Pimentão
Provincia Capitán Prat

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Os 10 melhores destinos Provincia Capitán Prat
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Viajantes neste local
    • Dia 87

      Au milieu des fjords

      5 de abril, Pimentão ⋅ 🌧 10 °C

      Cela commence fort car au lendemain de notre première nuit sur le bateau, nous ouvrons à peine les yeux que nous distinguons quelques dauphins à travers la vitre. Au total nous avons passé 2 jours et 3 nuits à bord. Même si cela peut paraître long par moment, j'ai adoré l'expérience.
      Le ferry est bien plus petit que ce à quoi on s'attendait. Il est divisé en deux niveaux. Au rez-de-chaussée, on retrouve la caféteria qui se transforme en espace commun en dehors des heures de repas. Le premier étage comprend lui les douches, les toilettes et les sièges individuels où l'on passe les nuits. Notre rangée est composée de Katy, Loïck, moi, et Rozenn, une bretonne. À croire qu'ils ont fait exprès de mettre tous les français entre eux... À bord, je retrouve également Jaimee, une amie australienne que j'avais rencontré à El Bolsón et avec qui j'avais prévu de remonter la Carratera Austral en stop.

      Les journées sont rythmées par les heures de repas : le petit déjeuner vers 10h, le déjeuner vers 14h et le dîner aux alentours de 20h. En dehors de cela, j'occupe mon temps libre par un peu de lecture, quelques parties de cartes, et énormément d'observation des paysages depuis le pont extérieur du bateau. Les parties de cartes sont l'occasion d'échanger avec quelques autres backpackers et découvrir une spécificité des jeux de cartes espagnols, dans lesquels les familles ne sont pas trèfle, cœur, carreau et pique, mais bastos (bâtons), espadas (épées), oros (pièces d'or) et copas (coupes). Quant aux paysages, nous pouvons profiter des fjords de l'inaccessible Parc National Bernardo O'Higgins, avec toujours cette faune remarquable : dauphins, lions de mer, otaries, phoques et de très nombreuses espèces d'oiseaux.

      Le deuxième jour à bord est également marquée par l'arrêt à Puerto Eden, un village uniquement accessible par la mer où vivent les derniers descendants du peuple indigène Kawesqar. Les liaisons opérées trois fois par mois par Tabsa à cette période sont l'unique moyen de livrer des provisions aux habitants de l'île. Durant cette courte escale, nous avons le droit de nous promener sur le quai où quelques habitants vendent des empanadas et de l'artisanat local. Un peu plus tard dans la journée, le ferry prend le temps de faire le tour de l'épave du Mn San Leonidas, qui a fait naufrage au milieu d'un des fjords. C'est la première fois que je vois un bateau échoué comme ça en pleine mer et c'est assez impressionnant !

      Enfin, j'ai également pu avoir une discussion intéressante avec Rene, un camionneur chilien. Il m'a expliqué que ces ferrys sont largement subventionnés par l'Etat ce qui permet de maintenir des prix assez bas, puisque c'est la seule possibilité de rallier les provinces du sud du Chili sans transiter par l'Argentine. Par exemple, dans le cas de Rene, il transporte de l'équipement militaire et ravitaille toutes les bases du pays depuis Arica, l'extrême nord, jusqu'à Porvenir, l'extrême sud, et n'a donc pas le droit de passer par l'Argentine au vu de la marchandise qu'il transporte.

      Il est 23 heures et je m'apprête à passer ma dernière nuit à bord. Nous devions normalement arriver ce soir à Caleta Tortel mais les conditions météorologiques en ont décidé autrement. Avant d'également fermer l'oeil, je vous recommande une dernière chose : admirer la trace gps du bateau pour vous rendre compte de la géographie fascinante de cette région du monde qui rend une grande partie du territoire chilien pratiquement inaccessible !
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    • Dia 15

      J15

      24 de novembro de 2023, Argentina ⋅ ☀️ 13 °C

      El Chalten ➡️ Villa O'Higgins J2
      29,5 km, 400d+

      J'ai hésité hier soir à mettre un réveil pour le lever du soleil au Fitz Roy, en me disant que je verrais à quelle heure je me réveille et le temps qu'il fait. Il est 7h30 quand j'ouvre les yeux et le ciel est débarrassé de tout nuage. Je le dis que j'ai probablement raté quelque chose, mais au fond je savais que j'avais besoin de ce repos après ma petite forme hier et la journée qui m'attends. Je décolle à 9h30 et je croise beaucoup de monde sur le chemin du mirador Piedras Blancas. En contrebas, le chemin devient un peu sablonneux, de quoi me donner une entrevue du défi physique qui m'attends dans la région volcanique du Chili en janvier prochain. Je rejoins après 8km la route, une piste caillouteuse que je dois désormais suivre pendant 20km. C'est pas très marrant, même si le paysage est magnifique, et je m'arrête au bout d'une bonne heure pour manger. C'est assez bref car on dirait que c'est l'heure du déjeuner pour les moustiques aussi. Il me reste alors une quinzaine de kilomètres, la plupart du temps en plein soleil et il fait vraiment chaud aujourd'hui. Une heure plus loin, un couple d'allemand s'arrête et me propose de me prendre. J'avais décidé de ne pas faire de stop car je voulais avoir une première étape exigeante mentalement pour la suite, mais tout en me laissant la possibilité d'accepter une proposition spontanée avant 13h30, afin de doubler directement l'étape du lendemain dans la journée. Quand ils s'arrêtent il est 14h30 et après avoir bien hésité, je refuse. Je sais que si je monte dans cette voiture, j'aurais comme un goût d'inachevé et le sentiment d'avoir cédé à la facilité. Plus tard oui, mais après 15 jours de voyage et pour la première étape inconfortable de mon périple, je me refuse ce luxe là. Et pourtant le moi d'il y a 1km l'aurait regretté, et celui d'1km plus tard le regretta davantage. Mais est-ce que mon arrêt fraîcheur à la cascade de Anillo aurait eu la même saveur ? Et cette arrivée au camping 1,5km plus loin qu'attendu ? Et cette banane au dulce de leche? Assurément moins, et je suis bien content d'avoir fait cet effort aujourd'hui qui me servira demain. Ce soir je dors à côté des militaires, et je suis tout seul au camping. Et demain c'est déjà mon dernier jour de ce premier passage en Argentine.Leia mais

    • Dia 101

      600 km & Schlagloch-Slalom

      14 de janeiro, Argentina ⋅ ☀️ 13 °C

      Es ging hunderte Kilometer nur gerade aus auf der Ruta 40 durch die argentinische Steppe Richtung Süden. Neben uns der stete Zaun, der die Tierwelt vor dem vereinzelten Verkehr schützt. Die Guanakos lassen sich jedoch vom Zaun nicht abhalten die Straßenseite zu wechseln. Einmal gelingt es ihnen besser, beispielsweise wenn der Zaun durch den unglaublich starken Wind auf den Boden gedrückt wird und ein anderes Mal gewinnt der Zaun und es bleibt nur ein Gerippe zurück.

      Zwischendurch mussten wir tatsächlich Slalom zwischen den Schlaglöchern fahren. Markus Hirschler (😜) wäre stolz auf uns gewesen.
      Nach den ersten 300 km und dreieinhalb Stunden kamen wir um 10:30 Uhr in Gobernador Gregores an. Dort befolgten wir brav die Anweisungen von Doris und tankten. Gebunkert wurde auch wieder - es lebe die Kühlbox!

      Die zweiten 300 km gestalteten sich leider nicht so asphaltig wie zuvor 🫣. Beim überwiegenden Teil der Schotterstraße konnten wir maximal 30 km/h fahren, was zu einer Fahrdauer von sechseinhalb Stunden führte. Manchmal dachte ich mir, wir sind auf einem Güterweg wie in Traberg in Richtung „Gutsacker“ unterwegs.

      Es hatte 25-30 Grad und im Auto war es wirklich heiß. Wollte man aussteigen, riss es einem entweder die Tür aus der Hand oder es wurde zum Kraftakt - ja nach Windrichtung. Der patagonische Wind zeigte uns einmal mehr, was er zu bieten hat.

      Am Weg sahen wir neben Vogel Strauße sehr viele Guanakos (tot oder lebendig), Wildpferde, Stinktiere 🦨 und Gürteltiere. Auf den letzten 50 km veränderte sich die Landschaft wieder total und es wurde unglaublich schön! Wir warfen einen ersten Blick auf den Lago San Martín mit seiner schreiend türkisen Farbe! Für mich der bis jetzt schönste See, in dem Südamerika, das ich bis jetzt gesehen habe. Dieser See heißt auf der argentinischen Seite Lago San Martín und auf der chilenischen wird er zum Lago O‘Higgings. Geographisch gesehen liegt unser Endpunkt, die Estancia El Cóndor, südlicher als Villa O‘Higgins, wo wir noch vor ein paar Tagen waren.
      Der See war so einladend, dass wir uns für eine Pause und Michi für ein Bad entschieden. Diese elends-lange Fahrt hat sich auf jeden Fall gelohnt!

      Die letzten 10 km hatten es in sich!!! Felix ist ab jetzt offiziell der Adrenalin-Junky und in wilden Situationen der bessere Fahrer von uns beiden!!! Der Weg führte uns durch Dünen, einen Fluss und über Steinhaufen, die unter normalen Umständen nur mit einem 4x4 überwindbar sind!!! Meine Nerven lagen blank, aber Felix hatte alles unter Kontrolle. Er meint nur: „Ich mach einfach alles wie Opa“ im Auto vor uns!
      Papa bekommt heute die Medaille 🥇für die weitest durchgefahrene Strecke.

      In der Estancia El Cóndor angekommen begrüßte uns tatsächlich ein Kondor am Himmel über uns 🫶🏻😍🤗. Nachdem wir die Zimmer bezogen hatten, wurde um 22 Uhr das Abendessen serviert! Wir saßen am Tisch mit dem Russen Egor und Anatoli aus Belarus, die beide nicht mehr in ihren Ursprungsländern leben. Anatoli hat ein Haus in den Lofoten in Norwegen und Egor lebt in Andorra, ist aber seit vier Jahren auf Reisen. Er ist 46 und schon in Pension, denn er hatte eine offensichtlich gut laufende IT-Firma, die er verkaufte. Wir wurden gleich eingeladen, sie in den Lofoten besuchen zu kommen - JA, da komm ich gerne! Da wollte ich immer schon mal hin, nachdem ich die Fotos von Pipi und Heidi gesehen hatte.
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    • Dia 77

      Trek autour du lago O'Higgins

      16 de março de 2023, Pimentão ⋅ ⛅ 4 °C

      Aujourd'hui c'est le départ ! Avec Rémi, on repart en trek. Réveil 5h30 pour être à 7h au bureau de l'agence qui va nous déposer de l'autre côté du lac en bateau.
      Après 1h45 de traversée plutôt calme, on arrive de l'autre côté. Là, on passe la douane chilienne, on quitte officiellement le Chili ! Mais le trek que l'on fait est à cheval entre les 2 pays, alors on n'entrera en Argentine que dans 3 ou 4j, pour le moment, on n'est dans aucun pays 🤯
      On commence ensuite à marcher au bord du lac, il est magnifique, bleu turquoise 😍 on ne s'en lasse pas et en plus, il fait grand soleil !
      Le midi on s'arrête au bord d'une baie, on mange et on s'amuse à jeter du bois flotté dans le lac, comme des gamins...
      On reprend la marche l'aprèm, mais comme on ne met pas tour de suite nos pantalons, on se laisse griffer par les épines pendant un long moment avant de tilter, pas très fufutes les 2..
      On croise également 4 condors au moins qui nous survolent, impressionnant !
      On se pose enfin au bord du lac, face aux montagnes et aux glaciers, un décor de rêve 😍
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    • Dia 60

      Das Ende

      25 de janeiro de 2023, Pimentão ⋅ 🌬 10 °C

      Der Regen hält weiter an. Um 10 Uhr legt die Fähre ab. Es haben sich schon einige Fahrzeuge angesammelt. Isomatte und Schlafsack einpacken, Taschen verzurren und Verabschiedung von Martin und Elke. Auch sie wollen die nächsten 1 bis 1.5 Jahre durch Südamerika reisen. Mal sehen ob und wo wir uns wieder treffen. Die Überfahrt dauert knapp eine Stunde und ist kostenlos. Blue darf sich mal wieder bewundern lassen. Und wieder sind es die fehlenden Sprachkenntnisse die ein Gespräch verhindern. Schade. Es sind knapp 100 KM bis O'Higgins. Der Regen hat den Vorteil, daß es nicht staubt. Der Straßenbelag mal wieder wechselnd von Reisegeschwindigkeit bis Mofahöchstgeschwindigkeit. Ebenso die Kulisse. Unterwegs kommt mir das spanisch/deutsche Pärchen grüßend entgegen. Am Ortseingang deutet das Willkommensschild das Ende an. Das Ende der Carretera Austral. 1247 KM. Von Puerto Mont bis Lago Villa O'Higgins. Ich habe sie fast komplett gefahren. Nur durch den Kupplungsschaden in Chaiten fehlen ca. 70 bis 80 KM. Bevor ich zum legendären Fotoshooting fahre such ich eine Unterkuft. Mosco. Hier stehen viele Fahrräder und auch 3 Motorräder. Ich nehm das jetzt mal ohne weitere Suche. Mal wieder duschen und Dach über dem.Kopf bei diesem.Wetter. 30.000 Pesos mit Frühstück. Dafür sauber, Kochgelegenheit mit Aufenthaltraum. Noch ein Aufenthaltraum mit Bücher und kleinem Frühstücksraum. Dort wo mein Zimmer ist. Ich genieße die Ruhe. So, jetzt zum Fotoshooting. Die letzten 7,5 KM. Ich bin allein und für einen Moment ist es trocken und Sonne. Ich fahr zurück zur Touristikinfo. Zeige Pass und Foto und bekomme ein offizielles Dokument. Während ich es abhole stehen einige BMW Fans vor meiner Blue. Mit Hand- und Fußspanisch unterhalten wir uns locker lachend. Natürlich darf ein Foto nicht fehlen. Noch schnell einkaufen und in das Hostel. Dauerduschen, Essen machen und ganz allein die Bücherei nutzen. Ich schau aus dem Fenster und verlass das Haus nicht mehr. Einfach relaxen und ein Bierchen trinken. Powerbanks laden und meinen Blog schreiben. Nur das Internet streikt an diesem Tag. OK, morgen kommt ein neuer Plan. Das erste ganz Grosse Etappenziel hab ich mir erfüllt.Leia mais

    • Dia 110

      Villa O‘Higgins

      15 de janeiro, Pimentão ⋅ ⛅ 13 °C

      Schon wieder nach Süden: Seit 3 Tagen sind wir auf der Carretera Austral unterwegs, der Nord-Süd-Verbindung durch das chilenische Fjordland. Nach einem Abstecher nach Tortel sind wir gestern Abend in Villa O‘Higgins, dem südlichen Ende der Straße angekommen. Wir stehen idyllisch am Rio Mayer und haben heute eine nette Wanderung zu diversen Miradores unternommen. Im Gegensatz zu den populären Nationalparks sind wir hier wieder fast alleine.
      Die Landschaft ist geprägt durch abwechselnd tiefe Fjorde, Regenwald, klare Seen und wilde Flüsse. Immer wieder kann man einen Blick auf diverse Gletscher erhaschen und von den Bergen stüzt das Wasser in unzähligen Wasserfällen ins Tal.
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    • Dia 97

      Am Froschberg von Villa O’Higgins

      10 de janeiro, Pimentão ⋅ ☁️ 10 °C

      Den Beinamen „Froschberg“ hat sich der heutige Wanderweg „Sendero Alta Vista“ redlich verdient, denn wir sahen ganz viele super süße Frösche. Bei näherer Betrachtung bzw. Recherche stellte sich heraus, dass es sich bei dem Frosch mit drei Streifen in Wirklichkeit um einen 'Sapito de Tres Rayas' handelt. In anderen Worten, um eine 'Eden Harbour Kröte' oder 'Patagonien Kröte'. Also nix Frosch! Jetzt ist auch klar, warum sie nicht gesprungen, sondern gelaufen sind. Diese Krötenart gibt es übrigens nur in Südchile und Südargentinien.

      Da uns das Bett in der Früh noch fest umschlungen hielt und wir den Vormittag ganz ruhig angehen ließen, starteten wir - komplett ungewöhnlich für uns - um 11 Uhr. Die Tatsache, dass es in der Früh nur fünf Grad hatte, trug ebenfalls zum späten Abmarsch bei.

      Am Wegrand tummelten sich Orchideen, Torfmyrthen (kleine Maiglöckchen mit riesigen roten Beeren), verschiedenste Moose und Glockenblumen in den unterschiedlichsten rot, rosa und weiß Mischungen.

      Nach fünf Kilometern erklärten wir einen großen Felsen mit Wahnsinnsaussicht zu unserem Gipfel und jausneten. Super nette Wanderung um Patagonien einzuatmen und zu erspüren.

      Zurück im Haus zauberten wir Spaghetti mit Gemüsesauce und dann wollten wir eine Runde schlafen, aber wie immer kam was dazwischen. Felix und ich frönten unserer Netflix Sucht (dieses Mal Berlin), Papa besuchte die Kirche und das Museum und Michi schaffte es! Er schlief tief und fest.

      Nachdem Papa immer noch nicht müde war, hirschte er auf den kleinen Hausberg, der mit zwei Stunden angeschrieben war. Nicht für Papa, er war in 49 Minuten oben und 26 Minuten wieder herunten 😂😂😂. Als er das dem schlaftrunkenen Michi reindrückte, zog sich dieser in Windeseile eine Wanderhose an und sagte nur: „Da Fritz hot ma so an Guster gmocht, i geh jetzt auffi.“

      (Bei der internen Challenge nahm Michi Papa sechs Minuten ab. Ganz ok für 37 Jahre Altersunterschied. 😜😂🤭)
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    • Dia 113

      Avant dernier jour : carretera Austral

      13 de janeiro de 2023, Pimentão ⋅ 🌧 10 °C

      Par Alban

      Réveil 7h30 sur notre super spot trouvé hier soir. On se lève à cette heure là pour être sur de ne pas louper le bateau navette de puerto Yungay à 12h 😋.

      C’est bien trempé dehors, pluie ou énorme rosé on ne sait pas trop. Toujours est-il que les limaces adorent ce temps car il y en a une dans la sacoche de PL qui est restée ouverte car elle était bien mouillée hier soir. Puis des traces de baves partout autour de la tente et sur nos affaires, elles ont du bien s’amuser les petites limaces. Il y’en a même deux dans la tente car la fermeture éclair de la moustiquaire du côté de PL ne ferme plus… Objectif d’obtenir la garantit décathlon en rentrant en France.
      Bref on rigolera bien avec ces fameuses limaces.

      Mais il est temps de partir ! 20 km jusqu’au port et on a une belle côte de 5km à grimper dès le départ. Hop pour moi un petit podcast Thinkerview de Michel Wieviorka, un sociologue, et pour PL de la bonne musique de kiffeur 😋 et c’est parti.

      On croise deux cyclistes en bas de la côte, en VTT et pas très chargés, qui se mettent en T-shirt pour la côte.

      La route de ce matin est belle, il ne pleut pas et la vue est plutôt dégagée sur les montagnes aux alentour. On verra un lac et de belles cascades au loin. Une fois la côte terminée il y’a 2-3 montagnes russes puis une grande descente jusqu’au port, avec des portions bien bien raides à -18%😅. Une petite frayeur dans un virage où j’ai bien cru que j’allais sortir.. PL pareil a du sortir le pied car son frein avant n’est vraiment plus en forme. Bref on arrive sain et sauf en bas vers 11h. Il y a un peu de réseau on en profite pour regarder 2-3 messages.

      Malheureusement pas d’empanadas ou quelque chose à manger.. Dommage. On mangera quelques gâteaux en attendant le bateau. Je continu de regarder « Parasite » un film que PL m’a recommandé et que Jeremy Ferrari a aussi recommandé dans le podcast que j’ai écouté hier 😋. Très bon film, je le recommande à mon tour. Le bateau arrive on monte dessus, la navette est gratuite mais il n’y a pas de cabine. Après un rapide tour sur le bateau on s’assoie sur le sol pour être à l’abris du vent. Le film se termine pile poile à l’arrivée du bateau à Rio Bravo, impeccable. On fait quelques centaines de mètres pour trouver un abris pour manger, PL ira trop loin car il ne l’avait pas vu 😅 Heureusement qu’on est à l’abris du vent car il fait vraiment vraiment pas chaud.. Mais le repas de midi sera bon, pâte sauce tomate et fromage 😋😋

      Puis il est temps d’y retourner. Une trentaine de km cette après midi. 20km tout plat puis une belle belle côte bien dur dans laquelle on va galérer🥵 La descente ne sera pas hyper agréable non plus car c’est caillouteux et ça tape fort fort dans les bras.. Puis on décide de pousser un peu plus loin pour trouver un spot abrité ! Super sympa, mais avant il faut encore grimper.

      Arrivés tout pile avant l’averse dans l’abris, parfait. On discutera de nos ressentis du voyage et surtout de la fin qui approche à grands pas.. autour d’un bon chocolat chaud et de gâteaux 😋

      Il ne fait pas très chaud, vers 18h on monte la tente
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    • Dia 61

      Parque Nacional Perito Moreno

      27 de novembro de 2023, Argentina ⋅ ☁️ 6 °C

      Ziemlich abgelegen der wohl einsamste Nationalpark in Argentinien. Laut Reiseführer besuchen ihn nur wenige Tausend Leute pro Jahr. Aber die Natur ist gigantisch. Die Seen vor der Andenkulisse leuchten in allen Blautönen von Tiefblau bis zu einem intensiven Türkis. Irre, welche Farben die Natur hervorbringt.
      Wir machen eine Wanderung um die Halbinsel einer der Seen. Mit Übernachtung in einer kleinen, spektakulär auf einer Landzunge gelegenen Selbstversorgerhütte. Sehr einfach, aber liebevoll und extrem gut gepflegt. Mit Holzofen, ausreichend Brennholz und Wasser vom See. Da kommt der Trangia Kocher endlich mal wieder zum Einsatz :-). Es ist sonnig, und im Windschatten der Hütte können wir sogar draußen unseren Frühstückstee trinken. Ansonsten bläst die ganze Zeit heftig der typische Westwind.
      Wir sehen unseren ersten Andencondor und beobachten, wie er bei 70 km/h Gegenwind durch das Lee eine Talquerung macht. So was erhabenes und elegantes, ich könnte stundenlang zuschauen.
      Den nächsten Tag verbringen wir an einem anderen See in absoluter Einsamkeit. Die Landschaft hier nochmal anders. Am See ein kleines Wäldchen, aber außenrum nur noch Flechten. Nachmittags kommen Alex und Edith, die ihren Bus auf der selben Fähre hatten und die wir vom Hafen in Montevideo kennen, vorbei und wir verbringen einen netten Abend zusammen.
      Heute morgen ist es ausnahmsweise mal fast windstill und die Berge spiegeln sich im See - ein komplett anderes Bild.
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    • Dia 63

      Si o No?

      28 de janeiro de 2023, Pimentão ⋅ 🌫 13 °C

      Ich habe in dem Mehrbettenzimmer gut geschlafen. Ich hoffe die anderen auch. Es reicht für ein Kaffee und Brot zum Frühstück welches ich mir noch besorgt hatte. Wir sind 6 Personen die vom Hostel zur Haltetelle gehen. Alle ohne vorher ein Busticket gekauft zu haben. Aber das braucht man denn der Bus ist voll. Es muss keiner auf dem Dach sitzen, denn da sind schon Fahrräder verstaut. Von uns 6 lässt man nur einen mitfahren. Wer das ist? Nun ja, die Dame die für die Fahrkarten zuständig ist kommt schnurstracks auf mich zu und deutet an ich soll mitkommen. Fragt nach meinem Namen und füllt das Busticket aus. Halber Preis weil ich unterwegs aussteige. Wäre noch zu erwähnen, dass diese Dame gestern im Auto saß welches mich mitgenommen hat. Ich bedanke mich mit einer Umarmung und ab mit dem Reifen in den Bus. Vorher verabschiede ich die anderen fünf. Im Bus lerne ich Max aus Österreich kennen. Er hat im Austausch in Buenos Aires Deutsch und Geschichte studiert und fährt nun mit dem Fahrrad nach Ushuaia bevor es nach Hause geht. Innerhalb von 4 Monaten hat er akzeptables spanisch gelernt. Er bietet seine Hilfe an die ich sicherlich gebrauchen kann, wenn ich es zur Fähre schaffe. Direkt vor Jorges Haus läßt der Busfahrer mich raus und mit Hupsignal und winken werde ich verabschiedet. Jorge und sein Sohn begrüssen mich am Eingangstor. So, jetzt wird der Reifen wieder eingebaut und das Gepäck neu verstaut und verzurrt. Jorges Frau ist zwischenzeitlich auch zurück. Ich bedanke mich und mache noch Fotos. Eine wirklich nette und liebenswürdig Familie. Bis zur Fähre ist es nicht allzuweit. Ich seh sie schon und kann fast ohne Wartezeit auffahren. Perfekt. Bleibt die Hoffnung, dass es auch mit der anderen Fähre klappt. In Puerto Yungai sitzen Max und seine zwei Radlerkollegen am Pier und warten. Der normale Fährverkehr läuft weiter und deshalb ist heute viel Betrieb. Leider haben wir kein Grill dabei, es wäre das perfekte Wetter und die passende Stimmung. Zumindest haben wir noch ein Bier. Südamerikanische Gelassenheit. Entweder man nimmt mich mit oder nicht. Si o No. Es ist soweit. Nun wird es spannend. Die ersten Fahrzeuge fahren auf die Fähre. Noch sieht es schlecht aus ob man Blue und mich mitnimmt. Jemand fragt was ich nach Ushuaia mit Blue mache? Verkaufen? Es ist heute das 2. Mal. Erstmal weiterfahren. Und zwar auf die Fähre. Ja, ich kann mit. Grosse Freude und Erleichterung. Um 20 Uhr legt die Fähre ab nach Puerto Natales und zum Parque Torres des Paine. Das Herzstück von Patagonien. Noch 44 Stunden bis zur Ankunft. Zwischenstopp um 22 Uhr in Tortel. Die Stadt mit den 7 KM Stegen und Planken. Wer weiß wann ich wieder Internet habe. Vielleicht beim nächsten Zwischenstopp in Eden. Bis dahin werde ich hoffentlich bei klarer Sicht die Fjorde und Gletscher bewundern und endlich mein spanisch verbessern. Bis bald.Leia mais

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    Provincia Capitán Prat, Provincia Capitan Prat

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