L’Asie du Sud-Est

januar 2018 - juni 2024
Et eventyr med en åben slutning af Caro et Seb en sans solde Læs mere
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  • Dag 10

    Monkey Forest

    18. januar 2018, Indonesien ⋅ ⛅ 28 °C

    Même si on sait très bien que les singes ne sont pas toujours gentils (on en a eu un bon rappel à Singapour), il y a quelque chose qui nous attire de ces petites bêtes. Passer un après-midi dans la Monkey Forest était donc pour nous un must. Sans trop se faire d'attentes, on s'imaginait en voir une dizaine, peut-être 15 si on était chanceux... Petits touristes naïfs que nous étions!

    La forêt, qui est un sanctuaire, ne porte pas son nom pour rien. Partout où on regardait, il y avait des macaques. On a passé près de trois heures à se promener dans les sentiers totalement émerveillés, excités comme des enfants à Noël.

    FOIRE AUX QUESTIONS:

    Q: Est-ce qu'on s'est fait grimpé dessus par des singes?
    R: Oui. Peut-être même un peu trop souvent à notre goût.

    Q: Combien de tentatives de vol de cellulaire ou de caméra dans la saccoche de Caro avons-nous arrêtées?
    R: Un total de trois. Sont pas fous, ces petits singes-là et ils ont les mains habiles!

    Q: Est-ce que des vieux macaques bougons on essayé de nous attaquer?
    R: Certainement. Deux fois plutôt qu'une. On en a presque perdu nos gougounes.

    Q: Combien de fois Caro a-t-elle dit " AWWWWW " ?
    R: Au gros minimum 95 469 246 fois (même à l'autre bout de la planète, notre sens de l'exagération est intact).

    Q: Est-ce qu'on a prit un selfie avec un macaque?
    R: On en a honte, mais on n'a pas pu s'en empêcher.

    Q: Est-ce qu'on a aimé ça?
    R: Pas du tout.

    ;-)

    PS. Si vous avez des vraies questions sur Monkey Forest, visitez leur site web: https://www.monkeyforestubud.com/
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  • Dag 10

    Hypnotisés par la danse balinaise

    18. januar 2018, Indonesien ⋅ ⛅ 26 °C

    À ce qu'il parait, une personne n'a pas vraiment vécu la culture balinaise sans avoir assisté a un spectacle de danse traditionnelle. Pour Caro, il était impossible de partir d'Ubud avant d'avoir vu ça. Pour Seb, ce n'était pas aussi primordial, mais on a quand même pris la direction du Temple Taman Saraswati où ont lieu chaque soir des représentations.

    À l'entrée, le petit monsieur qui vend les billets nous dit, tout content, que nous en aurons pour notre argent, car le spectacle durera 1h30. On sent les épaules de Seb descendre de 2 pouces, mais elles remontent un peu à la vue d'une dame qui vend de la bière. Ça le tiendra occupé pour un petit bout.

    Dès les premières notes de musique, on réalise rapidement que les rumeurs sont vraies et que ça va être tout un spectacle. La vue du temple, les couleurs et les costumes sont magnifiques et les danseurs, eux, nous laissent sans voix. Tout bouge en même temps et à un rythme différent : les pieds, les bras, les doigts, la tête... et même les yeux!

    L'heure et demie passe dans le temps de le dire et on sort du spectacle complètement flabbergastés. Caro était carrément hypnotisée (les photos sont celles de Seb - ça en dit beaucoup) et Seb, étonnament heureux d'avoir accepté d'aller voir un spectacle de danse balinaise.
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  • Dag 11

    La danse de la pluie

    19. januar 2018, Indonesien ⋅ 🌙 25 °C

    Ce matin, nous avons retrouvé Jordan, un Anglais rencontré à Singapour et qui, comme nous, est au début d’un périple de plusieurs mois. Dans son cas, on peut même dire de plusieurs années, car il ne sait pas encore quand exactement il retournera au Royaume-Uni. Bon vivant, pas compliqué et aimant autant que nous sortir des sentiers battus, on a l’impression de le connaître depuis belle lurette. C’est donc un plaisir de le retrouver et de passer la journée en sa compagnie.

    Après un arrêt à la fameuse Campuhan Ridge Walk, nous prenons la direction du nord, dans l’espoir de voir le Mont Batur, un volcan actif de Bali qui se distingue par l’immense lac qui l’accompagne. Le ciel est gris et lourd, mais on réussit tout de même à bien profiter de la route, faisant quelques arrêts au passage, entre autres pour admirer les magnifiques terrasses de riz Tegalalang et acheter des fruits d’une marchande locale qui remplit notre sac avec un sourire du million.

    Vers 13h30, on débouche sur la route principale avec vue sur Batur. Il est partiellement caché par les nuages, mais on distingue quand même la coulée de roches volcaniques (vestige de l’éruption de 1999) et les chemins sinueux qui se rendent jusqu’en bas. On pourrait prendre la route principale, celle que les cortèges d’autobus voyageurs empruntent, mais ce serait trop facile. À la place, on décide d’en prendre une secondaire (peut-être même tertiaire) jusqu’au pied du Mont. ‘’Let’s test them brakes!’’

    C’est tellement à pique, que ça ne prend que quelques minutes pour que ça sente le chauffé, mais plus on descend, plus la vue sur Batur s’éclaircit. Quand on fait une pause, à mi-chemin, on peut presqu’en voir le sommet. C’est si beau qu’on a l’impression que nos bananes goûtent meilleur. Si seulement les nuages pouvaient s’en aller…

    Une petite danse de la pluie (pour l’éloigner, on s’entend) plus tard, on renfourche nos scooters et on arrive à la base du Mont. Ici, on se croirait sur une autre planète. Avec les roches volcaniques et le temps gris, ça donne toute une ambiance.

    Malheureusement, notre danse de la pluie a eu l’effet qu’elle est censée avoir et non celui qu’on voulait qu’elle ait : il se met à pleuvoir et, dans le temps de le dire, Jordan ajoute une nouvelle expression acadienne à son vocabulaire : ‘’ y mouille à varse ! ’’. On arrête dans un abri de fortune le long de la route, espérant pour une éclaircie, puis on repart, mais ça ne prend pas de temps que la pluie en fasse de même.

    Il pleut tellement que ça fait mal. On a l’impression de se faire fouetter, mais on rit. On rit à se pisser dessus – il y a juste nous trois qui pouvaient vraiment penser qu’on réussirait à chasser la pluie…

    http://braincraftapps.com/gifs/uploads/15167865…
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  • Dag 12

    La chasse aux chutes

    20. januar 2018, Indonesien ⋅ ⛅ 21 °C

    Aujourd’hui, comme hier et la journée d’avant, il pleut. Donc, tant qu’à être mouillés, on décide d’aller faire une tournée des chutes qui se trouvent aux alentours d’Ubud.

    L’avantage de continuer à explorer quand il pleut, c’est que les chances de se retrouver seuls sont amplifiées. La pluie en décourage plusieurs et des endroits merveilleux comme la chute Tukad Cepung sont déserts. Quel bonheur !
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  • Dag 13

    Trop de pluie

    21. januar 2018, Indonesien ⋅ 🌫 24 °C

    En principe, aujourd’hui, nous devions aller visiter le Hidden Canyon de Sukawati avec Jordan. Bijou de la nature, lieu rêvé pour les adeptes de photographie, le canyon était sur notre « to do list » depuis un moment déjà. En fin de matinée, c’est donc dans cette direction que nous partons, hyper excités à l’idée d’enfin y aller.

    Au moment de tourner dans le stationnement, une grande affiche nous attend : “Dear visitor, we are sorry to inform you that the Canyon is closed today for reasons out of our control.“
    Pouet. Pouet. Il pleut tellement, ces derniers jours, que les guides ont dû fermer le site, car le courant de la rivière qui coule dans le canyon est trop fort et dangereux. Ce sera pour une autre fois.

    Plan B : on continue vers la côte ouest où on passe l’après-midi à jaser et espérer que les nuages laissent placent au Mont Agung qui, à ce qui parait, continue de gronder sans vraiment entrer en éruption. Sur le chemin du retour, on tombe sur des affiches indiquant une chute à proximité (il y en a vraiment beaucoup dans la région). Jamais deux sans trois…
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  • Dag 13

    Les rizières

    21. januar 2018, Indonesien ⋅ ⛅ 25 °C

    Si nous pouvions décrire Ubud en un mot, ou lui trouver un synonyme, ce serait sûrement « vert ». Puisqu’il y a des rizières partout (ou presque), la couleur saute aux yeux. D’ailleurs, depuis que nous sommes chez Martini, c’est la première chose que nous voyons au réveil, car notre balcon donne directement sur un champ de riz.

    C’est vraiment loin d’être désagréable de se lever et de se remplir les rétines de ce beau vert. La seule chose qui pourrait rendre tout ça encore meilleur, par contre, ce serait de voire le Mont Agung en arrière-plan. Martini nous dit que, normalement, on devrait l’apercevoir au lever du soleil alors que le ciel est bien dégagé. Ça fait donc quatre jours que Seb se lève vers les 5h30 dans l’espoir de lui voir le bout du nez, mais les nuages s’obstinent à le cacher. Nous nous contentons donc, sans grande difficulté, d’admirer la rizière et d’observer les gens qui y travaillent.

    Cet après-midi, grâce à Martini, nous avons eu la chance d’en apprendre davantage sur la riziculture. Dans les champs de son beau-père, elle nous explique entre autres que cette culture se fait en cycles de 3 mois, de la plantation jusqu’au séchage et au triage du riz. En cours de processus, ses beaux-parents s’occupent autant de l’irrigation que de la chasse aux bestioles, dont les rats et les crabes d’eau douce qui peuvent faire énormément de dommages.

    En vous épargnant beaucoup de détails, ce qu’on peut dire, c’est que c’est tout un travail de bœuf. Nous avons maintenant une toute autre appréciation pour le riz que nous mangeons sur une base quotidienne depuis que nous sommes en Asie (et très régulièrement au Canada).
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  • Dag 14

    Mont Agung

    22. januar 2018, Indonesien ⋅ 🌧 23 °C

    Depuis le 18 janvier, nous l’attendions. Mont Agung.

    Ce n’est pas tous les jours qu’on a la chance de voir un volcan actif, encore moins lorsque celui-ci gronde et menace d’entrer en éruption d’un jour à l’autre. C’était donc pour nous l’ultime opportunité, probablement la seule de nos vies, de voir ça.

    Seulement, après avoir espéré et attendu pendant presque cinq jours, nous étions un peu découragés et nous étions fait à l’idée que nous n’allions pas avoir le privilège de voir Mont Agung et sa fumée. Ce matin, Seb est donc resté couché, se disant que, de toute façon, ça allait être comme à tous les autres. Agung allait lui aussi rester bien confortable dans sa douillette de nuages gris.

    Toc. Toc. Toc.
    Sébastien.

    Toc. Toc. Toc.
    Caro.

    Toc. Toc. Toc.
    Agung. We can see it this morning!

    PING ! Les yeux grands ouverts comme des deux piastres, on enfile les premiers vêtements qui nous tombent sous la main et on ouvre la porte à Martini qui, sachant à quel point nous espérions voir Agung avant de partir, vient nous prévenir qu’il est enfin là.

    Dame nature nous offre ce cadeau de départ et dégage son ciel pour faire place à toute la splendeur du Mont Agung.

    Plus beau matin de nos vies. On passe un bon trois heures à l’admirer.
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  • Dag 16

    Chilling in Canggu

    24. januar 2018, Indonesien ⋅ ⛅ 27 °C

    Beach, surf, beer, chill, repeat. C'est le résumé de nos trois derniers jours à Bali.

    Nous avons découvert la plage de Canggu, le hot spot en devenir de la côte ouest. Le tsunami du tourisme a complètement avalé Kuta et Seminyak et commence tranquillement à faire son chemin vers le nord, mais n'a pas encore submergé ce petit coin.

    On a donc tiré la plug et mis nos chapeaux de beach bums. La belle vie!
    Læs mere

  • Dag 17

    Bye bye Bali

    25. januar 2018, Indonesien ⋅ 🌬 29 °C

    Le temps passe vite quand on s'amuse! C'est déjà la fin de notre séjour à Bali, mais on est loin de quitter avec le coeur gros. Même si on n'a pas vu tout ce qu'on voulait voir, ni fait tout ce qu'il y avait à faire, on a profité de notre séjour au maximum et on a découvert le plaisir du voyage à long terme : avoir le temps!

    Tirer la plug, relaxer, ne pas se presser; ça vaut de l'or et c'est définitivement quelque chose qu'on va essayer de garder pour le reste du voyage... et après!

    Nos coups de coeur :
    - Melasti Beach
    - Les rizières d'Ubud
    - Les sourires des Balinais

    Le highlight du séjour :
    - Se réveiller avec Mont Agung

    La principale leçon apprise :
    - Toujours mettre de la crème solaire, même quand c'est nuageux

    UNTIL NEXT TIME, BALI!
    Læs mere

  • Dag 17

    La course folle

    25. januar 2018, Singapore ⋅ ⛅ 27 °C

    Traverser les douanes est toujours intéressant. Chaque pays a sa façon de faire. Parfois, c'est le chaos total, d'autres fois ça ne pourrait être plus simple. Pour certains, c'est stressant, pour d'autres une banalité. Jusqu'à aujourd'hui, nous ne savions pas que ça pouvait aussi être un sport...

    On vous explique.

    De Bali, nous avons atterri à Singapour, où nous nous sommes dirigés vers le terminal d'autobus pour nous rendre jusqu'en Malaisie. Une quinzaine de personnes, tous des Malaisiens, sont du voyage. Aucun d'entre eux ne parle vraiment l'anglais, mais on réussit à comprendre qu'on est dans le bon autobus, donc on s'installe et on se prépare pour les 4 heures de route qui nous attendent.

    Une heure après le départ, nous arrivons aux douanes de Singapour. L'autobus est à peine immobilisé que tout le monde se précipite en dehors et se met à courrir vers l'immeuble où nous attendent les douaniers. Impossible qu'ils aient tous autant envie de pipi. Sans trop comprendre pourquoi on court, on se met à courrir nous aussi, passeport dans la main.

    Dans moins de 10 minutes, tout le monde est à bord et c'est reparti. On se regarde, étonnés de la rapidité et de la facilité avec lesquelles ça s'est fait. Fiouf, on peut maintenant s'installer et relaxer...

    EH NON! 30 minutes plus tard, on arrive aux douanes de la Malaisie. On n'y avait pas pensé à celles-là!

    Encore une fois, tout le monde à bord cours vers la sortie. On prend nos passeports et on se dirige dans la même direction jusqu'à ce qu'une dame nous dise : '' NO. NO. Everything! Bring everythinhg! ''

    Quoi? Il faut tout amener? '' FAST. FAST. HURRY! ''.

    On ramasse nos choses du mieux qu'on peut et se met à courrir parce que, encore une fois, tout le monde cours. Pourquoi? On ne le sait pas encore, mais on sent l'urgence alors on suit le courant.

    Nos 15 amis Malaisiens passent sans grande difficulté. Dotés du passeport local, ils ont droit à une ligne express alors on les voit tous courrir (encore) vers la sortie dans l'espace de 5 minutes. Malheureusement, ce n'est pas notre cas. Dans la ligne des passeports internationaux, il y a près d'une centaine de personnes. C'est donc clair dès le début que l'attente va être longue.

    En ligne, on se met à jaser avec un Malaisien maintenant doté du passeport australien (la Malaisie ne permet pas à ses citoyens d'avoir plus d'un passeport - il a donc dû y renoncer le moment où il a obtenu sa citoyenneté australienne). On lui demande pourquoi les gens sont aussi pressés. Question à laquelle il répond : '' OH! Why they run? Because the buses only wait for 20 minutes. If you stay longer, they leave. It happened to me three times! ''

    20 minutes?! Avec la quantité de gens devant nous et le rythme auquel ça avance, nous en avons au moins pour 30 à 40. Ayaye!

    On regarde l'heure passer : 10, 15, 25, 35 minutes... 45 minutes plus tard, on franchit la sortie, courant comme des fous et cherchant du regard l'autobus jaune dans lequel on est arrivés. Un rouge. Un bleu. Un autre rouge. AH! Un jaune... non, ce n'est pas celui-là! Est-il parti?

    Enfin, on voit notre chauffeur qui nous fait signe au fin fond du stationnement. Alleluia! Ils nous ont attendus! On est en sueur, mais au moins on est certains de se rendre à destination.
    Læs mere