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  • Day 278

    Tout dernier point kilométrique

    December 13, 2019 in France ⋅ ☁️ 6 °C

    Bilan japonais : j'ai roulé 1716 km en un peu moins d'un mois (sans compter les kilomètres roulés à Kyoto avec Elodie et Milena), soit environ 59 km par jour, moyenne un peu plus élevée qu'en Corée.
    Ce qui m'amène à un dernier total de... 8436 km ! (avec les approximations de calcul déjà évoquées. Pour le prochain voyage, promis j'achète un compteur). Et voilà, c'est tout pour le moment.

    Bravo à Hathi, ma fidèle monture, très résistante et plus tout-terrain qu'elle n'en avait l'air : elle ne m'a jamais fait faux bond, hormis quelques problèmes classiques (pneu crevé, chaîne qui casse au bout de plusieurs milliers de km...

    Bravo et merci à vous, lecteurs et commentateurs réguliers, pour m'avoir suivie et encouragée tout au long de ce périple. Vos messages m'ont donné la motivation de continuer à partager des bribes de ce voyage. Et surtout, joyeuses fêtes de fin d'année et une très belle année 2020 !
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  • Day 277

    Carton : le retour

    December 12, 2019 in Japan ⋅ ☁️ 3 °C

    J'aurai encore quelques dernières petites aventures pour transporter mon nouveau carton vélo, mes sacoches et moi-même jusqu'à l'aéroport d'Osaka à 5h du matin (je decouvre la veille que le taxi coûte 150€ et que de toute façon il n'y en a plus aucun de dispo !). Je finis par trouver un taxi la veille au soir dans la rue en allant dîner et suis fière de réussir à lui faire comprendre mon besoin, à moitié en anglais et en japonais ! On trouve un accord : il me déposera juste à une navette, qui m'amènera ensuite à l'aéroport. A 5h, le conducteur de la navette a d'abord refusé net mon carton puis, face à mon visage déconfit, a changé d'avis. Ouf. Puis tout roule comme sur des roulettes. Air China et ses hôtesses charmantes ne m'appliquent aucun supplément pour mes bagages étranges (le gros carton qui s'émiette car il s'agit en fait de 4 petits cartons scotchés un peu à la vite, mes sacoches ficelées qui peinent à ressembler à un unique bagage...).

    Bref, une trentaine d'heures plus tard, dont quelques films et de la lecture en vol, me voici en région parisienne. En passant par le nouveau terminal de Zaha Hadid à Pékin fraîchement inauguré ! Je me retrouve ensuite plongée dans les galères des Franciliens : effet collatéral des grèves, le trajet jusque chez mes parents dure 1h30 au lieu des 20 mn habituelles et les gens roulent comme des fous.

    Mais je suis bien accueillie par ma famille, entre boulangeries-pâtisseries et fromageries pour de bons repas puis dans les forêts humides des Vosges, par les copains/copines, au ski, sur le tapis rouge du festival de ciné des Arcs, ou dans les cafés et restaus parisiens !
    Dormir au chaud, sur des lits mous et confortables, rester à l'intérieur, ne pas faire d'effort physique chaque jour..., j'ai l'impression d'être dans un cocon, où tout est calme et facile. J'en abuse même en prenant des bains et en mettant de gros pulls, même la nuit ! Ce n'est pas désagréable et j'ai plaisir à revoir peu à peu mes proches.
    Il y a bien un petit vertige face au champ des possibles, qui semble désormais vaste, par rapport à la route presque lineaire tracée du Népal au Japon ! Mais l'aventure n'est pas finie, elle prendra d'autres formes et moyens de transports... Les Français, à bientôt j'espère pour des retrouvailles et rattrapages de nouvelles !
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  • Day 276

    Faux bœuf de Kobe (Kobe !)

    December 11, 2019 in Japan ⋅ ☁️ 13 °C

    C'est ma toute dernière journée à vélo. 72 km, 36 le matin, autant l'aprem. Entrecoupés par une pause déjeuner pour goûter... du boeuf de Kobe à Kobe. Ce sera du faux, car le véritable, massé, nourri de bons petits plats, abreuvé de bière, est bien trop cher ! Mais même ainsi et sans être amatrice de viande rouge, c'est délicieux. Autant que le service est infect et désagréable... Visiblement victimes du succès du restaurant, où touristes locaux et internationaux ne cessent de défiler, les employés ne mettent aucun effort à être ne serait-ce que courtois ! C'est l'exception qui confirme la règle de l'extrême politesse des Japonais.
    J'arrive en fin de journée à Osaka et me pose dans une guesthouse moderne et confortable. Il me reste un jour de libre pour faire quelques emplettes souvenirs, empaqueter mes affaires, trouver un grand carton et démonter et ranger mon vélo dedans... Pfiou. Ca y est, c'est vraiment la fin. Et ça fait tout drôle !
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  • Day 275

    Château et devinettes (Himeji)

    December 10, 2019 in Japan ⋅ ⛅ 12 °C

    J'arrive pile à temps en début d'après midi pour m'incruster à une visite guidée en anglais du château d'Himeji, remarquable car il n'a jamais été détruit ni substantiellement modifié depuis sa construction au 16eme siècle.
    Au delà de sa jolie architecture et de son blanc lumineux qui lui doit le surnom de "chateau héron", c'est un bel exemple de système défensif, alliant techniques physiques (plein d'endroits d'où jeter des pierres et de l'eau chaude - pas d'huile car toute la structure est en bois !), et...psychologiques (comme créer des pentes inversées - les montées eloignent du donjon au lieu d'en rapprocher, pour ainsi leurrer l'ennemi et le faire courir vers la mauvaise direction). Jusqu'aux derniers étages de la tour principale où les malins architectes ont niché de nombreux culs de sacs, cachettes et détours pour laisser le temps aux seigneurs de se faire "harakiri" avant d'être rejoints par leurs assaillants. Mais le château n'a jamais été attaqué, donc on ne connaîtra pas l'efficacité de ces techniques defensives ! Peut être que leur force de dissuasion a fait effet...
    Ce qui me frappe aussi est la difference de comportement entre les enfants taiwainais et américains du groupe. Premiere catégorie : silence et retenue, ne répond poliment et intelligemment aux questions que lorsqu'invité , laisse passer les visiteurs en premier dans les escaliers. Seconde catégorie : gesticule dans tous les sens, pose des tas de questions y compris sur des trucs déjà dits, remet en question les paroles de la guide, se rue en premier dans tous les passages étroits, laissant la famille taïwanaise un peu estomaquée ! Cliché tout ça, mais... de mes propres yeux vu ! 😄
    La guide, intéressante et compétente, ne cesse d'adresser des devinettes à l'assemblée et me teste particulierement, en tant que seule représentante de la culture européenne et française - et donc visiblement censée être experte en châteaux forts ! Mais je ne suis pas aussi douée que les jeunes Taiwanais, qui ont réponse à tout. Je reprends la route contente de cette pause visite, sans doute la dernière : plus que 90 bornes me séparent maintenant d'Osaka...
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  • Day 273

    Temples, museums & royal camping spots

    December 8, 2019 in Japan ⋅ ☀️ 12 °C

    Pursuing the theme of heritage sites, I visit an interesting natural and cultural landmark along the way : a pathway leading to several temples, cemeteries and a huge castle, overlooking the little town of Onomichi. At night, I set up my tent at the feet of the fortifications of another castle in Fukuyama. Again, the park does not close at night so many visitors probably see my tent but no one bothers me nor tries to wake me up this time.

    My last hundreds of kilometers also lead me to Kurashiki, a cultural city endowed with several museums, among which an excellent art museum. I admire paintings of Picasso, Gauguin, Cezanne, Monet and even Soulages. Which feels strange so far away from France and Europe !

    Even outside of castles premises, I find other nice camping spots. One morning, after I'm done packing in a park, a friendly Nepalese guy comes to talk. It is fun to discuss about Nepal from Japan, at the very end of my trip. It feels like the journey eventually came full circle !
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  • Day 270

    Mémorial (Hiroshima)

    December 5, 2019 in Japan ⋅ ⛅ 11 °C

    Encore deux journées de route le long de la mer, avec au milieu la traversée en bateau pour revenir sur Honshu, et me voici à Hiroshima.

    Ici je ne visite "que" l'île mémorial et son musée, mais... c'est déjà beaucoup. Des visiteurs venus des 4 coins de la planète redécouvrent ici l'histoire. Qu'ajouter, que commenter...? Sinon que l'on est brusquement arraché de la vision aseptisée des manuels d'histoires, où deux chiffres bruts et froids - Hiroshima : 140 000, Nagasaki : 70 000 - peinent bien à dépeindre la réalité...
    Cette fois, photos, peintures, temoignages ne laissent plus place au doute quant à la fin atroce des civils... Un souffle explosif radioactif faisant monter la température à 3000 voire 4000 degrés au niveau de l'impact et jusque 3 km autour, à votre avis ca donne quoi sur la peau, les organes, le corps d'un être vivant...? Carbonisés, écrasés, irradiés, morts de soif ou d'avoir bu l'eau intoxiquée, malades puis morts des effets des irradiations les heures, jours ou annees qui ont suivi... Et non, la bombe atomique n'est pas plus propre qu'une autre méthode de guerre. Juste infiniment plus puissante et rapide dans la destruction, demultipliant au contraire l'horreur. Je vous épargne une leçon géopolitique qui ne ferait que rappeler le cynisme de cette méthode pour abréger un conflit, retenue evidemment pas que pour des objectifs louables et philanthropes.

    Bref, bien calmée par la visite, je ressors néanmoins le soir et trouve réconfort dans un restaurant à oyonomiyaki (la fameuse crêpe/ omelette japonaise), où s'engage une sympathique conversation avec le cuisiner...en espagnol ! Musicien amoureux de musique sud americaine (mais aussi côté français de Polnareff, Vanessa Paradis et... Vianney (!)), il a appris cette langue en autodidacte. A un niveau suffisant pour converser et corriger avec tact mes fautes grossières. A la guesthouse, je suis aussi bien accueillie. On m'installe devant le beau bouquin d'un voyageur néerlandais à velo, sur un parcours en partie commun avec le mien, et on me recommande où aller manger du boeuf de Kobe... à Kobe, ma prochaine étape. Je m'attarde presque jusque midi le lendemain, contente de me ressourcer avec un peu de repos et de détente au chaud.
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  • Day 266

    Bouddhas de pierre (Usuki)

    December 1, 2019 in Japan ⋅ ⛅ 19 °C

    Je roule ensuite deux journées autour du thème "patrimoine naturel et culturel du Japon": je quitte la ferme pour aller admirer des cascades, puis des Buddhas gravés dans la roche, datant du 12eme siècle mais dont l'origine et la fonction restent inconnus. Le soir, j'établis mon campement, par hasard, au pied de tombes royales et d'un sanctuaire bouddhiste. Non sans m'être acquittée d'une petite introduction / excuse préventive pour que d'éventuels esprits échaudés ne me réveillent pas la nuit... Apres une belle tirée le long de la mer, j'atteins ensuite Beppu où je plonge dans un rustique onsen logé un bâtiment ancien en bois, aux côtés de dames japonaises et chinoises. Je ne me souviens plus où je campe le soir : Maps.me indique un petit parc avec terrain de sport, comme souvent, mais ce lieu ne m'a pas marquée !Read more

  • Day 265

    Freezing night, smoking volcano (Aso)

    November 30, 2019 in Japan ⋅ ☀️ 9 °C

    The following night is very cold. Little incident around 9:30 pm when I am already asleep : two guards wake me up and try to make me move my tent. They are polite but one of them is armed, which is a bit creepy and does not make me want to negotiate too hard. They tell me that I cannot stay here because it is forbidden and I am going to freeze to death and try to make me move to a nearby building. Even though I totally agree that's it's freezing cold, I manage to convince them to let me stay here, using Google translate. Too lazy to pack up everything now and to move away ! But when rushing out to open my tent and answer their calls, I broke the zipper of my sleeping bag... Aouch. With an almost negative temperature, this was not the right moment... With my cold fingers and in the dark, I do not manage to repair it and close it that night.. So... it was hard to get back to sleep and to keep myself warm with a semi-open sleeping bag. Fortunately, I succeed in closing it again and repairing it the following morning. My camping moments in Japan are not over !

    Early morning, one of the guards kindly comes back to say hello and confesses that he almost got no sleep, thinking of me being cold in my tent. A nice but unnecessary attention ! Anyway, I pack my things quickly and warm myself up by cycling to the vulcano. I was hoping to take a cablecar to approach the crater but everything seems to be destroyed and deserted, from the cablecar itself (only a few pillars remain, the rest is totally rundown and clearly not operational) to the former touristic buildings, closed and damaged as well. And since the vulcano is still pouring out some dark spits of smoke, I decide not to insist and just enjoy the view, before riding down the hill.
    After this cold night I make the wise decision to give myself a bit of comfort : I reach a pleasant farmstay located in an isolated rural hamlet after a ride of around 60 km. As the only guest, and probably the first ever cycling guest, I am warmly welcomed. The hosting lady cooks dinner for both of us (her husband is too shy to join !) and, the following morning, an incredible Japanese style breakfast. We have interesting conversations - a mix of English, Japanese and...Google translate - about her recent trip in Nepal. I leave again with my bags loaded with rice, biscuits and kakis... Again, I am amazed by the Japanese hospitality !
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  • Day 263

    J'irai dormir chez vous (Kusu)

    November 28, 2019 in Japan ⋅ 🌧 8 °C

    Je pourrais m'apesantir sur plein de details de mes premiers jours sur l'île de Kyushu... Mais ce qu'il faut retenir pour comprendre comment je me mets dans des situations délicates, c'est que :
    - j'ai une forte tendance à échafauder des plans ambitieux mais non réalistes (tant en termes de km que de difficulté, entre autres parce que je ne prends pas en compte la météo !),
    - parfois je n'ai pas envie de regarder mon GPS pour vérifier que je suis sur la bonne route (même quand celle-ci devient impraticable),
    - même une fois que jai réalisé que je me suis trompée, je ne fais jamais demi-tour !

    Conséquence : ma deuxième journee a été épuisante ! Je ne suis arrivée qu'en fin d'après-midi là où je comptais déjeuner et n'ai roulé au final qu'une quarantaine de km et 500 m de dénivelé (alors que j'en prévoyais le double). Dont 2-3 heures de galère dans une forêt boueuse et pentue, dont aucun chemin ne figurait sur mes applis, sur des sentiers impraticables à vélo, que j'ai donc du beaucoup pousser/ porter. N'ayant presque plus de batterie, je n'ai du mon salut qu'à une ligne THT qui m'a permis de me repérer et d'enfin trouver un "chemin de sortie" !

    L'avantage à ces erreurs est qu'il n'a pas fallu longtemps pour me faire inviter au onsen, puis à dîner et dormir, après avoir débarqué dans un café. Devenue femme des bois enrobée de boue et de feuilles - sans parler de l'état de mon vélo, dont la résistance force l'admiration - je crois que j'ai effrayé les gens et qu'ils se sont dit qu'il fallait faire quelque chose pour moi...
    Laissant le vélo au café, je suis donc embarquée en voiture par la tenancière : on va chercher les enfants à l'école et au sport. Capable d'allaiter sa fille, de regarder la télé, de chanter une chanson en tapant des mains tout en conduisant (de facon très sportive !), cette dame a l'air peu conventionnelle. Nous allons tous au bain public (une bicoque construite autour d'une source naturelle, au tarif imbattable de 0,8 €), avec les filles, 2 et 12 ans. Les petits garcons vont du côté des hommes mais ne manquent pas de nous espionner par les vestiaires. Dans le plus simple appareil, avec cette dame, ses filles, des voisines, à qui elle raconte mon histoire, j'ai le droit à de multiples tentatives de conversation (avortées, mon Japonais n'est pas au niveau !), sourires et "kawaii" appreciateurs, malgré (ou à cause de ?) mon corps épaissi et musclé de cycliste.

    Le soir, mon arrivée gardée surprise au mari lui fait l'effet d'une petite bombe. Il se met à courir partout pour m'accueillir. Ici aussi je suis la première étrangère invitée ! Curiosité autant qu'objet d'attentions, je me fais chouchouter par les parents et adopter par les enfants, de plus en plus canailles à mesure que l'âge diminue. Le monstre en chef étant la petite Oto, 2 ans, sacré caractère et pas de problème pour s'exprimer ! Elle a même essayé de choper mon vin rouge et mon "camemberu", spécialement rapportés du konbini pour moi par mes hôtes (Nota : "cheesu" et "camemberu" font partie des mots importés : les r sont à rouler et les u à prononcer "ou". Un de mes préférés est "hotto doggu" mais ça marche aussi pour guesthousu, biru, tentu.. Quand je ne connais pas un mot en japonais - soit presque tout le temps-, je tente un mot anglais suffixé du fameux "u". Parfois, ça marche).

    Le lendemain, je suis de nouveau dorlotée avec un bon petit dej et les attentions des grands et petits. La dame me donne des choses à manger pour la route, Oto joue un double jeu de m'aider à faire mes sacoches tout en cachant mes affaires, un des garcons entreprend de me coller des chaufferettes sur le dos et le ventre (l'invitation est tombée au bon moment, il a gelé pendant la nuit, ma tente qui séchait sur le balcon est raide comme du carton!). Je fais un dernier tour au café pour nettoyer le bazar de mon débarquement de la veille et mon vélo, avant de repartir.

    En résumé, les gens du GUMS (mon club de montagne) ou tout cycliste ou randonneur un peu organisés peuvent avoir honte de ma planification approximative et de ma constance à avancer sans vérifier où je vais, comme une tête de mule. Mais j'aime à penser qu'Antoine de Maximy serait fier de moi !
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  • Day 262

    Prendre la route du retour

    November 27, 2019 in Japan ⋅ ⛅ 10 °C

    A partir de maintenant, le temps m'est compté : j'ai commencé à regarder quand il faudrait que je fasse demi-tour pour être le 11 décembre au soir à Osaka et prendre mon avion de retour le 13. Je sais qu'avec tous les kilomètres qu'il me reste à longer la côte sud de Honshu, je ne dois pas passer trop de temps sur Kyushu. Je n'irai donc pas jusqu'à l'extrême sud ni sur la petite île d'Okinawa, qui me faisait rêver ! Mes plans étaient trop ambitieux...
    Je me fixe néanmoins comme dernier objectif de me rapprocher voire de monter sur le mont Aso. Le trajet ensuite est à peu près calé : il y aura un onsen du côté de Beppu, une traversée cette fois en bateau pour retourner sur Honshu et quelques sites à visiter - Onomishi et ses temples, Kurashiki et ses musées, Hiroshima, le château d'Himeji, Kobe - avant de rejoindre Osaka.

    Prendre la route du retour, c'est accepter que c'est la fin du voyage... Et que je roule maintenant vers "la maison", et probablement vers une vie plus classique et rangée, plutôt que vers de nouvelles aventures ! C'est aussi faire le deuil de tout ce que je n'aurai pas fait/ vu. Pour le Japon c'est donc le sud, mais aussi l'île de Shikoku, que l'on dit belle, sauvage et adaptée au voyage à velo, et que je zappe pourtant complétement. Plus au nord, ce sont Tokyo et les Alpes japonaises (mais ayant vu à la télé la neige là-haut, je n'ai pas trop de mal avec ce deuil là !).
    C'est aussi avoir enterré le projet de Transsiberien (dernier pincement au cœur en passant par le petit port de Sakai Minato sur Honshu, d'où partait le bateau qui maurait amenée à Vladivostok...)
    C'est avoir résisté également à la tentation de la Nouvelle Zélande, encore bien loin d'ici mais plus proche que depuis Paris ! Voire de faire le tour du globe en m'arrêtant ... dans ma chère ville de Vancouver, où je ne suis jamais retournée, puis en revenant par l'Amérique du Nord.
    Tant d'idées qui ne sont pas devenues des projets, pour une raison ou pour une autre. Mais maintenant, il fait déjà un peu frais, le corps fatigue, et j'ai déjà beaucoup de chance de découvrir tant de lieux. Et au delà des personnes que j'ai hâte de retrouver en France, peut-être que d'autres perspectives enthousiasmantes sont à créer/ envisager.
    Enfin, à plus court terme, pour monter sur le mont Aso en restant dans les temps : j'ai pas mal de kilomètres et du dénivelé au programme ! Il me faut "rester dedans" jusqu'au bout !
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