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- Kongsi
- Hari 87
- Selasa, 16 Mei 2023
- ☀️ 15 °C
- Altitud: 3,963 m
BoliviaPotosí19°35’7” S 65°45’24” W
Potosi et sa mine

Nous arrivons à Potosi en fin d'après midi, ville la plus haute du monde (selon un minimum d'habitants). En effet, elle est a 4100m et ça se ressent !
Recherche d'un hostel avec tout le petit groupe et on part visiter la ville de nuit et trouver un resto. Bon on se laisse tenter par un restaurant (sans Annah qui est trop malade pour se joindre à nous) qui ressemble beaucoup à un gastro et on est sapé comme des baroudeurs mais bon ça reste des prix boliviens donc ça va. Aller hop au dodo, demain visite de la ville et de la mine !
Après avoir traversé la place d'armes au look colonial, on se dirige vers le marché de Potosi. La ville est très colorée et les câbles électriques emmêlés créent un effet chaotique très charmant.
On rentre donc dans le marché couvert et il y a vraiment de tout: des instruments de musiques à la nourriture en passant par les cassettes VHS (oui oui il y en a encore !) et les fœtus séchés de lamas (il paraît que ça donne chance). On se dit donc que c'est le bon moment d'acheter du bicarbonate de soude pour essayer de supprimer l'odeur de mort qui est incrusté dans nos chaussures depuis ces nombreux mois de marche ! Et on en trouve (spoiler ça n'aura pas marché pour tout le monde) !
On monte ensuite sur la Torre de la Compañía de Jesús pour s'offrir un beau point de vue à 360° sur la ville qui est surplombée par la montagne Potosi (où la mine se trouve).
On part donc pour la visite de la mine avec Willy un ancien mineur. Devant la mine se trouve les vestiaires des mineurs et on remarque des tâches noirs au dessus des portes. C'est en fait du sang de lamas qui sont sacrifiés pour porter chance. La mine est exploité 24h/24h par tranche de 8h. Les mineurs doivent acheter eux même leur équipement (tenue, pioche, casque, lampe et dynamite !) dans le marché minier appelé "Le Calvaire". Il y a différents jobs et la hiérarchie est définie par l'expérience dans la mine. Il y a ceux qui transportent les minerais hors de la mine en poussant le chariot quasi en courant en équilibre sur les rails. Puis vient le perforateur, le travail potentiellement le plus dur et le plus dangereux (espérance: 45 ans) car plus il descend bas dans la mine plus il fait chaud (jusqu'à 38°C à 160m de profondeur !!), Il forre dans la roche pour y placer des bâtons de dynamite et tout faire péter et découvrir plus de filons. Ils ont alors 3 minutes pour sortir en courant dans des couloirs d'1m60 avec plusieurs étages (je le rappelle on se trouve à plus de 4100m d'altitude) et je peux vous dire qu'entre les galeries étroites et l'atmosphère étouffante ils sont vraiment forts. Puis finalement on trouve le chef de groupe qui gère toute l'équipe.
Ils n'ont pas de contrat de travail et le tout est géré par une "coopérative". Cette coopérative n'a rien de celles en France. Elles sont toutes corrompues et sont gérées par un certain nombre d'associés qui y rentrent soit par héritage soit par pot de vin. Concrètement quand une manif de mineurs a lieu (et il y en avait une quand nous sommes arrivés), le ministre passe un billet sous la table pour que les associés des collaboratives donnent des bières et organisent un tournoi de foot afin de calmer les manifestants. Puis les conditions ne changent pas et le cycle se répète.. Pas de contrat implique aussi une absence de lois encadrant la mort des mineurs (car il y en a beaucoup, une cinquantaine l'année dernière). Ainsi, lorsque cela arrive les associés donnent un peu d'argent en cash à la famille pour ne pas ébruiter l'affaire.
Les mineurs sont très fiers d'être mineurs. C'est une histoire qui se transmet de père en fils. Il y a une culture machiste omniprésente. Les femmes ne travaillent pas dans la mine car cela porte malheur. D'ailleurs quand la femme d'un mineur travaille celui-ci recevra les brimades de ses camarades :
c'est ton "mari" (on parle bien de sa femme) qui travaille !
Les familles sont constituées de 6 enfants en moyenne et tout le monde parle Quechua dans la mine. Le délire masculiniste va encore plus loin jusqu'au fait de ne pas porter de gants pour toutes les activités minières car les mineurs ont des mains d'hommes forts.
Parlons de la religion et la superstition présente au sein de la mine. Comme vous le savez, l'empire espagnol a envahi la région et a rendu en esclavage une partie des indigènes quechuas (et tuant aussi 8 millions d'individus au passage). Pour pousser les natifs à travailler ardemment dans la mine afin d'extraire l'or, l'Inquisition espagnol a justifié la plupart des accidents par la présence du Diable dans la mine, ce diable tuant les personnes paresseuses (péché capitale). Sauf que les indigènes avaient plus peur des espagnols que de ce supposé diable et ils restaient donc des jours durant dans la mine. Puis au bout d'un certain temps ils se sont dit que ce "diable" était peut être là pour les protéger et être un ami, un protecteur, un oncle. C'est ainsi qu'est né un certain nombre donations à base de feuilles de coca à l'époque (mais aujourd'hui ce sont aussi des cigarettes et de l'alcool a 96°C qui font parti des donations) à une statue d'un diable extrêmement bien membré symbole de fertilité. Ce diable appelé Georges est donc le tío (oncle et dérive du même mot en Quechua). On s'installera à ses côtés pour certaines explications. C'est là que Willy nous racontera la mort de son père, grand père et meilleur ami dans la mine. Trop d'émotions, nos yeux ne résisteront pas et les siens non plus.. Ce moment tragique est coupé par l'explosion, ou plutôt les 12 explosions de dynamites qu'on entendra dans la mine. La roche autour de nous vibre c'est un peu flippant mais apparemment on se trouve assez loin de l'explosion.
Avant la visite, Willy nous avait fait acheter des gâteaux et des boissons à distribuer aux mineurs que l'on croise. C'est selon lui une bonne manière de les aider et ceux-ci sont d'ailleurs plutôt fier de voir des touristes s'intéresser à leur métier. Ça nous rassure pas mal sur l'aspect potentiellement voyeur du tour.
Fin du tour, on en ressort muet. On mettra pas mal de temps a s'en remettre. Une expérience enrichissante et qui fait bien relativiser sur notre petite vie et notre consommation car bien évidemment la plupart des minerais extraits puis raffinés vont vers les pays développés..
Sans transition, on passe visiter la Casa de la Monedad. Mais bon, entre ce que l'on vient de vivre et le fait que la guide expédie les explications, on restera sur notre fin.
Le soir c'est repas dans un resto qui aurait été introuvable sans le savoir au préalable. Au menu, lamas et burritos !
Demain on part vers la ville de Sucre.
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- Hari 89
- Khamis, 18 Mei 2023
- ☀️ 21 °C
- Altitud: 2,807 m
BoliviaPlaza 25 de Mayo19°2’52” S 65°15’32” W
Sucre la ville

On arrive au terminal de bus de Sucre mercredi vers 15h, le ventre vide. On file donc chercher un endroit ou se substanter. Il faut un peu marcher pour rejoindre le centre ville. Arrivé sur la place principale on se pose dans un café/restaurant où on commande un plat typique à base de tacos et de nachos (et non le Mexique n’en a pas le monopole). On en profite pour appeler nos amis qui nous manque, puis on cherche une auberge où dormir.
Rapidement, on trouve le Kultur Berlin, un hostel/bar/boite de nuit dont nous a parlé Anna, sur place depuis quelques jours déjà. Un lieu proche du centre ville, où le mot « repos » est banni et où on est sûr de trouver des jeunes. On y va donc les yeux fermés. Et quel lieu! On découvre une auberge gigantesque avec jardin, rooftop, piscine… bon ok il n’y a pas de piscine. Mais c’est bien la seule chose qu’il manque, autrement tout est là pour faire la fête. En rentrant dans la chambre, on voit les affaires de La Grande Vadrouille. Curieux de les retrouver ici…🤔 Une fois installé, on sort à la tombée de la nuit visiter un peu la ville et manger.
Point culture: la Bolivie possède 2 capitales (même si internet dit tout et son contraire à ce sujet): La Paz (siège du gouvernement) et Sucre (capitale historique et siège du pouvoir législatif et judiciaire). Les boliviens eux mêmes ne sont pas d’accord à ce sujet. Enfin bref, tout ça pour dire que Sucre est une grande métropole, vivante aussi bien de jour que de nuit.
De retour à l’auberge, on croise 2 français rencontrés plus tôt autour d’une table avec un groupe. On les rejoins et on passe la soirée ensemble à rigoler et boire des mojitos en happy hour. L’hostel fait certes office de boîte de nuit, mais il n’en reste pas moins un hostel. Par conséquent, la boîte ouvre ses portes uniquement le vendredi et le samedi soir.
Le lendemain, on se réveille pour prendre le petit dej, puis on va se recoucher. On chill globalement toute la matinée. Ca fait du bien! Ensuite, on va manger au marché de Sucre. Un grand marché alimentaire couvert avec une cour extérieure où on peut s’asseoir manger un bout et boire des jus de fruits pressés devant nous. Le festin finit, on va prendre un kawa dans un café qui surplombe la ville avant d’aller visiter le musée des arts indigènes. On en apprend plus sur la signification des motifs récurant présents sur leurs tissus. On découvre également la musique qu’ils avaient pour coutume de jouer, les instruments utilisés et bon nombre d’objets de leur quotidien. On ressort du musée, au couché du soleil, qu’on décide d’aller admirer depuis le mirador au dessus du café où nous fûmes après le déjeuner. La-bas on y retrouve La Grande Vadrouille avec qui on passe la soirée à l’hostel en compagnie des français qu’on a rencontré la veille.
Le lendemain, on se lève tard après cette soirée très frenchie au Kultur Berlin. On va manger au marché, à l’étage en intérieur cette fois. Ca fait très cantine mais c’est amusant. On rencontre un couple franco/argentin avec qui on passe le déjeuner, avant d’aller prendre un café en haut d’un clocher en plein centre ville. Le café est vraiment bon et la vue a 360° sur la ville nous laisse sans voix. On part ensuite visiter le Castillo de la Glorieta, en périphérie de la ville. Ce dernier était la demeure du prince d’Espagne et ministre bolivien Francisco Argandoña Revilla a la fin du XIX début XX siècle. Le bonhomme avait quand même sa tête sur les anciens billets de banque. Finalement, la visite d’appart finie, on rentre à l’hostel et on réfléchit (oui ca nous arrive) à la suite des aventures. Rester faire la fête dans notre hostel/bar/boite à Sucre, ou à La Paz samedi soir. Foutu choix cornélien! Après une longue hésitation, on décide finalement de rejoindre La Paz en bus de nuit.
Vic🍬Baca lagi
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- Hari 91
- Sabtu, 20 Mei 2023 12:54 PTG
- ☀️ 16 °C
- Altitud: 3,553 m
BoliviaPlaza Abaroa16°30’26” S 68°7’34” W
La Paz la Redoutable

Jour 1
La Paz nous voilà ! Bon il est 6h du matin et tout est fermé. On va donc déambuler dans des rues vides après avoir laisser nos affaires dans l'hostel Wild Rover (une auberge où ça fait la fête apparemment) car le check in n'est qu'à 15h... On aurait bien fait un dodo mais bon on va attendre. C'est assez marrant de voir la ville se réveiller au fur et à mesure qu'on avance dans le quartier central. On finit par se poser dans un café qui vient d'ouvrir. J'en profite même pour faire une petite sieste.
Pour être honnête, on ne sait rien de cette ville, mais on voit des téléphériques (coucou Grenoble) un peu partout alors on décide de visiter la ville de cette manière et de faire le plus gros circuit possible avec ceux la. En fait la ville, qui est à 3600m d'altitude et globalement dans une cuvette (coucou Grenoble !!!!), est réseautée par 5 ou 6 lignes de téléphériques différentes. A l'origine, les couleurs de ceux-ci étaient celles du drapeau bolivien à savoir : Vert Jaune Rouge. Mais depuis il y en a des nouveaux. Bref fin de l'aparté bullesque mais c'est vraiment une belle ville à voir d'en haut.
Dans une des stations de téléphériques, on a pu voir une carte française de 1826 qui trace les anciennes frontières des pays sud-américains. C'est là où on peut voir que la Bolivie a perdu son littoral, un bout d'Amazonie, le désert d'Atacama. Globalement les Boliviens n'ont pas gagné une seule de leur guerre.
On mange le midi dans une ancienne gare réaménagée en fast-food, un régal ! En revenant à l'hostel, les rues sont maintenant bondées et c'est une petit peu le bordel dans la ville. L'ambiance est du coup vraiment sympa, des gens vendent tout et n'importe quoi dans la rue. Rue qui est encore une fois submergé par un enchevêtrement de câbles électriques au-dessus de nos têtes. La Paz a du charme, vraiment.
Ce soir c'est samedi soir donc on fait soirée jusqu'au petit matin. Léonard Maël et Arzhoo nous rejoindront même au Wild pour passer un bout de soirée avec nous.
Jour 2:
Réveil a l'aube à 15h. Aujourd'hui, on suit des potes qui vont voir un match de cholitas.
Mais qui sont les cholitas Florian ??
Ce sont des femmes boliviennes qui font des matchs de catch et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elles ont un style bien particulier ! Longues tresses noires, longues robes de couleurs et le fameux chapon melon noir. Être cholitas c'est aussi s'émanciper en tant que femme dans un pays excessivement machiste.
Pour cela on va dans la ville de El Alto qui est juste au dessus de La Paz (donc encore plus haut oui oui, un truc comme 4000m) qui est connu pour son marché immense où l'on peut carrément retaper sa caisse en entier mais c'est pas le sujet.
On arrive dans le genre de préau où se trouve le ring. Et c'est parti le match commence ! Bon c'est clairement du catch wish mais c'est très marrant, avec Vic on est à fond on encourage, on crie. Les scénarios de lutte sont un peu les mêmes: une des femmes -appelons la Marta- se retrouve à disputer le match non pas seulement contre l'autre -appelons la Felicia- mais aussi contre l'arbitre -appelons le Pablo- qui est corrompu et frappe Marta à la moindre occasion. Mais il y a un good ending et Marta fini par triompher des 2 autres.
Bon c'était clairement pas le match de l'année mais c'était bien marrant et c'est vraiment très ancré dans la culture de La Paz !
On part manger dans un super restau dans une rue très colorée et on file au Wild Rover pour faire un billard et la fête. Demain on part descendre en vélo sur la "Route de la Mort" 🚲💀
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- Hari 93
- Isnin, 22 Mei 2023
- ⛅ 19 °C
- Altitud: 2,731 m
BoliviaSan Rafael16°17’31” S 67°48’16” W
La Ruta de la Muerte☠️

Aujourd’hui, on s’en va descendre à vélo la tristement célèbre route de la mort (Death Road pour mes fans de pudding ou Ruta de la Muerte pour mes buveurs de sangria). Son nom, elle le doit aux nombreuses vies qu’elle a prises: Jusqu’à 300 morts/an en moyenne dans les 90’s. Reconnue alors route la plus dangereuse du monde, elle ferme ses portes avant de réouvrir aux touristes et aux voitures adaptées (fini les camions et les bus). Mais point de panique, aujourd’hui fort de sa réputation, c’est une des activités touristiques les plus prisées autour de La Paz. De nombreuses agences proposent d’y passer la journée, avec guides, repas, et transport inclus. C’est donc naturellement la formule pour laquelle on opte.
On part en minivan vers 7h, vélos sur le toit, rejoindre le départ. On rentabilise ces 2h de route pour finir notre nuit, et faire la connaissance de tout notre petit groupe avec qui on va passer la journée. Vers 9h, le chauffeur nous dépose au sommet de la route. Après ça, c’est que de la descente. On s’équipe et on fait le briefing de la journée avec nos guides. Ouais on a 2 guides ouais😎. En fait ils savent que dans les groupes, tout le monde ne va pas à la même vitesse. Ça permet donc à tout le monde d’y trouver son compte. Les plus rapides foncent avec le guide qui ouvre la marche et attendent toutes les 1/2h environ le reste du groupe. On commence donc par 20km sur goudrons, pour appréhender les vélos et la vitesse. Les paysages montagneux qui nous entourent sont magnifiques et on en prend plein les yeux (encore une fois). Au bout de cette première descente sur route, on doit prendre un chemin identique à la route de la mort qui nous attend après. Un apéritif en quelque sorte. C’est là qu’on prend conscience de la difficulté de circuler sur cette route, et du danger qu’elle représente. En plus du ravin à pic (et non à trèfle) permanent et de son étroitesse, le chemin est parsemé de gros cailloux qui nous dévient sans cesse et nous font déraper. Autant dire qu’on en est que plus excité avec Florian et qu’on a hâte de rider cette Ruta de la Muerte.
Le hors d’œuvre terminé, on reprend le bus qui nous amène au « vrai » départ où on prend un petit snack avant le début des hostilités. Puis c’est parti! On commence sur les chapeaux de roues en suivant a la trace le guide devant, qui voyant qu’on ne le lâche pas d’une semelle, décide d’aller de plus en plus vite. La sensation est incroyable, un shot d’adrénaline à chaque prise de vitesse. On s’arrête après une petite dizaine de minutes pour attendre les autres et on découvre nos mains tremblantes, souffrantes. On comprend qu’à cause de la vitesse, on est tout le temps crispé sur les freins. La solution pour les soulager serait de ralentir… Tant pis, on va souffrir, mais ca vaut le coup! On continue donc la descente derrière notre guide qui a passer la 5eme. Là on va vraiment vite, la sensation n’en est que plus folle, le danger que plus grand (désolé Maman❤️, mais que serait la vie sans risque).
Au bout d’une heure environ, on arrive à un mirador où on fait des photos bien touristiques, vélo en main avec en arrière plan les montagnes boliviennes. C’est de toute beauté! Mais finit la rigolade, on repart à fond les boulons (nieeeee c’est « ballons »). On arrive à un moment où on est obligé de poser le pied à terre à cause d’un éboulement qui a rendu la route impraticable (ca n’aurait tenu qu’a moi je serai passé en wheelie mais bon…). Puis, quelques kilomètres plus bas, on arrive a une tyrolienne. Un extra pour les plus courageux qui relie deux flancs de montagnes sur un bon 200m. Vous connaissez vos colons préférés, on décide de se la tenter. Flo en spiderman (tête a l’envers) et moi en superman car c’est mon super héros préféré (après spiderman). On repart ensuite sur nos 2 roues jusqu’à un autre mirador où on peut apercevoir des aigles, avant d’atteindre la fin de la route où le van nous attend avec un couple qui a malheureusement du abandonné faute de talent en matière de cyclisme.
Une fois l’adrénaline redescendue et la mobilité de nos mains retrouvée, on file à un hotel où nous attendent bon repas chaud, bières et piscine. Puis 17h vient, et c’est déjà l’heure de rentrer car on a 3h de route pour rejoindre La Paz. Le temps pour le chauffeur de nous faire quelques petites frayeurs alors qu’il tente des dépassements le pare-brise embué. De retour au Wild Rover, on prend une dernière bière avant d’aller se coucher tôt car le lendemain on enchaîne sur l’ascension du mont Huayna Potosi et ses quelques 6088m d’altitude.
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- Hari 94
- Selasa, 23 Mei 2023 10:39 PG
- ⛅ 3 °C
- Altitud: 4,769 m
BoliviaLaguna Jankho Kkota16°17’14” S 68°7’49” W
Huayna Potosi: Jour 1

Aujourd'hui c'est le grand jour on part pour la montée du Huayna Potosi à plus de 6088m. Départ de La Paz dans l'agence pour essayer les équipements.
À savoir:
Un piolet
Des chaussures de randonnées énormes
Des crampons et un baudrier
Un surpantalon
Des guêtres
Une veste
Une cagoule
Des moufles et des surgants
Et enfin le casque.
Avec tout ça rien ne peut nous arrêter pas même une avalanche. 🏔️
En route vers le premier refuge, le camp de base à 4800 mètres (pour rappel La Paz c'est 3600m) où on va passer notre première nuit !
Sur le chemin, on passe devant la décharge de La Paz. On se rend compte qu'ici le tri ça n'existe pas. Absolument tout est jeté sur cette plaine entre la ville et les montagnes. Et d'ailleurs quelles montagnes !! On est entouré par de nombreuses montagnes enneigées, c'est magnifique et on aperçoit au fond notre objectif, le Hayna ! On longe une sorte de petit lac qui est pollué par la mine à proximité qui extrait on ne sait trop quoi. C'est un peu triste mais le lac bicolore bleu et rouge ça rend super bien.
On s'installe alors dans notre modeste demeure blindée de touristes. Apparemment on est pas les seuls à faire cette ascension. À l'étage, un dortoir avec une vingtaine de matelas directement posés sur le plancher.
On part alors pour cette première journée qui consiste à monter 200 mètres de dénivelés vers un glacier. 200 mètres ça ne paraît pas grand chose mais on sent déjà qu'avec l'altitude, le souffle est coupé. On est accompagné de notre super guide bolivien Célestino qui lui n'a pas l'air de ressentir les mêmes effets 🫠 Il m'appellera Flora ou Florantino faute d'arriver a prononcer mon prénom. C'est pourtant simple Flo-Ri-An.
L'idée aujourd'hui. C'est de découvrir l'utilisation du piolet, de marcher sur un glacier et d'escalader un mur de glace.
On a le droit à de multiples compliments sur notre forme physique. Apparemment on va un peu plus vite que la moyenne. Retenez bien ces informations primordiales pour la suite de l'aventure..... Le paysage est incroyable encore une fois et on voit des sommets si haut au loin qu'on se demande à quelle altitude ils peuvent bien être si l'on est déjà quasi à 5000m. 😳
Arrivés sur le glacier on enfile nos crampons. Et c'est parti. Pour l'instant on marche sur le glacier. Pour nos lecteurs les plus assidus on connaît déjà avec Vic notamment au Chili sur le glacier de Los Exploradores. Autant vous dire que les bases sont déjà acquises et qu'on gambade comme des gazelles sur le glacier. Voilà ensuite le mur de glace. Et là c'est du tout nouveau ! Célestino part en haut du mur pour installer la corde et let's go on grimpe. Et pour être honnête beh c'est assez difficile physiquement. On finit sans encombre ce mur, c'est vraiment sympa mais on est clairement à bout de souffle. Chaque coup est important, les piolets étant les principaux appuis. À savoir que nos crampons ne sont pas des crampons d'escalade mais des crampons de marche donc les griffes ne sortent pas horizontalement et il faut donc un petit peu encliner ce qui complique la tâche. Arrivé en haut du mur c'est descente en rappel. Ça aussi c'est plutôt marrant. On se laisse tomber en espérant que la corde ne casse pas parce que très honnêtement j'ai peu confiance en un clou planté dans de la glace à la main mais bon ça le fait bien.
Retour au camp de base pour descansar un poquito (phrase que répétera Célestino tous les jours). Ce soir c'est soupe et un peu de tout: des pâtes; du riz; des frites; de la viande. Et comme dessert un petit maté de coca qui aide pas mal pour l'altitude. Là-bas on rencontre des Deutsch qui font 3 jours de découvertes d'escalade. Bien qu'un peu bizarre et peu drôle, on jouera à la fameuse bataille bolivienne avec eux toute la soirée. C'est l'heure pour Célestino de nous expliquer le programme de demain.
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- Hari 95
- Rabu, 24 Mei 2023 10:55 PG
- ☁️ 3 °C
- Altitud: 5,145 m
BoliviaNuesta Señora de La Paz16°16’32” S 68°8’16” W
Huayna Potosi: Jour 2

Le deuxième jour c'est là où ça commence vraiment. On fait nos affaires pour laisser le nécessaire dans le camp de base, prendre nos sacs à dos et mettre les affaires d'escalade dedans. Pour ce deuxième jour. On monte 500 mètres de dénivelés donc de 4800 mètres à 5200 mètres. Et normalement ça se fait en 3h. On part à 9h parce que le guide nous dit qu'on est un peu plus rapide que la moyenne. On arrive sous les coups de 11h20. Autrement dit, vos randonneurs favoris ont dévoré la montée. Et sur la montée étrangement on a pas enfiler nos crampons qui auraient été bien nécessaires surtout sur une partie gelée bien glissante.
Il est vraiment tôt et pour être honnête on se fait un petit peu chier parce qu'on est seul dans ce refuge. On voit des refuges autour de nous mais celui-là est vraiment vide. C'est donc grâce à Arzhel (pote de Grenoble rappelez-vous) qui a fait découvrir la crapette à Victor qu'on essaie de tuer le temps à 2. Le souci c'est qu'on n'est pas sûr et certain des règles donc la fin de la partie est un peu approximative. On fait une autre partie puis encore une autre. Puis ça devient un peu lassant donc on sort profiter du paysage qui vaut son pesant de cacahuètes comme dirait une certaine Fabienne. On peut déjà apercevoir un bout du Huayna mais pas le sommet. On se rend bien compte que demain ça va être vraiment dur.
Ce soir ou plutôt cet après-midi on doit se coucher très tôt (vers 17h) car le départ normalement est prévu à 1h. Comme on est des randonneurs aguerris, le départ pour nous sera à 2h20. Parlons rapidement des lits qui ont la particularité d'être des matelas défoncés et creusés au milieu. Ça combiné au 5200m d'altitude ça fait une très mauvaise "nuit". Très concrètement, on ferme l'oeil peut-être une bonne grosse demi-heure et hop c'est déjà l'heure de se lever dans le froid glacial.
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- Hari 96
- Khamis, 25 Mei 2023 10:02 PG
- ☀️ -1 °C
- Altitud: 5,794 m
BoliviaNevado Huayna Potosí16°15’49” S 68°8’55” W
Huayna Potosi: Jour 3

Petit maté, un bout de pain et on est parti pour l'ascension, quasi 900m de dénivelés. Avec Vic on a prévu le coup et on a pas mal de feuilles de coca en stock. C'est donc tout le long de la montée que l'on sera sous coca et ça nous aura bien aidé. On met nos crampons car dès le début c'est de la neige qui se trouve sous nos pieds. Chaque pas est difficile. La respiration est courte, le manque d'oxygène crée un manque de force dans les muscles. Le début on va dire que c'était dur mais qu'en prenant son temps et en restant concentré sur sa respiration c'est supportable. Vient le moment tant attendu où Célestino nous propose à Vic et moi Floranito de passer par "El camino de los franceses" (je vous laisse la traduction) qui est un chemin plus dur, que très peu de touristes prennent car il y a un mur de glace à escalader beaucoup plus grand que celui du 1er jour, et cela dans la nuit, à 5500m. Vous nous connaissez on est joueur et on veut vraiment repousser nos limites à fond, on dit oui.
C'est ainsi qu'on part brusquement sur la gauche sur un "chemin" couvert de neige à peine tracé (les pieds s'enfoncent donc jusqu'au genoux ce qui crève biennnn plus) alors que les autres petites frontales qui illuminent la nuit continuent tout droit par le chemin classique. Oui, on est pas les seuls à monter.
Encordés on commence l'escalade de ce mur que dis-je de ce cap, de cette péninsule ! Et à peine en haut on doit déjà repartir après une longue pause de 4 secondes. Moi et mes petits poumons ça devient très compliqué, trop compliqué. N'arrivant pas à récupérer mon souffle je vais vivre la suite comme un calvaire au point d'avoir des nausées et de ne plus pouvoir reprendre de coca pourtant bien utiles. J'ai oublié de préciser que malgré toutes nos épaisseurs, il caille mais il caille vraiment ! Sortir un doigt c'est risquer de le perdre à tout jamais et là adieux vos musiciens talentueux !
On arrive finalement, après un chemin semé de crevasses, à un dernier croisement où Célestino nous explique qu'à gauche il y a le chemin classique et à droite le chemin des warriors qui passe par une crête bien engagée et qui offre une vue d'ensemble. Bon ba une fois de plus on accepte. C'est alors qu'en traversant ce qui fut un jour une avalanche on se retourne et on voit La Paz illuminé dans la nuit c'est magique !
On redouble d'efforts (honnêtement je n'en pouvais plus) pour finalement s'asseoir sur la crête à quelques mètres du sommet et profiter du lever du soleil. Célestino ce maestro nous prend en photos (oui oui il a enlevé ces gants ce fou !) devant ce spectacle unique où l'émotion d'être arrivé au bout est immense.
Quelques mètres supplémentaires et on est au sommet avec d'un côté La Paz et de l'autre de multiples sommets, glaciers et le fameux Lac Titicaca. Après un shooting des plus marrant et avoir profiter du paysages (dites vous que même assis on était encore essoufflé) on repart par le chemin classique dit des gros nazes.
Et là c'est Vic qui est à bout de forces. La descente est longue, il a les yeux qui se ferment, on décide donc d'accélérer quasi à dévaler la pente en courant avec les crampons. On voit tout ce qu'on a grimpé, les crevasses et grottes de glaces au grand jour c'est magnifique ! Petite pause et lunch au refuge de 5200m et on est reparti. Les forces ne sont toujours pas revenues, on est épuisé et la descente semble infinie quand on aperçoit enfin le camp de base ! On s'assoit enfin par terre fier de l'exploit réalisé. Expérience enrichissante mais à ne pas refaire ☠️
Revenu à La Paz on dînera dans un très bon restau gastro pour fêter ça à base de tataki de lamas et c'est déjà l'heure d'une bonne nuit de repos amplement mérité !
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PengembaraMais quel exploit en effet😍! Quels paysages magnifiques vous nous faites découvrir.... Hâte de te retrouver Victor et que tu nous racontes..... Profitez bien de ces derniers jours...😊

PengembaraMoi aussi quand je commence la semaine de boulot et parfois même chaque jour, je me dis que j'ai une montagne à gravir, qu'elle est haute et que ce n'est pas gagné. Et puis je parviens au sommet sans piolet et sans crampons mais le lendemain je suis de nouveau en bas et dois recommencer. C'est Sisyphe non ? Bref on est tous des champions. Bravo à vous qui en plus avez eu froid. Bise

PengembaraCourage Mère! Tu fais parti de braves. C’est en effet le mythe de Sisyphe, revisité. On s’appelle bientôt❤️
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- Kongsi
- Hari 97
- Jumaat, 26 Mei 2023 10:59 PG
- ☁️ 11 °C
- Altitud: 3,651 m
BoliviaLa Paz16°29’51” S 68°8’18” W
La Paz: Dernier jour

Cet après midi on part visiter le musée de la coca (la feuille). Il retrace son utilisation, les traditions indigènes autour de celle-ci ainsi que ses dérives. C'était super intéressant, on avait une petite traduction en français et un petit bonbon de concentré de coca à l'entrée.
Au niveau des traditions, son utilisation a lieu lors des festivités (on offre une feuille de coca pour accompagner une demande en mariage), dans les décisions politiques (les indigènes s'échangent des feuilles en signe de bonne foi et de collaboration). Lors de l'inquisition espagnol, les indigènes qui étaient exploités, notamment dans les mines de Potosi, étaient payés en feuille de coca (en échange d'or et d'argent). La feuille de coca peut être aussi utilisée comme outil de divination avec un certaine façon de lire les feuilles (je passe les détails on a rien compris à cette partie). La mastication de la coca (akulli) permet d'extraire 90% des nutriments et les bienfaits qu'apportent la feuille. (Cf la photo y a beaucoup plus de bienfaits que simplement l'oxygénation accrue).
S'enchaîne une partie sur la création de la cocaïne et là c'est assez drôle car la recette est super précise au point où l'on a toutes les connaissances nécessaires à la fabrication. Peut être une reconversion future avec Vic et l'ouverture de notre futur labo de coke 👨🔬
Cette partie sur la cocaïne traite aussi des règlementations et restrictions sur la culture de feuille de coca (qui n'a rien à voir avec la cocaïne) et les conséquences désastreuses sur les populations indigènes et leur traditions. Évidemment, les occidentaux et américains ont utilisé la cocaïne (avant de se rendre compte que c'était une drogue) notamment avec le fameux vin français Mariani qui inspira ensuite le Coca Cola ! Et oui le Coca Cola est finalement quasi français. La recette du vin Mariani a été importée au US et lors de la prohibition américaine ils ont dû trouver une nouvelle recette sans alcool. Ainsi est née cette boisson que je déteste tant. Aujourd'hui, le coca ne contient plus que de la feuille de coca pour l'arôme.
Pour finir, le musée fait une comparaison un peu drôle entre la cocaïne et l'argent pour démontrer (en majuscules) que les 2 sont des drogues et qu'elles causent des malheurs dans le monde.
On enchaîne avec le Musée de l'art national dans un ancien bâtiment colonial. Certaines peintures sont vraiment dans un style bien particulier et dénoncent l'exploitation des indigènes par les espagnols. Surpris et pas déçu !
Ce soir c'est notre dernière soirée à l'hostel donc dernier petit billard obligé !
Demain on part en Amazonie
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Vous allez nous convaincre de boire du coca cola dans un macdo [Porcheron78@orange.f]
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- Hari 99
- Ahad, 28 Mei 2023
- 🌧 24 °C
- Altitud: 190 m
BoliviaRurrenabaque14°26’20” S 67°31’26” W
Début Amazonie! Pampa J1

On arrive dans la charmante ville de Rurrenabaque aux alentours de 6h, après une nuit bien reposante dans le bus (oh le vilain menteur!). Au terminal, on est attendu par un personnel de l’agence qui nous y amène… en tuktuk! On avait dit qu’on ne quitterait pas la Bolivie avant d’être monté dans un de ces bolides. Voilà qui est chose faite!
Point culture : l’Amazonie Bolivienne est composée de deux écosystèmes majeurs. La Pampa, un labyrinthe de cours d’eau navigables, et la Selva, la forêt tropicale. De ce fait, la faune et la flore y sont bien différentes. Pour ce séjour en Amazonie on prévoit de passer 2 jours dans la Pampa, revenir à Rurrenabaque et aller passer 3 jours dans la Selva.
Le départ pour rejoindre la Pampa étant prévu à 9h, on prend un petit déjeuner à l’agence (offert, enfin au prix où on les payent aussi) et on discute avec 2 françaises arrivées au milieu de la nuit qui ont dormi à l’agence. Elles ne font que 2 jours et ne sont par conséquent pas les heureuses élues qui auront la chance de vivre cette aventure en notre compagnie. Mais alors qui sont-ils?! Un peu plus tard, on voit débarquer deux nouveaux visages. Un couple mixte qui s’est rencontré au Chili quelques mois plus tôt et qui voyage ensemble depuis. Mais encore une fois, mauvaise pioche. Finalement les grands gagnants sont deux israéliens, un père et son fils avec qui on fait connaissance dans le van direction La Pampa. La route commence plutôt bien. Après 1h environ, on rejoins un chemin large et praticable depuis lequel on aperçoit même un paresseux qui vit sa meilleure vie (et quelle vie! Manger et dormir en vitesse x0,5… le rêve!). Puis 10 min plus tard, on se retrouve en train de drifter tel Vin Diesel sur un terrain de boue au milieu des camions et voitures embourbées. On se dit alors que ça y est, c’est la fin on va rester bloquer là nous aussi. L’expérience aura été courte mais intense. Finalement et contre toutes attentes, on arrive à passer et on rejoint le resto où le déjeuner nous attend lorsqu’un violent orage éclate.
Parfait, devinez qui n’a pas de k-way! Heureusement, après le déjeuner, on trouve un petit commerce qui vend des bâches.
Le van nous dépose ensuite au bord d’une rivière où nous attend notre carrosse: une pirogue sans toit… (pourtant d’autres en ont, mais pas la notre). Et oui la Pampa, c’est les cours d’eau rappelez vous. On doit naviguer environ 1h de plus avant d’arriver à notre campement. Le problème c’est qu’il pleut toujours comme vache qui pisse. Tant pis, on y va pieds nus, après avoir mis à l’abri nos sacs. On est contraint de vider l’eau à l’aide de bouteilles pré-découpées tout le long du trajet, mais c’est quand même sympa et ça nous fait vivre l’expérience différemment (même si il fait un peu froid du coup).
On découvre alors une faune totalement inconnue. Des oiseaux en veux tu en voila tous plus beaux les uns que les autres avec des chants bien différents des pigeons de Paris. Des petit singes jaunes qui sautent d’arbre en arbre et qui viennent à notre rencontre. On aperçoit même des dauphins roses qui sortent de l’eau pour respirer. Et bien sur, des alligators et des caïmans. On se toise en passant devant eux. Mais pas de panique, ils n’attaquent pas quand on est pas dans l’eau. D’ailleurs ce ne sont même pas les rois des bas fonds ici. Ils sont en effet chassés par les dauphins roses. Quant à la flore, ca ressemble traits pour traits à la forêt du BDG (en moins beau évidemment). Jugez par vous même!
Une fois arriver au campement, on découvre notre bungalow, puis on prend un petit goûter pour faire passer la faim avant le dîner. On se pose ensuite dans les hamacs où chacun vogue à ses occupations. Avec Flo on décide de visionner le nouveau Astérix de Cannet… Tout le monde fait des erreurs que voulez vous. Nous en le regardant et lui en le réalisant (c’est dur mais juste). On finit la journée sur le dîner suivi d’une petite sortie nocturne pour Flo et moi afin d’observer les reptiles dont les yeux reflètent étrangement bien la lumière de nos lampes (les israéliens étaient soit disant fatigués). Il y en a énormément! Beaucoup plus que cette après-midi c’est impressionnant.
Au programme de demain: virée matinale pour observer la pampa mais sans la pluie cette fois, puis pêche, déjeuner et retour au bercail pour rejoindre la Selva.
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- Hari 100
- Isnin, 29 Mei 2023
- ☁️ 24 °C
- Altitud: 165 m
BoliviaProvincia General José Ballivián14°11’43” S 66°49’59” W
Amazonie - Pampa j2

Ce matin, réveil compliqué pour soldat Florian qui ne se sent vraiment pas bien et qui décide de rester dormir pendant qu’on s’en va voir la pampa sous un ciel plus clément que la veille. Sur la navire, c’est silence radio pour mieux entendre les sons de la faune (et de toute façon on est trop fatigués pour parler). On voit aussi des alligators et des caimans hors de l’eau. C’est que c’est vicieux ces bêtes là. Lorsqu’ils nagent avec seulement leur tête hors de l’eau, ils ne semblent pas bien grands mais mesure en réalité entre 2,5m et 5m de long pour le doyen des eaux. Par contre, ça cuit pas cette connerie! C’est la peau de crocos, ça prend du temps à cuire c’est comme ça 😉.
De retour au campement, on réveille Florian pour le petit-déjeuner. Mais ce dernier ne daigne pointer le bout de son nez. Il préfère aller se faire vomir, pensant que ca aidera à faire passer la maladie. Malheureusement cette dernière est coriace et semble s’être bien attachée à lui. C’est donc à nouveau sans Flo qu’on part pêcher une fois le petit-déjeuner fini. La pêche fût bonne pour le guide et nos amis israéliens. Un poisson chien, et moultes piranhas. Quant à moi, je me contenterai de quelques sardines relâchées instantanément. Après cette petite session pêche, le guide nous propose de nager avec les dauphins roses. A première vue, l’idée de nager dans une eau couleur taupe infestée de crocos ne m’enchante pas plus que ça (bizzare). Puis après réflexion on se dit que si le guide nous propose c’est que ca doit être safe (d’autant que les crocos ont peur des dauphins roses). Bon finalement les dauphins roses ne sont pas vraiment là. On fait donc quelques plongeons et puis on remonte vite à bord de notre vaisseau. Ensuite, on rentre déguster ces piranhas fraîchement pêchés. Agréablement surpris je dois dire. Un mix entre le cabillaud et le tigre, mais avec que très peu de chaire. Pas de quoi nourrir un homme. Heureusement, un vrai déjeuner complet est prévu en parallèle.
Ce dernier finit, c’est déjà l’heure de rentrer à Rurrenabaque. Sur la rivière du retour, on croise un alligator au bord d’une embouchure. Naturellement, le guide décide de s’arrêter à 1m de lui afin que l’on puisse l’admirer sereinement. Puis une fois de retour sur la rive, on reprend le van pour rentrer à Rurrenabaque. On repasse à nouveau par miracle le chemin de boue, où on croise des motos avec parfois 3 personnes dessus. Mais comment font-ils pour ne pas tomber?! Peut-être ne font-ils pas. Une fois de retour à l’agence on est censé repartir directement pour la Selva. Mais Florian ne se sentant vraiment pas bien, on décide d’un commun accord de reporter notre départ au lendemain et de dormir à l’hotel ce soir en espérant qu’il ira mieux demain. On dit donc au revoir au israéliens qui ne font pas la Selva, puis on trouve rapidement un hôtel bon marché. Flo se couche à 19h, et moi vers 23h après être sorti manger un bout.
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PengembaraDes crocodiles - impressionnants - et des singes mais pas de serpents ?
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- Hari 101
- Selasa, 30 Mei 2023
- ☁️ 23 °C
- Altitud: 221 m
BoliviaSan Miguel del Bala14°30’39” S 67°28’50” W
Amazonie - Selva j1

Alors comment va notre sergent-chef Porcheron aujourd’hui? Et bien malheureusement c’est toujours pas la forme. On se console donc avec un petit-déjeuner français à base de pains au chocolats et croissants, avant de prendre une nouvelle pirogue (avec toit cette fois-ci, mais il ne pleut pas) pour rejoindre notre campement dans la Selva.
Quand on arrive, on retrouve le couple mixte qu’on avait rencontré à notre arrivée à l’agence. Comme on était censé arriver hier avec notre groupe, ils ne nous ont pas attendu ce matin et sont déjà parti dans la jungle. On se greffe donc à leur groupe pour la matinée et on part à la rencontre de la communauté locale avec leur guide. Ce dernier nous en apprend plus sur la flore environnante qu’on rencontre sur le chemin, notamment le cacaotier. On goûte alors à la fameuse fève de cacao qui ressemble étrangement au litchi, puis on arrive au village après une dizaine de minute de marche. On découvre une communauté autonome. Ici tout le monde se connait. Il y a même une école et un terrain de foot. Le guide nous explique qu’ils vivent en quasi autarcie avec l’aide du tourisme. Ensuite, il nous amène où il vit avec sa femme et ses 10 enfants. C’est beaucoup! Enfin pour nous, car selon ses dires, ici c’est dans la moyenne.
Une fois la visite du village terminée, on rentre au campement pour déjeuner. A table, on rencontre 2 françaises qu’on avait aperçues au départ de la Pampa quand elles en revenaient. L’une d’elles, Lucía, est malade depuis qu’elle a mis le pied en Amazonie. C’est curieux ça me rappelle quelqu’un? 🤔On fait aussi la connaissance de notre groupe revenu de la jungle et composé de Will, un anglais et Noah un Néerlandais. On rigole bien. Ils ont le même type d’humour un peu trash que nous. Une partie de ping pong infinie à s’envoyer des pics commence alors entre la France et l’Angleterre.
L’après-midi on retourne au village avec Will et Noah car eux n’y sont pas encore allé, puis on enchaîne avec l’activité fabrication de jus de canne à sucre. Pour se faire, on utilise un broyeur qui carbure à la sueur de notre front. Ajoutez un filet de citron et vous obtenez un délicieux jus qui reboost.
Et ça tombe bien car de l’énergie on va en avoir besoin pour la suite. En effet, cette fin d’après-midi est marquée par la rencontre entre le FC Colons et l’ASM. Un match autant si ce n’est plus attendu qu’un PSG/Marseilles en Ligue des Champions. On joue à 5 contre 20 écoliers débordant d’énergie. Le match est serré et les deux équipes ne se font aucun cadeau. Mais on finit quand même par gagner 5-4 après une confrontation au sommet. On rentre alors dégoulinants au campement où on prend une douche (froide évidemment) avant de chiller dans les hamacs en attendant le dîner.
Après manger, on fait une petite sortie nocturne pour voir les tarentules, qui ne sortent qu’à la nuit tombée, puis on apprend à tout notre petit groupe à jouer à la bataille bolivienne, avant d’aller se coucher. Notre chambre est une grande cabane divisée en 4 compartiments. On peut donc aisément communiquer pour se raconter des blagues, ou informer les autres de la présence de Ratatouille dans la cabane. Ce dernier passera la nuit à nous réveiller en fanfare, grignotant les mûrs et à nous rendre visite aléatoirement.
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PengembaraPauvre Florian....mais bientôt il pourra goûter la cuisine de sa maman et ça ira mieux. Lui il rentre, bon fils Flo.
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- Hari 102
- Rabu, 31 Mei 2023
- ☀️ 27 °C
- Altitud: 283 m
BoliviaReal Beni14°30’3” S 67°28’4” W
Amazonie - Selva j2

Ce matin, on se lève après une nuit saccadée à cause de Ratatouille qui voulait jouer avec nous. On petit-déjeune, puis on part randonner dans la jungle avec notre guide Juan (un pokemon qui évolue en Juancito en présence de chicas). Et devinez qui est de la partie! En effet, c’est non sans se faire violence que le sergent-chef Porcheron nous accompagne dans la terrible jungle amazonienne.
Notre mission est de rejoindre une cascade à 2h de marche environ. Sur le chemin, Juan, dont l’évolution est bloquée par la présence exclusive de testostérone dans notre groupe, nous en apprend plus sur ce gigantesque écosystème. Il nous explique qu’ici les ficus sont des parasites qui se nourrissent de l’énergie vitale d’autres arbres en les étranglant. S’en suit ensuite une petite dégustation d’eau de liane fraîchement découpée par Juan (même pas besoin d’amener les gourdes). On découvre une flore totalement nouvelle à la manière de Jake Sully dans Avatar qui nous fait presque oublier la sueur excessive qui coule sur nos visages dû au climat tropical. Lorsqu’on arrive à la cascade, on en profite pour se rincer, puis on repart en suivant la rivière d’un pas accéléré, motivé par la douche qui nous attend au campement. Sur le chemin, Will se fera mordre par une fourmi de feu (heureusement pour lui que ce n’était pas une fourmi balle de fusil, car il y en avait!).
Une fois propre, on déjeune puis on enchaîne par une session lecture dans les hamacs en guise de digestion. Puis au alentours de 16h, on part rejoindre un autre campement bien plus rudimentaire en pleine jungle pour y passer la nuit. Concrètement c’est koh-lanta, mais pendant 1 nuit. Malheureusement, Flo qui n’a toujours pas retrouvé toutes ses forces, décide de rester pour se reposer. Il passe l’après-midi à fabriquer du chocolat, et le soir il sort observer de nouveau les tarentules.
De nôtre côté, après 2 bonnes heures de marche et de traversées de rivières compliquées, on arrive au nouveau campement et on part directement couper du bois à la machette pour faire du feu et cuisiner (enfin pour que la cocinera puisse cuisiner). Ensuite, je me baigne dans la rivière qui jouxte notre palace avec notre guide mais sans Will et Noah, trop peureux pour mettre un pied dans l’eau Amazonienne. La nuit tombée, on dîne puis on part observer et écouter la forêt de nuit. On voit et on entend énormément de grenouilles, des araignées, mais pas de tarentules… On retourne ensuite au campement se coucher après cette épuisante journée. Le lendemain, c’est retour à la base, retrouvaille avec notre malade préféré, fabrication de bagues artisanales, puis retour à Rurrenabaque.
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- Hari 103
- Khamis, 1 Jun 2023
- ⛅ 27 °C
- Altitud: 199 m
BoliviaCarmen Florida14°29’6” S 67°30’39” W
Dernier jour en Amazonie

Ce matin, on se reveille vers 7h puis on petit-déjeune un café et des gâteaux au délicieux goût osti avant de plier bagage et de rentrer à la base. Une fois rentré, on retrouve Flo dont l’énergie avoisine celle d’un paresseux dans un bon jour (ça s’améliore). On se douche, puis vient l’heure du déjeuner avant l’activité du jour: fabrication de bagues artisanales. Juan nous explique qu’on va fabriquer une bague à partir du fruit d’un palmier qui pousse dans la région. Les locaux découpent la bague à la scie, puis nous la donne afin qu’on la ponce. Pendant l’atelier ponçage, on en profite pour reprendre la partie de ping-pong-trashtalking France/Angleterre. J’avoue que la veille, c’était parfois compliqué de lutter seul contre les buveurs de thé.
Les bagues terminées, on rentre a Rurrenabaque où on prend un bus pour revenir sur La Paz. Puis on enchaîne directement avec un bus direction Copacabana (pas celle du Brésil, mais la ville au bord du lac Titicaca) où on prévoit de passer un jour et de faire une petite randonnée sur l’Isla del sol avant de passer au Pérou!
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- Hari 104
- Jumaat, 2 Jun 2023 10:18 PG
- ☀️ 9 °C
- Altitud: 3,858 m
BoliviaCopacabana16°10’5” S 69°5’12” W
Lac Titicaca: Copacabana

Ça y est on part enfin de La Paz pour le lac Titicaca. Pour cela on doit rejoindre la ville frontalière Bolivie-Pérou de Copacabana. Tout lien avec la plage de Rio de Janeiro est fortuit.
Après un bus mouvementé autant niveau conduite que gastrique (de mon côté oui la tourista continue !), on arrive au fameux lac, le plus grand d'Amérique du Sud et le plus haut lac navigable du monde (3810m quand même !). La ville ne vaut clairement pas son pesant de cacahuètes et on se rend vite compte qu'elle ne sert que de départ vers l'île la plus proche, l'Isla del Sol. Mention spéciale à un vendeur de ticket de bus qui criait :" A La Paz, a La Paz, a La Paz" hyper vite, c'était bien drôle.
Notre objectif est simple: trouver un bateau pas cher pour aller au sud de l'île, faire la rando vers le nord, planter notre tente et repartir le lendemain pour le Pérou. Mais, mais, mais, vous oubliez que nous sommes en Bolivie et que Bolivie rime avec galère (quasiment 🤔) !!
On trouve donc une agence avec une señora qui nous propose un bateau à 17h00, il est 15h on s'en va donc se reposer sur le port de Copacabana en attendant notre carrosse.
17h00 arrive et toujours pas le moindre bateau pour nous... On retourne à l'agence et là on nous explique que le dernier bateau est parti ! Et à 15h ! Je suis trop fatigué pour m'énerver, Victor s'en charge très bien et on repart avec notre argent en quête d'une autre agence.
Bon c'est clairement mort pour ce soir, les seuls bateaux dispo sont privés et hyper chers, on cherche donc un hôtel pour une petite nuit cosy et on prendra le premier bateau demain à 8h pile. On est tellement fatigué qu'on loupera même le coucher de soleil, tant pis !
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- Kongsi
- Hari 105
- Sabtu, 3 Jun 2023 9:24 PG
- ☀️ 8 °C
- Altitud: 3,826 m
BoliviaCerro Calvario16°0’2” S 69°10’57” W
Lac Titicaca: Isla del Sol

8h tapante (nan c'est faux 8h15) on est prêt à prendre le bateau au port ! Changement de plan on fait juste la randonnée du nord au sud et on part le soir pour Arequipa au Pérou. Sur le bateau on rencontre 2 françaises dont une qui travaille en tant que volontaire depuis 8 mois en Amazonie bolivienne dans un refuge animalier. Moi et ma tourista, on se demande comment elle fait pour apprécier. En longeant la côte de l'île, des natifs de l'île font signe au bateau de s'arrêter, apparemment c'est un peu comme du stop ici pour aller au nord de l'île.
Débarqué sur l'île, un bolivien me tape la discute sans arrière pensée jusqu'au moment où il nous propose ses services de guide et part alpaguer tout le monde pour former un gros groupe de touristes fraîchement débarqués. Malinx le linx ! On refuse poliment et on part se prendre des p'tits sandwichs (ils sont vraiment très petits, pratique je peux toujours quasi rien manger) avant de commencer la randonnée.
Les paysages sont sympas mais ma condition n'a pas aidé à apprécier le moment, j'étais à bout de force et le soleil tapait fort ! Néanmoins, le sentier longe la côte à travers des communautés quechuas et des cultures de coca ou d'haricots, ça reste dépaysant et très rural. On débouche sur une plage déserte avec seulement 3 personnes débarquant d'une petite barque des gros sacs qui ont l'air bien lourd. On décide alors de déjeuner sur le ponton et Vic hésitera longtemps pour se baigner. Ça sera pour une prochaine fois, elle est bien froide à cette hauteur !
On croise énormément d'ânes, de cochons de plage (ils bronzaient tranquillement) sur le chemin et arrivés sur la partie sud de l'île (qui appartient à une autre communauté) après quelques heures de marche, on croise un café avec une vue imprenable sur le lac. Petite bière, on a le temps le dernier bateau retour à 15h30.
A partir de ce point là, les restaurants et hôtels se font nombreux et on arrive enfin sur le port sud de l'île pour attendre notre bateau.
De retour à Copacabana, on court essayer de prendre un bus qui apparemment est le dernier (pas une nuit de plus ici s'il vous plaît !) eeeeeet on y arrive ! Adieu Titicaca, un lieu bien connu et pourtant pas si incroyable que ça..
Le bus est clairement le meilleur qu'on est eu à ce jour en Bolivie ! Hyper confortable, le siège s'incline quasi à 90°C la nuit s'annonce MÉ-MO-RABLE. (Spoiler: NON)
On descend au bout d'une heure pour faire le passage à la douane et le petit tampon de sortie de Bolivie. Comme un con, on me demande de regarder la webcam pour une photo à la sortie de la Bolivie et je me permets un gros sourire avec les deux doigts en l'air en V. On traverse la frontière à pied et hop tampon d'entrée au Pérou. On croise même une anglaise rencontrée lors d'une billard à La Paz !
Et là c'est le drame, en fait on ne reprend pas ce bus incroyable et on doit attendre au terminal 2h qu'un autre arrive. C'est long, il fait froid, les canalisations des toilettes finissent clairement à 2 mètres de nous vu l'odeur et en rentrant dans le terminal c'est la même ambiance que la Bolivie: toutes les agences crient le nom de leur ville.
Le bus arrive enfin et la qualité des sièges n'est clairement plus la même mais bon, exténués on va pouvoir enfin dormir, à demain !
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PengembaraAllez courage les garcons.... en même tps mon commentaire n'a pas trop de sens car cela doit faire bien longtemps que vs allez mieux 😉. A très bientôt en vrai Vic ?
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- Hari 106
- Ahad, 4 Jun 2023
- ☀️ 22 °C
- Altitud: 2,351 m
PeruIglesia de la Compañía16°23’57” S 71°32’11” W
Bienvenidos a Perú! Arequipa

Ca y est, après un mois bien rempli en Bolivie, nous voilà enfin au Pérou! On arrive à Arequipa vers 3h30 du matin, fatigué après un trajet et un passage de frontière difficile. On a donc une seule chose en tête, trouver un hostel où on puisse faire le check-in (habituellement en début d’aprem) et dormir. On prend un taxi qui nous amène à côté de la place principale autour de laquelle gravitent bons nombres d’hostels. Après une heure à passer d’hostel en hostel complets et à croiser des fêtards dans la rue, on arrive enfin à en trouver un qui nous accepte a cette heure. C’est donc avec un grand sourire qu’on part se coucher aux alentours de 5h du matin, dans notre chambre à l’architecture classique française du XVIIe.
On se réveille ensuite à 12h pour aller déjeuner, puis on appelle nos familles avant de partir visiter la place principale et ses alentours. C’est magnifique! La ville est entourée de montagnes aux sommets enneigés et la place est très mignonne. On déambule dans la ville jusqu’à 18h environ avant de rentrer à notre hostel nous reposer et appeler Gregoire qu’on a pas eu depuis longtemps. Ce dernier est au Nicaragua où il donne des cours de surf avant d’aller visiter le Costa Rica avec sa copine. Comme on prévoit d’aller en Colombie, on se dit que peut-être on va pouvoir se voir (le Costa Rica et la Colombie n’étant séparés que par le petit pays du Panama). Mais en regardant d’un peu plus près, on se rend vite compte que c’est plus compliqué qu’on le pensait et que ca à un coût. Tant pis, l’idée tombe à l’eau. On se revoit en décembre mon p’tit Greg.
Le soir, on part dîner tôt dans un grec réputé d’Arequipa, puis on rentre vers 20h préparer nos sacs et nous coucher car on prévoit d’aller au Canyon de Colca le lendemain et que le réveil à 2h du matin risque de piquer.
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- Hari 107
- Isnin, 5 Jun 2023
- ☀️ 15 °C
- Altitud: 2,214 m
PeruQuebrada Santa Cruz15°35’46” S 71°58’36” W
Le Canyon de Colca

Réveil difficile ce matin à 2h puisqu’on part pour le Canyon de Colca situé à 5h d’Arequipa en bus. Il s’agit du 2eme canyon le plus profond du monde, le premier étant son voisin le canyon de Cotuhasi. On laisse donc nos gros sacs à l’hostel puis on rejoint le terminal de bus avec le strict nécessaire dans notre sac de 20L pour prendre un bus à 3h30 direction Cabanaconde. J’en profite pour en placer une pour l’hôte de l’hostel qui, en plus d’avoir du se réveiller à 3h du matin deux nuits d’affilées pour nous, nous a gentiment commandé le taxi pour rejoindre le terminal.
Dans le bus, sans grande surprise, on finit notre nuit. On arrive vers 9h à Cabanaconde où on achète quelques barres de céréales et bananes en guise de petit déjeuner, puis on part pour le canyon. Enfin, pour l’oasis qui se trouve au fond du canyon plus précisément. Pour y arriver, il faut descendre en zigzag plus d’1km de dénivelé sans grand intérêt si ce n’est de voir l’oasis d’en haut. On peut le faire a pied ou à dos d’âne (inutile de vous dire quelle option on a choisie). Après 1h30 de marche (annoncée 3h sur le guide du routard), on arrive enfin à l’oasis où la 1ere étape avant de profiter de ce cadre idyllique est de trouvé un endroit où dormir. On se présente d’abord à une auberge où l’hôte nous annonce 40 soles la nuit. On se dit alors qu’on peut trouver moins chère, d’autant qu’on a pas amené beaucoup de liquide avec nous. On s’en sors finalement pour 15 soles la nuit avec les mêmes aménagements: piscine et possibilité de manger. On pose nos affaires dans notre chambre, puis on fonce à la piscine où on se permet même de siroter un petit mojito (2 pour 1 toute la journée, on était obligé!). Ensuite, on déjeune pour 20 soles, puis on digère tranquillement au bord de la piscine en lisant.
Après ça et malgré la fatigue, on se motive à marcher jusqu’à la rivière au fond du canyon. Le problème, c’est que l’ancien chemin est actuellement en état de friche, et qu’on ne parvient pas à le trouver. On regarde donc sur maps.me (la meilleure ami des randonneurs) et on croit distinguer un autre chemin plus haut qu’on décide d’emprunter. Malheureusement, après une dizaine de minutes de marche et un pont à deux doigts de s’effondrer traversé, nous voilà de nouveau bloqué.
En repartant, on voit au loin un monsieur allongé sur le sol en plein soleil et qui semble exténué. On va donc le voir et on lui propose notre aide pour retourner à l’oasis, pensant qu’il fait une insolation. De retour à l’oasis, on tombe sur un de ses collègues qui prend le relais et l’emmène dans leur appartement. On les suis pour vérifier qu’il l’amène bien en lieu sûr et on découvre qu’ils sont en fait maçons et qu’ils vivent dans des conditions très dures. Ils dorment sur des palettes en bois et boivent beaucoup à en juger par le nombre de bouteilles vides au sol. On comprend donc que le monsieur n’a pas fait une insolation, mais qu’il était juste saoul. Il aurait vraiment pu se blesser gravement s’il était rentré tout seul. C’est malheureusement la triste réalité derrière beaucoup d’endroits paradisiaques comme celui-ci.
Cette mésaventure finie, on ne désespère pas et on continue à chercher l’ancien chemin menant à la rivière. Au bout d’un moment, on croise deux filles avec un guide qui s’y rendent. Wouhou! On va enfin y arriver. Une fois en bas, on en profite pour en voir les moindres recoins et essayer de traverser la rivière. Mais impossible de se frayer un chemin, les roches sont trop éloignées. On fini par rentrer à l’hostel où on se pose au bord de la piscine et où on fait la connaissance des nouveaux arrivants, un groupe venu avec un guide. Les pauvres, sont arrivés à 16h et on manqué les derniers rayons de soleil qui frappaient la piscine. A présent, il fait trop froid pour se baigner, donc on discute, puis on va jouer au carte avec un couple d’Australien à qui on apprend… la bataille bolivienne (encore et toujours)! Ensuite, on va manger, puis on ne tarde pas à aller se coucher car demain, on remonte le canyon pour rentrer à Arequipa. On prévoit un départ à 5h du matin pour éviter d’avoir le soleil sur la montée, qui se suffit très bien à elle même.
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- Hari 108
- Selasa, 6 Jun 2023
- ☀️ 21 °C
- Altitud: 2,355 m
PeruPlaza de Armas Arequipa16°23’46” S 71°32’7” W
Retour à Arequipa

Le hasard a voulu qu’on parte finalement remonter le canyon a 5h30 et non 5h comme initialement prévu. Cette fois, le routard indique 5h pour la montée et 3h pour les randonneurs aguerris, mais en sommes-nous seulement? J’en ai bien l’impression, puisqu’en effet, on arrive en haut de cette interminable montée aux alentours de 8h30 où on s’offre deux bananes chacun en guise en réconfort, et parce qu’on a plus assez d’argent. En fait on a tellement plus assez de cash qu’on est obligé de prendre un bus pour aller a Chivay pour en retirer, car il n’y a pas de distributeur ici à Cobanaconde. Les deniers récupérés, on saute dans un mini van pour rentrer à Arequipa.
On arrive vers 14h et on se pose en terrace dans un café avec vue sur la place centrale, qui est décidément notre endroit préféré de cette ville. Notre bus pour Cusco est à 22h, donc on a du temps devant nous. Vers 17h, on décide de bouger et d’aller visiter le monastère de Santa Catalina. Mais arrivé la bas, on rebrousse chemin au vue du prix et du peu de temps qu’il nous reste pour visiter ce gigantesque temple. On se rabat donc sur la visite guidée du musée des Incas, plus abordable et moins longue, un peu par défaut. Mais quelle ne fut pas notre surprise! La visite commence par un petit film en anglais sur la découverte des corps Incas dans les montagnes par les Américains, puis s’ensuit une série d’explications plus captivantes les unes que les autres par notre guides en anglais également. La culture incas est extrêmement riches en rituels et croyances qu’il faudrait plus d’un TrouvePingouins pour en faire la liste exhaustive. Mais en voilà quand même un aperçu.
Les Incas vénéraient les éléments naturels comme des Dieux: le soleil, la lune, les eclairs… et les montagnes. Chaque montagne représentait un dieu. Ainsi, lorsqu’un volcan entrait en éruption, les Incas y voyaient un signe de colère, qu’il fallait apaiser. Pour se faire, ils sacrifiaient des enfants (qui se portaient volontaires) au cours d’une cérémonie où l’enfant était habillé et décoré d’attributs relatif à sa classe sociale. Puis ils le saoulaient pour l’anesthésier et le frappaient d’un coup sec au crâne, avant de l’enterrer dans la montagne au milieu de figurines et poteries au sens bien rempli. Ces dernières par exemple étaient toujours par paires pour symboliser la jonction des dualités de la vie: soleil/lune, homme/femme, vie/mort… Les figurines quant à elles avaient toutes un penis apparent, symbole de fertilité des terres et dépendaient de la classe sociale de l’enfant sacrifié. Ainsi une figurine avec une couronne et des grandes oreilles ornées de boucles signifiait que l’enfant était issu d’une classe haute. Et ce n’est là qu’une infime partie des eusses et coutumes de ce peuple.
Bref, une fois la visite terminée, il nous reste un peu de temps, donc on décide d’aller visiter un autre musée. Mais un musée d’art cette fois. La visite de ce dernier terminée, on passe par la place où on assiste a un petit concert de gendarme d’Arequipa, puis on rentre récupérer nos effets à l’hostel avant de rejoindre le terminal pour prendre un bus direction Cusco la fière.
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- Hari 109
- Rabu, 7 Jun 2023 11:50 PG
- ☀️ 15 °C
- Altitud: 3,488 m
PeruSacsaywaman13°30’53” S 71°59’7” W
Bienvenido a Cusco 🦙

On arrive le matin très tôt à Cusco, on prend donc un taxi pour rejoindre l'hostel et là on hésite. Il y a un Wild Rover (hostel type soirée où l'on était à La Paz) mais qui est très cher et je commence à "running out of money" comme on dit au Pérou. Un peu plus bas de la colline où l'on est, il y a le Loki Hostel. Aussi un party hostel mais plus dans nos budgets, on part donc s'installer et finir notre dodo là bas.
Vers 11h00, on se décide d'aller visiter la ville et là grosse surprise. C'est le bordel dans notre rue. Des péruviens de partout sont venus pour faire la fête du "Corpus Christi" dédié au sang du christ. Certains sont habillés en tenue traditionnelle selon le groupe de musique dans lequel ils jouents ou selon la communauté native dont ils viennent. Il y a des danseurs, des musiciens, des porteurs de ce qui ressemblent à des immenses autels avec des Saints au sommet. Ça à l'air hyper lourd à la tête qu'ils font et surtout qu'ils ne mettent qu'un simple drap de tissue entre leur épaule et la poutre qu'ils soulèvent ! Ça couplé au fait qu'on est sur une énorme descente je lève mon chapeau.
Bref on est donc parti avec Vic pour suivre ce défilé dans toute la ville. On débouche sur la place San Francisco où musiciens jouent de partout. Il est l'heure de manger et on remarque bien qu'il y a des stands de nourriture partout avec un animal bien particulier dans des assiettes. Ce n'est pas un rat c'est du cochon d'Inde (Cuy en espagnol et à prononcer couille) et le plus drôle c'est qu'il est tout entier, la tête avec ! Ici, il est commun d'en manger et il y a beaucoup d'élevage dans les campagnes. On teste donc un plat bien local avec du cochon d'Inde, du poulet, une algue verte gluante, des oeufs de poisson et du maïs énormes cuits comme du popcorn. Bon c'est pas incroyable, le Cuy c'est de la viande qui a un goût bien fort, on est pas hyper convaincu 😅
Après le repas, on continue à passer de stands en stands et s'arrêter écouter les différentes fanfares, qui parfois jouent en même temps donc c'est juste inaudible haha. Et là une tenue nous intrigue, certains danseurs portent une cagoule de couleur qui fait bien peur et pour le bas, ils portent une jupe faites de.... bébé lamas mort 😂 J'ai un doute sur le fait que ça soit des vrais, je vais demander à un des mec et il me confirme que s'en est bien des vrais ! Parfois ils en ont 3 autour de la taille, bref c'est une autre culture. 🦙
On repart vers une autre église et sur le chemin on passe devant toutes les constructions en bois avec un Saint au sommet qui ont été posées alignées sur la route. On passe devant un marché, allez petite visite. A l'image des marchés boliviens on retrouve nos petits fœtus de lamas séchés, des filtres d'amour etc..
La suite de la visite continue à travers une rue tellement bondée que l'on avance au pas avec la musique derrière nous afin d'atteindre la dernière place principale de Cusco. C'est un peu le point de rencontre de tout le monde et la fin du défilé à cet endroit là.
On retourne à l'hostel après cet après-midi riche en fou rire et on se fait alpaguer sur le retour par un mec pour un tour dans la vallée sacrée. Ça tombe bien on a que un jour pour la faire et on voulait faire ça demain ! Le mec nous explique le programme, bon ça l'air d'être le rush y a beaucoup de village et de sites incas à visiter en 1 jour mais bon on a pas trop le choix. On nego un peu le prix et hop demain rdv 7h en haut de notre colline !
Ce soir c'est petit resto sur la place principale, on retourne à l'hostel boire des bières avec un groupe de 3 français rencontrés sur place. C'est thème karaoké ce soir, donc on s'inscrit pour un mythique duo sur "Mauvaise foi nocturne" de Fatal Bazooka. Malheureusement, Vic trop fatigué ira se coucher et m'abandonnera à mon sort. Heureusement un français viendra me rejoindra pour compléter le duo.
Aller au dodo pour passer enfin une vraie nuit dans un lit !
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- Hari 110
- Khamis, 8 Jun 2023 10:57 PG
- ☀️ 12 °C
- Altitud: 3,510 m
PeruRurucancha13°19’47” S 72°11’39” W
La Vallée Sacrée

Toute la région autour de Cusco est mythique pour ses nombreux sites et villages incas. Le plan de la journée est chargé, on commence par un petit stop dans un atelier artisanal de tissage dans lequel une péruvienne en tenue traditionnelle nous montre les différentes techniques avec la laine de lamas et colorants naturels notamment celui d'une cochenille blanche qui vit sur un cactus et qui écrasé donne une couleur rouge écarlate très belle ! On s'était promis avec Vic de ne pas craquer dans le magasin qui est un attrape touriste, malheureusement on a craqué.
On repart pour notre premier site Inca appelé Chinchero. On fait enfin la rencontre des fameuses terrasses inca qui servaient de zones d'agriculture et aussi de fondations pour éviter les conséquences de l'érosion des terres à cause des intempéries. Ici c'est 6 mois de temps sec 6 mois de plus, malin les incas. Un ancien temple se trouve sur la place centrale mais il ne reste plus que les fondations car les espagnols on construit par dessus une église ... Arrêt court et on repart vers le nouveau site: Moray.
Selon les historiens il s'agirait d'un laboratoire inca construit au dessus d'une faille géologique et non d'un théâtre comme on pourrait le croire avec ses terrasses circulaire. Concrètement, les incas transportaient depuis l'Amazonie, à quelques 400km de là, des fruits et légumes tropicales et les plantaient sur le 1er étage des terrasses. Ainsi le climat y était plus chaud. Puis d'année en année les plantations sont descendus d'un étage pour les adapter petit à petit à un climat plus froid ! C'est un peu de la modification génétique où chaque étage de terrasses forme un microclimat, c'est pour cela que les plus gros maïs du monde pousse aujourd'hui au Pérou et que ce pays regorge de plus 4000 sortes de pomme de terre différentes.
Les terrasses elles sont formés de terre, puis de sable plus de gravier et enfin de grosses pierres avec un genre de rigole en dessous pour créer un drainage artificiel de l'eau et que celle ci finisse au centre de ce theatre-laboratoire ou se trouve la faille géologique. Et hop plus de risque d'inondations des plantations ! Malin ces incas hein.
Et hop, on repart dans le minivan en direction des Salineras de Maras. Une zone d'exploitation de sels. Plus de 4000 puits de sels sont exploités pour faire différents produits notamment du chocolat salé. On fera un petit arrêt dans un attrape touriste pour goûter plein de chocolats et enfin on passera 10 minutes sur un mirador pour observer ces nombreux puits. C'est vraiment court et on regrette de pas avoir pris plus de temps pour ce site immense mais bon c'était le jeu..
Arrêt déjeuner dans une énorme cantine où l'on s'installe avec une chinoise qui vit à Londres rencontré pendant le tour et qui essaye de nous apprendre quelques mots. Résultat Wa Tsao Florian (pas sur de l'orthographe).
Après une discussion bien intéressante sur Xi Jinping, en route pour Ollantaytambo, site et forteresse inca installé entre 3 vallées qui n'a jamais eu le temps d'être terminé comme le montre des rampes où les incas faisant monter des pierres énormes qui venaient d'une montagne en face. Elle fut transformée en forteresse quand l'empire Inca était en train de tomber suite à la mort de Manco Inca par Pizarro. Le guide nous dira que c'est là bas où les incas vaincront les espagnols pour la premiere et dernière fois.
On remarque une autre construction comme incrustée dans la montagne d'en face, et il se trouve que c'est un frigo ! L'altitude permettant de réfrigérer les aliments. Malin ces incas !! Il y a un temple de l'eau très beau mais malheureusement, on doit déjà repartir pour le dernier site: Pisac.
Bon là c'est un peu la grosse blague parce qu'en arrivant devant, le site ferme. Mais en tant que français de base on force pour rentrer sans écouter les gardes. Visite de 2minutes approximativement de cette ville servant de zone non belliqueuse préinca (comme l'on peut le voir vis à vis de l'architecture différentes des maisons et qui fut conquis par les Incas mais qui ont respecté l'ancienne architecture). Cette ville fut utilisée pour contrôler et administrer les produits qui sortaient de l'Amazonie. Sorte de douane finalement. Malin ces incas une fois de plus !
Ce soir c'est soirée électro à l'hostel, et c'est un vrai petit plaisir pour mes oreilles. Plein de belles rencontres et le DJ qui est volontaire dans l'hostel est chaud ! A demain !
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- Hari 111
- Jumaat, 9 Jun 2023 10:39 PG
- ☀️ 14 °C
- Altitud: 3,474 m
PeruSacsaywaman13°30’55” S 71°59’9” W
Trek Choquequirao - Machu Picchu: J0

Aujourd'hui on doit se préparer pour faire un trek que personne ne fait ni ne connait celui qui relie Capulhioc à Machu Picchu en passant par la cité inca de Choquequirao. Pour la petite histoire Choquequirao est considérée comme la soeur du Machu Picchu et seulement 30% du site a été défriché. Au total, sa superficie serait le double du Machupicchu. C'est inconnu du tourisme et un projet de téléphérique devrait voir le jour dans plusieurs années. Autant vous dire que c'est l'occaz de découvrir un site quasi par soi même avant le déluge de touristes.
Le léger détail c'est que ce trek on veut le faire en autonomie tous les deux avec suffisamment de nourriture pour tenir les 9 jours de randonné et ses quelques 10000m de dénivelés. Oui oui 9 jours... Autant vous dire que le défi est de taille pour nous, on a jamais marché aussi longtemps et on doit faire quelque chose d'assez inhabituel: S'ORGANISER....
Après avoir fait nos courses dans le marché central à base de pâtes, barres de céréales, noix, mayonnaise, sauce tomate, parmesan, thon et pain, on repart au Loki pour faire nos 16 sandwichs. On passera louer des bâtons de randonnée sur le chemin ce qui semble obligatoire pour un trek de cette taille. Au passage on a trouver un mec sur Facebook qui vendait un tente pas cher et qui se trouve à Cusco. On part donc récupérer ce don du ciel qui nous semble aussi obligatoire pour un trek de 9jours histoire d'avoir un minimum de confort.
On doit partir tôt demain donc ce soir on se couche tôt ! Et non ... C'est Vendredi soir et le hasard fait que Heather (notre ami anglaise de l'équipe de Chiloé rappelez vous) se trouve dans notre hostel, on fera donc soirée jusqu'à 2h du matin une très grosse erreur..
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- Hari 112
- Sabtu, 10 Jun 2023 10:40 PG
- ☀️ 18 °C
- Altitud: 2,888 m
PeruCerro Huayhuacalle13°26’48” S 72°48’31” W
Trek Choquequirao - Machu Picchu: J1

Jour 1
Je vous passe les différents bus, taxi et colectivo qu'on a dû prendre pour arriver jusqu'au départ du trekking à Capulhioc vers 14h mais sachez que j'ai perdu 2 sandwichs sur le chemin.. ou plutot un chien me les a mangé quand j'avais le dos tourné breeef.
Après quelques conseils donnés par le garde du parc, on est parti pour la descente de 1000m de dénivelé et 8km jusqu'au camping de Chiquisca avec nos 25kg sur le dos. On passe par plusieurs miradors et le moins qu'on puisse dire c'est que les paysages sont d'ores et déjà magnifiques ! On est entouré de montagnes et on voit quelques glaciers. Le chemin est un peu catastrophique avec beaucoup de sable et la descente n'est pas des plus agréables mais on arrive finalement au premier camping à Chiquisca où on passe notre 1ere nuit en tente et un repas à base de pâtes avec 2 français qui reviennent du Choquequirao.
C'est le moment de vous parler de notre rencontre avec la bestiole la plus chiante du monde j'ai nommé la "sandfly" ou moucheron des sables. C'est l'équivalent du moustique en termes de bêtes insupportables mais en quantité astronomique (comme une nuée de moucherons) et qui te laisse des piqures qui restent 2 semaines ! Un enfer et ça va nous suivre tout au long de ces 9 jours.
Autre animal des enfers, c'est le coq péruvien. Le coq péruvien n'est pas un simple coq que l'on pourrait retrouver à l'Aveyron. Celui-là a la particularité d'être somnambule et de gueuler a 2h , 3h et 4h du mat ! Un vrai petit plaisir.
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- Hari 113
- Ahad, 11 Jun 2023 10:45 PG
- ☀️ 22 °C
- Altitud: 1,877 m
PeruParcas13°25’47” S 72°50’29” W
Trek Choquequirao - Machu Picchu : J2

Jour 2
Réveil à 4h du matin car on veut éviter un max le soleil sur la montée. Départ à 5h30 et on entame la descente de 400m de dénivelé jusqu'à la rivière où l'on traverse un pont. On voit la montée et ça grimpe fort. Les bâtons sont vraiment la meilleure idée qu'on ait eu mais malgré ça le poids des sacs est un handicap trop conséquent. Après 5h de montée on arrive enfin dans le petit "village" (il y a 4 maisons) de Marampata où les randonneurs qui font seulement Choquequirao s'arrête en général. J'arrive là haut complètement cuit après ces 1400m de dénivelé, on se fait une petite sieste et 2 sandwichs préparés avec amour.
Petit RedBull car c'est le dernier endroit avant un petit moment où l'on pourra s'offrir ce genre de gourmandises et on est reparti pour rejoindre le camping du Choquequirao ! Mais pas seulement à 2 non, car on fait la rencontre de notre nouvel ami guide Scooby-Doo un chien sauvage qui va nous suivre pendant plusieurs jours. 🐾
Le chemin enchaîne les faux plats sur 1h30 mais après la montée de ce matin le chemin reste très accessible. Les paysages sont magnifiques, on enchaîne entre traversée de petit ruisseau sur le flanc de la montagne avec de la jungle et hop on est déjà au camping. Quand je dis camping c'est juste un coin vert quasi plat mais il n'y a personne pas même le propriétaire. On s'installe tranquillement et on s'assoit profiter que la nuit tombe. Le proprio arrive vers 21h mais apparemment c'est gratuit donc níquel ! Après notre repas de roi à base de... Pâtes, on part se coucher chacun dans sa tente.
Petit débrief des tentes. La nouvelle est vraiment petite donc en gros on touche des deux côtés quand on est allongé mais au moins pas de condensation ! Quant à l'autre, comme on est plus qu'une personne dedans, la condensation y est grandement réduite et si on reste bien au centre plus de problèmes de duvet mouillé. Bref c'est pas encore le grand luxe mais c'est bien mieux !
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- Hari 114
- Isnin, 12 Jun 2023 10:54 PG
- ⛅ 14 °C
- Altitud: 2,868 m
PeruChoquequirao13°23’26” S 72°52’7” W
Trek Choquequirao - Machu Picchu: J3

Aujourd'hui c'est visite du Choquequirao, on laisse nos tentes dans le camping pour partir barouder dans le site qui est immense ! Considéré comme la soeur du Machupicchu, le Choquequirao serait 2 fois plus grand et seulement 30% serait défriché actuellement. Le site est très éparpillé c'est pour ça que le visiter en une journée ce n'est pas de trop.
On arrive tôt le matin sur les premières terrasses qui sont encore très sauvages avec des arbres et des lianes dessus, c'est un autre délire que les sites touristiques de la Vallée Sacrée. Ici, il n'y a PER-SONNE. Arrivé sur l'ancienne place principale, on croise un gardien qui nous indique l'itinéraire le plus logique pour tout voir. On visite donc cette place posé sur le sommet d'une montagne (les incas aimaient beaucoup mettre leur ville dans des zones impossibles d'accès 😅) constituée d'habitations et d'anciens greniers.
À notre droite la visite sur une colline un peu plus haute, lieu de méditation. Le lieu est encore envahi par la végétation ça rend l'endroit encore plus mystique. De l'autre versant de cette montagne se trouve les terrasses des lamas. Ni plus ni moins que les terrasses classiques incas sauf que ces terrasses sont sur une pente à 30° et qu'ils ont formés des lamas en pierres blanches incrustés dans certains murs.
On nous a dit que tout en bas un serpent était représenté ! On descend touuuut en bas et là.. pas le moindre serpent, on s'est fait avoir comme des bleus.
On rejoint une cabane permettant de voir ces terrasses de plus loin, toujours accompagnés de Scooby, notre fidèle destrier. Petite pause déj en plein cagnard sur le site du Choquequirao, la vue est magnifique, c'est hyper calme. Si seulement il n'y avait pas ces sandfly qui nous dévoraient ça serait parfait !
On est reparti pour découvrir la partie la plus haute du site, une montagne qui a été tronqué en quelques sorte par les Incas et où se déroulait les cérémonies. C'est assez curieux de voir qu'ils ont "coupé" un bout de montagnes alors qu'ils vénèrent ces mêmes montagnes et voulaient déformer le moins le paysage. C'est d'ailleurs pour cela que les marches des escaliers incas sont parfois immenses. Plus la plus pente est grande plus les marches sont hautes.
On redescend au camping pour se reposer un peu et entamé la dernière partie qui se trouve en dessous du camping.
On arrive dans un panneau "prohibido ingresar" ce qui veut dire "entrez avec plaisir" ou l'inverse. Bref on passe quand même et là c'est incroyable une trentaine d'ouvrier en tenue bleue sont en train de débroussailler une partie immense avec des terrasses, des maisons etc.. on se perd un peu dedans et une meute de chiens se met a nous aboyer dessus et a nous foncer dessus. C'est sans oublier l'intervention de Scooby qui nous défend et dans la bataille en envoie deux par dessus une terrasse inca 🐺 C'est un chien de guerre ! Visite de la Casa del Agua, on passe par plusieurs autres terrasses avec des chevaux attelés qui doivent sûrement servir pour le transport d'outils et de nourriture et on finit la visite en remontant par les cabanes où vivent les ouvriers. Leur condition de vie sont vraiment difficiles ça se voit..
Retour au camping à 17h après une journée riche en découvertes, ce soir c'est encore des pâtes (on a que ça et des sandwichs de toute façon) mais on se fait inviter par un groupe de péruvien dans la cuisine du camping (on ne savait même pas qu'il y en avait une) qui font le même trek que nous !
Demain, on se lève à 6h pour une grosse journée
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- Hari 115
- Selasa, 13 Jun 2023 11:06 PG
- ☁️ 15 °C
- Altitud: 2,860 m
PeruVictoria13°21’17” S 72°53’19” W
Trek Choquequirao - Machu Picchu: J4

Départ à 7h30, on se rend compte que Scooby-Doo est reparti chez lui sans nous faire une bise... Bon pas cool de sa part..
On commence la journée par un petit 300m de dénivelé jusqu'au col San Juan. La vue est incroyable, des rivieres ont creusé les montagnes aux alentours et on aperçoit sur la montagne d'en face le chemin que l'on doit emprunter, ça a l'air bien bien pentu ! Sur la descente, on passe par les ruines Incas de Pinchaunuyoc abandonnées où les irrigations des terrasses fonctionnent encore étrangement.
La descente est vraiment très longue et passe par le lit du rivière qui semble avoir creusé le sol formant un petit canyon. On s'arrête là déjeuner et remplir les gourdes accompagnés de nos sandflys détestés.
Et c'est parti pour la montée sous un soleil de plomb. Le litre d'eau par personne s'amenuise rapidement mais avec les jours qui défilent, le poids de nos sacs s'est allégé et c'est avec moins d'efforts qu'on arrive au sommet. Un camping à Maizal qui est plutôt une petite ferme au sommet du monde avec personne pour nous accueillir si ce n'est des poules et des chevaux. On attend 1h et là, arrive en courant ,avec 5 ou 6 ânes portant des sacs, un homme. Le propriétaire du camping.
Il nous propose un bout de gazon quasi plat face aux montagnes. La vue est magnifique, à 360°, et il a même des bières (bien méritées) ! Sa femme qui cultivait du maïs non loin d'ici arrive et elle a l'air exténué par la vie d'agriculteur qu'elle mene. L'homme nous explique qu'il fait le trajet que l'on va faire demain quasi tous les jours pour rejoindre le village le plus proche et vendre ses aliments du potager et ses cochons d'Inde. En effet, en ouvrant une porte d'une petite cabane il nous une armée de cochon d'Inde par terre.
On prépare notre petit repas de roi à base de [Ajouter le plat connu de tous] dans une grange et on part se coucher exténué par la journée d'aujourd'hui.
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