• Los Golmones
  • Benjamin Renck
現在旅行中
2月 2024 – 8月 2025

Quetzal-Quatre Folies

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  • Puerto natales - Scénario zinzin

    2024年3月13日, チリ ⋅ 🌬 10 °C

    [Louis]

    On garde les mêmes deux équipes. Les deux autres se lèvent tôt pour retenter le stop au perito Moreno, pendant que pierre et moi optons pour une bonne grasse mat bien méritée. Vers 14h on se balade en ville histoire de choper de la graille pour la suite, on arrive a décamper tranquille vers 16h à notre spot pour faire du stop, pour prendre de l'avance et économiser sur les prix. Le blem c'est qu'en Patagonie, ya pas trop de connexion. Faut être sur de notre coup, mais on est confiants.

    Ok on était bien en retard mais sur la route on se disait que ça allait le faire, on le sentait. Arrivés au spot on fait les strats habituelles, cartons, bouilles d'ange et gestuelles approximatives. On doit sûrement avoir des gueules de mort parce que ça a pas trop marché.

    On commence a avoir froid, on commence à perdre espoir mais un bon gars s'arrête en camion. Il nous prend et nous emmène plus loin. Bon on dirait que le camion a des impacts de balles mais le mec est trop sympa. C'est un chilien et il nous raconte de tout, notamment des histoires de fantômes sur la route où on passe. Il y a énormément de vent par là, on a notamment vu un mobil-home littéralement déchiqueté par les bourrasques. Apparemment le conducteur a déjà eu -25 degrés compteur dans les environs.

    On passe pas trop par l'endroit prévu mais c'est surtout maps qui déconne, et on arrive finalement à une station essence un peu perdue au milieu de nulle part. On remercie le chef et on continue le stop comme des golmons dans le noir total, au bord de la route à deux. Faut voir la scène : deux mecs chelous au bord de la route éclairés par un iphone, dans un vent insoutenable, au bord d'une route avec 3 voiture à la demi-heure. Bon a pas trouvé notre bonheur.

    On retourne alors à la station essence pour aller chercher un endroit où dormir, et en marchant une dame nous interpelle : elle voit notre pancarte et elle nous dit : montez. La reine du monde ; bon yavait une machette dans le coffre mais la reine du monde. Elle nous emmène alors à Rio Turbio, ville minière pour le charbon. La reine nous fait """"visiter"""" la ville et nous dépose a la frontière pour aller à Puerto Natales.

    Par contre il est genre 0:30/1h et bien évidemment la frontière est fermée. On a de la chance on est juste à côté d'un petit champ. Résultat on a dormi pile devant la frontière en tente comme des rois. En plantant la tente, on s'est faits surprendre par un troupeau de chevaux qui traversent la frontière (???), de quoi bien dormir.

    Le lendemain grosse masterclass : on traverse la frontière sans encombres on se fait prendre deux fois en stop et on arrive en deux temps trois mouvements à Puerto Natales, au Chili. Pendant que les deux autres zozo font n'importe quoi et oublient de payer une pauvre dame (cf Perito Moreno), on se prélasse dans notre bon Air BnB.

    Ce qu'on a pas dit c'est qu'en attendant les deux autres, on a cherché un hostel qui avait des strat pour payer le moins cher le Torres del Paine (vous verrez c'est une volonté récurrente). Après 20 min de marche, un peu sous la pluie, on apprend que ce dit hostel est plein à craquer. Le mec est trop sympa et à un peu pitié de nous, donc il nous laisse utiliser le four pour chauffer un fond de pizza qu'on a chopé au préalable.

    Il nous donne quelques strat supplémentaires pour notre prochaine ascension, et on se décide à faire la liste de courses pour les 8 jours à venir. Autant dire que les francophones autour ont bien dû rigoler quand ils ont entendu les 4kg de fromage et les riz ketchup, semoule ketchup, quinoa et polenta ketchup (on a vraiment mangé ça c'était .... Une expérience).

    Une fois qu'on s'est réunis avec les 2 autres, on a fait les courses ; une bonne nuit de sommeil et on est partis pour notre plus grand trek jusqu'à maintenant : le Torres del Paine. On va pas vous dire les kg qu'on avait sur le dos parce que ça fait peur.
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  • Le gros glaçon 🧊

    2024年3月12日〜13日, アルゼンチン ⋅ ☁️ 7 °C

    [Thomas André]

    12/03 :

    Apres ces quelques jours de branlette, on décide de reprendre les affaires en allant voir l'attraction principal du coin : le Perito Moreno. Un glacier qui n'a pas échappé aux vilaines conséquences du réchauffement climatique, il est alors en constant mouvement et aux proies à des chutes de glace régulières. De quoi se régaler les yeux mais aussi une occasion de réfléchir à l'impact de cet enfoiré d'être humain sur notre bonne vieille planète (#ense3).

    On décide de faire du stop pour aller voir cette merveille (histoire de changer). Je me retrouve avec le poissard du groupe, j'ai dénommé Benji le clown (gratuit) alors que Gontrand bonheur (Louis) se retrouve avec le Piercet. Le top départ est donné vers 13h. Bon, heureusement qu'on a un bon sens de l'humour parce que disons le franchement, on s'est bien fait chier. Usant de nos plus beaux sourires, montant sur les poteaux pour attirer un maximum l'attention, faisant littéralement les morts sur le trottoir, rien à faire les calafatiens n'ont que faire de 2 vulgaires franchouillard sur le pas de la route.

    Alors qu'on rentre bredouilles au camping après 5h de stop, les autres nous rejoignent des étoiles plein les yeux après être tombés sur une conductrice nous ayant refusé quelques minutes avant. Littéralement du racisme anti blond si vous voulez mon avis. Enfin bref, on décide de retenter le lendemain.

    13/03 :

    2ème journée, même spot, armés de notre belle pancarte, de délicieux pains au dulce de lèche du formidable Don Luis (boulangerie sublime) et de notre volonté de fer d'aller enfin voir ce glaçon qui flotte. Comment dire ? Le flop de 9h a 14h, ça démoralise... En même temps, un vilain chien nous suit sans qu'on ait rien demandé et décide comme passe-temps de se jeter sur les roues des automobilistes qui passent. On décide de changer de spot apres avoir repérer 2 auto-stoppeurs venant juste d'arriver qui se mette 50 m derrière nous, on les reverra 20 min après dans une voiture.

    Alors que le moral est au plus bas, un bus vide (oui oui un bus) s'arrête et nous prend. Nos 2 sauveurs travaillent dans le tourisme et désobéissant aux ordres de leur boss choisissent de nous prendre gratis : los reyes ! Ils nous déposent alors juste avant l'entrée du parc pour ne pas se faire choper. Problème ? Le Perito se trouve à 20 km de l'entrée du parc et impossible d'y pénétrer à pied.

    On prend alors en otage chaque voiture s'arrêtant pour payer l'entrée jusqu'à ce que 2 âmes charitables nous amènent enfin devant le joyaux du parc. Il pleut, il fait froid mais on s'en branle, nous voilà enfin devant le mastodonte et ses chutes de glaces légendaires. Profitant à fond du moment, on ne remarque même pas l'heure, le parc ferme bientôt et il ne reste plus qu'une voiture sur le parking. Et oui, vous savez laquelle. La chatte du siècle, on revient avec les 2 loulous qui nous ont amenés a l'aller.

    Pendant ce temps, les 2 autres golmons tentent d'aller à notre prochaine destination en auto-stop : Puerto Natales.

    14/03 :

    Après une bonne nuit de sommeil au camping, on décide de prendre le 1er bus pour rejoindre les 2 autres, arrivés à destination dans un Airbnb. Un matin compliqué pour Thomas (moi, mais je parle à la troisième personne car je suis bête) qui passera 1h à courir dans toute la ville pour pouvoir retirer de l'argent et payer le camping (mission d'ailleurs échouée à cause de ces enfoirés de Don Luis) avant de tracer comme un taré pour avoir le bus.
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  • El Calafate - La branlette

    2024年3月9日〜11日, アルゼンチン ⋅ 🌬 13 °C

    [Louis]

    Après des jours bien remplis et 6j de marche à el chalten, on part pour El calafate, une ville à 3h au sud. Là bas on a pour objectif deux choses. De 1 voir le perito Moreno, un bon gros glacier pas loin, et de 2 bien se reposer pour pouvoir enchaîner sur notre prochain objectif : Torres del paine au Chili. Bon là on s'est bieeeeeeen reposés on va dire.

    On atterrit dans un hostel au hasard, on a de la chance c'est apparemment le moins cher de la ville. Bon ce qui est un peu moins cool c'est qu'on est constamment surveillés, épiés, traqués par le gérant de l'hostel (on s'est crus dans Outlast un jeu d'horreur). Yavait des horaires assez strictes pour les horaires de cuisine ... Il y a une possibilité qu'on ait souvent étés en retard et il y a un monde dans lequel on mangeait comme des gremlins dans une chambre pour 3. Dès que le psychopathe venait prendre de nos nouvelles ( = tâter le terrain pour mieux nous tuer dans la nuit) on cachait tout sous le lit, on est pas des sauvages non plus.

    Après avoir déposé nos affaires on est sortis dans la belle ville de El Calafate pour fêter ça avec une bonne bière. On a aussi goûté le guanaco, sorte d'alpaca local en Argentine qu'on voit beaucoup sur les routes : le flop était titanesque.

    On sympathise ensuite avec des argentins pour décaler au bar dansant d'à côté. On passe une petite heure puis on change a nouveau de bar en suivant nos nouveaux meilleurs amis. Tandis que Thomas et Benj rentrent se coucher, Pierre et moi allons dans l'autre bar afin d'attendre que la boîte du coin, le Coyote ouvre. Après un p'tit verre de cocktail chelou (coca fernet, un trucs aux herbes), on part pour la boîte a l'arrière d'un pick up.

    Très sympa la boîte même si on se fait vanner par des gros fans de Messi, on en pouvait plus. En sortant de la boîte on dit au revoir à nos potos pour rentrer tranquille mais ... on trouve un After a base de hot-dog, place assise bien au chaud dans le coffre et visite du lac local avec des meufs qui vivent ici. On rentre donc à 9h tranquillo après une journée bien gé-char.

    Vous savez ce qui est incroyable après une bonne journée de branlette (vraiment, on a RIEN fait pendant une journée c'était hallucinant): bah une deuxième journée de branlette. Nos deux missions de la journée : trouver une laverie (mission de rang S) et écumer toutes les panaderia de la ville a la recherche de folies au dulce de leche. C'est de la confiture de lait, ils en sont très friands en Argentine et ça tombe bien, nous aussi.

    On se pose dans la cuisine de l'hostel où on doit sûrement raconter n'importe quoi, et un français nous capte ; on commence à taper la discute. Il s'appelle Matteo, il habite à Lyon et il nous file des strats pour éviter de trop payer au Torres (chose qu'on va à tout prix essayer de faire parce que ça coûte une bliiiiiiinde). On part après explorer la ville avec lui, il nous montre un plavon de laverie bien sympa et on va se graille un énorme sandwich pour pas cher (littéralement la taille de mon bras). Normalement soit tu le manges à deux, soit tu gardes la moitié pour plus tard ... mais là j'avais trop trop faim j'étais obligé.

    Il nous montre aussi un camping moins cher où on peut se poser, et on se sépare ici. On quitte donc l'hostel maudit (enfin selon la dame de l'accueil) pour aller planter les tentes. Après quelques temps on tombe sur deux français encore, Simon et Yas. Sans aucune originalité ils font littéralement pareil que nous, c'est énorme. En école d'ingé, en césure, en Amérique du sud. Yen a même un qui a fait prepa avec une de nos meilleures potes de Grenoble (S/O Gégé). On se fait le barbeuc du siècle avec de la bonne viandasse, force a pierre, et on se prend une p'tite binouze bien méritée après notre dure journée. Pas grand chose de plus à dire sauf qu'on a découvert un penchant inquiétant de Benj ... Il est potentiellement addict aux casinos : on y est allés avec 3 balles 50 et il a tout flambé.

    PS de Benji : Thomas et moi sommes littéralement devenu addict aux viennoiseries au dulce de leche. On allait genre 2 fois a la panaderia par jour pour en acheter.... Sublime.
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  • Huemul - J4 : La fin de la vuelta

    2024年3月8日, アルゼンチン ⋅ ☁️ 8 °C

    [Louis]

    On se lève assez tôt pour une fois et on essaie de faire vite pour accompagner Sidar qui a un bus à prendre. Heureusement les souris n'ont rien graille (apparemment), on a passé une bonne nuit. Je disais dans l'emprunte précédente qu'on avait choisi le spot à caca. On va dire que de jour avec l'aide de la lumière du soleil, avec des vilains bouts de PQ éparpillés partout et une p'tite odeur qui se dégage ... Faut pas être Sherlock pour faire le lien. Bof glamour, mais au moins on a bien dormi.

    Aujourd'hui c'était la journée chill (très osé de dire aujourd'hui en sachant que j'écris ça au Chili plus d'un mois et demi après) avec pas trop de dénivelé mais pas mal de distance. On marche quelques minutes avant de trouver un autre camping, celui qui était sensé être indiqué, au bar d'un grand lac. On y retrouve notre copain Guy le ricain des autres jours, on était comme des oufs (c'était bien évidemment encore le bon dernier).

    On continue notre route ensemble et franchement c'était trop beau. On commençait à se rendre compte de tout le voyage qu'on a fait, avec de superbes paysages de partout. Le bon Sidar a passé la seconde, il marchait super vite on a même eu du mal a le suivre. Hop, musique dans les oreilles, c'était grandiose.

    On continue à marcher et on arrive au deuxième et dernier spot a poulie (c'est très mal dit mais je sais pas comment ça s'appelle). Autant celui d'avant on pouvait passer par la rivière, autant la faut être un homme poisson pour le passer sans poulie. Benj a fait le surhomme et est passé avec 2 sacs sur lui au dessus de l'eau, ça s'est passé comme sur des roulettes.

    Après ça, Sidar est parti devant parce que son bus était vraaaaiment dans pas longtemps. Au final pierre l'a aidé a trouver un stop en parlant à un couple qui faisait du yoga (???).

    On continue alors notre route pour finir cette boucle à 5, avec Guy. C'était bien sympa mais un peu long cette fin, moins vertigineux que le reste. On arrive à une étable, et le chemin que Guy possède nous fait passer par une propriété privée ; il s'était jamais trompé auparavant.

    On se fait virer par la proprio du coup, et on passe par un chemin insoutenable tout droit bien long pendant 30 min, et on comprend que Guy avait vu juste : on s'est juste faits niquer. A force de marcher dans ce qui s'apparente à un mini désert le long d'une barrière, Pierre se sentait assez mal du manque d'eau : heureusement la fin était proche.

    Là fin est un peu moins instagrammable, mais on voit la montagne qui cache el chalten. On passe sous une barrière, et on arrive sur la route qui mène au village. Après quelques dernières minutes en marchant le long des voitures on arrive enfin au village. On se pose sur les bancs de la place publique et on va acheter pain, eau, banane et chocolat. On a tout défoncé en bonne et due forme comme des rois. On a ensuite retrouvé Sidar et Guy, pour se dire au revoir et remercier les moments qu'on a passé ensemble, c'était une aventure de fou mine de rien.

    Le soir, on trouve un hostel sympa où on peut loger pour pas trop cher et avoir une sorte d'appart pour nous (= un squat), my dream. Dès qu'on arrive, pierre se déconnecte complètement et sombre sur le fauteuil. Thomas décide de se faire des pâtes pendant que Benj et moi décidons de nous faire le repas du siècle : des bonnes pièces de viande avec pâtes et sauce à la crème, à l'ail et au parmesan. On s'est régalés comme des rois et le temps de finir ce festin, le bon vieux thomas est parti se coucher.

    Après toute cette aventure, fallait bien qu'on aille fêter ça quand même. Les vaillants ( = Benj et moi) sommes sortis pour nous prendre une p'tite binouze de la victoire. On a enchaîné quelques bars et on a même visité un bar dansant, mais a vite déguerpi. On a suivi un mec sous Vin glaçon (apparemment c'était un classique pour lui) quelques temps mais il nous a vite lâché. On a donc fait un truc que font mecs très chelous : on s'est posés sur la place publique, la où il y a de la 4g en fait, pour scroller comme des connards à 3-4h du matin.

    Après une bonne dose de vidéos honteuses, on rentre à la maison. Le temps de parler vite fait et de se mettre au lit, c'est le bon vieux Pierrot qui se réveille à 5h du mat : il avait tapé une vraie nuit l'enfoiré. On peut enfin aller se coucher après ce sacré périple.
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  • Huemul J3 - La descente de l'enfer

    2024年3月7日, アルゼンチン ⋅ ☁️ 11 °C

    [Louis]

    Avec les bonnes trouvailles d'hier, on était chauds de continuer avec eux. Ou au moins de se lever plus tôt. Bon on ouvre les yeux un peu trop tard, il reste personne qui dort a part Sidar et Guy, le ricain d'hier. On décampe en deux temps 3 mouvements (une bonne heure et demie j'ai envie de pleurer), on va réveiller le vilain Sidar parce que lui aussi a le sommeil lourd, et on part en dernier comme d'hab. On redoute un peu la journée d'aujourd'hui, c'est la plus technique, une sale descente de 2-3h avec des cordes en rappel pour aider, on sait pas trop a quoi s'attendre. On commence à marcher, début de journée tranquille. 

    On a la chance de continuer notre route le long du glacier Viedma, c'est vraiment magnifique. On peut voir le haut de la glace recouvert de couches de cailloux, sûrement tombés lors d'éboulements. Comme au jour 2, on peine à deviner la fin de ce glacier surplombé par des montagnes immenses, qui semblent disparaître dans la brûme. À notre droite l'énorme glacier touche à sa fin, tandis qu'à notre gauche le col vers l'autre côté de la vallée pointe le bout de son nez.

    On arrive ensuite face à une petite montée bien sympa, on se l'a graille bien comme y faut. C'était joli avec des p'tits passages où il fallait mettre les mains, c'était assez plaisant. Sur le chemin on croise des (vieux) chiliens bien sympas (bon on a pas compris un traître mot à ce qu'ils racontaient) et on continue notre route. On se dit qu'on va manger en haut de la montée, on a un peu puisé dans nos ressources et on arrive enfin en haut du col. On retrouve Guy qui avait fait route seul et on mange tous ensemble avec lui.

    Honnêtement ça va pas faire l'unanimité, mais la polenta goût jambon queso x ketchup, le combo est irréel. On s'est régalés avec nos différents restes de pain et de queso et on profite de la vue. Devant nous se dresse l'énorme lac Viedma juste a côté d'El Chalten, d'un bleu presque turquoise, vraiment magnifique. Là nature est pratiquement luxuriante, une multitude d'arbres jonchent ce qui s'apparente au sentier que nous allons emprunter. Derrière le col, le glacier Viedma se dresse fièrement, entouré d'un terrain arride, soufflé par les vents puissants et les différents éboulements. La différence d'ambiance et de température est effrayante.

    Après cette bonne petite pause, on se dirige vers la 'fameuse' descente. On sent qu'on entame la fin de la vuelta Huemul.

    Un avantage à partir tout le temps en dernier, c'est qu'on est tout le temps seuls au monde : on est vraiment seuls face a la nature. D'ailleurs la nature après quelques heures de marche on l'a bien défoncée. On va dire qu'on a eu une belle envie de chier. On a trouvé un endroit très stylé avec pleins d'arbres un peu Vibe bonsaï, et on va dire qu'on a largué les amarres. En parlant pour moi, on va dire qu'il était temps, on est encore choqués de la taille du bail et de la couleur orange boue d'illa Grande.

    La bande de joyeux lurons arrive enfin devant la descente de la mort. Benj a rechopé un p'tit easter egg à la cheville, on est parés du coup. Et là on comprend le côté ✨technique✨ de la randonnée. On est sur une pente vraaaaiment très raide, avec des cordes de partout, le terrain tout sec qui glisse de partout, et bon bah sur le côté ya un peu le vide quoi. Mais on a une sale vue donc tranquille. On entame alors l'épopée avec Pierre en tête de proue, c'est lui qui a le plus d'expérience. On vous épargne les détails mais on a mis 4h, on est tous tombés une fois, en alternant entre cordes attachées aux arbres et passages d'escalade.

    Une fois en bas, il commence à faire nuit donc on met les frontales, et là faut chercher le vilain camping. On avait pas encore compris a l'époque, on était mignons à l'époque. On croyait encore les topos (le truc nous disait que c'était juste à la fin de la descente). Résultat, on a marché pendant une bonne quarantaine de minutes de nuit en esquivant les bouses de vaches et les marécages vaseux. On a enfin trouvé ce qui s'apparente à un camping, avec des vilains crânes de vaches partout. Ambiance un peu film d'horreur mais on se pose à un spot pas mal (on apprendra plus tard que c'était le spot à caca), tout en pendant la bouffe aux arbres pour éviter que les souris graillent tout. Une bonne nuit en perspective.
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  • Huemul J2 - La mer de glace

    2024年3月6日, アルゼンチン ⋅ ☁️ 4 °C

    [Benjamin]

    2eme jour, on se réveille assez tôt pour prendre de l'avance... Toujours pas, vous connaissez les bonhommes, on prend notre temps encore une fois pour ainsi partir avec Sidar. Le début de la journée est marquée par une traversee de rivière a l'aide d'une tyrolienne (ne vous en faites pas on était équipés pour). C'est plutôt marrant, on traverse la rivière avec nos sacs, à environ 7m de haut. Après 1h (il y avait de la queue à la tyrolienne, 0 vannes), on est enfin tous passés et il est temps de démarrer une très longue montée de col : un bon gros 800m de dénivelé.

    Cette montée... juste sublime. Le chemin, tellement rocailleux que l'on peine à le suivre correctement par moment (merci les cairns), passe au abords d'un spectaculaire glacier nourrissant nos yeux pendant une bonne partie de la montée. Le glacier est vraiment trop stylé, le chemin nous permet même de marcher une centaine de mètres dessus, tout en esquivant les mini crevasses remplies d'eau de source a 0 degrés. On peut ainsi remplir nos gourdes de cette eau pure, elle est succulente c'est quoi ce poulet ?

    En continuant de monter, nous faisons face à un vent de malade mental, tellement fort que j'ai failli m'envoler premier degré (merci louis mon bb de m'avoir rattrapé). C'est environ vers la que nous rencontrons Guy, un gros taré américain faisant la boucle en short et basket de running, et que l'on recroisera très souvent le long du trek. Guy est trop sympa, mais plus rapide que nous donc n'hésite pas à nous tracer pour rush le col.

    Il reste une dernière étape avant d'atteindre le col promettant une vue inoubliable (d'après tous les gens croisés au camping) : la fin de la montée, bien plus raide que le début. Moi, je vous cache pas que je galère comme un porc depuis le début de la journée, contrairement aux autres qui à mes yeux sont complètement cheatés. Donc, la montée qui se dresse face à moi est un challenge plutôt ardu. Mais bon, pas le choix, il faut s'y foutre.

    On commence à monter, je suis hyper lent, à tel point que Louis et Thomas partent loin devant pour ne pas casser leurs rythmes. En même temps 25kg sur le dos, premier trek de ma vie, ca se fait plutôt sentir. Là, la vraie épreuve, c'est le mental, je découvre à quel point tout se passe dans ma tête. Plusieurs émotions me submergent, allant de l'admiration à la souffrance. Chaque pas me donne envie d'arrêter tout, mais parallèlement, à chaque fois que je lève la tête et voit la grandeur de la nature, je réalise la chance que j'ai, ce qui me fait avancer. D'ailleurs, il n'y a pas que la vue qui me motive, il y a aussi : Pierre qui marche avec moi et me booste, la volonté de progresser sportivement, et surtout l'esprit shonen (oui oui je suis un gros weeb et je pensais à des scènes de manga pour me deter tu connais). Je commence à maîtriser mon mental, la clé c'est de ne pas s'impatienter et se précipiter, enfin je crois.

    On en voit enfin le bout, je suis si heureux, on arrive enfin en haut du col et là..... On fait face à un spectacle incroyable mais genre VRAIMENT incroyable : une mer de glace gigantesque se trouve devant nous, c'est le glacier Viedma, de la pure folie. C'est vraiment grandiose, on en voit même pas le bout. Tout ces efforts valaient largement le coup. On retrouve donc nos 2 compères Louis et Thomas, ainsi que le ricain Guy qui était déjà en haut depuis un moment. Le vent est encore très puissant, c'est marrant, on s'amuse a sauter et se faire déplacer de quelques centimètres par le vent. On kiffe un moment ensemble avant de se taper la descente pour enfin arriver au deuxième campement.

    La descente est plutôt raide mais ça va, elle est surtout compliquée parce que c'est vraiment pas chose aisée de se concentrer sur nos pieds et non sur la sublime vue du glacier ahaha. Pendant, j'ai le temps de cogiter et de réaliser que je suis a l'autre bout du monde avec mes gigas potes, face à ce que la nature a de plus beau à offrir. Franchement, j'en suis fort ému, j'en lâche même une mini larmichette 🥲 (après Pierre a bien pleuré comme un bébé devant le glacier lui aussi mais 🤫).

    Bref, ma cheville me fait toujours mal mais c'est bientôt la fin, plus que 20min avant le camping. Je marche tout heureux en tête de file avec Louis, on a de bonnes discussions, je suis tout confiant et la BAM... rappel à l'ordre : ma cheville instable décide de faire le move interdit, elle se tord sur un sol plat, tellement plat qu'on pourrait en devenir platiste, c'est ironique. J'empire donc légèrement ma blessure, la douleur n'est pas forte, mais j'avoue que j'ai peur pour le lendemain.

    On arrive au campement en bons derniers, on s'empresse donc de faire la bouffe dans une petite cabane prévue a cet effet. Là, on croise 2 français que l'on avait déjà croisé dans la journée. Ils restent avec nous tout le long de notre repas car je cite "vous nous divertissez" tellement on est des clowns 🤡. Une bonne nuit de sommeil bien méritée nous attend.. 😴
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  • Huemul J1 - Départ en chillance

    2024年3月5日, アルゼンチン ⋅ ☁️ 4 °C

    [Benji et Thomas]

    Aujourd'hui, 1er jour de notre 1er vrai trek tous ensemble : la vuelta de Huemul, une boucle de 4 jours de marche. On est tellement excités qu'on se lève à 7h pour se préparer au plus vite... Non je rigole : réveil 10h, on est irrattrapable 😫. Le temps de faire les courses, prendre les dernières douches (avant longtemps) et de manger, on arrive à partir dans les temps.... Non je déconne encore, on part à 16 HEURES (aberrant) sous les étonnements des rangers du parc, pour 6 heures de marche (ça va en vrai chill).

    Le début de la marche se fait plutôt bien sentir, dû aux sacs de 25 foutus kilos, poids très elevés d'après la plupart des randonneurs.. mais tu connais on se fait plaisir sur les repas. Mais bon, on prend rapidement de la hauteur et ce mal se voit être rapidement remplacé par l'admiration des différents paysages dans lesquels nous faisons route.

    On y voit différents biomes (Tsais Minecraft la le jeu tsais) qui n'ont aucun sens et qui nous rappellent les paysages du seigneurs des anneaux. Tout d'abord, la prairie où vivent des vaches sauvage (plutôt étonnant pour nous d'en voir en liberté), donnant vue sur un lac gigantesque, et qui rappelle la contée. Ensuite, une forêt paisible rappelant la première apparition d'un Nazgul (#ref). Puis, une énorme vallée contenant un petit marécage, des troupeaux de vaches à foison (avec des taureaux en colère qui plus est) et offrant au loin une vue sur des montagnes rappelant le Mordor. Lors de la descente dans la vallée, on s'est fait une petite frayeur en passant au beau milieu d'un troupeau de vaches, près des petits, où un taureau nous regardait plutôt mal.

    Bref, malgré certaines douleurs (RIP l'epaule de Louis), on a plié cette rando de 6h en 4h30, on arrive donc avant la nuit au campement prévu pour le trek. On y rencontre celui qui va devenir le 5eme mousquetaire de la team pour le restant de ce trek : le magnifique Sidar, un suédois voyageant en solo à travers l'Amérique latine.
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  • Fitz Roy 🏔️

    2024年3月4日, アルゼンチン ⋅ ☁️ 6 °C

    [Pierre]

    03/03 :

    Après cette magnifique et insoutenable course en auto-stop, on se retrouve finalement à El Chalten pour y voir les merveilles que réservent la patagonie !
    Après moult discussion avec des gens insolites et bien amicaux au camping du coin, on se décide de partir visiter (et éventuellement d'y dormir) les lacs sucia et delostres au pied d'une montagne impressionnante déjà visible depuis le village d'el Chalten : le Fitz Roy.

    C'est tard dans l'après-midi que l'on partira en compagnie d'un nouvel ami, Nicolas, un argentin bien sympathique avec qui on aura bien sué et parlé montagne.
    La montée était déjà bien épique étant donné les montagnes nous entourant, prenant parties dans un paysage découpé, glacé d'un côté et désertique de l'autre, le tout séparé par une rivière tantôt méandrée tantôt bucolique.

    Après avoir traversé des marais, des forêts des sentiers cachés et finalement des pierriers, on arrivera au lac sucia avec l'impensable devant nous : le massif du Fitz Roy dégagé de ses nuages, des glaciers à gogo, un lac encaissé dans ces reliefs granitiques agissant comme un miroir comme si nos rétines n'avaient déjà pas assez de gigantisme pour se casser en miettes...

    C'était impressionnant... Tellement impressionnant qu'on a été pris d'une fièvre : l'envie de se baigner dans ce lac glacé était grande, quoi de mieux pour être certain de ne pas nager en plein rêve ?
    Du culot on en a eu, des frissons aussi. On y est resté à peine le temps d'un clin d'œil mais bordel quel pied ! Ces moments là sont restés comme hors du temps, irréels. Face à tant de plénitude, à tant de chance et de beauté, les mots ont leur limite et ne suffisent pas à décrire à quel point la nature est impressionnante.

    Mais redescendons sur terre, le soleil se coucha prenant avec lui le peu de chaleur qu'il y avait. Le vent se lèva aussi, poussant Louis et Benji à se mettre dans leur duvet rapidement. Le bivouac était clairement pas des plus confortables mais franchement nous n'avons pas fait les fines bouches puisqu'il était interdit sans autorisations préalables et que le lendemain on pourra profiter d'un merveilleux lever de soleil.

    Ce soir là, seuls les nuages de Magellans (galaxies visibles à l'œil nu) nous accompagnèrent, la grande voûte d'étoiles aussi, dessinant la silhouette des crêtes du fitz Roy et pendant que l'écho sourd des bouts de glaces résonnèrent dans toute la vallée de par leur chute, le spectacle continuait donc.

    04/03:

    Comme si tout ça n'était pas assez, on se lève le matin avec un lever de soleil fracassant un peu plus nos rétines, on va finir aveugle merde !

    Les nuances orangées prenant un peu plus le dessus sur le paysage, tout ce qui nous entoure se met à briller. Une cascade se met à se colorer d'un arc-en-ciel, le lac sucia nous fait perdre la tête avec ses reflets parfaits transformant tout en kaléidoscope géant... Les mots ne suffisent plus une fois encore, la simple contemplation silencieuse suffit et que c'est beau !

    Après des heures on se décide à partir pour l'autre lac, le lac delostres, lui aussi était impressionnant mais il y avait beaucoup plus de monde... Ça n'enlevait rien à la beauté du lieu mais le côté sauvage partait aussitôt. On y a mangé un modeste (pour pas dire dégueu) riz et on y a fait une bonne sieste bien culte au soleil avant de redescendre à el Chalten avec encore une fois pleins de paysages magnifiques. On a aperçu le cerro Torre depuis le village, un pic de glace tout fin et on se demanda même comment ça peut encore tenir debout.

    Bref, 2 jours incroyables en somme !
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  • Auto-stop vers El Chalten - J4

    2024年3月2日, アルゼンチン ⋅ 🌬 13 °C

    [Équipe 1 - Benjamin et Pierre] :

    Avec Benjamin, on se réveille à Rio Mayo pour continuer le stop (sans lever le pouce cette fois) avec les reines de ce monde (les seules qui ont bien voulu nous prendre en stop), on est allé, avant de les rejoindre et pour les remercier, piller une boulangerie en bonne et dûe forme. À ce moment là on s'est rendu compte d'une folie : les patisseries argentines qu'on appelle là-bas les facturas sont extrêmement peu chères, avec Benji on saute sur l'occasion et on s'empiffre comme il se doit.
    Pour ce qui est de la course, on pense encore avoir nos chances avec Benjamin même si ça s'avère compliqué... On garde espoir !

    Après du désert, du désert, un podcast sur la psychologie et encore du désert on finit par arriver à un bled sorti tout droit d'un western et totalement perdu (à plus de 100 km de toutes civilisations) pour y manger... Entre les tomates fades, le fromage au goût de plastique, le pain qui se confond avec les cailloux et les facturas du matin qui nous ont un peu dégoutés, la nourriture française nous a bien manqués...

    Après avoir fait les cons avec les guanacos, pris des photos entre les voitures abandonnées et grimpé une colline pour voir à quel point il n'y avait rien à l'horizon, on est reparti pour quelques heures au fond du van. Depuis les fenêtres du van, on pouvait entrevoir les grands espaces de la Patagonie, qu'est ce que c'est vaste... Tellement que l'éloignement entre les 2 stations essences du coin nous a obligé à recharger le van au bidon. Si tu le renverses, t'es comme un con au milieu de nulle part...

    En fin d'après midi, on arrive au village de Gobernador Gregores, le dernier grand village avant notre objectif final : el Chalten. On fait nos adieux avec les espagnoles qui nous ont sauvé la mise. On est tellement motivé qu'on se met à demander sans gênes à tous les gens de la station essence s'ils vont à el Chalten.

    Mais là, une nouvelle sans précédent vient de tomber : Thomas et Louis sont arrivés à el Chalten dans la soirée. Avec Benjamin on a pris un coup au moral... On a perdu comme des gros looseurs et on doit en plus de ça attendre un bus pour el Chalten qui passe à 3h du matin. Bravo à l'autre équipe même si leur histoire de Gladys et César était un peu de la triche.

    [Équipe 2 - Thomas et Louis]

    On se réveille assez simplement (première fois du voyage) pour aller a la station de bus. On retrouve les français, mais ces gros fous de ricains se retapent un 3e jour de suite.

    On arrive pour donner nos sacs dans le bus (pas de prise sinon ce serait pas drôle), et on dit la destination : la les deux conducteurs se tapent une énorme barre.
    Ce qu'on a pas dit c'est qu'on a pris un bus pour un village un peu avant la destination, pour économiser un peu et tester un peu plus le stop.

    Dans le bus, on sympathise avec une française très sympa et on voit notre sauveur : un des conducteurs nous donnent des sandwichs et des gâteaux, et comme pour nous aider au vu du bled pau-mé où on va, il nous donne le double de rations (en gros il a pitié).

    On nous appelle en rigolant encore une fois pour sortir. On nous donne 4 sandwich en guise de bonne fortune, et on a un petit aperçu de la ville fantôme où on a atterri : Tres Lagos. On leur a demandé alors : mais où sont les Lagos à Tres Lagos ... Bah yen a pas.

    Normalement, on a aucune connexion Internet a part dans les villages ... Bah apparemment pas dans celui-là. On se choppe une petite bière dans un bar et on comprend très vite la situation. Ya pas de bus.

    Donc on a qu'une seule solution : faire du stop et attendre. Qu'est ce qu'on décide de faire : marcher 28h jusqu'à notre destination finale, El Chalten. Et comme on dit, la chance sourit aux audacieux (vilaine phrase) : à l'échoppe où on achète le jambon, un transporteur passait pour nous et accepte de nous rapprocher de El Chalten. Puis en marchant 15 min, un habitant nous prend et nous emmène à bon port.

    Une chose est sûre : on a fu-mé Benj et pierre.

    Une fois à El Chalten, c'est 2 petites bieres et au dodo, mais avant ça rencontre avec les gens du camping qui nous racontent leur trek avec des étoiles dans les yeux. C'est décidé il faut qu'on reste un certain temps pour profiter des environs !!
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  • Auto-stop vers El Chalten - J3

    2024年3月1日, アルゼンチン ⋅ 🌬 16 °C

    [Équipe 1 - Benjamin et Pierre]

    Réveil en douceur dans le vieux camping de Tecka, avec peu de motivation au vu du flop misérable de la veille. On rencontre dans ce même camping un allemand qui voyage à vélo : ce gros taré atteint bientôt les 200 000 km de son voyage à vélo, juste incroyable. Bref, on prend notre peu de motivation avec nous et on se met en route pour continuer le stop assez tard (déjà midi tu connais...). Et si cette fois on avait un peu plus de chance... Juste un peu...

    15 minutes. Environ 15 minutes. C'est le temps qu'on a attendu avant qu'une voiture ne s'arrête, la chance nous sourit enfin. On rencontre alors les deux reines du monde : deux espagnoles voyageant en Argentine en van, et allant très loin au sud, jackpot. Elles nous font monter donc à l'arrière du van, où les places assises s'avèrent être tout simplement le lit ou elles dorment, on est Gucci.

    Le voyage se déroule sans accroc, elles sont hyper sympas, écoutent de la bonne musique, et sont pleines de joie de vivre. La route passe par des paysages dignes de la planete Mars, des étendues de rien peuplées de troupeaux de guanacos et d'autruches. Première vois qu'on voit des autruches youhouuu.

    Le temps passe gentiment, la fatigue se fait ressentir et donc les filles décident de s'arrêter pour se reposer et dormir dans la prochaine ville, Rio Mayo. Il est seulement 18h donc on cherche un moyen de prendre un bus pour continuer a s'avancer. Il n'y a aucun bus s'arrêtant ici, c'est la merde. Heureusement, on recroise les deux espagnoles à la station service , qui nous proposent gentiment de nous reprendre le lendemain (on avait pas osé demandé nous même plus tôt 😬). Évidemment qu'on accepte, c'est quoi ce plavon de roi mage ahahahaha

    La nuit tombe, on mange à la "pizzeria" de la "ville". Pourquoi des guillemets ? Parce que les pizzas sont probablement surgelées et la ville tellement minuscule qu'on ne peut pas appeler ça une ville. On se régale quand même, et c'est parti pour un bon dodo au camping de la ville.

    [Equipe 2 - Louis et Thomas]

    Bon finalement après avoir parlé avec les autres, on s'est dit qu'on allait encore leur demander un jour de plus : on trouvait pas trop de bus et apparemment le stop c'était pas trop ça. Un peu gênés on les choppe une nouvelle fois ; ils étaient contents et nous aussi mais on s'est sentis comme des bons golmons. On continue alors la route avec eux jusqu'à gobernador gregores. On arrive vers 14h et ils hésitent de malade a nous lâcher (en même temps normal). On avait aussi envie de voler de nos propres ailes et de ne surtout pas abuser de leur gentillesse. Après s'être assurés de la présence de bus, César et Gladys nous déposent a une intersection (fallait voir l'intersection).

    On va pas mentir l'idée nous est venu d'atteindre la prochaine ville à pied, mais bon 38h de marche pure ça fait long.
    On quitte notre coin de stop pour atteindre la ville et prendre un bus pour le lendemain. La bas on a rencontré un couple de ricains et un couple de français, les deux ont mangé leur caca pendant 2j disons les termes ; ça nous a conforté dans l'idée de prendre le bus. Bon par contre fallait pas déconner, on va pas payer deux fois d'affilée un camping quand même ?! On s'est posés derriere un arbre et on a dormi a la belle étoile. Repas de bons vivants s'il vous plaît, au menu : du "bon" pain, a balle de queso et de thon et bien évidemment du vin pour faire passer tout ça. Magique.
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  • Auto-stop vers El Chalten - J2

    2024年2月29日, アルゼンチン ⋅ ☁️ 22 °C

    [Équipe 1 - Benjamin et Pierre] :

    2eme jour de stop, on se fait doucement réveiller par le soleil et la rosée qui a gentiment mouillé nos sacs de couchage (on rappelle qu'on a dormi à la belle étoile). Malgré la terrible nouvelle d'hier soir annonçant une potentielle victoire écrasante de la part de l'autre équipe de golmons, nous ne perdons pas espoir et continuons de faire du délicieux stop.

    Pour cela, on décide de marcher jusqu'à la ville la plus proche, à savoir Epuyen, village minuscule où il n'y a pas grand chose. On y fait quelques petites courses et on commence le stop. Ça fonctionne pas trop et on a faim donc on décide d'aller chercher à graille dans ce même village. A coté de la station de bus, il y a un petit stand tenu par un couple super sympa dans lequel on peut manger des sandwichs argentins, des empanadas et d'autres petites folies comme un espèce de gâteau a la bière IPA, on a bien discuté et gustativement c'était pas mal.

    Debut d'aprem, on reprend le stop, et là c'est le drame................ AUCUNE voiture ne s'arrête, envie de chouiner comme un mioche qui veut son lait. Cette journée fut un énorme flop pour nous, un jour entier à poireauter au bord de la route, avec le moral dans les chaussettes.

    Bref, du coup on décide de prendre un bus pour nous avancer un peu et arriver dans la ville de Tecka. On y arrive tard, les chiens de la ville nous accueillent chaleureusement (non), on trouve un petit camping miteux pour y dormir, on se fait des pâtes et, comme pour couronner le tout, les pâtes se renversent sur le sol. Génial. On en refait. On se régale pas. Bam. On s'écroule dans nos tentes pour mettre fin à cette terrible journée.

    [Équipe 2 - Thomas et Louis] :

    2eme jour, on se dit qu'on doit absolument leur faire un cadeau (a César et Gladys), on doit alors se lever tôt. Évidemment on est en retard, évidemment on court et on trouve rien au supermarché, on leur prend alors des viennoiseries. Ce qu'on avait pas calculé c'est quils ont fait la même et quon a donc tout bouffé comme des rats.
    On se met en route et on découvre les beaux paysages de la route 40.
    Faut qu'on en parle de cette route aussi. Un village toutes les 2-3h de route, sinon rien mais genre rien du tout. Par contre l'immensité des paysages, les montagnes au loin, les buissons secoués par les vents incessants : hermoso.

    On s'arrête dans un p'tit village pour manger des pizz, super bonnes, gens super sympa, et là au moment de payer on se fait avoir. On voulait vraiment payer mais on a pas réussi : "l'important c'est les rencontres, le contact humain, on s'en fout de l'argent". Là on a failli chialer.

    On continue ensuite notre route et on arrive à Perito Moreno, p'tite bourgade sympa. César le king va demander a la station essence si on peut dormir par ici, et il nous trouve un spot. Bon finalement le spot était merdique (littéralement), du coup on est allés au camping. On s'est dits au revoir chaleureusement pour ensuite continuer notre voyage de notre côté.
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  • Auto-stop vers El Chalten - J1

    2024年2月28日, アルゼンチン ⋅ ⛅ 20 °C

    Le jour J est arrivé : c'est le moment du stop !
    Personne n'en a jamais fait et on se demande comment ça se passe ou même comment la journée va se dérouler. On sait simplement notre but : le village d'el Chaltèn qui reste à plus de 1400 km au sud de Bariloche.
    Bref, on a décidé pour se faciliter la tâche de se séparer en 2 groupes de 2, et le but étant d'arriver en premier à el Chaltèn.
    On choisit les 2 équipes sous les conseils avisés du grand Ben (le chien) : Pierrot et Benj VS Louis et Thomas.
    Comment va t-on aller à el Chaltèn, où va t-on dormir, comment va t-on communiquer entre groupes ? Tant de questions, tant de choses qu'on ignore mais une seule certitude : chaque groupe veut gagner la course, que les meilleurs gagnent.

    Note : chaque équipe a son texte dédié et ce pour chaque jour de l'aventure, une photo permet de voir où chaque équipe dort chaque soir afin de suivre la course.

    [Équipe 1 - Benjamin et Pierre] :

    Le stop a été semé d'embûches : après plusieurs heures sur les grands axes de Bariloche à lever le pouce et à écrire "hacia el sur" (vers le sud) sur un vieux carton on a retrouvé le spot de Thomas et Louis qui attendait en sortie de ville depuis déjà 1h.

    Après avoir grignoté un sandwich et s'être fait ignorés par des centaines de voitures, une voiture sans que nous nous y attendions s'est arrêtée pour nous prendre jusqu'à El Bolson, une petite ville à 2-3h de Bariloche. C'était une mère, une haute fonctionnaire de l'éducation dans tout le sud de l'Argentine et sa fille avec qui on a pu discuter de beaucoup de choses : la linguistique, les particularités des paysages mais aussi l'histoire des peuples indigènes, les problèmes spécifiques au peuple argentin et leur système politique corrompu etc. C'était très enrichissant tout en ayant en fond une vue magnifique sur les vallées typées canadiennes du coin (beaucoup de forêts, de lacs, de rivières et des montagnes somme toutes classiques).

    Une fois déposé à destination, on a réussi à enchaîner avec un autre stop, un vendeur local qui nous prendra dans son pick up en nous parlant des incendies qui ont touché la région qui nous déposera au prochain village.

    Une fois là-bas on tendra le pouce à proximité d'un contrôle de police qui ralentira pour nous la grande majorité des voitures. Un argentin super sympa dans sa camionnette au pare-brise criblé d'impacts nous prendra, son accent était hyper compliqué à comprendre mais on arrivait tout de même à communiquer c'était une rencontre assez marrante. Il nous déposera à un carrefour oú il y avait un autre controle de police mais au milieu de nulle part.

    Au final aucune voiture ne nous prendra pour le restant de la journée mais on a pu assister à une course poursuite entre des policiers et des fugitifs, une bonne dose d'action pour compenser notre attente bien longue. On trouvera un super coin dans du sable pour bivouaquer, on fera un petit feu de bois et on s'offrira un magnifique sommeil à la belle étoile, étoiles par ailleurs visibles de manière impressionnante.

    Bref une première journée de stop qui commence sur les chapeaux de roues, la concurrence n'a qu'à bien se tenir ! Enfin.... C'est ce qu'on croyait jusqu'à qu'on reçoive un appel de l'autre équipe annonçant qu'ils ont potentiellement le plan du siècle.....

    [Équipe 2 - Thomas et Louis] :

    Après avoir dévalisé les boulangeries de la ville pour avoir du pain, des fougasses, des sandwich et encore plus de pain, on est prêt pour prendre un petit bus nous amenant a la sortie de la ville. Ici, on use d'une pancarte (trouvée dans une poubelle) "Hacia el Sur" et de notre charmant sourire pour ensorceler les voitures. Résultat : 0 contact humain en 2h. Enfin jusqu'à que les 2 autres golmons viennent prendre notre spot sans pitié. Tant pis, marchons quelques kilomètres pour s'éloigner.

    Là, c'est la douche froide. C'est dans ces moments là que tu peux perdre foi en l'humanité. On notera notamment les mecs qui ont un pick up entièrement vide qui esquivent le regard, ceux qui disent qu'ils tournent a droite (il n'y a littéralement rien a droite sur 2h de route), et ceux qui nous disent qu'ils vont dans l'autre sens puis nous klaxonnent pour nous narguer.
    Après 5-6h de disette complète au total, on innove : sur les misérables bouts de cartons qu'il nous reste, on écrit le nom des deux bleds les plus proches. Alors que la luminosité baisse et notre mental encore plus, on écrit timidement "El Bolson".

    Et c'est la qu'arrive le miracle : une belle jeep noir s'arrêtant au loin, claxonnant. Excités, on court jusqu'à elle, la boule au ventre de penser à ce flop potentiel. Et là on y découvre les rois du monde. César et Gladys, chiliens, quasiment 40 ans de mariage, parents de 3 enfants dont une miss Chile junior et 2 coeurs immenses.

    On apprend à faire connaissance, le sourire au lèvres, et on arrive en un rien de temps à la fameuse el bolson. Bon on a de la chance de s'être déjà avancés ici... Mais ils vont où déjà ces chiliens... Punta Arénas, en dessous de l'Argentine, pratiquement pile sur notre route. On va pas demander à encore les rejoindre le lendemain quand même...

    Quand on arrive au p'tit village d'El bolson, l'instinct paternel des bons César et Gladys les rattrapent : ils flairent direct les bons gros golmons que nous sommes. Ils nous emmènent donc en face d'un hostel, et on le prend pour la nuit. On s'est fait un peu douiller mais bon, on va pas les faire attendre.

    Comme dans un rêve, ces doux mots nous parviennent à l'oreille : à demain. On osait pas leur demander mais ça nous brûlait la langue. On en revenait pas, comme des gosses on savait qu'on allait faire un bout de chemin ensemble. On appelle alors les autres golmons pour leur annoncer machiavéliquement qu'on a le plan du siècle.
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  • Repos, rando et parillada

    2024年2月27日, アルゼンチン ⋅ ☁️ 17 °C

    [Benji]

    Après 2 jours de bus, on arrive enfin a San Carlos de Bariloche, dans un super Airbnb. La ville ne nous dépayse pas du tout car très similaire à ce que l'on connait des villes suisses en bord de lac. Enfin une journée off, sans bus, sans rien de prevu. Nous avons donc le temps de laver nos vêtements, refaire le plein de batterie, et surtout de gouter aux spécialités argentine. Pour le midi, nous allons manger dans un restaurant du coin, pour y manger de bons steaks et de la bonne truite du lac. Le soir, nous sommes allé profité du coucher de soleil sur le lac en dégustant la bière locale Patagonia, plutôt pas mal !

    Deuxième jour, une randonnée est prévue dans le coin. Mais, problème, l'apparition de superbes panaris sur mes 2 gros orteils (Benji) me font douter de ma capacité à participer à cette rando. Je décide donc de ne pas participer et de rester à l'appartement pour les soigner. Pendant ce temps, les 3 autres plaisantins font un rush d'une randonnée longue de 6h pour finalement la finir en 4h, à travers de magnifiques paysages, où les montagnes semblent déchiquetées.

    [Les 3 autres plaisantins: ] La randonnée était vraiment incroyable, à travers les arbres secs sans feuilles et les grands lacs autour de Bariloche, on a croisé un garde forestier qui nous a vu partir à 14h en se foutant de notre gueule comme quoi on allait pas arriver en haut (au refugio Frey) dans la journée mais en 2h (au lieu de 4) on a monté le tout et on lui a bien donné tort. Le paysage en haut était vraiment sympathique, il y avait des pics assérés et déchiquetées peu importe là où on posait le regard, le brouillard enveloppait le tout donnant une ambiance très gothique. On a fait le retour en suivant des gens qu'on a rencontré précédemment sur un sentier de ronde panoramique très sympa.

    Ils ont rush la rando, mais pourquoi ? Parce que ce soir c'est rendez vous au restaurant avec le père de Pierre et sa compagne, qui se trouvent eux aussi en Argentine en même temps que nous. Il nous invite, c'est trop sympa. On y teste des spécialités comme la parillada, grosse plâtrée de différentes viandes pour 4 personnes. Résultats : un pur régal, des ventres remplis à foison, et de belles retrouvailles pour Pierre.
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  • Premiers pas dans le néant

    2024年2月25日, アルゼンチン ⋅ ☁️ 23 °C

    [Benji]

    22h50, un voyage de 25h en bus nous attendait, le plus long de nos vies à ce jour. Nous nous endormions. Que fut notre surprise au réveil lorsque nous découvrions le paysage dans lequel le bus continuait sa longue traversée : une terre aride, un sol rouge, de la verdure semblant sèche, des collines rocheuses, une vaste étendue à perte de vue semblant infinie et un grand lac contrastant avec le reste. Ce sublime décor digne d'un film de Far West et du célèbre jeu Red dead rédemption n'est autre que le désert de la Pampa argentine.

    Croyez moi, un tel paysage fait aisément oublier les nombreuses heures interminables en position assise, la pénible odeur de pied de mes compères ainsi que l'état très discutable de ceux de Pierre (ignobles).

    Nous nous rapprochions de la Patagonie aussi vite que le ciel s'endormit, laissant place à un sublime coucher de soleil surplombant les montagnes et teintant de rose les quelques nuages de la pampa.

    Nous nous rendons pas toujours compte de la chance que l'on a de vivre un tel voyage, ce moment fut pour moi une belle piqûre de rappel.
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  • Empanadas à foison et Backrooms à BA

    2024年2月24日, アルゼンチン ⋅ ⛅ 25 °C

    [Louis]

    Après un long bus de 17h, on arrive à Buenos Aires vers 9h. Rebelote, on retente les western Union parce qu'on a toujours pas de thune. On se sépare alors encore en deux équipes : thomas et Benj VS Pierre et louis. On se balade un peu chacun dans la ville, c'est sympa quand même. On a vu vite fait l'obélisque où les argentins ont fêté la finale de la coupe du monde (les fumiers j'ai envie de pleurer) et une énorme invasion de moustiques dans les parcs.

    L'équipe de pierre arrive à choper un western union sympa où on retire pas mal d'argent : la délivrance (on s'était baladés pendant bien 1h au travers de la ville). Bon le temps que les deux autres arrivent c'est niqué yavait plus de billets, mais bon c'est comme ça. Les grosses liasses qu'ils nous donnent, assez perturbant quand même. Le plus gros billet valait moins qu'une pièce de 1 euro, grosse force a eux tous les jours F miele. Mi-contents mi-chelous, on décide de se balader dans toute la ville et de prendre un nouveau bus pour Bariloche le soir (prochaine destination bien sympa) de 20h.

    Sur la route on a chopé des empanadas à 400 pesos pièce( 40 centimes wshhh), on a peut être un peu déconné sur la quantité. On s'est un peu baladés dans la ville, on a vu le quartier riche et on s'est baladés le long dun canal, on s'est pris une p'tite binouze et ça part pour la station de bus.

    La station de bus, pas mal d'ailleurs : déjà prendre le métro est impossible (a part si on est des putain de golmon), et le taxi ne connaissait pas la station (super rassurant).
    On arrive là bas : bâtiment littéralement désaffecté, des déjà-vus de World War Z on était affolés. On va au guichet pour acheter un billet pour bariloche (en cash du coup) : guichet fermé. Envie de tout casser. Bon c'est pas grave on prend un bus pour ce soir par carte on perd un peu d'argent mais tranquille : plus de places. Envie de jump.

    On s'imagine déjà dormir sur les vilains bancs au milieu de rien, planter la tente dans les emplacements vides de la gare routière. Alors quon perdait espoir : thomas le roi nous trouve un bus pour 4 pour bariloche... On quitte cet endroit maudit. Vers les coups de minuit, on part vers Bariloche !
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  • Chutes et chiasse d'Iguacu

    2024年2月22日, アルゼンチン ⋅ ☁️ 32 °C

    [Louis et Pierre]

    On se réveille le matin à Paraty pour notre derniere destination brésilienne, les chutes d'Iguacu, les plus puissantes du monde.

    On se dépêche d'aller à la station de bus de Paraty, on y arrive juste à temps (on a marché comme des phacochères). Bon le conducteur a demandé à Louis de changer de T shirt tant il le trouvait ignoble (les tâches de noix de coco sur du blanc ça fait vraiment dégueulasse) mais au moins on a le bus.

    Après ce bus on a dû en reprendre un autre rien que pour passer la frontière pour l'Argentine mais problème : Benjamin a une envie plus que pressante d'aller aux toilettes et le conducteur de bus (qui ressemblait d'ailleurs à Peter Grieffin, un perso de cartoon) nous a fait attendre dans son bus pendant bien 1h pour au final aucune raison et même ne pas nous attendre à la frontière côté Brésil... On était coincés, sans billets de bus et sans liquide entre le Brésil et l'Argentine. Bon avec un peu de négociation on a pu trouver un autre bus qui lui a fini le travail de l'autre conducteur : ça y'est on est en Argentine, les gens parlent enfin Espagnol et on a même eu un coucher de soleil très sympa.
    Une fois là-bas on a pour mission de trouver des western union (une plateforme pour retirer de l'argent), parce que le taux y était super avantageux. On en voit un sur la route et pour la faire courte ils nous envoient chier. On décide de voir ça le lendemain et de filer a l'hostel.

    Là on découvre des gens super sympa et leurs deux animaux domestiques : la petite chatte Clarita et le molosse noir Morro. Les rois du monde. Bon on se souvient plus trop du nom des proprio (ils étaient vraiment adorables) mais là on est trop à la bourre sur le find penguins ça fait longtemps. En tout cas Morro et Clarita pouvaient pas se blairer, d'ailleurs louis a fait les frais d'une p'tite altercation entre eux (il a pas eu la rage ça va).

    Le lendemain on part pour les chutes d'Iguacu avec comme d'hab un super temps : c'est tout simplement magique, si le paradis était sur Terre, Igazu serait peut être le lieu le plus merveilleux pour l'incarner. Des cascades toutes autant gargantuesques les unes que les autres s'étalant dans un cirque rocheux entre 3 pays avec des arcs-en-ciel en pagaille et une faune et une flore abondante : pleins de papillons, d'oiseaux, de reptiles et de poissons lorsqu'on y prêtait suffisamment d'attention. On aurait dit un sanctuaire de vie maintenu intact bien qu'il y ait nombre de touristes. Au centre du cirque rocheux, il y avait au carrefour de tous les flots un jet d'une telle puissance, on se demandait même comment la roche pouvait supporter tout ce vacarme, c'était impressionnant.

    P'tite anecdote, en rentrant des chutes le soir, on rencontre des gens bien sympa (par exemple une française qui fait du commerce de vins) et des anglaises avec qui on goutera le vin argentin tout en cuisinant un buffet de gaulois . Là le sac de Louis est en dehors du dortoir et on se demnde pourquoi, il va le chercher pour ranger ses affaires et là le drame : une princesse donne la raison du sac dehors; une odeur insoutenable, c'est dire l'état d'insalubrité des vilains golmons (en même temps yavait de l'oignon cru prédécoupé dans le vilain sac).

    Pour partir on a pour seule mission de trouver un western Union pour payer moins cher les bus et choper un max d'oseille en cash. On va vers un western Union et on s'aperçoit qu'on aura pas le temps de tous les faire (on sent déjà qu'on va se faire couiller). Du coup deux team, Benj et Louis portent les 4 sacs pendant que Thomas et Pierre vont faire tous les western union de la ville. L'objectif : choper l'argent et se retrouver a la gare routière en moins d'une demi-heure.

    Bon au final la course de Thomas et Pierre n'a pas été fructueuse mais on a quand même eu le bus de nuit à 2 minutes près pour se rendre à Buenos Aires.

    PS : Ce séjour marquera le départ de 3 semaines de chiasses pour Benji... force à lui.
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  • Baignade golmonesque à Trindade

    2024年2月19日, ブラジル ⋅ ☁️ 27 °C

    [Benjos]

    Réveil à l'hostel avec un petit dej de roi mage offert, on se régale comme pas permis. Aujourd'hui, on va voir l'une des plus belles plages du coin à 40 min de bus de Paraty : la plage de Trindade.

    Une fois la bas, il fait pas giga beau mais le fracas des puissantes vagues réveillent les gosses en nous. On décide de se garder ce plaisir pour plus tard et d'aller se baigner dans une piscine naturelle un peu plus loin, sympa mais rien de folichon. Le plus drôle était le moyen d'y aller : courses de golmons pieds nus sur la plage (même moi je m'y met malgré ma cheville fracass), comme des bambins en quête de compétition.

    Bref, viens enfin le moment tant attendu : on se jette à l'eau, on joue dans les vagues énormes et on utilise nos corps comme des planches de surf pendant plus d'une heure. Le temps nous rattrappe, il nous faut quitter cette douce nostalgie et se rendre au bus du retour pour Paraty... 🥲
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  • Le gros porc de Paraty

    2024年2月18日, ブラジル ⋅ ☁️ 26 °C

    [Thomas]

    Après ce séjour à la villa, on prend le bateau pour revenir sur le continent grâce au plavond de Maxence. On suit le groupe jusqu'à la station de bus de Angra dos Reis, où l'on se met a réfléchir à la prochaine destination. Après un repas digne des atrocités mangées au slibard, on se retrouve dans un bus de ville direction paraty, 2h debout. On y rencontre un couple de français racontant son voyage ainsi que Pauline (plaisant beaucoup a Louis même si il refuse de l'avouer) qui nous donne des conseils pour la Patagonie.

    Arrivés dans la ville paradisiaque, on y découvre les énormes pavés sur la route, le canal sympathique et les petites boutiques rappelant les bords de plage de notre beau pays. Profitant d'une nuit en hostel, on part a la recherche d'un supermarché ouvert sans Benj, essayant de laver son sac plein de pisse (oui vous avez bien lu). Rien d'ouvert, on ne trouve que le fameux hôtel BRUNELLOOO sur la route. Ainsi, on décide une fois de plus de manger un vilain repas sous les moqueries d'un groupe d'anglaises (encore ces satanés Rosbiff) : pâtes, mortadelle ignoble et je crois que c'est tout.

    Pierre s'écroulant dans les bras de Morphée, vos 3 autres loustics préfèrés se font réveiller par deux types bourrés nous invitant à goûter une spécialité locale alcoolisée : le Cachaça. C'est comme ça qu'on passe une partie de la nuit avec un hollandais, un américain (de boston #nba) et un brésilien sous tise et autres joyeusetés (le mec nous a proposé de prendre de la coc carrément) en se faisant des blagues ou en parlant de politiques et économies internationales.
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  • TORTUGAS

    2024年2月17日, ブラジル ⋅ ⛅ 27 °C

    [Benji]

    Ici pas de photos ni de vidéos. J'avais juste envie de marquer à tout jamais le fait qu'on a vu, en faisant du snorkeling, des TORTUES marines. Je suis REFAIT, les autres aussi (sauf thomas s/o l'otite), c'était fou !もっと詳しく

  • Après la souffrance, le réconfort

    2024年2月16日, ブラジル ⋅ 🌙 25 °C

    [Pierre et Benji]

    Là, c'était le plus dur de la journée, il restait bien 7h de rando et il était 11h... Après la déconne à lagoa azùl venait la montée pour se rendre à Bananal, notre lieu de déjeuner, mais le calvaire des sacs à dos pleins et la fatigue se font ressentir, Benjamin Louis et Pierre étaient dans un état second, mais cette souffrance a très vite été rattrapée par un repas (bien que rationné tellement tout le monde avait faim) gourmand sur une plage vraiment pas dégueue... On trouve des noix de coco mais malheureusement pourrie par l'eau de mer et on songe à en chercher d'autres sur le chemin, et après une belle trotte, on en a trouvé ! On s'ouvre au couteau comme des gros débiles la noix de coco bien fraîche qu'on avait trouvé sur le chemin et c'était incroyable ! Après l'avoir bu et sous les conseils de françaises qu'on venait à peine de rencontrer, je suis (Pierre) allé fracasser comme un singe la noix de coco contre des pierres en la lançant à répétition... C'était complètement abruti de ma part mais au moins on a pu goûter la chair de la noix !

    On continue le trek sur un sentier assez panoramique avec une magnifique vue sur la baie qu'on venait de parcourir pour enfin arriver sur la plage annonçant le moment fatidique de la dernière et terrible montée. Ce fut l'endroit idéal pour se partager le dernier morceau de chocolat, où nous avons rencontrés un groupe d'enfant visiblement fan du club de foot Flamengo (club supporté par semblerait la plupart des bresiliens), heureux que nous leur criions "Gabigol", cri de supporter de cette équipe (on a appris ça à rio).

    Après avoir fait face à l'insoutenable montée, nous arrivâmes à Aracatiba, où nous avons été accueillis par le copain de la sœur de Pierre, qui avait loué une villa avec ses potes. La douche sur le ponton fut magistrale, suivi par une pizza en restaurant, ça fait du bien par où ça passe (on remercie amelie de nous avoir invité, malgré son absence, bisous soeurette).
    Nous avons pu loger dans l'incroyable villa pendant 2 jours, lors desquels nous avons bien profité du cadre idyllique de cette île.
    Merci beaucoup à la bande de Max !

    PS: Merci au caipirinha d'exister
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  • Lagoa Azul, la plage de rêve

    2024年2月16日, ブラジル ⋅ ☁️ 26 °C

    [Pierre et Benji]

    Après un réveil peu motivant parce que le ciel était encore gris, quel ne fut pas notre surprise lorsque l'on a découvert un crabe perché sur l'arceau d'une de nos tentes. Après avoir galéré à le détacher et à empaqueter rapidement nos affaires, on part à priori sur une journée bien physique de 10h de marche.

    Plus la journée avançait, plus il faisait beau, donc plus nous étions motivés. Après une marche bien soutenue entre jungle sauvage (où les araignées semblent jouer à "qui à la plus grosse" et où les papillons grouillent par dizaines) et les plages (toujours les pieds dans l'eau évidemment) nous arrivâmes sur une plage incroyable et infréquentée à cette là heure du matin : Lagoa Azùl. Cette plage est probablement la plus belle que nous avions jamais vu : un sable fin blanc, une eau clair turquoise à en pleurer et le clou du spectacle, l'arrivée du soleil qui vient nous réchauffer le cœur et le corps. on était tous comme des fous et le moment etait vraiment mémorable, mais après 1h il fallait bien repartir pour continuer le trek...

    PS: les fourmis de MALADE
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  • Premier trek sous méteo discutable

    2024年2月15日, ブラジル ⋅ 🌧 24 °C

    [Pierre]

    Après un réveil royal dans le airbnb d'Abraao au chat et à la mangue (et à la coupure de courant), place à notre premier trek : 2 jours de marche pour traverser l'ile. On voit qu'il fait vraiment pas beau, on met du temps à se décider à partir et se chauffer mais au final on part sous le coup des 14h... Tout reste magnifique, les palmiers, les roches érodées dans l'eau, le sable fin aux couleurs magnifiques... nous sommes au paradis.

    Mais qui dit paradis dit aussi enfer comme deux sœurs inséparables, la tempête devait se lever et elle se leva, des torrents de pluie drachèrent en continu tandis qu'on alla se pommer parmi les chemins qui vagabondent les plages pour au bout de quelques instants retrouver le bon sentier.
    Pendant cette recherche, nous avons littéralement pris des chemins abandonnés en pleine jungle bourrés de bestioles comme les araignées d'Ilha Grande faisant bien la taille dune demi-main.
    C'était fou d'en voir autant. J'ai (Pierre) même par mégarde pris en pleine face l'une des toiles bien tissées faites par ces dernières. Arachnobe par le passé, j'ai juste couru pour ma vie sur les 5m qui suivait pour me rendre compte que tout allait bien.

    Sur le bon chemin on a croisé quand même du monde, beaucoup de francophones certes mais une personne a retenu plus notre attention, celui que nous avions croisé la veille à Rio lors de notre départ, il avait des étoiles dans les yeux quand on lui disait qu'on allait camper en pleine vadrouille... Il nous a fait réaliser à nouveau à quel point nous avons pu réaliser ce projet par chance...

    Aussi c'était le premier jour de trek de tout le séjour, et il était plutot réussi : visite d'une cascade de 10m, pluie torrentielle sur les chemins boueux couleurs ocres, traversées de passages composés de poteaux électriques détruits et de troncs rendant le chemin aventureux voire marrant à parcourir, passer des rivières où l'équilibrisime permet de s'en sortir sec... Mais le plus marquant reste surtout l'arrivée sur la plage, la tête y fût remplie d'émotions : une vaste sensation de liberté, certes accompagnée d'inconfort au vu des poids des sacs, de l'humidité ambiante et du sable dans les chaussures mais ça restait un moment de félicité pure : c'est la belle vie quand même ! Après s'être bourrés de fruits secs on alla traverser les rivières et des zones inondées par les vagues qui venaient remonter notre corps quasi jusqu'à la taille, non loin de nos sacs, pour au final continuer le trek au milieu du sable et des paysages idylliques. Nous avons aussi croiser de superbes oiseaux comme des sortes d'oies et de canards plus exotiques que ce a quoi nous sommes habitués et aussi de grands crabes blancs qui grouillaient à droite à gauche.

    Au final comme des chats qui retombent sur leur pattes et comme nous autres avons la chance de toujours trouver des solutions à l'instant final, nous avons au crépuscule trouvés la planque parfaite : pour une poignée d'euros nous avons dormi et nous sommes douchés, amusés dans le jardin d'une villa tout en bouffant un repas alléchant et mérité à l'abri de la pluie, lui-même orné de carreaux de chocolats cappucino d'une gourmandise incroyable qui donne envie d'aimer la vie après un tel effort...
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  • Arrivée à Ilha Grande

    2024年2月14日, ブラジル ⋅ ☁️ 30 °C

    [Benji]

    Suite au dernier plan foireux de Rio, nous avons eu l'idée de génie de faire une nuit blanche pour prendre le bus à 5h direction Mangaratiba, bled d'où un ferry part en direction de l'ile paradisiaque ilha grande, où nous allons passer les prochains jours. Cette île est réputée pour ces plages magnifiques et son coté très sauvage dû au fait qu'aucune route n'existe sur l'île : tout se fait à pied ou en bateau. Nous sommes arrivés dans la ville de Abraao dans laquelle nous avons réussi à avoir en dernière minute un Airbnb vraiment sympa et très paisible. Une fois installés, la mauvaise idée qu'est la nuit blanche y fit son petit effet : une sieste de quelques heures s'imposa pour 3 d'entre nous tandis que Benji préféra profiter d'une douce mangue en compagnie du chat de la résidence.

    Au réveil, en fin de journée, l'envie d'aller se baigner dans l'une des plages environnantes se fit ressentir. En bons golmons que nous sommes, nous nous sommes amusés comme des mioches dans l'eau et dans le sable, allant jusqu'à se recouvrir intégralement de sable noir, acte plutôt border pour certains 🙏. Comme vous le savez, quand on s'amuse le temps passe vite, donc la nuit nous rattrapa et nous obligea à rentrer manger un vilain plat fait par nos mains : riz patate et sauce à l'ail.

    Il nous faut maintenant dormir, car demain débute le premier trek du voyage pour se rendre de l'autre côté de l'île, dans la ville de Aracatiba.
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  • Dernier plan foireux

    2024年2月13日, ブラジル ⋅ ⛅ 29 °C

    [Louis]

    Dernier soir a Rio, on veut marquer le coup.

    Pendant que Thomas passe du bon temps, les 3 autres se délèctent d'une bonne noix de coco (on a réussi a manger l'intérieur en la fracassant comme des sauvages sur le trottoir). 

    En fin d'aprem on décale au bar en bord de plage et on enchaine les fameux caipi. 15 réals le cocktail, on les as enchaînés bien comme y faut. 

    Après un ptit couché de soleil, pierre nous quitte également. Problème, ni Benj ni louis n'avions de la connexion. Rien de tel pour clôturer ce séjour a Rio en beauté.

    Usant et abusant de notre charisme et talent en brésilien, nous sommes allés à la seule force des taxis (ils nous ont plumé) au quartier dansant de Rio, Lapa.

    En tant que bons français, on a choisi le bar le plus proche : au programme, vin coca (???) et bières atroces. On a fait la rencontre d'un bon golem allemand qui nous a fait don de la fin de sa côte de boeuf ... Sublime. On a aussi fait la rencontre de deux charmants jeunes hommes brésiliens qui nous ont epaulés (= collés au baskets) toute la soirée.

    En rentrant, l'appel de la boîte de nuit nous a titillé le nazo, mais on est restês sages : rentrés à 3h30 pour la réunification et le départ en bus a 5h. Tout est bien qui finit bien.
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  • After chez les communistes

    2024年2月12日, ブラジル ⋅ ⛅ 28 °C

    [Thomas et Benji]

    Apres avoir mangé un bon plat bien local (risotto), on se décide à trouver un dernier bloco pour faire la fête ce soir. On rejoint donc Centro pour y trouver une ambiance plutôt particulière : Du rouge partout, des marteaux, des faucilless, des t-shirt URSS, il en fallait pas plus pour comprendre le message : le bloco en question se trouve être un genre de manifestation communiste festive. Eh bien les communistes brésiliens sont très sympas ! Et les brésiliennes cinquantenaires sont très dragueuses visiblement (peut être un peu trop).
    On a fait la fête tout le long du bloco avec eux jusqu'à finir dans une petite ruelle où l'ambiance régnait. Nous y avons rencontré des gens très cools et on a même fini par atterrir dans une soirée privée où l'on a dansé sur les airs communistes et les musiques de DJ Santos, ce gros golem.
    S/o à Thiago le frérot dans la ruelle, Julio avec qui on est rentrés dans la soirée, DJ Santos pas content, ainsi que Maira et Julia pour Thomas et Pierre.
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