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  • Day 2

    Perast

    August 2, 2017 in Montenegro ⋅ ☀️ 36 °C

    Aujourd'hui nous partons pour une balade en bateau. Nous avons envie de visiter la baie de Kotor depuis la mer. Nous avions repéré la veille une compagnie qui propose un tour en hop-on hop-off. Cette formule laisse ainsi le choix au visiteur d’adapter sa journée selon son rythme. On peut au choix suivre le tour initial qui dure 2h30 avec deux arrêts de 30min, soit prendre un bateau plus tard en fin de tour laissant la possibilité de rester 1h30 sur Perast.

    On commence notre tour par 45min de bâteau sur la baie. La vue est splendide, les petits villages que l’on voyait depuis l’autre rive se dessinent plus clairement. L’eau à une couleur bleu parfois vert-bleu selon la profondeur et cette façon si particulière de scintiller. Et puis la particularité de ce golfe est qu’il s’enfonce de 28 km dans les terres, formant un fjord Méditerranéen, cerné par de hautes falaises plutôt calcaires.
    Le premier arrêt se fait sur l’île qui abrite Notre-Dame du Rocher il s’agit en fait d’une île artificielle, construite par les habitants de Perast à partir du XVe. La légende raconte qu'un Perastien avait guéri miraculeusement après avoir trouvé une icône de la Vierge sur le rocher. Ils ont commencé à déposer des épaves de navires et des rochers de toutes tailles pour plus tard pouvoir y bâtir une église. La coutume veut que chaque 22 juillet, lors de la Fasinada, les habitants des environs viennent commémorer la trouvaille miraculeuse, et consolider l'île, en jetant des pierres tout autour.

    On met ensuite le cap vers Perast, ville à l'architecture baroque classée à l'Unesco. Depuis la mer, le village paraît magnifique avec ses belles façades blanches. Une fois dans la ville on se rend compte qu’un grand nombre de ces bâtiments sont en fait à l’abandon. Je ne suis pas une grande fan des journées plage-farniente mais là je dois avouer que le cadre est parfait! Je n’ai pas pris de photo de l’instant, mais je vais faire appel à votre imagination. Ici il n’y a pas de plage de sable fin, de temps en temps quelques bandes étroites de galets. Les gens se baignent souvent depuis les pontons des bateaux, ou des bars-terrasses. C’est dans ce dernier que nous avons passé notre après-midi. Imaginez, une terrasse en bois donnant sur la mer, avec des fauteuils-canapés pour pouvoir lire ou s’assoupir. L’eau est magnifique, à la bonne température, et face à vous la vue sur l’ile de Notre Dame du Rocher. Quand vous retourner à votre serviette une limonade fraîche vous attend. Voilà si le paradis devait ressemblait à quelque chose, ça serai ça pour moi. Tu as l’impression de nager seul dans la baie avec un magnifique panorama devant toi.

    Le soir retour sur Kotor, nous profitons d’un joli coucher du soleil sur la baie avant de faire un dernier tour dans la ville. Nous sommes tombés en plein carnaval, un événement important du calendrier monténégrin. Il est dignement fêté par des mascarades et par la crémation, sur la promenade du front de mer, du Bonhomme Carnaval.

    Et voilà c’est la fin de notre séjour sur la Baie de Kotor, nous partons ensuite vers le parc national de Durmitor.
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  • Day 1

    Kotor

    August 1, 2017 in Montenegro ⋅ ☀️ 35 °C

    Ca y est, après être rentrés depuis 7 mois, nous reprenons la route, direction le Montenegro. J’ai envie de visiter ce pays depuis que j’ai vu le film L’homme qui voulait vivre sa vie, et le plan où Romain Duris est devant les bouches du kotor. Au programme des deux prochaines semaines : la baie de Kotor, les montagnes du Nord, et le lac Skadar.

    L’aventure commence dès le trajet pour nous y rendre. Pour payer moins cher les billets d'avion pris à la dernière minute, nous partons de Bruxelles Zaventem. Cet aéroport est renommé depuis 2006 Bruxelles-National sauf que tout le monde continue de l’appeler Zaventem. Cela contribuera à notre première déconvenue avec le contrôleur de train, qui nous aligne pour avoir pris des billets pour Zaventem (centre) et non Zaventem airport ! Bon bé du coup on le saura pour la prochaine fois! On arrive ensuite à Vienne où nous avons une escale de nuit de 10h. Là nous testons notre première nuit dans un aéroport, dans la zone de transit. Et bien cela ne fut pas si terrible que ça, au contraire. Nous avons pu dormir dans des gros canapés bien confortables avec coussins intégrés. Nous atterrissons ensuite à Dubrovnik en Croatie. On se motive pour une petite visite de la vieille ville par 33 degrés, puis on met le cap pour Kotor en bus. Normalement la route est à couper le souffle mais comme on est quand même un peu naze, on s’endort en 30sec top chrono.

    Arrivée à la station de bus de kotor on part en quête d’un logement pour la nuit. Ce qui nous rassure c’est la petite mamie avec les photos de son appartement à la main. On se dit qu’on trouvera facilement notre bonheur. On avait repéré sur le net un appartement à 5min de la station, on fait le tour du quartier sans succès. On retourne donc au point de départ et une dame nous accoste pour nous proposer l’apparte de sa “mère”. Elle nous propose 15€ par personne par nuit pour deux nuits. On tente de négocier histoire de, mais elle n’est pas du tout ouverte voire un peu choquée, au moins on teste ^^
    Fin de notre première journée autour d’une bonne bière locale accompagnée de ses célèbres gâteaux apéritifs Tak!

    À la découverte de la ville de Kotor.
    La vieille ville est à l'intérieur de l’enceinte fortifiée, classée au patrimoine mondial de l’unesco. Il y a trois portes pour y accéder. On fait le tour assez rapidement, passant de petites rues étroites en places ombragées. L’ambiance est agréable et folklorique. Il y a pas mal de groupes de musiciens et danseurs sur chaque place, allant de la musique classique, au rock en passant par le folklore traditionnel. Vers 11h quand la ordre touristique débarque, nous poussons jusqu'à la première plage de la ville dont la vue, plutôt sympathique, ressemble à ça.

    Une fois la chaleur retombée on se lance dans l’ascension du château San Giovanni à 280 mètres de hauteur. Les ruines du château sont au sommet d’un système de fortifications défensives qui protègent la ville. Il y a ainsi les murs de la ville avec portes et bastions, ainsi que les remparts qui montent la montagne de San Giovanni. Alors que certaines des structures remontent aux temps romains et byzantins, la plupart des fortifications ont été érigées pendant la domination vénitienne. Les fortifications sont l'aspect le plus important du site du patrimoine mondial. Les 1 400 marches à gravir se sentent mais de là-haut, le panorama sur la baie de Kotor est magnifique.
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  • Day 36

    Potosi

    September 27, 2016 in Bolivia ⋅ ☀️ 15 °C

    Prochaine destination, Potosi, à seulement 150km de Sucre, mais à 4 000m d'altitude.
    Cette ville est célèbre pour son Cerro Rico, une montagne de minerai d'argent, encore largement exploitée de nos jours.

    Au XVIe siècle la ville et sa région prospérèrent de manière significative suite à la découverte des plus importants gisements d’argent du monde. Potosi devient le principal fournisseur d’argent de l’Espagne à l’époque coloniale. Mais les conditions de travail ne sont pas glorieuses, les espagnols ayant détournés le principe de la mita. Il s'agissait, dans l'Empire Inca, d'un système rotatif de travail obligatoire, principalement pour des projets d'intérêt général. Pour les espagnols c'est un bon moyen de s'assurer une main d'oeuvre gratuite et permanente. Ils obligent le travail dans la mine sur une période de 3 à 6 mois. Pas besoin de payer le mineur car il décède généralement avant la fin de son service !
    Vers 1800 les ouvriers se mirent à travailler en coopérative, aujourd’hui chacun est à son compte. Les mineurs exploitent les mines de façon artisanale et dangereuse pour trouver un peu de plomb, de zinc et d’argent.

    Un mois avant notre visite un fait marquant a bouleversé le pays. Pendant plusieurs jours des mineurs ont bloqué un axe routier important pour demander une réforme du droit du travail et le droit de se réunir en syndicats. La grève prend un tournant dramatique quand des mineurs enlèvent, séquestrent et battent à mort le ministre adjoint de l'intérieur venu pour ouvrir le dialogue.

    On a longtemps hésité à faire ou non la visite des mines pour des raisons étiques. Et puis on est rentré dans le bureau de l'agence Big Deals, tenu par des anciens mineurs. Ils nous parlent franchement des conditions de travail, et de comment se passe la visite. Une partie du ticket d'entrée et reversée à une association d'aide aux familles de mineurs, pour acheter des produits de premières nécessités. Toutes les personnes de cette agence (sauf la secrétaire) sont des anciens mineurs qui ne peuvent plus travailler pour des raisons de santé. Ils ont tous leur propre histoire avec la mine qu'ils partagent avec passion. La première personne qui nous accueille à commencer à travailler quand il était enfant, aujourd'hui il a de grave problèmes pulmonaires. Rien n'est mis en place en terme de santé, pas de centre de soins spécifiques, rien. On fait la visite un samedi, jour où peu de mineurs travaillent. La visite commence par le marché où ils viennent petit déjeuner et acheter ce dont ils ont besoin pour travailler : de la coca (car une fois dans la mine ils ne prennent aucune pause repas), et de la dynamite. On est assez surpris du prix de leurs "outils" de travail, qui représentent quasiment 1/3 de ce qu'ils gagnent. C'est pourquoi les agences incitent à acheter quelques bâtons de dynamites, pour les donner pendant la visite. On a aussi été surpris par les salaires, bien supérieurs au salaire moyen en Bolivie. Mais ce n'est pas vrai pour tous les mineurs, car comme chacun travaille à son compte ils se "partagent" l'exploitation du Cerro. Certains coins sont plus ou moins riches en fonction du type de minerais qui s'y trouve.
    On visite ensuite un des centres où les minerais sont traités. Enfin direction la mine. On y reste quasiment une heure, ce qui est largement suffisant pour nous! À l'intérieur c'est un véritable labyrinthe, il y a des galeries partout, en haut, en bas et dans toutes les directions. Il y a peu près 80 entrées différentes. Avant de prendre une direction notre guide écoute longuement d'où proviennent les bruits. On rencontre deux mineurs, qui sont contents de nous voir car ils savent qu'on ne vient pas les mains vides. Cela tombe bien un des mineurs avait besoin d'un bâton de dynamite pour continuer. On discute très brièvement avec eux, mais on ne s'éternise pas pour les laisser travailler tranquillement. On poursuit la visite quand on entend un des mineurs crier, puis quelques minutes après la détonation de la dynamite. Ils crient pour prévenir les autres, puis font péter le bâton. Ils ont environ deux minutes après avoir allumé la mèche pour se mettre à l'abri. Ils sont super rapides à l'intérieur, nous on avance lentement en se cognant un peu partout, eux sont comme des ninjas, et passent d'une galerie à une autre avec une agilité surprenante. Avant de sortir on va voir El Tio, le protecteur de la mine, à qui les mineurs font des offrandes de tout type. On goûte leur alcool à 98°C qu'ils boivent durant les offrandes. Étonnamment cet alcool n'est pas si mauvais que ça. Quand la visite prend fin, je suis contente de voir la lumière du jour et la sortie de la mine, et nous ne sommes resté qu'une heure ! Nous n'avons pas croisé d'enfants travaillant dans la mine ce jour là, mais ils estiment qu'il y a 800 enfants sur les 14 000 mineurs.

    On visite ensuite la Casa de la Moneda, construit 1572 par la couronne espagnole. Toute les chaînes de production industrielles, des mines à la Frappe royale, ont été conservées. La visite est vraiment très intéressante, et on peut apprécier
    les avancés technologiques et mécaniques.
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  • Day 20

    Sucre

    September 11, 2016 in Bolivia ⋅ ⛅ 8 °C

    C'est parti pour deux jours de route de montagne. Les paysages sont toujours aussi magnifiques, et on commence à croiser des Cholas en habits traditionnels dans les minuscules villages traversés. On s'arrête plusieurs fois pour prendre des auto-stoppeurs, un petit couple qui ne parlait que Quechua :s c'est un peu compliqué pour communiquer, un adolescent peu bavard, et une professeur d'école. C'est courant dans tout le pays que les personnes partagent les véhicules, pour autant c'est différent du stop car les passagers participent aux frais.

    On coupe la route en dormant à Villa Serano, où l'on recroise des touristes hollandais qui étaient au même camping que nous à la Higuera. On partage avec eux et un expatrié allemand un café, et nous discutons longuement de la Bolivie et de l'Amérique du Sud.

    En arrivant sur Sucre on découvre que la ville est également en fête. Pendant 3 jours les habitants de toute la Bolivie viennent célébrer la Vierge Guadalupe, patronne de la ville. Cela ressemble à un grand carnaval, où hommes et femmes défilent en costumes traditionnels, accompagnés d'orchestre de bandas. Les costumes sont différents selon les régions et le type de danse. Ces trois jours sont de vraies prouesses physiques, car ils dansent non stop sur un parcours de 4 km, qui se termine devant la Vierge.

    Sucre est vraiment une ville très agréable, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, comme la Ciudad Blanca. Son centre historique abrite de nombreux bâtiments coloniaux peints dans leur couleur originale, le blanc. On profite de sa riche offre culturelle pour visiter pas mal de musées. On commence par la Casa de la libertad, où la déclaration de l'indépendance fut signée. Ce musée nous permet de comprendre l'histoire politique de la Bolivie.
    On visite ensuite le musée Charcas, qui accueille à la fois une partie anthropologique, archéologique et folklorique ainsi qu'une galerie d'art moderne. La partie moderne m'a particulièrement intéressée, et on a notamment pu découvrir le travail de Walter Romero Solon, célèbre muraliste bolivien.
    On a aussi visité le musée ASUR, tenu par la fondation Anthropologique du Sud Andin. Il s'agit d'une association à but non lucratif qui travaille avec les communautés indigènes du centre sud bolivien. Le musée présente l'art indigène de ces commutés, chants, danses, habits, offrandes, et une grande partie et consacré aux textiles. Ce musée est fascinant et explique beaucoup plus dans le détail la symbolique de certaines pratiques folkloriques.
    Et on finit par le très décevant parc Cretacico. Il s'agit d'un site détenu par la Fabrique Nationale de Ciment, où des empreintes de dinausores ont été découvertes. Aujourd'hui le site a été transformé en un musée où l'on apprend pas grand chose. Le point d'orgue de la visite est bien entendu les empreintes des dinausores, qui sont malheureusement peu visibles. Il faut faire appel à son imagination et aux cartes postales constamment présentées par le guide pour suivre.

    Enfin nous séjournons chez Maria, professeur d'espagnol, qui loue des chambres à ses étudiants et aux Overlanders. C'est là où nous rencontrerons Eva et son compagnon Juan Carlos Ramos! Elle est barcelonaise et lui mexicain. Ils voyagent avec leur trois chats dans leur Kombi jaune depuis deux ans. On rencontre aussi Hannah et Hamish, deux néo zélandais, avec qui nous passerons pas mal de temps car nous avions le même jour rendez-vous chez le même mécano. L'ambiance de ce lieu était vraiment bien, on a pu bien échanger autour d'une soirée pizza sur la politique, et la culture bolivienne.
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  • Day 18

    La ruta del Che

    September 9, 2016 in Bolivia ⋅ ☀️ 21 °C

    La ruta del Che est le circuit touristique qui retrace les derniers mouvements du commandant Che Guevara, au moment de sa capture et de son assassinat. On commence par la triste ville de Vallegrande. Triste car il nous est impossible de trouver un lieu pour boire une petite bière à notre arrivée. On est plus chanceux avec les vendeuses de pains. Elles sont présentes dans toutes les villes de Bolivie. Installées en file indienne avec leurs grands paniers ou leurs brouettes, elles vendent leurs pains "casero" (fait maison), en fin de journée.

    Le lendemain on visite le musée et différents lieux de la ville. Le tour est encadré par l'employé de l'Office du tourisme. Le musée retrace la vie du Che, et brièvement l'engagement et la lutte armée de Cuba. On va ensuite à l'hôpital de la ville, où se trouve le lavoir. C'est ici que le corps du Che fut exposé à la presse internationale puis à la population. Il y avait à l'époque beaucoup de désinformation, et la mort du Che avait déjà été annoncée un bon nombre de fois, il fallait donc une preuve. Les touristes avec qui nous sommes se prennent en photos tout sourire devant le lavoir, ce qui finit de me déprimer. On visite ensuite le mémorial qui se trouve sur une partie de l'aéroport. Dans la précipitation, l'ordre avait été donné aux militaires boliviens d'enterrer le corps en secret, là où personne ne pourrait le trouver. Ce n'est que bien plupart, qu'un des militaires dévoilera à un journaliste du Times, le choix de l'aéroport. À l'intérieur il y a une plaque pour le Che et ses camarades, ainsi que des photos de lui tout au long de sa vie. On finit par la fausse commune des autres guérilleros fusillés lors de la capture, eux se trouvent dans l'ancienne décharge de la ville.

    On prend ensuite la route vers La Higuera, plus dans les montagnes, village où le Che a été capturé. Le chemin est assez dur, quatre heures de route non asphalté en pleine montagne, mais les paysages sont magnifiques. En route on perd un bout de la voiture, la barre de stabilisation, et oui .... encore! On fait une pause dans un joli village, en quête de nourriture pour le déjeuner. Il est tellement petit que c'est mission impossible, par contre tous les habitants nous préviennent que c'est week-end de fête à La Higuera. Arrivée sur place on découvre la communauté de français qui réside ici, et on se posons dans le camping du télégraphiste, tenu par une française et une belge. Elles possèdent un panneau solaire pour l'électricité, pas de frigo ni de congélateur car en saison des pluies elles peuvent ne pas avoir de courant pendant plusieurs jours. Pour le ravitaillement, car elles proposent la pension complète, elles doivent partir en course sur une journée entière à Vallegrande, la belle route de montagne, bien difficile ! Le village de la Higuera est tout petit avec une énorme statut du Che en son centre. On visite l'ancienne école, où le Che fut exécuté, qui aujourd'hui est plus un mémorial où les gens peuvent déposer objets et messages. Dès la tombée de la nuit, c'est parti pour la fête, avec un orchestre qui jouera non stop pendant 3 jours. Leur secret pour tenir, beaucoup d'alcool à 98°C, et des musiciens qui se relaient jour et nuit!

    On laisse le village à sa fête et on met le cap vers Sucre.
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  • Day 10

    Santa Cruz et Samaipata

    September 1, 2016 in Bolivia ⋅ ⛅ 26 °C

    Libéré de nos ennuis mécaniques on peut enfin mettre le cap vers Santa Cruz. Il s'agit de la plus grande métropole de Bolivie. On y est resté seulement deux jours, car cette ville est chaotique. Elle a été construite en 8 anneaux successifs autour du centre historique. Nous dormons plus à l'écart de ces anneaux, dans un camping tenu par un allemand. Là nous y rencontrons un charmant couple d'Australien avec qui nous partagerons deux soirées. On décide de ne plus bouger la voiture et de se rendre en bus en centre ville. L'aller est super facile, on marche 10min pour rejoindre une grande artère, et toutes les deux minutes un bus passe en direction du centre. Là on visite le coeur historique avec sa belle Basilique. Il n'y a pas grand chose d'autres à voir, on flâne un peu avant de reprendre un bus pour rentrer. Enfin pas un bus mais deux bus, puis un taxi! Leur système est incompréhensible, on avait noté tous les numéros de bus qui passaient près du camping. On tente un premier mais celui-ci va en sens inverse. On descend, prend le même de l'autre côté de la rue. Le bus bouscule littéralement les piétons qui sont sur la chaussée, et avance un peu malgré une ville ultra saturée. Et puis ça devient la cata, il se dirige vers le sud est, alors que l'on veut aller au nord ouest ! On arrête le bus pour descendre, oui parce qu'il n'y a pas d'arrêts, on le prend n'importe où en faisant signe dans la rue et il s'arrête s'il a envie, et pour descendre il faut crier au chauffeur "parada". Bref, on descend un peu au milieu de nulle part, en espérant pouvoir trouver un taxi. Heureusement il y en a un, juste au coin en train de taper ses tapis! On négocie le prix de la course et c'est parti pour une session "apprend à conduire comme un pilote une Suzuki". La conduite en Bolivie n'est pas très compliqué, il faut tenir compte des klaxons. Dans les petites villes un coup de klaxon pour prévenir que l'on arrive dans un croisement, en montagne pour prévenir qu'on est au milieu de la route dans le virage, et sur l'autoroute (entendons par autoroute, une fois deux voies asphaltée) pour prévenir que l'on va doubler.

    On lève le camp en direction de Samaipata, décrit par le routard comme un petit village de hippies et d'expatriés. La route pour s'y rendre est magnifique, en longeant une partie du parc national d'Amboro. On dort dans un camping où l'on rencontre des argentins qui font de l'artisanat pour voyager, un truc de hippies quoi (1 point pour le routard). Et il est tenu par une française (2 points pour le routard). Quasiment tous les commerces sont tenus par des expats (italien, brésilien, espagnol, allemand, suisse). On croise en ville de curieux personnages : deux femmes accompagnées de leurs enfants, vêtues de peaux de bête en guise de manteau demandant de la nourriture à un petit commerce bio. L'une d'elle est française, cela fait un an qu'elle est installée à Samaipata, et elle a l'air carrément illuminée. Bon bé là jackpot pour le routard, pour une fois qu'il donne une info fiable!

    À Samaipata on visite une petite bodega, nommée 1750, en référence à l'altitude du vignoble. On fait aussi une balade en cheval sur les hauteurs du village. Enfin on visite el Fuerte, un immense rocher sculpté, à 1990 mètres d'altitude. Il s'agissait d'un site religieux, habité successivement par les Chane venus d'Amazonie, les Guaranis, puis les incas. Le site est majestueux, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Prochaine étape la ruta del Che.
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  • Day 1

    Missions jésuites

    August 23, 2016 in Bolivia ⋅ 🌙 26 °C

    Nous poursuivons l'aventure vers la Bolivie. Le passage de douane ne se fait pas aussi facilement que nous le pensions. On nous demandent une copie de certains documents, mais surtout une plaque sur laquelle figure le numéro de châssis du véhicule. On leur montre celle qui se trouve derrière le siège chauffeur, mais ils nous rient au nez car elle est cassée. Ils nous demandent d'en voir une autre. On cherche pendant 45min, en leur montrant à chaque fois les numéros que l'on trouve au niveau du moteur, et des portes, mais rien à faire, cela ne leur va pas. Sans cette fichue plaque ils ne nous laisseront pas rentrer ! On finit par en trouver une autre sous le siège du passager. Cette fois c'est bon, ils nous délivrent les papiers et on peut continuer.

    On décide de passer la nuit à Puerto Suarez, qui a une très jolie vue sur lac Caceres. Là notre véhicule, garé seul, avec des plaques chiliennes, attire l'attention de la police qui tape à la porte en pleine nuit. Ils nous demandent nos papiers, et ce que l'on fait là. Quand on leur répond, "ben on dort", ils sont un peu décontenancés, et nous répondent qu'il y a des hôtels très bien ! Mouais sauf qu'à une heure du matin c'est un peu compliqué ! Ils nous indiquent aussi qu'il faut qu'on fasse un papier de plus pour circuler en Bolivie. Ça c'est une bonne info car on n'arrivait pas à en avoir des fiables jusqu'ici. Nous allons donc le lendemain au commissariat de police pour faire un "orden de translado " qui nous sera demandé tout au long de la Bolivie aux différents postes de contrôle.

    On continue la route, dans les règles, vers l'ouest en faisant une pause à Aguas Caliente. Il s'agit d'un tout petit village traversée par une rivière d'eau cristalline, naturellement chaude. Nous trouvons un endroit où nous pouvons nous baigner pour seulement 10 bolivianos par personne, soit 1,20€. L'endroit est tellement agréable que nous décidons d'y passer la nuit. Cela tombe bien, le camping est gratuit. Là on découvre un peu plus la Bolivie et ses habitants, quasiment toujours équipés d'une machette ou d'un fusil. Le papi qui tient l'entrée du site est d'une gentillesse extrême. Il nous raconte qu'un autre Kombi est venu il y a quelques temps, pendant deux semaines !

    Toujours plus à l'ouest, on s'arrête à Santiago de Chiquitos, pour profiter d'une magnifique vue sur la Vallée de Tucavaca. Ce village fut une des dernières missions jésuites construites dans la région Chiquitana. L'extérieur de l'église est pourvue de trois belles cloches en bronze. Ce jour-là l'école attenante à l'église était en fête, tous les enfants portaient le même uniforme coloré et on nous a invité à partager la collation servie à toutes les personnes du village. C'était très marrant.

    Nous visitons ensuite San José de Chiquitos et sa magnifique mission restaurée. Elle est composée de quatre bâtiments et d'une tour donnant sur la place principale. Sa construction a débuté en 1740, et l'église est toujours en activité, un enterrement avait lieu le jour où nous y sommes allé. Malgré que ce soit un évènement triste, c'était intéressant de voir leur cortège funèbre accompagné d'un orchestre de cuivre.

    On poursuit la visite des missions avec le village de San Raphaël plus au Nord. La route n'est vraiment pas bonne, et extrêmement poussiéreuse. Mais cette mission vaut vraiment le détour, elle est encore plus belle que San José, et complètement délaissée par les touristes. Elle a été achevée en 1748, et est continuellement restaurée, notamment au niveau de la fresque extérieure peinte à base de pigments naturels. Nous avons d'autant plus de chance qu'un concert de musique classique y est donné le soir même. Le chef d'orchestre a suivie ses études en France et il a donné un concert à Toulouse !

    Nous repartons sur San José de Chiquitos, et souhaitons poursuivre vers Santa Cruz. Malheureusement 30km après San José le voyant de batterie s'allume, la voiture fume, bref on a un gros pépin mécanique. On fait du stop jusqu'en ville, et on trouve quelqu'un pour nous aider à la remorquer. Quelques jours auparavant nous avions rencontré Mario, propriétaire d'un Kombi, à la station essence. Nous avons échangé nos numéros, et il nous avait invité à le contacter en cas de besoins ! Grâce à lui nous avons le contact d'un mecano, Alanoca, chez qui nous passerons quelques jours. Bon en résumé, car ce post est déjà long, Alanoca était un très bon mécano, il nous a réglé un problème en une journée (roulement et poulie) mais il y avait aussi un problème électrique (le générateur). Et là pour le coup cela été beaucoup beaucoup plus long grâce à l'incompétence de Moïse, son acolyte électricien. Ils ont démonté entière le moteur deux fois, et après trois longs jours et plusieurs sachets de coca, Moïse a finalement eu une bonne idée pour résoudre le problème !!
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  • Day 1

    Pantanal

    August 22, 2016 in Brazil ⋅ ☀️ 11 °C

    Nous arrivons après seulement 3h de route dans la ville de Bonito. Le paysage est très joli, assez vallonné et assez vert, jusqu'à ce qu'un énorme orage éclate. Nous avons devant nous littéralement un rideau d'eau. La plupart des voitures s'arrêtent sur le bas côté, pas la meilleure idée, car de la grêle commence à tomber.

    Pas de doute, nous sommes bien arrivés dans le Pantanal, une vaste région humide qui s'étend sur le Brésil, le Paraguay et la Bolivie. Cette région abrite un des écosystèmes les plus variés, et les plus complexes au monde. C'est un véritable sanctuaire pour la vie sauvage avec des centaines d'oiseaux de différentes espèces, papillons, poissons, singes, anacondas, caïmans, tapirs, ... On ne sera pas déçu car nous sommes à la bonne période pour observer la vie sauvage.

    On commence donc par la petite ville de Bonito, la destination d'écotourisme préférée des brésiliens. L'intérêt du coin est la forêt traversée par une rivière d'eau très claire, où il y a de nombreux poissons, des chutes d'eau et des caves naturelles. Les différents sites sont exploités par des complexes touristiques plus ou moins haut de gamme. Pour notre part nous choisissons le balneario municipal, dont l'entrée est déjà proche de 10€/pers. Le lieu est magique, des petits pontons ont été aménagés le long de la rivière, sous les arbres. L'eau regorge de poissons et les singes mangent au dessus de nos têtes dans les arbres.

    Le lendemain nous rejoignons le site de Santa Clara. Il s'agit d'un grand complexe d'hébergement qui organise aussi des tours. Il y a des formules pour toutes les bourses chambres privées, dortoir ou camping, en demi-pension ou non. La propriétaire essaye de nous vendre un de leur package 4 jours 3 nuits en pension complète avec toutes les activités, mais ça pique un peu trop pour nous, environ 130€/pers. On négocie avec elle pour les deux activités qui nous intéressent, et deux nuits en camping sans repas. On s'en sort pour 60€/pers. Le lieu est très grand, le long du Rio et il y a beaucoup à voir, comme par exemple les caïmans qui stationnent sur la berge au pied du camping, et pas mal d'autres animaux sauvages dans les sous bois. Nous avons choisi deux activités nautiques : une balade en barque sur la rivière et une activité pêche. La balade se fait de bon matin à la fraîche, et nous permet de voir différentes espèces d'oiseaux comme des martins pêcheurs, mais aussi des caïmans, des carpincho, et des coati. On fait l'activité pêche l'après midi, avec le guide et sa femme. Nos cannes à pêche sont rustiques, un bambou, un fil de nylon et un gros hameçon. On pêche ici le piranhas avec comme appâts des morceaux de viande. Et c'est redoutablement efficace, l'hameçon est plongé quelques secondes dans l'eau que cela mord déjà. La tâche la plus difficile et de ferrer le carnacier, qui dévore les appâts plus vite que son ombre. Cela ne donne pas envie de se baigner avec une blessure, ces poissons sont capables de détecter une goute de sang à des kilomètres. On apprend ensuite à vider et nettoyer nos prises, avant de passer à l'étape de la friture. On a bien fait d'attraper pas mal de poissons car il n'y a pas grand chose à manger dessus.

    En quittant ce lieu nous faisons notre propre safari, en croisant un anaconda, des toucans et autres caïmans. Prochaine destination la Bolivie !
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  • Day 20

    A l'est vers le Brésil

    August 14, 2016 in Paraguay ⋅ ☀️ 17 °C

    On continue notre route plus à l'est, en faisant une première pause à El roble, une ferme nature tenue par un Allemand. Ce lieu abrite de nombreux animaux : singes, perroquets, ânes, cochons, vaches, fourmilier. On y rencontre Oliver, un allemand expatrié en Chine, en vacances avec sa fille Olipa. On pensait pouvoir faire une balade à cheval dans cette ferme, mais malheureusement les voisins viennent de les vendre. Juste avant notre départ un couple d'Américains, expatriés au Paraguay depuis un an, arrivent à el Roble avec leurs enfants. On passe une bonne soirée, extrêmement drôle, avec de vifs débats politiques autours de la campagne présidentielle américaine.

    Notre deuxième arrêt se fait à la Laguna blanca. C'est Oliver qui nous a parlé de ce lieu et comme on s'entend bien on décide de le suivre. Oliver est très curieux sur notre façon de voyager, et nous pose toutes les questions qui le préoccupent. Il a l'air d'avoir pas mal voyagé, mais il parait pourtant inquiet. Pour la route par exemple, il redoute un peu de se rendre à la Laguna. Il n'aura pas eu tord car on a pas mal galéré entre les travaux et le manque de signalisation. Le Paraguay n'est pas du tout développé côté tourisme, du coup c'est toujours compliqué de trouver des infos ou les lieux. Il faut beaucoup s'appuyer sur les locaux, qui connaissent les coins comme leur poche. Arrivé sur place on découvre une superbe réserve naturelle, avec une plage de sable blanc. On profite du lieu pour faire du canoë et des balades. Même s'il s'agit d'un lac, il y avait pas mal de vent ce jour là, et bien ça fait les bras!

    Notre dernier arrêt avant le Brésil et le Cerro Cora. Il s'agit d'un lieu historique où s'est déroulé une des dernières batailles de la guerre du Chaco. Cette guerre a opposé le Paraguay à la triple alliance Brésil, Argentine et Uruguay. Le site retrace les derniers mouvements du Maréchal Francisco Solano Lopez, immolé pendant la bataille, avant la capitulation du Paraguay.

    On arrive ensuite à Pedro Juan Caballero. La particularité de cette ville frontalière est qu'il n'y a pas de barrières douanières. D'un côté de l'avenue principale on est au Brésil, de l'autre au Paraguay. On profite de cet arrêt pour se ravitailler, il y a ici le plus grand centre commercial du pays, faire quelques papiers, et la révision de la voiture. Comme toute les villes frontières, le taux de criminalité est assez élevé. On ne tente pas le diable et on se paie notre premier hôtel.

    Cette fois-ci nous sommes paré, en route pour le Pantanal.
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  • Day 9

    Le Chaco

    August 3, 2016 in Paraguay ⋅ ☀️ 25 °C

    Nous voulons poursuivre vers le Chaco, région pour laquelle tous les livres alertent sur le fait qu'il faut se préparer et prévoir des vivres pour la traverser. Nous prenons donc nos précautions en nous arrêtant à Asuncion, la capitale, où nous avons un rendez-vous avec un mécano. Sur la route pour nous y rendre nous traversons Aregua, capitale de la fraise. Il y a une armada de vendeurs sur la chaussée, vendant la fraise sous toutes ses formes smoothie, glace, gâteau, confiture, ...

    Nous avons eu les coordonnées de Sergio Balansa via facebook, en contactant Jorge du VW club. Il a dans son garage une mine d'or, un Kombi et trois Cox en restauration. On vient le voir pour nettoyer notre carburateur. Il est très bon pédagogue et nous apprend tout ça sur la matinée. Nous voilà reparti, on fait un tour de la ville mais la voiture est encore plus capricieuse. On retourne voir Sergio, cette fois ci on apporte notre carburateur chez un tornillo pour qu'il nous soude une partie. On fait les déplacements en ville dans sa petite Cox blanche, et lui aussi est un pilote. En attendant on change notre soufflet de cardan (oui oui toujours le même depuis que l'on a acheté la voiture !). Pour vérifier que le carburateur est en état de marche Sergio souhaite faire un tour avec la voiture. Là il se rend compte de toutes les réparations qui sont au programme, mais que l'on a pas encore faites, à savoir : régler le frein à main et donc les freins arrières, régler le levier de vitesse, et l'avance à l'allumage. C'est reparti pour un deuxième cours approfondi, et heureusement que l'on a vu tout ça avec lui car on aurait galéré tout seul. Le lendemain on déjeune avec Jorge qui souhaitait nous rencontrer. On s'est raconté nos histoires de Kombi et de voyages pendant deux bonnes heures. C'était vraiment sympa.

    On peut enfin mettre le cap vers le Chaco. On croise sur la route pas mal de feux et de terres brûlées. La déforestation va bon train dans tout le pays, au profit de l'élevage bovin. La route est asphalté jusqu'à Filadelfia, première grosse ville du Chaco, mais elle est sérieusement en mauvais état. Les paysages du Chaco commencent à se dessiner avec notamment les arbres en forme de bouteille et les lapochos présent dans tout le pays. Arrivée sur Filadelfia, l'ambiance est posée, tout d'abord par cet effrayant rond point en forme d'araignée géante ou de soucoupe volante avec une croix au centre. Ensuite en voulant trouver de la bière, on fait un bon paquet de supermarchés où on nous regarde de travers dès qu'on leur demande. On pose la voiture dans une station service pensant qu'ils en vendraient, malheureusement ce n'est pas le cas, on va pour traverser la rue quand le garde armé jusqu'au dent nous tombe dessus. "Qui vous a autorisé à vous garer ici ?" nous demande t-il, et il nous somme de partir sur le champs. Voilà voilà bienvenue dans la communauté Mennonite de Fernheim.

    Les Mennonites sont des anabaptistes originaires de Russie. Ils se sont réfugiés en Allemagne à l'arrivée du communisme au pouvoir. Pendant la crise des années 1930 ils sont de nouveau partis pour le Canada, et le Paraguay. Il y a environ 15 000 Mennonites dans le Chaco répartis dans 3 colonies (Menno, Fernheim et Nueva Germania) ils vivent de l'élevage et de l'agriculture. Ils bénéficient d'un régime particulier au regard de l'État paraguayen, qui leur garantie la liberté de culte et l'exonération de service militaire.

    Concrètement cela donne une ville bien propre (route principale pavée avec de large chaussée, carré de pelouse vert et taillé) où le sens de la propriété privé doit être respecté à la lettre. Ce qui détonne complètement du joyeux bordel ambiant des autres villes sud américaines.

    Comme on ne sent pas trop la ville, on ne se lance pas dans un campement sauvage. On se dirige vers une estancia à 30km (non pavés - soit une heure et demi de route). On a perdu beaucoup de temps à trouver de la bière, et le soleil se couche tôt. À notre arrivée, pas de propriétaire seulement l'employé qui contacte sa chef par téléphone. Ils nous laissent passer la nuit sur leur terrain et nous envoie quelqu'un pour nous faire à manger. On n'est pas hyper emballé mais d'un autre côté on n'a pas trop le choix (l'autre option étant l'ÉNORME parking de l'église à la sortie de la ville). On attend pendant deux heures, on est fatigué et prêt à se mettre au lit quand on entend une moto arrivée. C'est parti pour un repas bien bizarre dans une salle décoré avec des squelettes et une émission religieuse en guise d'ambiance de fond.

    Le lendemain on visite les deux musées de la ville et on décide de poursuivre notre chemin. Cap plein est vers le Brésil.
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