Quetzal-Quatre Folies

februari - maj 2024
Ett äventyr utan slut av Los & Benjamin Läs mer
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  • Dag 64–68

    Chez Gab 2 - Ça disfrute un max

    8 april, Chile ⋅ ☁️ 26 °C

    [Benja]

    Pour la deuxième semaine de taff, il y a du monde chez le Gab : 3 ouvriers bosseront chez lui en plus de nous et les filles. D'ailleurs les filles parlons-en. Je vous présente Rim aka ge-reg aka la meuf qui se dépêche, ainsi que Faustine aka la meuf aux milles surnoms aka la mal dimensionnée (c'est elle qui le dit). Elles ont un vocabulaire spécial à base de cramptage, de verbes chelous comme 'disfruter' (un mélange de français et d'espagnol qui signifie s'amuser), ou encore du genre Faustiche qui parle d'elle-même à la 3eme personne. On réalisera grâce a cette semaine qu'elle s'avère être de bon gros shreks féminins : ça se lève pas le matin, ça pète, ça rote.. on est fait pour s'entendre, perfecto.

    Lundi, on leur apprend a préparer le mélange de boue et de caca 💩 en marchant dedans comme il se doit. Elles choisissent aussi leurs tenues de travail tandis que certains d'entre nous les changent : Louis opte pour une chemise trop serrée a la Thomas André (un jour après il a remis sa tenue de Charlie ce gros sale), j'opte pour un joggo adidas accordée avec un pull rouge miteux, et les 2 autres crasseux gardent les mêmes vêtements que la semaine passée.

    Le mardi, on fait une nouvelle activité : on décore les murs des futures chiottasses avec des bouteilles en verre, faut être minutieux et créatif. Pour ça 2 teams se forment naturellement : la meilleure team constituée de Faustoche et de moi, puis la team des nullos composée de Rim et Thomas. Une rivalité sans vergogne nait alors entre les deux teams. Pendant ce temps, les 2 autres font un taff affreux à base de marteaux et de grillages.

    Mercredi, je vais chercher plein de pailles en haut de la montagne accompagnée de Faustruche pendant que les autres continuent de bosser sur la maison. C'est là qu'on se crée un nom de team : la team symbiose (le nom est éclaté en vrai mais au moins on est une vraie team, pas vrai les nullos?). L'aprem c'est mission flan pour nous, tandis que Rim prépare des gâteaux pour fêter la fin du ramadan (elle va enfin pouvoir graille avec nous la journée youhouu). Le flan avec les outils de Gab c'est une grosse galère, on a fini de le cuire à minuit misère....

    Jeudi, cest l'arrivée de la maman de Pierre sur les terres de Colliguay. Nelly passera une bonne semaine en notre compagnie, elle est trop sympa vous allez voir. Elle bosse avec nous aujourd'hui, et on finit par se déguster les gâteaux et flan de la veille en sa compagnie. Pendant qu'on bosse, les 2 chiennes nous tiennent toujours compagnie, et la petite chatte Ari décide enfin de sortir sa petite tête et de s'ouvrir au monde, ce qui apporte un peu de tendresse sur le chantier.

    L'aprem, Gab nous emmène plus haut voir une mine de Quartz. On fait le trajet à l'arrière du pickup pour un max de disfrutage, je me mange une plante pleine poire, c'est énorme. En haut, une super vue sur la vallée s'offre à nous, tandis qu'on observe les colibris et rigole un max. Sur le retour, un sublime coucher de soleil vient ensuite clore cette belle journée. Le soir, on se fait une petite soirée car les filles partent demain en weekend. On se graille des sopaipillas, on écoute du son sous binouze, et on fait même un showcase de notre rap d'école devant tout le monde sous demande de Gab.

    Vendredi, journée classique de travail. On apprend que les 3 ouvriers chassent les conejos (lapin) du coin pour le kiff, et en offrent un à Gab pour qu'on se le graille semaine prochaine. 15h, c'est grand départ en voiture avec Nelly pour se faire un weekend plus au Nord, vers La Serena.
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  • Dag 62–63

    Santiago V2 : Retrouvailles en grande P

    6 april, Chile ⋅ ☁️ 24 °C

    [Louis]

    Après cette première semaine de taff, on a tout un week end rien que pour nous. Avec Faustoche et Rim qui sont à Santiago, on décide de les rejoindre là bas. C'est deux de nos collègues de l'école ; on fait vraiment tous le même voyage on a pas d'originalité. Le bon vieux Gab peut tous nous héberger donc on va taffer la semaine pro ensemble à Agua Madrina. 

    Premier défi, de taille quand même : on a qu'un seul bus pour partir de la vallée de Colliguay. Il est à environ 7h45-8h, à 15 minutes à pied de là où on dort. On avait presque oublié qu'on est dans un coin pommé ; si on se foire on est bloqués ici. Évidemment on part en retard, évidemment on court pour arriver à l'arrêt et évidemment le bus arrive en retard. On avait pas d'effectivo et le bus ne prend que ça, mais le conducteur est trop sympa. On le remboursera au retour ; on est donc partis pour Santiago.

    De retour à Santiago, on cherche l'hostel des meufs. Le temps qu'elles nous répondent on se balade un peu, on chope à graille et on les rejoins. Sympa la réunion, ça faisait longtemps. On découvre aussi leur petite bande de potes (j'ai direct oublié tous les blazes). Ils nous invitent le soir à faire un before avant de se faire une petite soirée sympa.

    Une petite idée me trotte dans la tête depuis longtemps : bam couleur de cheveux chez le coiffeur teinture presque platine. Thomas m'accompagne le temps de la coloration. C'est vachement long ce truc en fait. Avec du papier sulfurisé partout sur le crâne, comme un putain de golmon, on va se choper du vin et autres joyeuseries pour la future soirée. On retourne chez le coiffeur, et on se pose avec l'un des bougs qui nous fait un cours sur le pisco. On fait la fermeture du coiffeur et on rejoint les deux autres.

    Après la team réformée et les vannes sur mes cheveux finies, on rejoint la bande de Faustoche et Rim ( = Greg) dans une villa pas loin. À peine arrivés on repart vers un before dans un hostel avant d'aller à une bonne boîte bien sympa. Bon la activité de boîte classique pas besoin de détailler : danse alcool et princesses (Mélanie, Dani .... Pourquoi ...). Petite précision le chef Thomas s'est pété en premier, n'avait pas les clés de l'hostel et a donc graille du pain juste devant, à 4h du mat, en attendant des gens (ça ne choque personne).

    Benj pierre et oim on est rentrés un peu plus tard, et c'est parti pour une bonne nuit de sommeil. Le lendemain : journée de gros branleur. On se sépare des filles ; on devait croiser Eugenio qu'on avait rencontré au Torres, mais on a pas eu le temps. On a préféré se faire un énième resto à volonté ... Dans ce temple de la malbouffe, yavait un peu une ambiance malsaine. Que des têtes de déterrés prêts à tout pour manger le plus possible = nous. Perso ça m'a un peu dégouté mais je crois que j'apprendrai jamais.

    Après en avoir fini avec ce moment un peu étrange, on se prend le bus pour aller à Quilpué. Les filles nous rejoignent juste à temps, et on embarque à 6. Gab va avoir du pain sur la planche pour nous nourrir ...
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  • Dag 57–61

    Chez Gab semaine 1 - Le trabajo

    1 april, Chile ⋅ ☁️ 27 °C

    [Louis]

    On arrive a Quilpué, le bled juste à côté de notre destination lundi aprèm. Le bon vieux Gab vient nous chercher à la sortie de la station de bus, on met tout nos sacs à l'arrière du pick up et on embarque direction la vallée de Colliguay. C'est une vallée qui rassemble quelques villages un peu partout.

    Après être sortis de la ville, on traverse quelques cols pour arriver à la propriété de Gab. Le paysage est très rouge, un peu désertique, parsemé de pas mal de plantes. On sent qu'on va être bombardés de soleil ici, et ça c'est magique (surtout en sachant qu'en même temps en France, il fait un froid de canard).

    En arrivant dans la grande propriété de Gab, on est accueillis comme des rois par deux chiennes : Laila et Princessa, deux chiennes sauvages recueillies par le G. Gab c'est un mec à l'ancienne : il vit seul avec ses deux chiennes et sa chatte Ari, il fait de la nourriture authentique, il construit tout à la mano, il vit comme un roi. Il nous fait tout d'abord une présentation des lieux ; on va dormir dans un dortoir à 4, franchement très confort, avec deux douches/toilettes.

    On fait un petit tour de son domaine. Ici tout marche à l'ancienne, il n'y a que l'électricité qu'il paie à la ville. Niveau eau, il la prend directement de la montagne et est utilisable par gravité.

    Un des grands objectifs de ce projet est de restaurer une forêt d'antan. Plus qu'une reforestation, c'est un "plan de manejo" comme il l'appelle. Affilié à la conaf, l'organisme national responsable de conserver et préserver l'environnement au Chili, Gab veut surtout restaurer la hauteur des arbres dans la forêt. Comme ça, dans cette région assez sèche et ensoleillée, il y a plus d'ombre et d'humidité pour préserver la santé des sols et les réserves en eau. 

    En fait, les anciens habitants de la vallée coupaient le bois sans se soucier de la repousse, ce qui crée d'autres branches et limite la hauteur de l'arbre.

    Il en connait un rayon le Gab, c'était super enrichissant mine de rien. Malheureusement pour nous, ce projet de protection de la forêt, on y a pas du tout touché. Parce qu'en gros, il faut des ouvriers avec des grosses tronçonneuses et c'est trop compliqué pour des volontaires.

    On s'est surtout concentrés sur la bio-construction de sa maison. À travers plein de méthodes, on l'aide petit à petit à finir sa bâtisse. Pendant un peu moins d'un mois, on va faire ça : travail 5j par semaine, rendez-vous à 8h pour un petit-dej, début du taff à 9h. On travaille pendant 5h jusqu'à 14h, puis on mange le repas du midi. Ensuite on a quartiers libres jusqu'au soir, où on graille le repas vers 20h. Pendant ces quartiers libres on a des petites tâches à faire genre aller chercher du bois, laver vite fait les endroits communs (on l'a pratiquement jamais fait) et des p'tits trucs comme ça. Sauf dans de rares cas, on faisait jamais à graille. Servis comme des rois.

    Le 1er jour on embarque pelles et pioches et on va miner, puis tamiser. On mine et on tamise 2 brouettes d'argile, 6 brouettes de terre classique, et 1 brouette de caca de vache, pour tout mélanger dans un trou pour faire du "mescla" une boue qui une fois séchée fait un bon mur. C'est un matériau très ancien, et est réutilisable si on met plus d'eau. Il a une bonne isolation thermique aussi. 

    Le 2e jour on se fait une petite rando dans les environs pour trouver de la paille. La paille va être le liant physique du mur. L'avantage de cette construction est également qu'elle est résistante aux séismes. Après une bonne rando et des sacs remplis de paille, on redescend. On a ensuite mis les pieds dans le plat littéralement, pour mélanger au pied la boue d'hier avec de l'eau et de la paille. Là faune et la flore ici sont superbes. On sent que c'est un paradis pour les animaux, on ne compte le nombre de tarentules qu'on a vu.

    Les jours suivants on a alterné entre mettre cette boue sur des murs, faire la structure des murs avec de la canne ou de la maille, et remplir cette structure avec de la paille melangée à de l'argile. On a surtout travaillé sur le mur de sa future terrasse et de ses toilettes sèches. Dès qu'on manque de matos, rebelotte et on redémarre le processus.

    Vendredi, on va aider une dame pas loin nomée Lis. Elle vient de Californie et honnêtement ça s'entend à son accent (force à elle). On se fait encore une fois accueillir comme des rois par 4 chiens. Là pauvre dame est veuve depuis quelques mois, et deux mois avant notre arrivée, un vilain incendie a ravagé son terrain. On est là pour l'aider à sortir la tête de l'eau. On est alors sur-motivés pour l'aider et mettre la main à la pâte. Notre objectif d'aujourd'hui : une piscine artificielle a été remplie de terre à cause de l'incendie et on doit la vider entièrement. On doit aussi faire des canalisations pour les évacuations d'eau lors des gros jours de pluie.

    On y va à coups de brouette, pelles et pioches. On met toute la journée (jusqu'à 14h) mais on arrive à finir (pratiquement) tout. Lis était trop contente et nous régale avec un repas digne de ce nom, on était trop heureux.

    Ce que j'ai pas dit, c'est que pour la semaine, on a des outfits proposés par Gab = bien dégueulasses. On a thomas en inspecteur, Benj en maillot de foot fluo + chapeau de fermier, Pierre en énorme porc et moi en où est Charlie de wish. On rappelle que c'est du travail physique sous la chaleur, avec les mêmes habits toute la journée pendant 5 jours. On a vu mieux niveau hygiène.

    C'était une super semaine, on a appris beaucoup de choses, et surtout on s'est régalés avec le Gab. Je l'ai pas encore mentionné mais il cuisine vraiment super bien, le tout au feu de bois. À l'ancienne. Le matin on alternait entre porridge et fruits rouges, et pain maison avec du queso et du jambon. Le midi et le soir, entre pâtes pesto maison, des légumes frais, des recettes à base de riz et des bouillons de lentilles.

    Pour fêter notre première fin de semaine de travail on se fait un p'tit repas du soir plaisir où tout le monde participe. On se fait une pâte à la citrouille qu'on fait frire avec plein d'assaisonnements, le tout sous binouze locale bien sûr. On en apprend plus sur le bon vieux Gab : c'est un artiste. Il nous fait une démo de marionnettiste et nous montre un clip de musique dans lequel il apparaît jeune et fait le gros loveur. On était obligés de lui montrer nos conneries musicales aussi. On a bien rigolé.
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  • Dag 56

    Santiago - Sushis à foison

    31 mars, Chile ⋅ ☁️ 28 °C

    [Louis]

    Après tout ce trajet de zinzin on arrive enfin à Santiago. On se pose et Gabriel, le man du projet nous propose de venir nous chercher lundi à Quilpué, une ville pas trop loin. On a donc un jour et une nuit pour profiter. Après quelques discussions endiablées on décide de rester à Santiago, on trouve le premier hostel dispo et on s'y pose.

    C'est dimanche, on se fait une petite journée chill, on se balade dans le marché local. Pierre et moi tentons pour la première fois un ceviche du coin : un plat à base de poisson où la mixture citronnée cuit le poisson. Bon en tant que street food, l'allure fait très très peur mais franchement c'était super bon, on en a même pris un deuxième. 

    On retourne ensuite à l'hostel du siècle, où il y a table de ping pong, anneau et ballon de basket et jeux de fléchettes. On s'envoie sous thés pendant toute l'aprem, et on fait la rencontre d'Enzo. Prof de sport en France, il fait le même voyage que nous et nous conseille quelques p'tits trucs sympas pour la suite. Il a aussi découvert un resto de sushi juste en face de l'hostel : 11 euros pour sushis à volonté ... Le plan est irréel. 

    Après des douches plus que nécessaires on va au fameux resto à 5. On s'attendait à des sushis miteux au vu de l'offre. Ils étaient tout simplement sublimes. Ça se présentait comme ça : on regarde la carte et on choisit une assiette ils arrivent par 10. Parfait on est 5. 

    Première salve on fait les timides, on prend genre 50 sushis ... Bonté divine c'était succulent. Les dragon Roll .... On s'en souviendra. Évidemment on les a tués en bonne et dûe forme. On est passés à l'acte deux fois de plus, en passant par des sushis frits, des sushis sucrés, avec viande, poisson, calamar, légumes ... Au final on en a eu pour plus de 280 sushis, tout ça pour 11 balles. Les chefs ont mérité un tonnerre d'applaudissements à la fin du massacre, on les a bien saccagés.

    Notre plavon était ensuite de kiffer un peu la ville le soir et de prendre le bus le lendemain vers 14h. On se chope alors une bouteille et demie de pisco, l'alcool fort du Chili (c'est leur cognac) et on s'y fout sous jeux de cartes. On s'amuse bien même si à la fin on en peut plus ; on décide de se prendre une p'tite bière dans un bar pas loin. Je pense qu'on est tous d'accord : c'était la pire bière du voyage (pour l'instant mais j'espère que ça le restera pitié) et de loin. Par contre le Pierro sympathise avec un mec et nous propose d'aller à une boîte qu'il connaît (un bon dimanche soir). Allez pourquoi pas.

    On arrive là bas et la boîte vient à peine de fermer, il est un peu trop tard ... Le mec super sympa mais on va dire ... Obstiné voire insistant, il demande à plein de monde un plavon pour continuer la soirée. On va demander à pas mal de monde et une adresse ressort. Moment très gênant, des fois il nous présente à des gens ( = des meufs) et balance : regardez des français. Comme on est des bêtes de foire. Il était rusé le boug.

    Au final on va au plan qu'on a trouvé. Après quelques négoces on arrive a entrer et là c'est assez énorme : un appart sur 3 étages aménagé pour un sale After avec au premier de l'électro et au deuxième du reaggaton. On s'envoie comme des rois toujours avec le bon vieux boug. Il est plus vieux que nous et a des enfants, mais il s'envoie le mec (ou en tout cas il a envie).

    Au final on rentre à 6h du mat' complètement épuisés, après une journée mine de rien bien chargée. On dort comme des souches et le lendemain on part pour Quilpué, trouver Gab.
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  • Dag 54–55

    Réunification et bus à foison

    29 mars, Argentina ⋅ 🌬 19 °C

    [Benji]

    Réveil de bon matin (5h) après avoir passé la pire nuit de bus possible. On est enfin à Comodoro, on peut donc rejoindre les autres a leurs Airbnb. Bah non, ils répondent pas pendant un moment puis nous répondent ensuite qu'ils vont bientôt partir.

    Donc avec Louis, on attend. On observe le lever de soleil sur l'océan atlantique qui est sublime on va pas se mentir. On a faim donc on va dans une vilaine station service voire du café et graille des trucs miteux. Louis prend un café bien noir alors quil déteste, l'acteur hollywoodiens.

    Bref, on retrouve enfin les autres, avec qui on graille encore comme des porcs et fait la sieste près de la plage, avant de prendre un autre bus de nuit pour Bariloche cette fois.

    Au lieu de se poser dans cette ville, on décide de prendre direct un bus pour Osorno, au Chili. On y arrive fin de journée, puis on prend ENCORE un énième bus de nuit pour arriver a Santiago. Ça fait 3 nuits d'affilées dans le bus pour Louis et moi, c'est bien hardcore comme il faut mais au moins on est à temps à Santiago.
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  • Dag 51–53

    Rollercoaster emotionnel

    26 mars, Argentina ⋅ ☁️ 19 °C

    [Louis]

    Après notre deuxième délicieux passage à Puerto Natales, il est temps de prendre le large. On réfléchit doit maintenant aller direct au Chili, le temps presse un peu. On regarde le bus direct pour remonter et là c'est la bonne douche froide : les prix sont complètement hallucinants. On a deux options, soit prendre le bus direct, un peu plus rapide mais bien plus cher (du sud vers le nord) ou bien prendre un bus qui passe par l'est, plus long mais moins cher.

    On a pile le temps donc on décide de passer par l'Est. En plus de ça, on a une date butoir pour arriver à Comodoro, à l'est de l'Argentine. Parce que dans cette ville c'est un bus tous les 5 jours pour traverser le pays (ce qu'on veut faire). On décide alors de faire du stop une nouvelle fois avec comme objectif Comodoro. Si on réussit, on économise les sous des différents bus pour y parvenir. Si on échoue et qu'on rate le bus, on est bloqués en Argentine du Sud pendant qu'on doit taffer au Chili. Voilà le topo, Pierre et Thomas vs Benj et moi vs le monde.

    De la on se sépare donc a Puerto natales. Ils partent devant et on ne les vois plus, mais bon pas grave. On connaît la chanson, on attend bien longtemps mais au final on est pris par un mec. Le type nous demande direct si on a de l'effectivo pour le dépaner : bon on en a pas. On faire le boug qui veut en profiter. Une fois arrivés à Rio Turbio, il nous dépose à la station essence et nous dit : vous me payez l'essence et je vous emmène là où vous voulez aller (a 3h30 de route).

    On est des gros rats du coup on a continué le stop comme des vilains. J'avais une miche de pain qui me restait du fameux Black Lamb, et on s'est arrêtés prendre un dwich dans une boulangerie. On galère un peu et un couple très sympa nous rapproche d'un point un peu plus loin où ce sera plus "simple" de faire du stop. On sort de la voiture et là on voit les deux autres vilains bougs qui sont déjà présents. On est dégoûtés parce qu'on sait ce que ça veut dire : on se met plus loin (vu qu'on est pas des chiens) et ils vont forcément être pris avant nous. Ça a pas loupé.

    On se voit déjà dormir à côté d'un pauvre cheval tenu en laisse, dans les sachets plastiques de partout quand un mec en camion nous prend. Ce roi nous emmène juste avant le tiers de notre voyage, Rio Gallegos.

    Là bas on dort derrière des arbres au bord de la route, comme des rois. On met le réveil un peu tôt pour pouvoir commencer le stop comme des rois. Benji se réveille d'un giga rêve lucide comme un roi. On part enfin pour un spot qu'on trouve cool et on tombe sur une folie : les deux autres zozos qui sont exactement au même endroit. On pensait les avoir tués et au final c'est un sacré flop.

    On se place donc devant et on attend. Je vais la faire courte, c'était la pire expérience de stop qu'on ait eu avec Benj : pendant que Thomas et pierre ont attendu 3-4h et se sont fait prendre pour aller je ne sais où, on a littéralement attendu toute la journée sans rien. Même pas les sourires, les gestus, les pancartes, on a tout essayé. Rien. Même pas une voiture qui s'arrête.

    Après 7h de vide complet on décide d'aller malheureusement dormir à la ville "d'à côté" qui est à genre 10-15 minutes de voiture mais bien plus long à pied, genre inatteignable. Et là une nouvelle fois, personne nous prend. On a commencé à péter un câble avec Benj, on en pouvait vraiment plus. Cerise sur le gâteau, on tombe sur un couple de français qui nous disent que le stop est super simple, qu'ils ont attendu au max .... 1h.

    Après le post de police, on est complètement débités mais on tombe sur la reine du siècle. Vous vous souvenez de la dame qui nous avait pris pierre et moi à une station service, avec la machette dans le coffre. Rebelotte, la même. La folie furieuse on en revenait pas.

    Comme elle a eu pitié de nous, elle nous emmène à un restau où elle mange tous les soirs. On se sentait super super mal mais elle nous a invité avec ses enfants à manger avec elle. On a passé un superbe moment, et grâce à elle on oubliera pas que la gentillesse quand même, c'est très très fort. Elle nous emmène enfin à l'hôtel où elle séjournait et on se dit au revoir. Malgré l'interaction courte, on se souviendra de vous madame 🙏.

    Le lendemain on visite un peu la ville, rien de bien fou, puis on prend un bus de nuit le soir pour Comodoro, où les autres nous attendent déjà.

    PS : l'autre groupe (les branleurs en gros) n'a pas encore écrit son texte et le mettra plus tard
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  • Dag 49–50

    Eloge à Black Lamb

    24 mars, Chile ⋅ ☀️ 15 °C

    [Benji]

    24/03:
    Après le Torres, énorme nuit de repos forcément. Mission panaderia + laverie aujourd'hui. Thomas vient pas, donc il lave aucun vêtement ce gros dégueulasse mdrrr. Pierre va appeler sa miff, donc avec Louis on va chercher une boulangerie. On repère une panaderia 5 etoiles sur maps, c'est très simple : on a trouvé le saint graal.

    Black Lamb, ces 2 mots suffisent à me rendre heureux maintenant. C'est une panaderia locale, dans la maison même de ses propriétaires, c'est pas cher et les quantités sont énormes. On a tout de suite l'oeil attiré par leurs énormes pizzas à 3 euros qui s'avèrent succulentes. On se pète le bide. Pierre nous rejoint et on y retourne avec lui. Cette fois c'est empanadas gigantesques aux fruits de mer, vin blanc et crème de parmesan, je pleure de joie. En plus, les gérants sont vraiment adorables. On donnera le plans a thomas qui y retournera plus tard.

    Le soir, on se décide de faire la fête. Alors on s'achète quelques bouteilles de vins, on les boit puis on va au bar. Mais aucun bar n'est digne de ce nom. On cherche désespérément jusqu'à même atterrir sans le savoir dans ce qu'il semble être un club de striptease privé. On voulait juste siroter de la bière nous, alors on se tire au plus vite (l'ambiance était effrayante) et on rentre dormir.

    25/03:
    Aujourd'hui on fait rien a part appeler des proches, se peter le bide à Black Lamb et glander. Perso je teste le burger au filled pork de Black Lamb, et je suis pas déçu, il fait la taille de MA MAIN. La panaderia du siècle. Carrément la gérante nous offre des stickers tellement on est venu beaucoup de fois. Bref, j'avoue je sais plus si on est sorti ce soir la ou pas, si je confond les 2 soirs ou pas, mais c'est pas très important. En même temps normal que j'oublie, j'écris ça le 04 mai ptdr on est trop en retard c'est une folie.
    Läs mer

  • Dag 48

    Torres J9 - Déter finale

    23 mars, Chile ⋅ ☀️ 7 °C

    [Louis]

    Après notre festin d'hier et avoir cherché des spots de tente comme des petites fouines sans payer, on se réveille à 3h du mat. Bizarrement sans trop de problèmes on se fait nos petits thé / chocolat chaud / p'tit dej matinaux. Comme des zombies ça c'est sur, ya pas un mot échangé mais on est efficaces. Le temps de s'habiller et de tout ranger, on était partis pour commencer à marcher à 4h du mat.

    L'objectif : choper un magnifique lever de soleil tout en haut, à 3h30-4h de montée. L'objectif principal. Le Torres del paine, le nom du trek qu'on se coltine depuis 7j non stop quand même. Hier on a chopé un mec de l'accueil qui nous a assuré que le levé de soleil sera tout rouge. On se chope la déter finale.

    Comme hier, Benj se sent mieux, et on le ressent. On monte comme des cochons à bon rythme. Tous avaient des frontales sauf moi, je les ai perdues comme un golmon au Brésil, j'ai (toujours) envie de chialer. C'est sympa cette montée dans la nuit, parce qu'on sait qu'on passe à côté de beaux paysages, et on aura la surprise en redescendant.

    Tout se passe bien, on croise beaucoup de monde ( = on les dépasse tous ; faut se l'avouer ça nous faisait plaisir). On sue comme des gorets, normal. On se fait vanner, logique. On kiffe notre vie, le bonheur.

    On continue et on continue de monter, on dépasse un mec insoutenable qui avait un phare en guise de frontale, on croise des princesses (l'américaine ... J'en pleure), et on dépasse un p'tit chalet au milieu de la montagne.

    On arrive enfin dans la montée finale. On a un pressentiment que le spectacle va être grandiose, mais personne ne veut le dire par peur du flop cuisant. Là, retour à la réalité : easter egg de Benj, pas le même que d'habitude. Il a un truc bizarre au talon, quelques courtes pauses ne changent absolument rien. On pense à des solutions de golmon, genre faire une attelle avec une ceinture et nos bâtons de marche ; au final on a pu continuer à monter à un rythme moins soutenu.

    On arrive enfin au spot. On voit la neige, on voit les gens s'arrêter ; on ne voit plus le chemin, on sent la luminosité augmenter petit à petit. On arrive pile à l'heure, même un peu en avance pour une fois.

    Ça se présente comme ça : 3 énormes tours, pile face à nous. Entourées de barres rocheuses qui surplombent un magnifique lac. Quand on arrive ce lac est tout juste a nos pieds ; il n'y a tellement pas de vent qu'il réussit à faire un miroir parfait.

    On attend alors le levé de soleil, et on regarde. On se graille chacun ce qu'on a ramené, un petit peu de choco par là, des cacahuètes par ci. On patiente et on regarde : c'est vraiment beau, mais ... On veut pas le dire, pourtant on le pense tous : c'est beau, mais ... Le Fitz Roy c'était mieux. On s'en veut de penser ça, parce que la montée était folle, parce que c'est quand même magnifique, parce qu'on a de la chance d'être là. On a limite le sentiment d'être ingrats.

    Et là contre toute attente. Alors qu'on pensait le levé du soleil fini depuis peu, au vu de la luminosité grandissante : 10 minutes de folie. Même pas, 5 minutes hors de ce monde. Pendant 5 minutes, un rouge à s'en décrocher la rétine teint les 3 tours du Torres del Paine. D'abord le bout le plus haut, puis un autre, puis une moitié, puis la totalité. Le temps de faire une photo, une vidéo, l'orange gagne du terrain, nous absorbe. On en perd les mots, on se la ferme et on contemple.

    Aussi vite qu'elle est apparue, la couleur s'estompe rapidement. Une fulgurance qui nous a rendus complètement bouche bée. On se remet du spectacle, il est maintenant temps de redescendre.

    Force à ceux qui viennent d'arriver, ils ont loupé le truc du siècle. On redescend rapidement, même très rapidement (à la fin en courant) pour retourner à notre premier camping. Ça y est, on a fini le Torres, la boucle de taré qui est pour nous tous, à l'heure actuelle, le plus long trek qu'on a fait de notre vie. Huit jours et demi en autonomie c'est quand même fort. On file à peu près tous au chiottes, ça doit être l'émotion, et on retourne à l'entrée pour finir ça une bonne fois pour toute.

    On arrive sous un beau soleil, et on se pose dans l'herbe, étalés comme des rois du monde, sans soucis. Avec une petite musique bien douce, les rayons du soleil qui semblent nous caresser. On a un bus à prendre, on sait pas à quelle heure il est exactement : ça attendra. On entend des gens qui passent, qui rigolent, qui font les affolés : peu importe, on a fini le Torres.

    Une dame nous demande si on a de l'effectivo (du cash) chilien, et on le donne volontiers contre des dollars (ce détail a son importance). On se réveille enfin et on part à la recherche de nos bus retour (faut quand même qu'on se taille d'ici).

    On commence à retourner à "l'arrêt de bus" à pied comme au début, mais Benj a toujours ce mal au talon ; on décide alors de donner notre reste d'effectivo à Benj pour qu'il prenne la navette pendant que Thomas Pierre et moi nous mettons à marcher. Benj nous dépasse alors en navette. Il tilte pas direct, mais il nous voit sans les sacs : en effet on a fait un truc de joli golmon. En faisant du stop, on a juste donné nos sacs à des gens pour qu'ils les amènent à l'arrêt de bus. Sans nous donc. Là dit comme ça c'est pas ouf, eh bah c'est vraiment pas ouf en fait. Et comme la confiance paye, ils nous ont pas volé les sacs + ils sont revenus nous chercher : les rois.

    Bon là on entre dans la partie moins rigolote. Fallait bien qu'il arrive une couille après cette journée de taré. En gros on regarde les bus et apparemment, de ce qu'on voit ... Ya plus trop de place quoi et on est un peu les seuls. On se sépare une nouvelle fois en team de 2 Benj et oim contre Pierre et Thomas. Il n'y a qu'un seul spot donc ils commencent, et au bout d'un certain temps ils sont pris dans un school bus. Jusqu'à maintenant tout va bien.

    On est donc seuls avec Benj, et les bus arrivent. Il est 14h les prochains sont à 21h ... 7h d'attente un peu la flemme. Les bus se remplissent tranquillement, et on commence a négocier pour rentrer. Le problème c'est que le mec veut bien faire rentrer ... Contre de l'effectivo. Vous voyez le problème, on a donné le reste à une inconnue.

    On est donc foutus, il nous reste qu'à faire du stop solo comme des tocards. La p'tite surprise sympa, c'est qu'on nous a bien pissé dessus. Après 1h d'échecs, un couple se pose devant nous. Bien évidemment il est pris, bien évidemment le mec de la voiture nous a dit non avant. Après ça, un mec qui regarde même pas la route et s'encule un sandwich se fait prendre (il y a facile 1h entre les deux). Pendant que nous on gesticule comme des fous et on s'efforce de sourire, c'est sur qu'on commence à gentiment perdre patience. C'était tellement une folie qu'on a eu mal physiquement de frustration.

    Après encore (beaucoup) plus d'attente, on est cependant pris par des rois. Un mec qui conduit et un mec à l'avant. C'est des mecs qui n'ont pas eu la chance de faire le trek, mais qui font le tour du pays en voiture pour les paysages. Le passager est en fonce-dalle de taré, on lui donne nos restes de biscuits. On s'arrête pour un point de vue, pour un panneau "Ruta de la fin del mundo", pour un tatou sur la route. Des bons vivants en somme.

    On arrive en un seul morceau de retour à Puerto Natales, pendant que les deux autres dorment à point fermé. On se chauffe à sortir graille de la bonne nourriture. Parce que ok, on a vu des paysages de fou, mais on a mangé comme des clebards pendant 8 jours.
    On voulait un resto à volonté mais on s'est repliés sur une bonne petite enseigne de pizzas. Après une petite bière pour fêter, on rentre au Airbnb pour un repos amplement mérité.
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  • Dag 47

    Torres J8 - Le retour des escrocs

    22 mars, Chile ⋅ ☁️ 9 °C

    [Thomas]

    Dernier jour pour boucler notre tour et revenir au camp principal (afin de payer une blinde pour dormir ?). Journée tranquille avec 6h de marche sans dénivelé marquant au programme. Départ 12h et pause au bout de 1h pour se poser tranquillou auprès d'un lac en mangeant nos dernières cacahuètes ou fruits secs (sauf Louis ce gros stackeur je vous le rappelle).

    On s'arrête manger une tonne de fromage sur une colline, la température est bien meilleure que les autres jours (j'enlève enfin mon surcorp qui était devenu ma peau artificielle pendant 7j). Entre nouveau échanges de ressources (Pierre ne contrôle décidément pas son envie de chocolat), tentative de pari (n'aboutissant pas dûe à la grande gueule de Louis) et marches rapides à la limite de la course sur la ligne d'arrivée, nous voilà enfin à ce foutu camp principal.

    Bon, on a pas envie de payer (encore une fois) donc on attent 22h pour poser la tente et on partira (trèèès tôt) le lendemain. En attendant, repas de roi. On se fait tous nos restes sans vergogne en faisant le maximum de bruit possible en plein milieu du camping qu'on est censé grugé quelques heures après : plus c'est gros et mieux ça passe.
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  • Dag 46

    Torres J7 - Miradors de zinzin

    21 mars, Chile ⋅ ☁️ 8 °C

    [Thomas]

    Au lever, 2 options : on fait un aller-retour pour aller voir les miradors Francès et Britanico (THE attraction du W) en modifiant le jour de départ sur l'étiquette fournie à notre arrivée et accrochée sur notre tente OU on la joue réglo au risque de ne pas avoir de place dans le prochain camp. La première solution est logiquement choisie, enfin jusqu'à qu'on se rende compte qu'on a pomé les étiquettes...

    Bref, c'est parti pour 2h30 de marche chill sur des petites plaines pépères jusqu'au début de l'ascension. En effet pour profiter des miradors, c'est 900m de dénivelé en 3h de montée ! Apres que les 2 (grands ?) sportifs que sont Pierre et Thomas ont couru jusqu'au au camp suivant pour vérifier si y avait de la place, on commence à monter sous un soleil radieux.

    Bon, une claque tout simplement. Montée avec musique dans les oreilles (force à Benji sans écouteurs) et retrouvailles avec nos 2 Chiliens préférés (après Cesar et Galdys bien sûr). On y admire les vues des miradors. Le Francès permet d'un côté de voir le glacier du même nom avec des avalanches toutes les 20min, les montagnes du Cuernos del Paine d'un autre et même les lacs Skottsberg et Nordernskjöld en contrebas (oui j'ai appris leurs noms à l'heure où j'écris ses lignes c'est à dire 1 mois après). Le Britanico quant à lui offre un panorama sur plusieurs montagnes côte a côte, formant tout simplement le logo des bierres Patagonia (oui je l'ai remarqué du premier coup d'oeil). L'avantage de monter en dernier c'est que le mirador n'est rien que pour nous, on s'y pose en plein soleil (mais avec un petit vent frisquet) en profitant du moment à fond et en prenant des petites photos avec les potos. Quand certain court pour se décrasser, d'autres descendent avec du rap bien-pensant dans les oreilles tandis que d'autres font de nouvelles connaissances.

    Après que Pierrot ait discuté avec un travailleur du camp Francès, on découvre que l'accueil ferme dans quelques minutes. Il décide alors de (re)courir jusqu'au camp prendre nos places avant de faire demi-tour pour prendre l'argent qu'il avait oublié et de (rere)courir jusqu'au camp. Bref après ce marathon improvisé et une petite hypothermie en prime (pour le marathonien du groupe), nous voilà au camp Francès mangeant notre dernier repas avec les goat du Torres.
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