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    • Día 77

      Trek du Slakantay J-1

      28 de mayo, Perú ⋅ ☁️ 14 °C

      Encore une fois réveil à 4h30 pour partir pour le trek du Salkantay. Le but : marcher 4 jours pour rejoindre le Macchu Picchu. Pour pas m’embêter à enchaîner les collectivos j’ai réservé uniquement le transport dans un tour qui va à la laguna Humantay, départ du trek. C’est assez loin donc on commence par deux heures de bus qui me permettent de finir ma nuit avant d’arriver au restaurant pour prendre le petit déjeuner. Comme à chaque fois avec les tours c’est buffet à volonté donc je me fais plaisir, en prévision des 4 jours intenses qui arrivent. Après une autre heure de bus on arrive en bas de la laguna, je lâche donc le groupe et je commence l’ascension. C’est assez escarpé, on monte environ 400 mètres sur 3 kilomètres, surtout que j’ai mon gros sac avec moi contrairement à toutes les personnes qui font le tour à la journée. Au final ça se passe bien je monte même un peu plus rapidement que prévu. Arrivé en haut je me pose car c’est quand même éprouvant et je prend du temps pour faire quelques photos. Après une grosse demi-heure, je redescend car y’a plus rien à voir. Arrivé en bas au lieu de retourner au bus donc je continue mon chemin sur le trek du Salkantay. Après environ une heure et demi et encore 400 mètres de dénivelé j’arrive devant un endroit pour camper. Je demande à une locale si c’est possible de camper plus haut car il est tôt et je peux encore marcher pour raccourcir la journée de demain. Elle me répond que c’est pas vraiment une bonne idée car je risque d’avoir très froid. Je décide de l’écouter et on verra plus tard que j’ai bien fait. Je plante donc ma tente ici, à 4200m d’altitude, il est environ 13h. Après avoir mangé un bout je vais faire une sieste car le réveil n’a pas encore été digéré. Je me réveille après trois heures d’un sommeil bien réparateur et nécessaire. Je lis un peu avant de me faire à manger et de profiter du magnifique ciel étoilé malgré le froid mordant. C’est là que je dis que j’ai bien fait d’écouter les conseils de la femme, déjà ici je sens plus mes doigts de pieds alors 400 mètres plus haut j’imagine même pas. Je pars me coucher de bonne heure parce que de toute façon on voit plus rien et demain encore il faut se lever tôt pour attaquer une longue journée de marche.Leer más

    • Día 76

      Repos a Cuzco

      27 de mayo, Perú ⋅ ☁️ 21 °C

      Programme tranquille aujourd’hui pour reprendre des forces après l’enchaînement des derniers jours. Je me lève vers 9h et je traîne au lit avant d’appeler Elsa. Je pars ensuite me balader en ville, en quête d’un brunch car je suis affamé et j’ai envie de me faire plaisir. Le plan change en cours de chemin quand je tombe sur une boulangerie qui a l’air vraiment top. Je prend un donc un gros petit dej à base de croissants et autres viennoiseries. Je me dirige ensuite vers la Plaza de armas et je décide d’aller visiter le temple du soleil qui se trouve à 5 minutes. C’était le lieu le plus sacré des Incas, où déroulaient de nombreuses cérémonies mais c’est aussi là que trônaient nombre de leurs momies sur des sièges en or. Le temple était apparemment richement décoré d’après les écrits des espagnols : tous les murs étaient ornés d’or ou d’argent et de nombreux autels et statues, eux aussi en or étaient disséminés dans le temple. Tout a bien sûr était pille et rasé par les espagnols à leur arrivée, il resta seulement les fondations qui servirent à édifier le couvent Santo Domingo. Après ça je suis allé manger une pizza, encore une fois déçu car ils ne savent pas faire ici. En fait ils mettent pas de base tomate et la pâte est trop fine et craquante, on dirait juste une tarte au fromage. Bref, je vais ensuite au marché San Pedro que je n’avais pas encore visité pour aller faire les courses pour mon trek du lendemain, on fait d’une pierre deux coups. Pas déçu de mon choix car j’ai payé des clopinettes pour tout ce que j’ai rapporté. Pour se donner une idée, deux avocats et trois grosses bananes c’était 1,5 euros. Je rentre ensuite à l’hostel car je suis cuit à force de me lever tôt tous les jours. J’alterne entre sieste et lecture avant d’aller manger et me coucher de bonne heure car demain encore le réveil sera très matinal.Leer más

    • Día 244

      Vom Meer zurück in die Berge

      28 de mayo, Perú ⋅ 🌙 14 °C

      An der Küste hat es uns nicht sonderlich gefallen. Zu viele Menschen, zu viel Dreck und viel zu diesig. Obwohl die Sanddünen und Geoglyphen schon cool waren.
      Also wieder zurück in die Berge. In einem Rutsch von Meereshöhe auf über 4700m. Ich war zwar etwas skeptisch, aber es gibt ihn wirklich, den Memoryeffekt bei der Akklimatisation: Trotz zwei Nächten auf Meereshöhe macht uns der rasche Wiederaufstieg keine Probleme. Wir schlafen auf 4200m wie die Murmeltiere.Leer más

    • Día 75

      Vinicunca

      26 de mayo, Perú ⋅ ☀️ 9 °C

      Réveil à 4h aujourd’hui pour aller admirer Vinicunca, la montagne aux sept couleurs. C’est assez loin, environ 4h en voiture d’où le départ très matinal. Le bus du tour passe nous chercher à notre hostel et je suis le premier à monter dans le bus. On passe ensuite prendre un autre français avec qui je discute pendant environ une heure, le temps que tout le monde ait été récupéré. On peut enfin partir vers notre destination et essayer finir notre nuit. Après environ deux heures, on fait un premier arrêt pour prendre le petit-déjeuner, ça tombe bien j’étais affamé. Je profite donc du buffet à volonté pour me remplir au maximum avant de remonter dans le bus pour encore deux heures de trajet. Cette fois je ne dors pas et profite du paysage qui est juste époustouflant. Des rivières des montagnes et des arbres partout, un décor de rêve dont je ne suis pas prêt de me lasser. On arrive finalement à destination, au milieu de dizaines d’autres bus et centaines d’autres touristes, j’essaye de faire abstraction pour profiter au maximum de ces paysages uniques.
      Pour avoir LA vue sur la montagne il faut marcher environ une heure et monter à 5000m d’altitude, soit 400 mètres de dénivelé environ. On peut faire le trajet en moto ou à dos de cheval, ce que choisissent pas mal de personnes pour ne pas avoir le mal de l’altitude mais je décide de me lancer à pied, me sentant en forme et assez bien entraîné et acclimaté. Une bonne décision car j’arrive au sommet en 40 minutes sans grande difficulté et même pas essoufflé. Le panorama est absolument incroyable, et pas seulement la montagne mais les glaciers et les vallées qu’on peut apercevoir autour, c’est à couper le souffle. En plus on a eu de la chance car il fait très beau donc on peu bien distinguer toutes les couleurs de la montagne, ce qui n’est pas souvent le cas apparemment. Étant arrivé assez tôt, je prends le temps de faire l’interminable queue pour prendre une photo avec la plaque au sommet. Je me pose ensuite pour prendre des photos et je retrouve mon copain français du bus avec un américain. On décide de pas s’éterniser en haut car il y a beaucoup de monde et il commence à faire froid car le vent se lève (je suis quand même resté une heure donc j’ai bien profité). Sur le chemin du retour on s’arrête pour boire une bière à un des nombreux stands tenus par des locaux qui vendent boissons et biscuits. Ensuite c’est l’heure de remonter dans le bus direction Cuzco. On s’arrête au même endroit qu’à l’aller pour le déjeuner et encore une fois je profite car je suis affamé, la randonnée et l’altitude ça creuse. Deux assiettes bien remplies plus tard on repart, je fais une petite sieste qui me permet de faire passer une bonne partie du trajet qui a été grandement rallongé par les embouteillages. On arrive finalement à Cuzco vers 17h30, je dis au revoir à mes nouveaux copains et je rentre à l’hostel prendre une douche et faire une sieste. Je me réveille pour manger et je repars me coucher aussitôt, fatigué de l’enchaînement des derniers jours.
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    • Día 74

      Maras et Moray

      25 de mayo, Perú ⋅ ☀️ 17 °C

      Au programme du jour encore un petit tour dans la vallée sacrée des Incas. Encore une fois avec un tour parce que pas vraiment d’autre choix. Je monte dans le bus vers 8h30 et direction Moray, à environ 1h30 de Cuzco. Enfin c’est ce que je croyais car le bus s’arrête au même endroit qu’hier, à Chinchero, ce qui n’était pas du tout précisé dans la description du tour. Un peu dégoûté mais bon je réécoute les explications sur la fabrication des tissus et après 30 minutes on repart vers Moray.

      Une fois arrivés, on peut apercevoir les fameuses terrasses circulaires qui ressemblent un peu à un amphithéâtre. Après des recherches approfondies, les archéologues ont conclu que ce site était en fait un centre de recherche agricole, notamment après la découverte de graines fossilisées dans ce qui était semble-t-il un lieu de stockage de semis dont on peut voir les ruines près des constructions. Les différentes terrasses sont construites à partir d’anneaux concentriques d’environ deux mètres de haut, et des techniques identiques à celles utilisées sur le site de Pisaq. La position des terrasses et leurs épais murs en pierre emmagasinant de la chaleur la journée et la diffusant la nuit permettait d’obtenir des microclimats en fonction de la distance au centre. La différence de température peut atteindre 5 degrés entre le centre de la construction et son point le plus haut, contre environ 0,5 sur une même différence de hauteur a cette altitude. Tout cela permettait aux Incas de prévoir les rendements de leurs cultures à travers la vallée sacrée, mais aussi d’essayer d’acclimater certaines plantes à des conditions désirées. Après avoir fait le tour de la première formation, on peut en observer deux plus petites à côté de celle-ci, qui remplissaient certainement les mêmes fonctions.

      On remonte ensuite dans le bus direction les salines de Maras. On s’arrête d’abord dans un magasin qui vend du chocolat agrémenté de sel récolté juste à côté. C’était super bon et pas trop cher donc je m’achète une tablette en prévision de mon prochain trek, en espérant que ça ne fonde pas. On arrive ensuite aux salines, la quantité de bassins est impressionnante, environ 3500 que se partagent entre 600 et 700 familles exploitantes. Mais ce qui l’est encore plus c’est le fait que l’on soit à 700 kilomètres de la mer et qu’on puisse récolter du sel à cet endroit. Apparemment ça serait dû au fait qu’il y a de ça très longtemps, cette partie de la vallée était sous la mer. Cela aurait modifié la roche composant la montagne, saturant la source d’eau locale en sel, et dont le ruisseau en découlant fut utilisé dès l’époque pré-inca jusqu’à aujourd’hui encore. Après une petite demi heure on repart vers Cuzco car il n’y a pas grand chose d’autre à voir dans le coin.

      On arrive vers 14h30, pile poil pour l’heure du déjeuner donc je vais me manger un super burger végé dans un restaurant à côté de l’hostel. J’appelle Elsa et je ne fais absolument rien de ma fin de journée car complètement cuit et demain faut encore se lever tôt, 4h du matin, pour aller découvrir un autre lieu complètement culte mais je garde la surprise.
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    • Día 241

      Nasca

      25 de mayo, Perú ⋅ ☀️ 26 °C

      Heute ging es nochmals gut 300km Richtung Westen. Diesmal jedoch auf größtenteils vernünftigem Asphalt. Lange noch auf der Hochebene ging es dann runter in die trockene Steinwüste der peruanischen Pazifikküste. Angeblich der trockenste Ort der Erde, es regnet im Schnitt 20min im Jahr. Der Mond kann nicht unwirtlicher sein. Vorbei an einer knapp 1000m hohen Sanddüne kamen wir zu den Nasca-Linien. Direkt an der Panamericana, die eine der Figuren durchschneidet, steht ein Aussichtsturm, von dem aus man drei Figuren und unzählige Linien und geometrische Formen erkennen kann. Insgesamt hat die Nasca-Kultur mehrere tausend Geoglyphen in den Wüstenboden geritzt. Sinn und Zweck ist bis heute nicht zweifelsfrei geklärt. Neben für religiöse Zwecke war es wohl auch eine Art astronomischer Kalender. Und laut Erich von Däniken sind es Zeichen und Landebahnen für Außerirdische… Mit dieser Theorie hat er es zumindest zum Ehrenbürger von Nasca geschafft.
      Wir übernachten in einem kleinen Dorf vor der Ruine einer vor 30 Jahren durch ein Erdbeben zerstörten Kolonialkirche aus dem achtzehnten Jahrhundert.
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    • Día 73

      Pisaq, Ollantaytambo et Chinchero

      24 de mayo, Perú ⋅ ☀️ 19 °C

      Aujourd’hui au programme c’est visite de certains lieux incontournables de la vallée sacrée des Incas. J’ai pris un tour parce que ça me semble être le plus simple et surtout c’est vraiment pas cher. Départ donc à 8h pour se diriger vers le premier site archéologique : Pisaq, qui tient son nom du mot Quechua pisaqa, désignant l’équivalent du poulet à l’époque des Incas. Cette ville a été créée afin de surveiller la population de la vallée qui ne voulait pas se soumettre au régime Inca et était très rebelle, d’où le choix d’une construction en hauteur, sur la montagne. Cela posait de nombreux problèmes, notamment pour l’agriculture, mais les Incas ont su y répondre avec la création de ces terrasses pour cultiver leurs plantations sur la montagne. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ils n’ont pas simplement creusé et jeté l’excédent de terre. Chaque terrasse est composée de plusieurs couches : des grosses pierres, des pierres plus petites, du sable et enfin de la terre pour les cultures. Tout cela constitue un système de drainage efficace pour répondre aux six mois de la saison des pluies. La différence d’altitude entre les terrasses induisant une différence de température notable leur permettait également de cultiver plusieurs plantes. Des tubercules comme des pommes de terre sur les terrasses les plus hautes et du maïs sur les plus basses. Toute cette ingéniosité servait à nourrir les habitants de cette ville, que l’on peut apercevoir sur les hauteurs de la montagne. Le style architectural est différent de celui habituel des Incas, les pierres sont plus petites et un simili de ciment était utilisé pour les murs, on ne retrouve pas non plus de techniques avancées de taillage de pierres qui s’emboîtent parfaitement comme dans les autres sites. Cependant les archéologues sont sûrs que c’était une ville Inca à cause de la récurrence des formes trapézoïdales sur les portes et les murs, signe distinctif des constructions Incas, qui servaient à prévenir les dégâts dûs aux séismes. Après avoir admiré ces différentes constructions quand même très bien conservées après 600 ans, on peut apercevoir des trous sur la montagne se situant en face. Ce sont en fait les tombes des personnes ayant habité ici, un des plus grands cimetière Incas jamais découvert dans tout l’empire.

      Après tout cela on remonte dans le minibus et on part vers le village de Pisaq, plus bas dans la vallée. On arrive dans une bijouterie où les gens travaillent les mêmes pierres que les Incas avec les mêmes techniques qui ont été transmises depuis. On nous fait l’éventail des significations de chaque pierre et symbole, pour être honnête je m’en souviens plus mais c’était intéressant et c’est aussi bien de voir que tout n’a pas été perdu après la colonisation.

      On part ensuite à Urubamba, à 45 minutes d’ici, pour aller manger avant de continuer notre périple. Le trajet se fait dans la vallée en suivant le fleuve sacré des Incas : le Wilkamayu, qui signifie littéralement « rivière sacrée », et était pour les Incas la représentation de la voie lactée sur Terre. On arrive finalement au restaurant qui est un buffet à volonté donc on se régale, avant de repartir une heure plus tard vers Ollantaytambo, à même pas 15 minutes.

      Le nom de cette forteresse Inca signifie « Lieu de repos d’Ollantay ». Selon la légende, le guerrier éponyme aurait trouvé refuge ici pour commencer une rébellion après que l’empereur lui ait refusé la main de sa fille. Elle est encore une fois composée de plusieurs terrasses pour l’agriculture, de nombreuses habitations et d’un temple dédié à l’adoration du dieu soleil. Après avoir grimpé quelques marches on arrive sur le parvis de ce dernier, enfin ce qu’il en reste. Il fut construit de tel manière à ce que ce soit la première chose éclairée lors du solstice d’hiver, le 21 juin, jour de la nouvelle année du calendrier Inca. Les pierres utilisées étaient du granite rouge, qui provient d’une carrière sur la montagne avoisinante, à 2 kilomètres. On peut encore voir les rampes utilisées pour acheminer les immenses blocs, dont certains ont été laissés sur le chemin ou à côté du temple car cette forteresse n’a jamais vraiment été finie, la construction ayant été interrompue en 1536 par l’arrivé des conquistadors. Elle a d’ailleurs servi de refuge à Manco Capac cette même année lors de sa rébellion contre les espagnols. il fut vaincu et emprisonné, avant de s’enfuir dans la jungle pour essayer de restaurer son pouvoir. C’était une chouette visite mais la quantité innombrable de touristes était, je trouve, un peu oppressante. Après une petite heure on repart pour aller vers le dernier site de la journée.

      On arrive à Chinchero en fin d’après midi. On visite un atelier de tisserands qui utilisent encore une fois les mêmes techniques que les Incas. Une femme qui travaille ici nous explique tout le processus, de la tonte des alpagas au tissage, en passant par le lavage, le filage et le teintage de la laine. Toutes ces étapes sont effectuées avec des méthodes naturelles et ancestrales qui n’ont pas bougé depuis 600 ans. Par exemple, elle marchent plus de cinq heures dans la montagne pour aller récolter la racine qui permet de créer la solution pour laver la laine. Pour la teinte elles utilisent des plantes, des racines ou des pierres. Enfin pour filer la laine, ce sont les même outils que les Incas en os d’alpaga qui sont utilisés. On a pu toucher la laine d’alpaga qui est vraiment très douce, on a l’impression d’avoir un nuage dans la main. Ensuite on fait un tour par la boutique et on ressort pour aller voir les ruines de l’ancien Palais Royal. Il était situé ici et non à Cuzco car la femme de l’empereur qui l’a fait construire était de Chinchero et voulait vivre ici. Sinon rien de nouveau sous le soleil, toujours la même architecture impressionnante et le même agencement de terrasses et d’habitations, on repassera pour l’originalité. On reste donc un peu moins longtemps, en plus le soleil s’est couché et il commence à faire bien froid. On remonte donc dans le minibus pour rentrer à Cuzco.

      Fin de journée classique, je rentre à l’hostel, je me fais des nouilles car flemme de faire plus d’efforts, je suis fatigué après cette longue journée. Je pars me coucher encore une fois pas trop tard car demain c’est reparti pour un tour, deux autres sites dans la vallée sacrée des Incas.
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    • Día 240

      Über die Cordillera Vilcabamba

      24 de mayo, Perú ⋅ ☀️ 17 °C

      Seit drei Tagen sind wir in Richtung Nasca und Pazifik unterwegs. Wir machen die Direttissima: Auf Nebenstraßen quer zur Cordillere. Da die Flusstäler schmal und oft überflutet sind, verlaufen die Straßen meist in den Bergen. Auch die meisten Dörfer und Siedlungen liegen hoch oben in den steilen Hängen. Und so bewegen wir uns auf und ab, immer zwischen 1000m und über 4500m. Dabei durchfahren wir mehrmals sämtliche Klimazonen. Durch Bananen- und Avocadohaine, Kaffeeplantagen, Eukalyptuswälder und karge Hochebenen bis hoch auf Augenhöhe mit den vergletscherten Gipfeln. Teilweise begegnen wir stundenlang keinem Menschen, dann wieder müssen wir uns auf den schmalen Bergstraßen in Zentimeterarbeit an Lastwagen vorbeischlängeln. Auf der einen Seite der Berg, auf der anderen geht es bis zu 2000m fast senkrecht runter ins Tal.
      Wir übernachten in winzigen Dörfern, in denen die Menschen unter einfachsten Bedingungen leben. Und trotzdem meist gut drauf und neugierig sind und nicht etwa neidisch oder verbittert.
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    • Día 72

      Cuzco J-2 : San Blas et Saqsayhuaman

      23 de mayo, Perú ⋅ ☀️ 20 °C

      Aujourd’hui journée tranquille, pas de pression je vais juste me balader en ville et essayer de trouver des lieux sympas à visiter. Je me réveille vers 10h, pas de petit dej à l’hostel donc je décide d’aller prendre un brunch qui me calera pour la journée. Je me dirige vers le quartier de San Blas, connu pour ses nombreuses fresques murales. Je trouve assez vite un endroit où manger, très mimi et pas trop cher. Je me fais plaisir : pancakes, milkshake et croissant. Une fois bien rempli et plein d’énergie je continue mon périple qui m’amène au marché de San Blas. Il y a pas mal de vendeurs de fruits et légumes et d’endroits pour manger mais là j’ai plus la place. C’est assez petit donc je fais vite le tour et je me dirige vers un autre endroit du quartier. J’arrive à l’église Sán Cristobal et sa petite place d’où on a une vue imprenable sur toute la ville. Je continue mon chemin afin d’aller voir un ancien aqueduc Inca qui servait à acheminer l’eau depuis les montagnes avoisinantes et je vais à l’hostel pour appeler Elsa et me reposer un peu, mine de rien ça grimpe et on est quand même assez haut en altitude (3500m).

      Une fois requinqué je me dirige vers le site archéologique de Saqsayhuaman, une forteresse militaire construite par les Incas pour défendre Cuzco qui était la capitale de l’empire. Une fois arrivé, j’achète mon billet et une guide me propose ses services. Puisque j’ai payé moins cher que ce que je pensais pour l’entrée j’accepte. Elle commence par me faire un petit historique de l’empire Inca avant de passer à la visite.

      C’était un empire qui s’étendait de l’Equateur actuel au Nord du Chili et divisé en quatre régions dont Cuzco était le point central, et donc la capitale. La forteresse a mis plus de 60 ans à être construite, ce n’est pas étonnant quand on voit la taille des pierres utilisées, jusqu’à 4 mètres de haut et 130 tonnes pour la plus imposante. Ce qui est marquant avec les constructions incas c’est leur apparente perfection avec des pierres de plusieurs tonnes qui s’imbriquent parfaitement les unes dans les autres. La guide m’explique qu’ils utilisaient pourtant des techniques assez simples : des météorites extrêmement dures car alliage de roche et métal pour tailler les pierres, et un mélange de sable et de graisse animale pour les polir. Tout cela fait que tout tenait parfaitement en place qu’ils n’utilisaient pas de ciment. Pour donner une idée de la précision du travail, si on voulait glisser une feuille de papier entre deux pierres on ne pourrait pas. D’ailleurs, la ville de Cuzco n’étant pas riche en pierres, ils les faisaient venir d’une mine située à 6 kilomètres, en les faisant glisser sur des rondins de bois, certaines pierres nécessitant jusqu’à une centaine d’hommes pour être déplacées. En parlant de main d’œuvre, jusqu’à 20000 personnes ont été mobilisées pour la construction de cet édifice. En se déplaçant dans les différentes « rues » on peut apercevoir des trous dans certaines pierres, c’était en fait des ornements en or ou en argent représentant les trois animaux sacrés des Incas : le serpent, le condor et le puma. Tout cela a bien sûr été pillé par les espagnols pendant la colonisation. D’ailleurs si on regarde bien, même certains agencements de pierres sur les murs représentent des animaux comme le puma ou le lama par exemple. Arrivé au sommet de la forteresse on peut admirer les ruines de ce qu’étaient autrefois trois tours de guet qui avaient une vue sur l’ensemble de la cité et des montagnes alentour. La ruine de toutes ces constructions est due aux espagnols qui ont pillé les pierres pour construire les églises et autres bâtiments administratifs en ville, et non à des catastrophes naturelles comme on pourrait le croire. En effet la région de Cuzco est sujette au séismes dont un très violent qui se manifeste environ tous les 300 ans, mais les techniques de construction des Incas étaient déjà au point pour y résister. Durant celui de 1650, le constat est sans appel, toutes les constructions des colons se sont effondrées, contrairement à celles des Incas qui sont elles toujours debout.

      On continue la visite sur les petites terrasses qu’on peut apercevoir en face de la forteresse. En passant sur la grande étendue d’herbe qui sépare les deux constructions, la guide m’explique comment les Incas utilisaient également ce lieu lors de la fête du soleil, le 21 juin, pour les sacrifices et la cérémonie. En haut des terrasses on découvre une construction circulaire qui ressemble à un amphithéâtre mais qui était en fait un bassin de rétention d’eau. Cette eau provenait des montagnes et était acheminée par des réseaux d’aqueducs comme j’ai pu voir plus tôt dans la journée, il n’est plus utilisé aujourd’hui car les populations qui habitent plus proche des montagnes utilisent cette eau. Elle me fait ensuite passer dans le tunnel de drainage qui a été construit en cas de débordement et on arrive en bas du site. Juste avant la sortie on peut observer l’endroit où les Incas conservaient les momies de leurs défunts, toujours dans des constructions millimétrées. Il pouvaient ensuite les ressortir lors des cérémonies importantes, à noter que seuls les personnes très importantes étaient enterrées et conservées ici.

      C’est la fin de la visite, je remercie la guide pour toutes ces explications et elle me conseille de marcher un peu pour aller visiter le site de Qenqo, un peu plus loin. Je l’écoute et je marche 15 minutes pour m’y rendre. Les archéologues n’ont pas encore percé les secrets de cet édifice, dont le nom signifie labyrinthe, qui aurait pu être un sanctuaire, une tombe, un autel ou tant d’autres. Il est supposé que c’était un des sanctuaires les plus importants à l’époque Inca. Le site est assez impressionnant avec toutes ses galeries souterraines et les imposantes formations rocheuses qui devaient être des statues à l’époque.

      Après avoir fait le plein de connaissances et de photos je décide de rentrer. Je fais un détour par le Christ Blanc, qui surplombe la ville. Rien de bien impressionnant à vrai dire et je continue ma descente. J’arrive finalement à l’hostel en toute fin d’après midi, je prend une douche, je mange des pâtes et je pars me coucher, demain visite de certains sites de la vallée sacrée des Incas.
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    • Día 71

      Cuzco J-1

      22 de mayo, Perú ⋅ ☀️ 21 °C

      J’arrive à Cuzco après une nuit dans le bus, j’ai réussi à dormir quasi tout le long donc je suis pas trop fatigué. Je prend un taxi pour aller à l’hostel qui est un peu loin du terminal mais très proche du centre historique. Le check-in n’étant qu’à 13h je patiente un peu dans un canapé. Après avoir récupéré mon lit et pris une douche je pars explorer cette nouvelle ville. Je passe par les différentes places du centre qui sont à moins de 10 minutes à pied. C’est très joli et différent de tout ce que j’ai pu voir jusqu’à maintenant comme architecture mais c’est absolument blindé de touristes. Je passe quand même encore quelque temps dans le centre pour essayer de ne rien rater. Je fais donc le plein d’églises, de bâtiments notables et d’anciens vestiges Incas comme la pierre à 12 angles. C’est une pierre taillée qui montre toute la maîtrise technique de ces derniers qui, au lieu de faire des briques ou des cubes comme tout le monde, taillaient les pierres de manière si précise que tout s’imbriquait parfaitement et tenait sans ciment. Je m’écarte ensuite un petit peu des sentiers communément empruntés, soulé d’être harcelé de toutes parts pour absolument n’importe quoi, que ce soit pour des massages, des photos ou bien des restaurants. Je décide d’aller voir le Templo de la Luna, situé sur les hauteurs de la ville pour essayer d’avoir un beau panorama. Après avoir encore dû monter des escaliers, moi qui voulait me reposer après ces derniers jours intenses, j’arrive dans le parc. C’est tout plat et pas mal de locaux sont posés sur l’herbe pour profiter du soleil. J’arrive au « temple » et je me rend compte, assez déçu, que c’est juste un gros caillou avec quelques restes de murs par ci par là. J’imagine qu’il devait y avoir quelque chose avant mais que ça n’a pas été très bien conservé. On a quand même une super vue sur la ville et avec le soleil qui se couche c’est agréable. Je continue vers une colline un peu plus loin mais encore plus haute pour essayer de profiter du coucher de soleil. Une fois arrivé je me rend compte que le soleil passe derrière les montagnes avant de se coucher. J’attends un peu qu’il ait disparu et je décide de rentrer. Bien évidemment le chemin indiqué mène absolument nulle part si ce n’est dans un champ où des gens font pâturer leurs chevaux. Ils m’indiquent la sortie et j’arrive enfin à retrouver un sentier pour me ramener en ville. Je passe par le quartier de San Blas et son mirador qui est très joli de nuit. Je m’arrête manger un bout, toujours impressionné par les tarifs, même dans les endroits touristiques comme ici. Ce soir c’est énorme sandwich de falafel avec frites et limonade maison pour 5 euros. Je rentre ensuite en roulant, heureusement que ça ne faisait que descendre. Je passe quand même par la Plaza de Armas, mais c’est plein de touristes et même pas si beau que ça donc direction l’hostel pour dormir.Leer más

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