une texture qui nous permettrait de lier les briques d'un mur. L'absence de sauce se fait sentir mais la tonne d'ail et d'oignons rattrapent légèrement. Je promet sur les cheveux de mon père et les orteils de ma mère que je n'en ferai plus d'aussi terribles. Chassés de la salle commune par le tenant qui a manifestement changé d'avis sur notre capital sympathie, on se couche tôt pour le lendemain. Je pense qu'il essaiera de me tuer avec ses couvertures car je passe la nuit au bord de la crise d'athme, mais il en faudra plus pour m'avoir !
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  • Hari 144

    Minca baignade

    20 Julai 2023, Colombia ⋅ ⛅ 25 °C

    Ad la bd

    Après discussion avec Valentin le gérant de l’hôtel on part faire une promenade tranquille en direction de la cascade jaguar. Titouan par mal de fesse après les différents transports et surtout par besoin insatiable de lecture reste dans les hamacs bien confortables de l’hôtel ! Pour survivre à notre journée d’explorateur dans la jongle, on se prend un sandwich !

    On part donc équipé de chapeau, d’eau et surtout de quoi se rafraîchir de la chaleur qui même en altitude est difficilement supportable. Après une heure et demi de descente dans la jungle pleine d’arbres tous plus étrange les uns que les autres, une personne qui transporte du sable sur un âne nous demande de payer pour aller à la cascade. Après s’être tous regarder on choisit un prix aléatoire dépendant des billets que l’on a en notre possession, évidemment inférieur au prix demandé comme Valentin nous l’a expliqué !

    Juste après on arrive sur les abords d’une rivière dans laquelle on peut se baigner. On nous dit que 200 m plus loin il y a la grande cascade on s’y dirige donc, on reviendra pour la baignade. Une fois à la cascade, qui avouons-le est vraiment impressionnante, on se rafraîchit avec les gouttelettes qui en émanent et on mange notre délicieux bien que minuscule sandwich.

    Après cet arrêt photo/repas on fait demi tour et c’est direction baignade ! L’endroit est idéal pour ça ! En effet en explorant les lieux on découvre un super toboggan et jacuzzi naturels, autant dire que le fun est a son paroxysme ! On restera là dans l’eau plutôt fraîche pendant une bonne heure. Finalement c’est l’heure de tout remonter jusqu’à l’hôtel. On commence tous par traîner des pieds, mais à peine le temps de souffler que l’heure et demi de marche passe. On retrouve donc notre Titouan tranquillement installé dans son hamac à côté de son livre quasiment fini. Il aura dégusté un almuerzo pas piqué des hannetons, nous lui jalousons alors la quantité du repas.

    Une fois les retrouvailles terminées on a le droit au délicieux cena, comme toujours à Mano verde. aujourd’hui c’est lasagnes vege (j’en rêve encore 🤤). Finalement c’est compet de tarot à 5 puis on découvre le tarot à 4 qui commence par une partie ou Titouan nous transmet sa douleur avec une garde, poignée petit au bout 🥲 (score à l’appuie)
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  • Hari 143

    Mincascade oui oui baguette 🇫🇷

    19 Julai 2023, Colombia ⋅ ⛅ 29 °C

    Par Maël le torrentiel,

    La journée commence avec notre, bientôt classique, passage par la boulangerie française de Minca. Baguettes, croissants et fougasses sont au rendez-vous et chacune de leurs bouchées nous rappelle notre chère patrie. Ces denrées englouties, nous nous lançons dans un mini-tour de la ville rapidement écourté par la chaleur accablante de midi. La ville est végétale, colorée et remplie des petits magasins bobos qui auraient bien plu à mes parents, trop dommage que mon sac soit plein !

    La jungle et les cascades entourant Minca font sa réputation, c’est donc tout naturellement que nous partons nous faire notre avis ! Le début de la marche est essentiellement en montée et nous rappelle qu’il n’y a pas besoin de cascade pour être trempé ! Arzoo trouve toujours les arbres magnifiques de part leurs tailles et leurs formes parfois surprenantes. Une fois arrivés, nous sommes désagréablement surpris de voir que nous n’étions pas les seuls à vouloir nous rafraîchir… Nous parvenons à obtenir une place sur un rocher et nous jetons à l’eau. Nous ne tenons pas longtemps à nager contre le courant engendré par la cascade ce qui nous amuse beaucoup. Anatole tentera bien d’escalader cette dernière en vue lancer son meilleur døds, mais malheureusement pour la foule les gardiens sont aux aguets et manient le sifflet comme personne !

    Le fun du spot étant grandement minimisé par ces sentinelles de bassin, nous filons à l’anglaise plus bas sur la rivière, cette fois-ci à l’abris des sifflets ! Je m’amuse grandement à me faire emporter dans les rapides en esquivant, le plus souvent, roches et troncs d’arbres acérés. Les rayons de soleil traversant la canope viennent nous caresser la peau et illuminer la rivière, rendant le paysage très apaisant. La sortie finalement rentabilisée, nous pouvons rebrousser chemin l’esprit tranquille. De retour à Minca, le goûter français est presque inévitable et attire la perruche de l’hostel, qui a visiblement bon goût !

    Nous embarquons ensuite dans un taxi pour rejoindre Mano Verde, un hostel perché au cœur de la jungle. La route est bétonnée pendant quelques kilomètres mais se transforme vite en sentier cabossé, boueux et sinueux. Mode 4x4 activé, notre pilote manie le véhicule comme personne et ne semble pas s’inquiéter de voir l’arrière chasser assez fréquemment. Cette attraction ne manquera pas de tous nous divertir même si les secousses achèveront le coccyx de Titouan 😢 En arrivant, le coucher de soleil entre mer et montagnes est magnifique, et nous fait presque oublier le trajet précédemment subit. Le gérant de l’auberge vit ici coupé du monde et n’a le droit qu’à un seul ravitaillement par semaine, mieux vaut ne rien oublier sur la liste ! Au dîner ce sera un merveilleux bœuf bourguignon presque au coin du feu !! Minca aura donc su nous ravir des papilles jusqu’aux doigts de pied ! S’en suit un tarot agrémenté de quelques bières pour conclure cette belle soirée 😋
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  • Hari 142

    Jour de l'absurde

    18 Julai 2023, Colombia ⋅ ☁️ 27 °C

    Par Titouan le roman,

    Aujourd'hui on skip le petit dej pour maximiser notre précieux sommeil avant le check out. Il est vrai qu'on s'est couchés tard hier pour notre dernière soirée avec les loop. On se retrouve donc tous (sauf Maël qui ne trouve pas sa matinée assez grasse) à midi pour se demander ce qu'on va faire de notre journée sachant qu'on veut rejoindre Minca : un petit village perché dans la montagne à 6h de route sans la faire de nuit parce qu'il paraît que ça craint (la route, pas le village).

    Nous décidons donc les trois A et moi d'aller réserver un bus et déposer nos sacs à un mini terminal d'où partent des bus pour Santa Marta juste à coté du centre ville. On prévient Maël, qui est toujours en train d'engraisser, sa matinée qu'il faut qu'on se retrouve vers 16h à ce terminal. En attendant avec les autres on se permet un dernier petit tour en ville très transpirant en ce jour muy caliente. Arzhêl en profitera pour ne pas acheter le chapeau sur lequel il avait flashé la veille, qui le rend visiblement beaucoup moins beau le mardi. C'est aussi l'occasion de retirer de l'argent pour Anatole et Adrien et qu'Arzhêl se fasse un western Union bien frais. On ira également manger des Arepas (galette de maïs avec des trucs dedans) super bonnes dans la rue à une adresse que nous ont conseillé les loop. Loop à qui on ira dire un dernier au revoir (elle prennent l'avion demain direction Barcelone) autour d'un café italien et de la question des puces de lit. Arzhêl en profitera pour visiter le musée historique de Carthagène tranquillement. Comme il le décrit si bien, le musée était très cher mais il a été forcé d'y rentrer par une "envie de chier".

    Toutes ses choses faites on reforme le gang au terminal avant de monter dans le bus d'une exiguïtée à m'en tordre le coccyx. On part donc en longeant la côte par une route magnifique se faufilant entre l'urbanisation massive des bords de plage et la mangrove. On passera par la quatrième ville de Colombie sans s'arrêter, juste histoire de faire un coucou à Shakira (elle est originaire de cette ville, Barranquilla). Après avoir franchit l'équivalent de la Loire par l'équivalent du pont de saint Nazaire on s'arrête dans une aire à la tombée de la nuit pour se réapprovisionner juste assez de temps pour qu'Adrien réalise qu'il a oublié sa carte dans le distributeur plus tôt dans la journée. Il a donc laissé sa Cart a ghène.

    On continue donc notre voyage de nuit, jusqu'à un bouchon énorme que le conducteur décide d'éviter d'abord en prenant à contre sens la voie de gauche, peu prudent mais efficace. Nous voilà donc au niveau de ce qui bloque la circulation : des vaches mortes étendues sur la route (c'est bientôt la fête nationale Colombienne, apparemment il s'agit d'un moyen d'annoncer cela, pourquoi pas après tout). Nous sommes finalement contraints de faire demi tour pour emprunter d'abord la route dans le bon sens cette fois ci, puis des chemins à travers champs accompagnés par les policiers. On retrouvera le bitume après une demie heure de péripéties champêtres. Même pas le temps de profiter de la grande route vide de circulation que le bus tombe en panne. Heureusement un autre bus (encore plus petit, mais dont la clim ne nous goutte plus dessus) de la même compagnie n'est pas loin et vient à notre secours. On se retrouve donc tous les cinq debouts au sec dans ce bus pendant une petite heure jusqu'à Santa Marta. D'ici on se trouvera un mini taxi maxi chargé avec nos cinq gros corps et nos gros sacs tout aussi nombreux qu'on parviendra à fixer sur le toit. Ce pauvre petit bolide tout aussi gras que la matinée de Maël, évitera de peu la crise d'asthme dans la montée jusqu'au village perché de Minca.

    On arrive saints et saufs à Minca aux alentours de 22h30, on se dirige vers un hostel pas cher qu'on avait repéré pour la nuit et qui nous accepte jusqu'à 23h. On toque et on demande en Espagnol à la personne qui nous ouvre s'il y a de la place. Cet individu nous répond d'un français impeccable qu'il ne sait même pas pourquoi il nous a ouvert étant donné qu'il ne bosse pas là et que d'ailleurs il n'en sait rien. Nous voilà donc à la recherche de la personne qui sait. Bonne nouvelle elle savait et il reste pile poil cinq place dans l'hostel ce qui nous rendra tous ravi de ne pas dormir dehors. On prend donc place dans l'hostel dans des lits au confort très modeste me permettant de finaliser l'anéantissement de mon coccyx accompagné de moustiques aux allures de puces de lit dans ma paranoïa du jour incitée par les loop.

    La bise !
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  • Hari 141

    Petite journée mais longue soirée

    17 Julai 2023, Colombia ⋅ ☁️ 32 °C

    Par Arzoo le binioù,

    Suite à la soirée musicale de la veille, l'heure du réveil est en conséquence. 9h au petit déj, vous y croyez ça ! D'accord c'est uniquement pour se recoucher ensuite mais soulignez l'effort tout de même. On part aux alentours de 15h continuer de visiter la belle Carthagène. Les couleurs sont toujours aussi vives, on ne pourrait s'en lasser. Parfois des fleurs colorées viennent compléter l'arc en ciel. On tente un nouveau chemin plus au Nord afin d'atteindre les remparts. On tombe dans le marché de souvenir de la Bovedas, un ancien entrepôt militaire reconverti dans la vente de porte clefs. C'est un magnifique bâtiment jaune avec une longue allée extérieure où s'alignent les magasins de souvenirs. Toujours meurtri par le honteux vol de mon couvre chef adoré, un joli chapeau tricoté me fait de l'œil mais le temps qui je revienne, le magasin était cerrado. On longe les remparts faits en un mélange de mortier et de coraux duquel pointent des canons qui, je l'espère, n'ont plus vocation à servir. On continue aussi la série "à quel joueur de foot je ressemble" et cette fois je suis David Luis, bien plus pertinent que le Benzema de la veille je pense. Quelle fierté ce doublé face à Chelsea en quart de la ligue des champions, c'est bien moi !

    On rejoint ensuite les amies de Adri et Tits pour leur dernière soirée du voyage. Je vous assure qu'on ne fait pas que ça pourtant. C'est notre faute à nous si les musées ne servent pas de gin tonic ? On commence dans un bar de rue où les performances s'enchaînent. Danseurs, rapeurs, on tente bien de suivre mais on ne pourra donner à tous. Comme la précédente fois, on finira par prendre le contrôle de la baffle pour y mettre un rythme plus répétitif. De la bonne techno pour les musicurieux. On s'amuse bien et après quelques tentatives dans différents clubs de la ville on revient dans le même que la veille. De toute façon on voulait y aller depuis le début. Sinon c'était le bar à chicha mais ce sera pour la prochaine césure au Maghreb. La fumette goût mûre sera pour une autre fois. En sortant en tentera bien de rester discuter sur une place proche mais la maréchaussée colombienne nous en délogera en toute courtoisie. Juste le temps pour moi de taper la causette avec deux colombiens assez sympathiques profitant de la brise du matin sur un banc.
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  • Hari 140

    Carthachaud 🔥

    16 Julai 2023, Colombia ⋅ ☁️ 32 °C

    Adrien le martien

    Comme dit dans le précédent trouve pingouin, nous somme déjà à Carthagene des Indes avec Anatole pendant que le reste de la team est encore à rincon. On en profite donc pour se lever tôt et prendre un bon petit dej classique. On réussi à négocier une chambre pour toute l’équipe dans notre hôtel tout neuf et on part rapidement pour le centre ville. On a décidé de visiter le fort felipe on s’y dirige donc, sur le chemin on est alpagué par des dizaines de vendeurs de rue qui nous expliquent qu’avoir de l’eau est nécessaire pour la visite et qu’il vende la meilleure et la moins chère ! On esquive ces vendeurs expérimentés et on commence la montée du lieu.

    On choisit de prendre une visite guidée en espagnol avec un groupe d’une trentaine de personne, que l’on écoutera pas complètement. On y apprend quand même que la ville est un des principal port espagnol d’Amérique du Sud. Port par lequel à transitée une partie de l’argent de la mine de Potosi, ville que l’on a visité en Bolivie, et les émeraudes du Venezuela. C’est pour cela qu’il a été indispensable de fortifier la cité. On aperçoit effectivement une muraille qui entoure la ville et c’est la raison d’existence du bâtiment que l’on visite. A son apogée la ville était protégée par 3000 soldats répartis sur les différentes défenses. Soldats qui défendirent la cité d’une attaque de 23000 britanniques répartis sur 180 bateaux, mais pas d’une attaque terrestre d’un certain nombre de soldats français non détaillés étonnamment. La visite continue par l’exploration du fort qui n’accueille étrangement aucun lieu de repos mais des couloirs et tunnels sombres ou de nombreux canons et lieux d’embuscades s’y trouvent. Les tunnels n’étant pas très haut, Anatole n’est pas à son aise, le guide finira même par rigoler en le voyant se recroqueviller dans les passages difficiles. Malgré notre peu d’attention la visite fût plutôt intéressante !

    En sortant on va retrouver Capucine, une fille que l’on avait croisés à Rincon, pour manger un petit almuerzo tranquille. Deux amis à elle nous rejoignent, une des deux nous fait bien rire ne nous laissant pas placer un mots. Après ce bon repas on retrouve notre équipe à l’hôtel. On retourne alors au centre pour leur faire découvrir cette très jolie ville dont on retiendra le centre historique, avec ses nombreux balcons et maisons colorées, le quartier Getsemaní, avec ses petites ruelles charmantes se remplissant de bars ambulants le soir tombé et la chaleur écrasante. Durant le visite, on se fait une nouvelle fois aborder de tous les côtés par des vendeurs et des rappeurs plus ou moins talentueux mais une bonne pluie les feras partir avec la plupart des touristes.

    La pluie passée, on retrouve seul ou presque dans les rues de Getsemaní. Cela nous permettra au moins de choisir la musique, dédicace aux barmans qui passeront 6 fois Roland Garos ! Capucine et ses potes se joignent à nous et 2/3 caïpi plus tard nous chauffent à sortir dans le centre historique. On se retrouve alors dans un bar/boîte de nuit avec une terrasse et une salle climatisée reggeaton jusqu’à 3h du matin, plutôt rigolote comme expérience !

    Pour rentrer on prend un taxi à 5 que l’on négocie évidemment ! Malchance sur le chemin, on est arrêté une première fois par un agent de circulation qui s’en ira rapidement après un petit billet du chauffeur puis une seconde fois par des policiers qui nous feront descendre et nous fouilleront mais qui se révéleront plutôt marrant. Finalement après ces nombreux rebondissements on regagnera notre chambre assez rapidement pour dormir à point fermé.
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  • Hari 139

    Rincow-boy 🤠

    15 Julai 2023, Colombia ⋅ ⛅ 31 °C

    Par Maël la selle,

    Aujourd’hui la matinée est classique mais toujours aussi plaisante : volley, hamacs, jugos et eau bouillante ! Les ti-punch de la veille ne nous empêcherons pas de nous reposer 😎 Pour le repas du midi on prend l’avion direction Dubaï, un restaurant de poisson qui nous a été recommandé ! Il y fait plus chaud qu’au Qatar mais le repas est bien local et fait avec amour. Mes camarades font ensuite route vers l’hostel pendant que je me décide enfin à arpenter la ville, en vue de faire avancer ma pellicule 🎞️

    Le volume et la qualité du son me surprennent encore, ce qui n’est pas le cas des enfants jouant à proximité des enceintes ! Je sens que quelque chose se trame en ville : des habitants s’amassent autour d’un camion transportant des chevaux. Je ne sais pas encore pourquoi mais ça devrait donner des photos sympas ! Les maisons et les pirogues arborent de belles couleurs, la balade est agréable mais la chaleur m’oblige à l’écourter. On fait bisous à Adrien et Anatole qui prennent de l’avance et foncent vers Carthagène, ils vont nous manquer !!!!

    J’apprends en rentrant à l’hostel que c’est toujours la Saint-Carmen, synonyme de fête à Rincon. Un défilé de chevaux est prévu dans l’après-midi ce qui explique donc leur présence 🧐 La parade est très divertissante à observer, certains chevaux semblent très bien dressés et effectuent des pas de 3/4 en rythme. Ces moments d’harmonie contrastent avec le tumulte ambiant, motos et chars musicaux se joignent à la fête. Certains cavaliers n’hésitent pas à galoper en pleine rue, cannette de bière à la main ! Équitation rime donc ici avec boisson 🍻 Des jeunes enfants chevauchent également leurs montures et semblent parfaitement à l’aise ! Nous aurions pu y rester des heures mais l’orage en décidera autrement.

    Le soir ce sera perros calientes (oui oui c’est comme ça qu’on dit hot-dog en Colombie) pour Arzoo et moi-même tandis que Tits et les filles optent pour un riz-crevettes dans un restaurant de plage ayant pour thème le pays-basque ! Plus tard nous retrouvons de vulgaires usurpateurs de pseudo ayant rencontrés Tits et Ad sur la côte pacifique, une deuxième grande vadrouille donc ! Bien que de très bon goût, ils ne nous arrivent pas à la cheville avec leur tour du monde !
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