• Jour 41

    Nauplie, la romantique

    16 novembre 2023, Grèce ⋅ ☀️ 15 °C

    Nous avions découvert Nauplie en 2017 en visitant le site d'Épidaure.

    Nauplie (« Nafplio » en grec) fut la 1re ville libérée de l’occupation turque en 1822, et la 1re vraie capitale de l’État grec, en 1829, avant Athènes  (qui n’était alors qu’un gros bourg de 5 000 habitants !).
    En 1834, Athènes retrouva son statut de capitale et Nauplie redevint une petite sous-préfecture tranquille...

    C'est la plus jolie cité du Péloponnèse selon beaucoup (je vous donnerai mon avis dans quelques jours).

    La vieille ville (très touristique l'été évidemment) a beaucoup de charme avec son air  air italien : ancienne mosquée, fontaines ornées d’arabesques, portails monumentaux, balcons ouvragés...
    Du romantisme à revendre que nous avions adoré en 2017.
    Perchées sur leurs éperons respectifs, les 2 citadelles semblent rivaliser pour garantir la paix à la ville basse.
    Nous sommes retournés sur les hauteurs pour 🤩
    Et enfin, le vieux fort vénitien trône sur son îlot à l’entrée du port, avec en toile de fond le superbe golfe et l’horizon dentelé par les reliefs de Mycènes.
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  • Jour 39

    Une pause s'impose 🏖

    14 novembre 2023, Grèce ⋅ ☀️ 21 °C

    Après notre matinée "culturelle et historique ", nous reprenons la route pour retrouver un lieu gardé en mémoire.
    En 2017, nous y avions dormi, les enfants avaient décoré le fourgon en mode Noël 🎄🎁 😄.
    6 ans plus, ils ont grandi, nous aussi 😅, mais qu'est-ce que c'était bon !

    Cette plage près de Nauplie est un bijou 🤩😌. Le berger et ses biquettes nous accueille.

    Déjeuner, se promener le long de l'eau, lire au son des vagues, nager, observer les poissons, jouer, travailler dans un cadre idyllique, je sais mon bonheur.

    Il fait beau, l'eau est à 23.5 degrés.
    Il ne manque rien !
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  • Jour 39

    En route vers le Péloponnèse

    14 novembre 2023, Grèce

    Sa forme évoque tantôt une main à quatre doigts grande ouverte, tantôt une feuille de platane : le Péloponnèse, dont le nom signifie littéralement “île de Pélops”, est une région grecque à la nature luxuriante et au patrimoine antique, culturel que nous voulions découvrir depuis quelques temps.

    Relié à la Grèce centrale par l’isthme de Corinthe, l’ancien fief de Sparte est une terre que l’on va arpenter tranquillement, au détour de ses routes sinueuses 😌.

    Sur notre trajet, nous ne pourrons que constater le désastre écologique des feux de cet été aux portes d'Athènes 😢😱😱😱.

    Nous ferons tout d'abord un petit arrêt pour admirer une véritable prouesse technique : le canal de Corinthe.

    Un peu d'histoire s'impose 👇:
    Dès le 7ème siècle av. J.-C., un chemin de bois est construit pour faire glisser les bateaux sur l’isthme de Corinthe et leur éviter un détour de 400 kilomètres le long des côtes du Péloponnèse. 
    En 67 apr. J.-C., l’Empereur Néron est le premier à se lancer dans la construction d’un canal entre le Golfe Saronique (dans la mer Egée) et le Golfe de Corinthe (dans la Mer Ionienne). Mais son projet, très onéreux, est abandonné à sa mort.

    Ce n’est que bien plus tard, au 19ème siècle, que l’idée de creuser un canal à travers l’isthme de Corinthe refait surface. Inspiré par la construction du Canal de Suez, Istvan Türr, un général d’origine hongroise naturalisé Italien, s’associe au banquier français Jacques de Reinach pour fonder la Société internationale du canal maritime de Corinthe, avec l’aval du gouvernement grec.
    Mais les travaux s’avèrent bien plus longs et plus coûteux que les investisseurs ne l’avait prévu, et la société fait faillite. Une société grecque, constituée par le banquier et philanthrope Andréas Syngrós, reprend alors le projet et le mène à son terme.
    Le Canal de Corinthe est inauguré le 25 juillet 1893 en présence du roi Georges Ier de Grèce, plus de 10 ans après le début des travaux. 💪

    Quelques données chiffrées👇 :
    Long de 6,3 kilomètres environ, le Canal de Corinthe mesure 24,60 mètres de large. Très étroit, il ne peut être emprunté que par de petits bateaux, d’autant plus qu’il est aussi peu profond (8 mètres). 

    Je vous ai pris quelques photos.
    L'été, certains sautent à l'élastique 😱!

    Parce que de nombreux sites archéologiques, au Péloponnèse, racontent l’histoire de l’un des berceaux historiques de l’hellénisme.

    Mycènes sera notre première visite du lendemain 🙂.
    Nous trouvons un petit coin pour la nuit à 5mn pour pouvoir nous y rendre tôt.
    À Mycènes, cité indissociable des épopées homériques perchée sur une colline dans le nord-est du Péloponnèse, les remparts, les “tombes à tholos” ainsi que la porte des Lions sont particulièrement bien conservés. Nous avons passé plus de 2h à nous promener sur le site avec un très beau soleil.
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  • Jour 36

    Delphes, plus près du Dieu Apollon

    11 novembre 2023, Grèce ⋅ ☁️ 15 °C

    Nous poursuivons notre avancée, direction Delphes, un petit village situé sur le versant sud du mont Parnasse, avec une vue imprenable sur la vallée et la mer.
    Une vallée d'oliviers 🤩 en direction de la mer.

    Ce sera notre vue pendant 3 jours.😌 et en plus le propriétaire du camping et sa famille nous feront déguster l'huile de la propriété. Un délice, je repartirai avec !
    Nous programmons demain dimanche, sur conseil du propriétaire qui parle un français👏( dans cette région, le français est la première langue étrangère apprise et beaucoup de français viennent sur le site archéologique) d'emprunter le chemin historique pour nous rendre sur le site archéologique de Delphes et visiter son musée.

    Une fois ma petite famille prête, les sandwichs préparés et les sacs à dos, nous voilà partis 🙂.

    Delphes est l'un des grands sanctuaires de la Grèce antique, dédié au dieu Apollon. 

    Les anciens Grecs de toutes les cités venaient y consulter la Pythie, prêtresse qui rendait des oracles, censés être les réponses du dieu Apollon aux questions qu'on venait lui poser.

    Le site de Delphes, exploré par les scientifiques français à partir de 1892, fut pour les archéologues de l'Ecole française d'Athènes un chantier de fouilles très important. 
    Les lieux, les objets et textes retrouvés nous racontent les croyances, mythologies et événements attachés à l’histoire de Delphes.

    Ce fut un beau moment tous les 4 🤩.
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  • Jour 35

    L'industrie du coton en Grèce

    10 novembre 2023, Grèce ⋅ ☁️ 12 °C

    La Grèce productrice de coton, une surprise pour nous !

    En traversant, au centre de la plus grande plaine agricole grecque, nous constatons que le coton c’est une sacré industrie dans cette région 😨.

    Les grecs produisent 400000 tonnes en faisant vivre environ 200000 personnes. Le coton est principalement exporté vers la Turquie pour le travail de la fibre et la confection.
    Les cultures ont explosé il y a 40 ans, bénéficiant de l’assèchement des marécages réalisés dans les années 1940, notamment en 1942 par les allemands ayant fait disparaître une grande partie des 80000 habitants de confession juive de la région de Thessalonique, morts de paludisme entre-autre dans ces travaux herculéens.

    Cet assèchement a d’ailleurs provoqué une modification du climat local qui est devenu davantage continental, plus froid et neigeux l’hiver, plus chaud l’été.
    Le grand mystère pour nous, c’est la monoculture sur 30 ans, le sol n’est plus qu’un support, recevant un cocktail chimique très précis, toujours en limite des parcs nationaux…
    Les nappes phréatiques baissent régulièrement, il n’y a pas d’animaux dans ces régions et le désastre écologique saute aux yeux 😢😱.

    Jusqu’à quand ce cycle sera-t-il profitable ? A en lire certains témoignages de producteurs, cette industrie commence à connaître ses limites !
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  • Jour 35

    Où sommes-nous, selon vous 🤔?

    10 novembre 2023, Grèce ⋅ ☁️ 11 °C

    Nous y voilà, j'ai fêté mes 44 ans en Grèce avec les miens 🎂🥂❤.

    Ce matin, nous reprenons une route qui ne nous est pas inconnue.
    Direction, les Météores.
    Ils font partie des incontournables. Histoire, splendeur et mystère : tout y est !

    Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998, le site des Météores est l’une des découvertes les plus mystérieuses de l’Histoire de la Grèce. Juchés sur la grande plaine de Thessalie, dans la vallée du Pénée, les Météores sont au départ d’importants blocs de grès qui se sont formés sous la mer il y a plusieurs millions d’années. Le niveau de la mer ayant baissé, ils forment aujourd’hui d’imposantes falaises vertigineuses.

    Mais, s’ils constituent un paysage aussi splendide que surprenant, ce sont les monastères qui ont été bâtis aux sommets de ces pitons rocheux entre le XIVe et le XVe siècle qui impressionnent encore davantage.

    En effet, jusqu’à ce que des escaliers et des routes soient construites pour faciliter l’accès aux monastères, seule l’utilisation de remontées mécaniques et de cordes avec des poulies permettait à priori de s’y rendre. (On peut encore les voir😉)
    Leur construction reste donc relativement énigmatique.🤔🤩.

    Sur les 24 monastères chrétiens orthodoxes construits historiquement, aujourd’hui, la plupart ne sont que ruines, et seuls 6 d’entre eux sont encore en activité et accessibles aux touristes venus s’y aventurer :

    Megalo Meteoro (ou Grand Météore) : est perché sur un rocher de 536 mètres de haut.

    Varlaam : abrite un couvent et possède une église décorée.

    Agios Nikolaos : est petit mais sa terrasse offre un point de vue magnifique.

    Roussanou : est aussi connu sous le nom de Sainte barbara. Ce monastère depuis lequel il est possible de contempler Agios Nikolaos et Varlaam, est un couvent (qu’on ne peut pas intégralement visiter).

    Aghia Tirada : est le plus difficile d’accès car il nécessite de gravir 147 marches. Il est toutefois sensationnel car ses jardins s’étendent jusqu’aux extrémités de la falaise sur laquelle il a été bâti.

    Enfin Agios Stefanos : est le plus accessible de tous car, malgré une petite promenade pour s’y rendre, il n’y a pas de marche à monter pour y accéder.

    Admirer le paysage, ces pitons rocheux, ces falaises et ces monastères historiques, m'interroge 😌!

    Les monastères, ces lieux de méditation, de retraite spirituelle font face au tourisme de masse, les bus défilent, défilent.....
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  • Jour 34

    Le parc national de Galičica

    9 novembre 2023, Macédoine du Nord

    Après ce bon petit-déjeuner, nous reprenons la route pour prendre de la hauteur 🤣, une fois de plus !

    Direction le parc national de Galičica, un des trois que compte le pays.
    Nous souhaitons admirer la vue sur le lac d'Ohrid  et le lac Prespa, les plus grands du pays. 

    Quand je dis que cela grimpe, je ne ments pas, le mont Magaro, dans le parc, culmine à 2 255 mètres. Le relief accentué ainsi que la présence de lacs expliquent une faune et une flore exceptionnellement riches.
    A l'automne, les couleurs sont sublimes 🤩🎨🍁🍂.

    En longeant la côte, nous faisons une halte devant ce véritable musée sur l'eau, également connu sous le nom de Baie des Os.

    Complexe archéologique situé sur le site de fouilles de Ploca Micov Kamen, près de Gradishte et Pestani, le long de la côte d'Ohrid.

    Datant de 1 200 à 700 avant JC, le site préhistorique d’origine occupait 8 500 mètres carrés. Le lac d'Ohrid, assez peu profond à cette époque, permettait d'ériger une massive structure en bois au-dessus de l'eau.
    L'enquête archéologique s'est déroulée entre 1997 et 2005, au cours de laquelle un grand nombre de vestiges fouillés ont été découverts.
    Les découvertes font état d'un habitat massif, soutenu par 10 000 pieux en bois, chacun ancré au lit du lac. Des suppositions savantes placent la colonie à la toute fin de l’âge du bronze et au début de l’âge du fer, ce qui la rend effectivement âgée de plus de 3 000 ans.

    Après cette belle pause où une fois de plus nous croisons des chiens abandonnés, cela nous crève le cœur à chaque fois et encore plus Lúna, l'amie des bêtes😢😨. Nous prenons cette majestueuse route panoramique pour admirer et mesurer de nos yeux la taille réelle du lac le plus vieux lac d'Europe, il s'est formé il y a environ 4 millions d'années, lorsqu'un mouvement sismique a créé un enfoncement vertical du sol.
    Il est également assez profond, dans sa partie est, il descend jusqu'à 288 mètres de profondeur.

    Après avoir croisé 2 cyclistes courageux au sommet, nous redescendons le long du lac Prespa, jonction entre 3 pays : lz Macédoine du Nord, l'Albanie et la Grèce vers laquelle nous nous dirigeons.

    Cette traversée de ce pays qui m'était inconnu m'a subjugué.
    Bien entendu, en traversant de petites villes, nous ressentons les conditions modestes de la population, beaucoup moins significatives dans les campagnes.

    Par ailleurs, le pays nous a semblé plus propre.🤔
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  • Jour 34

    La pépite de Macédoine du Nord

    9 novembre 2023, Macédoine du Nord

    Nous continuons notre périple dans les Balkans en traversant un pays peu connu, la Macédoine du Nord.

    Grâce à ses richesses tant naturelles qu'historiques et artistiques, nous nous arrêtons à Ohrid, la capitale touristique du pays. Ses plages sur le lac ainsi que son port de plaisance en font aussi la principale station balnéaire macédonienne. 
    On la compare à notre côte d'azur 😉.

    Son passé explique sa beauté, son histoire et architecture.

    La ville d'Ohrid est née pendant l'Antiquité  : elle s'appelait alors Lychnidos et possédait un théâtre antique  et une acropole. Après les invasions slaves du début du Moyen Âge, la ville devient au IXè siècle  un grand centre religieux et culturel. Saint Clément d'Ohrid  y fonde alors un grand monastère et participe à l'établissement de l'alphabet cyrillique  et de la culture macédonienne. Un siècle plus tard, Samuel Ier  fait d'Ohrid la capitale de son empire.
    Conquise par les Ottomans, Ohrid connaît un certain déclin avant de devenir au XIXe siècle un foyer de développement du nationalisme macédonien. Au XXe siècle, la ville redevient le siège de l'Église orthodoxe macédonienne, qui avait été supprimée par les Turcs au XVIIIe siècle.

    Après nous être imprégné de cette histoire, nous parcouru au petit matin notre visite au gré des ruelles, nous grimpons les marches, cherchons les petits recoins, croisons nos amis les chats, sommes au calme et c'est juste 🤩.
    Ce joyau hors saison est un coup de coeur.
    Logeant à 5mn, pour la modique somme de 18€ la nuit dans un appartement près du bazar, nous allons chercher les enfants pour prendre mon petit petit-déjeuner d'anniversaire près du lac.❤

    Cette belle journée n'est pas finie 😉...
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  • Jour 32

    Le lac Bovilla, on s'en souviendra

    7 novembre 2023, Albanie

    À 1h de route, au nord de Tirana, se trouve le lac “Bovilla”, l’un des nombreux lacs du pays.
    Dans le parc national du mont Dajt, il fournit la majeure partie de l’eau potable à Tirana.

    Mon chéri a préparé tout cela de main de maitre : sur Google Street, il a visualisé la “route”, lu que c’était ultra caillouteux mais que ça en valait la peine. Et en plus, cerise sur le gâteau, il y a un bon resto en haut !

    Alors je vous confirme c'est caillouteux 😱.
    Bref, on emprunte la route vers le Bovilla Lake, qui passe par Zall-Herr et où le macadam s’arrête à la sortie de la ville. Ça secoue !!!

    Nous traversons des villages isolés, dispersés dans les collines autour du réservoir. Les habitants vivent principalement de l'agriculture.

    Nous apercevons des bumkers comme évoqués hier.

    On y croise de bons gros camions bennes car bien sûr, nous sommes sur le même chemin que la carrière.

    Ça gigote sévère mais un des nombreux chauffeurs que nous croisons, nous dit que cela vaut le coup.

    Sur le moment, je me suis vraiment demandée ce que je faisais là 😨🤣, mais ça va !

    Nous y sommes, 💪🙂

    Les travaux de construction ont commencé en 1988, mais se sont arrêtés avec l’effondrement du communisme. En octobre 1993, les travaux reprennent grâce au soutien de l' État italien. Après la fin de la construction en 1996, il a fallu attendre 1998 pour que le lac se remplisse et commence à remplir sa fonction. 

    Une belle randonnée et nous y sommes, je vous laisse admirer.
    Nous ferons même la connaissance d'un berger Albanais de 74 ans 🙏.

    La preuve en images 😉
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  • Jour 31

    S'immerger dans l'histoire du pays

    6 novembre 2023, Albanie

    Hier, après notre première journée dans la capitale, nous décidons de nous imprégner et de comprendre en faisant un retour sur l’histoire de l’Albanie.

    Mon chéri nous a trouvé pour notre déjeuner la "cantine locale ", bien cachée au 1er étage d'un immeuble.
    Nous avons été super bien accueilli et avons mangé la vraie cuisinedes Balkans !
    15€ à 4 avec les boissons et nous n'avions plus faim 😋 !

    Nous n'oublions pas notre programme : comprendre.
    Ce n’est qu’à partir de 2015 que Tirana a décidé de parler de son passé douloureux. Quelques musées sont là pour nous informer et faire comprendre les sombres années par lesquelles l’Albanie est passée.
    Il y a d’abord ces deux énormes statues de Lénine et de Staline cachées derrière la galerie nationale d'art. On ne veut plus les exhiber mais elles sont quand même là pour témoigner.

    Il y a ensuite la maison des feuilles, ancien siège de la Sigurimi, Direction de la sûreté de l'Etat sous l'ère communiste, qui a été transformée en un musée bien scénographié sur les services secrets albanais et comment ils opéraient sous la dictature. Le musée d'histoire  lui, a ouvert une grande salle sur « la terreur communiste ».
    A titre d'exemple, l'Albanie était le seul pays athée d'Europe, beaucoup de monuments religieux ont été détruits. En 1991, il ne restait que 30 prêtres dans le pays et emprisonnés dans des camps.

    Enfin, dans un joli parc boisé situé sur les faubourgs extérieurs de Tirana se trouve Bunk’art dont l'entrée a été créé.
    La dureté du régime totalitaire d’Enver Hoxha : espionnage généralisé de la population albanaise, peur orchestrée et paranoïa conduisant le pays à un isolement total. Dans ce tout petit pays, le dictateur avait fait construire des milliers de bunkers (700000) pour protéger la population et le régime.

    Parmi ceux-ci, le gigantesque bunker anti atomique personnel d’Enver Hoxha à Tirana, directement relié au ministère de l'intérieur par des souterrains, mérite le détour avec sa salle de réunion, son centre de communication et ses appartements privés, les photos des camps, prisons et témoignages des rescapés  : le lieu fait froid dans le dos !

    La visite est oppressante, j'étais livide en sortant mais néanmoins elle est incontournable pour comprendre d’où revient le pays et sa soif de liberté 🙏.
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